Art de la guerre monétaire et économique

Le Canard Boiteux Regarde Passer La Caravane De La Route De La Soie Par Pepe Escobar

Le Canard Boiteux Regarde Passer La Caravane De La Route De La Soie  Par Pepe Escobar

Photo de famille à la réunion de l'APEC, du 10 au 12 novembre 2014
Photo de famille à la réunion de l’APEC, du 10 au 12 novembre 2014

Regardez les photos officielles de plus près. La position de chacun en dit long, surtout en Chine, où la signification symbolique a une importance capitale. Regardez qui se retrouve à la place d’honneur, juste à côté du président Xi Jinping. Regardez maintenant où on a relégué le canard boiteux chef d’État de la nation indispensable. C’est vrai que les Chinois sont aussi passés maîtres dans l’art d’envoyer un message universel.

Quand le président Xi a pressé l’APEC de tirer ses marrons du feu de l’économie de l’Asie-Pacifique et du monde, ce qu’il voulait dire, indépendamment des décisions peu concluantes du sommet, c’est ceci :

  1. Pékin ne va pas y aller de main morte pour promouvoir la zone de libre-échange de l’Asie-Pacifique (FTAAP), la vision chinoise d’un accord commercial tout compris où tous ressortent gagnants, qui encourage vraiment la coopération Asie-Pacifique, contrairement au partenariat transpacifique (TPP) initié par les USA et expurgé par les grandes sociétés, qui est loin de faire l’unanimité.
  2. Le plan directeur vise la connectivité complète, pour reprendre les mots de Xi, ce qui implique la création de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures [1] ; la conclusion d’un nouveau méga-contrat gazier [2] entre Pékin et Moscou, cette fois par l’entremise du gazoduc Altaï reliant la Sibérie occidentale à la Chine ; et le déboursement déjà amorcé, par la Chine, de rien de moins que 40 milliards de dollars [3] pour démarrer la construction de la ceinture économique de la Route de la soie et de la Route maritime de la soie du XXIe siècle.

Tout converge de nouveau vers l’offensive plurinationale la plus spectaculaire, ambitieuse et généralisée encore jamais menée en matière d’infrastructure : la mise en place de nouvelles et multiples Routes de la soie, qui forment un réseau complexe de trains à grande vitesse, de pipelines, de ports, de câbles à fibres optiques et d’équipement de télécommunication ultramoderne que la Chine est déjà en train de construire dans les pays de l’Asie centrale et dont les ramifications s’étendront à la Russie, à l’Iran, à la Turquie, à l’océan Indien et même jusqu’à Venise et Berlin, en Europe.

Pékin veut que l’interconnexion [4] du rêve pour l’Asie-Pacifique de Xi s’étende bien au-delà de l’Asie de l’Est, en ayant les yeux rivés sur les échanges commerciaux paneurasiatiques, dont le centre névralgique sera bien entendu l’Empire du Milieu.

La campagne Développons l’Ouest a été officiellement lancée en Chine à la fin des années 1990. Les nouvelles Routes de la soie se veulent les versions turbos des campagnes Développons l’Ouest et Développons le Sud, axées sur l’expansion des différents marchés. Dans un proche avenir, l’Eurasie pourrait fort bien être parée d’une immense ceinture de soie chinoise, en copropriété avec la Russie sous certaines latitudes.

Votre guerre, vous la voulez chaude ou froide ?

Pendant que Pékin rêve, Noam Chomsky s’est exprimé ouvertement à propos d’une réaction en chaîne comme en 1914, entrainée par les bourdes catastrophiques de l’Occident qui pourraient rapidement échapper à tout contrôle et dont les enjeux sont, de nouveau, nucléaires. Moscou a une sainte horreur d’envisager cette terrible possibilité, ce qui explique pourquoi la Russie, malgré la provocation incessante des USA et les sanctions, fait preuve d’une retenue titanesque. Non seulement la Russie ne peut être isolée de la façon dont les USA s’y sont pris avec l’Iran, mais Moscou a aussi dénoncé le bluff des néoconservateurs américains en Ukraine.

Lors d’un discours crucial [5] à la réunion du Club Valdaï à Sotchi, évidemment ignoré par les médias institutionnels occidentaux, le président Poutine a tiré les conclusions qui s’imposent. Les élites de Washington et Wall Street n’ont absolument aucune intention de permettre la moindre multipolarité dans les relations internationales. Ce qui reste, c’est le chaos. Cette question, je l’ai abordée sous différents angles pendant les années Obama et elle est au cœur de mon tout dernier livre [6].

Moscou est parfaitement au courant des interrelations complexes avec l’Europe, notamment l’Allemagne, et avec le Consensus de Washington dont l’étoile pâlit, mais qui reste influent. La Russie a toutefois en main la carte maîtresse qui en fait une puissance eurasiatique. En cas de pépin, elle pourra toujours pivoter vers l’Asie.

Gorbatchev avait tout à fait raison à Berlin quand il a souligné comment l’Otan s’est lancée dans une expansion sans limite vers l’Est, brisant du même coup la promesse que Bush père lui avait faite personnellement, et comment l’Occident, c’est-à-dire les USA et quelques vassaux européens, semble maintenant obsédé par le déclenchement d’une nouvelle guerre froide, en ayant transplanté (métaphoriquement) le nouveau mur de Berlin à Kiev.

Le pivot vers l’Asie de l’Est au détriment de l’Occident amorcé par Moscou est un processus se déployant à maints égards depuis des mois maintenant, au vu et au su de tous. On pourrait dévaster des hectares de forêt de plus pour expliquer sur papier comment ce résultat découle directement de la doctrine autoproclamée d’Obama en matière de politique étrangère, qui consiste à ne pas faire de conneries, et qu’il a baptisée ainsi à bord de l’avion présidentiel Air Force One au retour d’un voyage (un autre) en Asie en avril dernier.

Sur le plan énergétique, le Financial Times a vraiment dit n’importe quoi en qualifiant le nouveau méga-contrat gazier entre la Russie et la Chine de vengeance de Poutine. La Russie se tourne vers l’Est parce que c’est là qu’est la plus forte demande. Sur le plan financier, Moscou vient tout juste de mettre fin à l’arrimage du rouble au dollar US et à l’euro. Le dollar US a aussitôt chuté par rapport au rouble. Pour sa part, la VTB Bank a annoncé qu’elle pourrait quitter la bourse de Londres pour celle de Shanghai, qui est sur le point d’être reliée directement [7] à celle de Hong Kong, qui attire d’ailleurs déjà [8] des géants de l’énergie russes.

En faisant le rapprochement entre ces faits décisifs et le double contrat énergétique colossal transigé en yuans et en roubles, le portrait qui se dessine est celui d’une Russie qui s’emploie activement à se protéger contre toute attaque spéculative ou motivée politiquement lancée contre sa monnaie par l’Occident.

De toute évidence, le partenariat symbiotique et stratégique russo-chinois s’étend aux secteurs de l’énergie, des finances et (c’est inévitable) des technologies militaires. D’où la vente (d’une importance cruciale), par Moscou à Pékin, du système de défense antiaérienne S-400, puis du S-500 qui suivra.

Le S-500 peut intercepter tout missile balistique intercontinental ou missile de croisière américain. Quant aux missiles balistiques intercontinentaux russes, qui atteignent une vitesse de Mach 17 et qui sont dotés de la technique de mirvage [9], ils sont inégalables. Pour sa part, Pékin est en train de mettre au point ses propres missiles sol-mer capables d’enlever tout ce que la US Navy pourra rassembler, porte-avions, sous-marins et systèmes de défense antiaérienne mobile y compris.

Joindre la caravane qui passe

Du point de vue stratégique, Pékin et Washington sont aux antipodes de ce que j’ai appelé la naissance [10] d’un siècle eurasiatique.

Pékin voit bien la lutte à mort livrée par Washington et Wall Street pour prolonger leur petit moment unipolaire. La Chine et le groupe des BRICS tendent vers ce que Xi définit comme un nouveau modèle de relations entre grandes puissances. Dans l’esprit de Washington et Wall Street, ce donnant-donnant cède sa place àc’est l’un ou l’autre, car les Maîtres de l’Univers autoproclamés croient qu’ils pourront toujours garder le butin pour eux parce que la Russie, puis la Chine, finiront par reculer pour éviter la confrontation. C’est l’aspect essentiel de la situation actuelle en Asie-Pacifique, qui ressemble quelque peu à celle de 1914 en Europe.

Avec le genre d’articles comme celui indiqué en note [11], qui passe pour une analyse dans les milieux universitaires américains, qui s’ajoutent aux platitudes mythiques provenant du royaume des groupes de réflexion à courte vue auxquelles se cramponnent encore les élites de Washington et Wall Street, comme le rôle historique des USA en tant qu’arbitres de l’Asie moderne et principaux garants de l’équilibre des forces, faut-il s’étonner que l’opinion publique en Occident n’ait pas la moindre idée des répercussions qu’auront les nouvelles Routes de la soie sur la géopolitique de ce début du XXIe siècle ?

Un quart de siècle après la chute du mur de Berlin, les USA sont à toutes fins pratiques dirigés par une oligarchie. Du point de vue géopolitique, l’Europe est sans intérêt. La démocratie est devenue une parodie d’elle-même dans la majeure partie du monde occidental. L’impérialisme humanitaire et néoconservateur en Irak, en Libye, en Syrie et ailleurs a entraîné désastre après désastre. Le turbo-capitalisme financier est une bombe à retardement.

Il est vrai que la Russie et la Chine ne proposent pas de système de rechange, du moins pas encore. Mais pendant que les chiens de la guerre, de la haine et de l’inégalité aboient, la caravane sino-russe passe. La caravane vend l’intégration économique eurasiatique et non des bombes. Une véritable intégration Asie-Pacifique est peut-être encore un rêve diffus, mais ce que le sommet de l’APEC a de nouveau démontré très clairement, c’est l’implosion spectaculaire, au ralenti, de la domination géopolitique de l’ex-nation indispensable.

Pepe Escobar
Traduit par Daniel pour Vineyardsaker.fr

http://www.vineyardsaker.fr/2014/11/12/loeil-itinerant-canard-boiteux-regarde-passer-caravane-route-soie/

Source : Lame duck out of the Silk Road Caravan, Russia Today, 11-11-2014

Notes

[1] La Chine lance AIIB, la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, Le Saker francophone (traduit par Wayan), 27-10-2014

[2] Putin, Xi Jinping sign mega gas deal on second gas supply, Russia Today, 09-11-2014

[3] China to create US$40 billion Silk Road Fund to upgrade Asia links, South China Morning Post, 09-11-2014

[4] Chinese president proposes Asia-Pacific dream, China Daily, 09-11-2014

[5] L’ordre mondial : de nouvelles règles ou un jeu sans règles ? Discours de Vladimir Poutine au Club Valdaï, le 24 octobre 2014, Le Saker francophone (traduit par sayed7asan), 25-10-2015

[6] Empire of Chaos : The Roving Eye Collection, Amazon, 11-11-2014

[7] Markets steam ahead as date set for Hong Kong-Shanghai cross-border share trading, South China Morning Post, 10-11-2014

[8] Russian Energy Giants Consider Listing Securities on Hong Kong Stock Eschange : Minister, Russia News, 08-11-2014

[9] NdT – La technique du mirvage permet d’équiper un missile de plusieurs têtes suivant chacune leur trajectoire en entrant dans l’atmosphère. Wikipédia

[10] La naissance d’un siècle eurasiatique, El Correo, 02-06-2014

[11] China’s Long Road to Superpower Status, U.S. News and World Report, 10-11-2014

Pepe Escobar est l’auteur de Globalistan: How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007), Red Zone Blues: a snapshot of Baghdad during the surge (Nimble Books, 2007), Obama does Globalistan (Nimble Books, 2009) et le petit dernier, Empire of Chaos (Nimble Books).

7 réponses »

  1. Ces derniers jours, les médias occidentaux ont tout fait pour ignorer ou déformer le sens du discours du président russe au Club de Valdaï réuni à Sotchi. Quoi que vous pensiez de Poutine, c’est probablement le discours politique le plus important depuis celui de Churchill, intitulé Rideau de fer, du 5 mars 1946.

    Dans son discours, Poutine a brusquement changé les règles du jeu. Auparavant, le jeu de la politique internationale se pratiquait comme suit : les politiciens faisaient des déclarations publiques dans l’optique de préserver la fiction agréable de la souveraineté nationale, mais ce n’était que de l’esbroufe et n’avait rien à voir avec la vraie nature de la politique internationale ; en sous-main, ils étaient engagés dans des négociations secrètes dans les antichambres, et c’est là que les vrais accords étaient forgés. Auparavant, Poutine a tenté de jouer ce jeu, pensant seulement que la Russie serait traitée comme une égale. Ces espoirs ont toutefois été anéantis et, à cette conférence, il a déclaré que la partie était finie, violant explicitement le tabou occidental en s’adressant directement au peuple, par-dessus la tête des clans élitistes et des leaders politiques.

    Un blogueur russe a résumé les points les plus importants du discours de Poutine :

    1 – La Russie a fini de jouer et ne perdra plus son temps dans des négociations d’antichambre ne portant que sur des questions triviales. Toutefois, la Russie est prête pour des conversations et des accords sérieux s’ils conduisent à la sécurité collective, reposent sur l’équité et tiennent compte des intérêts de chacune des parties.

    2 – Tous les systèmes mondiaux de sécurité collective sont aujourd’hui en ruines. Il n’existe plus du tout de garantie internationale de sécurité. L’entité qui a détruit tout cela porte un nom : les États-Unis d’Amérique.

    3 – Les bâtisseurs du Nouvel Ordre Mondial ont échoué, ils ont bâti un château de sable. Qu’un nouvel ordre mondial de quelque nature que ce soit doive être bâti ou pas ne relève pas de la décision de la seule Russie, mais c’est une décision qui ne sera pas prise sans elle.

    4 – La Russie préconise une approche prudente des innovations dans l’ordre social, mais elle n’est pas opposée à ce qu’on les examine et que l’on en discute afin de déterminer si certaines d’entre elles se justifient.

    5 – La Russie n’a pas l’intention d’aller pêcher dans les eaux troubles résultant de l’expansion constante de l’ « empire du chaos » de l’Amérique. Elle n’a aucun intérêt à bâtir un nouvel empire à elle (ce n’est pas nécessaire : la Russie doit d’abord s’attacher à développer son propre territoire, qui est déjà très vaste). La Russie ne souhaite pas non plus jouer le rôle de sauveur du monde comme elle a pu le faire dans le passé.

    6 – La Russie ne tentera pas de refaçonner le monde à son image, mais elle ne laissera pas non plus les autres la refaçonner à leur propre image. La Russie ne s’exclura pas du monde, mais quiconque tentera de l’en exclure devra s’attendre à un retour de bâton.

    7 – La Russie ne tient pas à ce que le chaos se répande, elle ne veut pas la guerre et n’a aucune intention d’en déclencher une. Cependant, aujourd’hui la Russie considère l’éclatement d’une guerre mondiale comme presque inévitable, elle y est préparée et continue de s’y préparer. La Russie ne veut pas la guerre, mais elle ne la craint pas.

    8 – La Russie n’a pas l’intention de repousser activement ceux qui tentent encore de bâtir leur Nouvel Ordre Mondial, du moins tant qu’ils n’empiètent pas sur ses intérêts vitaux. La Russie préférerait se tenir à l’écart et les regarder se goinfrer autant qu’ils le peuvent. Cependant, ceux qui tenteront d’entraîner la Russie dans ce processus sans tenir compte de ses intérêts apprendront ce que souffrir signifie vraiment.

    9 – Dans la politique étrangère et, à plus forte raison, dans la politique intérieure de la Russie, le pouvoir ne reposera pas sur les épaules des élites et leurs tractations d’antichambre, mais sur la volonté du peuple.

    À ces neuf points, j’aimerais en ajouter un dixième :

    10 – Il reste une chance de bâtir un nouvel ordre mondial sans déclencher un conflit planétaire. Ce nouvel ordre mondial doit nécessairement inclure les États-Unis, mais uniquement aux mêmes conditions que les autres: dans le respect du droit et des accords internationaux ; en s’interdisant toute action unilatérale ; dans le respect complet de la souveraineté des autres nations.

    Pour résumer : fini de jouer. Allez, les enfants, rangez vos jouets. L’heure est venue pour les adultes de prendre des décisions. La Russie est prête. Le monde aussi ?

    http://zejournal.mobi/index.php/news/show_detail/4610

  2. A ce grand rendez vous (Apec).. l’espèce d’imbécile heureux d’Obama, comme on le voit sur un tas de photo, s’est fait tout petit dans ses petits souliers.. Il était en territoire hostile.. la pièce rapportée en quelque sorte… Pour autant, il a voulu cacher son malaise en jouant comme à son habitude, le Dandy séducteur.. il a revêtu sa panoplie du « moi j’en ai rien à branler de vous autres » et de son pas sautillant, sa démarche « dandolinante », il a surjoué. Et voulant « impressionner » tout le monde avec ses airs du type sûr de lui, mâchant son chewing gum avec dédain… il a cru duper tout le monde…
    Son petit cirque lui aura valut des critiques qui montrent à elles seules, qu’il peut bien se donner les apparences qu’ils veut, il est ce que la terre porte de pire, un idéologue dénué de toute spiritualité et qui n’a même pas consciente qu’un autre monde existe et qu’il vit dans celui du « ridicule »…

    Des chercheurs viennent de découvrir l’intelligence du « ventre »… On comprends mieux à présent, le terme avoir des tripes… c’est sans doute ce qui différencie Poutine d’Obama…

    Ne laissez pas les intellectuels jouer avec les allumettes…. Qui a dit ça déjà ?? 🙂

  3. Candide, Vous avez tout a fait raison, et cela m’inquiète d’autant plus.
    car je croise les doigts pour que l’Empire « meure dans son lit » et non dans un chaos planétaire, mais tout ce que je lis sur les ploutocrates du Nouvel Ordre Mondial me fait dire
    – qu’ils souhaitent un chaos atomique pensant y échapper grace a leurs milliards et
    – que cela leur permettra de réaliser leur rêve (cauchemar) de réduction du nombre d’humains sur terre.

    • Moi je pense que ces bolchéviques veulent instaurer un climat de terreur et qui plus est la plupart du temps leurs discours s’adressent aux bourses du monde..
      Mais bon, Poutine de son côté il ne plaisante plus… il faut dire qu’il s’est montré extrêmement patient avec cette bande de mafieux.. Quoiqu’il en soit, l’Otan en s’installant en Europe, se sert de nous à la fois comme moyen de faire monter la pression en Russie, mais aussi en nous considérant comme ses otages..
      Si conflit il doit y avoir, je pense que ça se passera de l’autre côté de la Russie avec l’allié Chinois…
      Assez de cette arrogance des amerloques (je ne parle pas du peuple)… Ils fatiguent tout le monde… il n’avait qu’à pas avoir les yeux plus grand que le ventre, on ne serait pas entrain de les renflouer, les soutenir et ils ne pilleraient personne…
      Il y a un moment où les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures…

      Il y aura un retour sur terre pour tout le monde.. c’est certain, reste à savoir comment

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