Art de la guerre monétaire et économique

Qu’est ce qui pourrait bien déclencher « le grand Plop »? Par Bruno Bertez

Qu’est ce qui pourrait bien déclencher « le grand Plop »? Par Bruno Bertez

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Alors que les marchés deviennent hésitants et volatils, alors que de nouvelles tentatives de mesures non-conventionnelles sont en cours de gestation, beaucoup d’analystes s’interrogent sur ce qui pourrait être le facteur déclenchant de la prochaine crise, du grand Plop.

-Est-ce le hasard.

-Les animal spirits.

-Est-ce un effet de seuil.

Nous revenons sur cette question fondamentale, car à notre sens, c’est là où tout se joue. Ceux qui crient au loup et attendent la catastrophe font le jeu des Maîtres. IIs détournent l’attention et surtout ils font peur et donc incitent à accepter n’importe quoi. Ils préparent le terrain aux sacrifices.

Les Maîtres ont un agenda de « solution  » douce, de solution graduelle: c’est l’originalité de notre démarche que de le répéter régulièrement. Un agenda qui passe non pas, par le retour au passé, par la réconciliation entre la Sphère Financière et la Sphère Réelle, mais par une institutionnalisation du non-conventionnel, par la poursuite sur le chemin de l’abstraction et de la complexité, par la poursuite de la mutation de la nature de la monnaie. Nous sommes face à un processus historique de modernisation. Ils sont comme nous, ils apprennent en marchant, ils testent et à partir de là, ils élaborent et théorisent.

La monnaie doit, pour eux, devenir un asset comme les autres, elle doit cesser d’être considérée comme un invariant nominal. Cela va donc bien au-delà de l’inflation qui, elle, n’est plus praticable car elle ferait monter les taux et précipiterait la chute des marchés et des Banques et du Shadow. Pour que la transformation de la nature de la monnaie puisse être menée à bien, il faut que le monde des assets financiers soit un monde clos, un monde dont on ne peut sortir. Il faut par conséquence que le fameux « un seul monde » voit le jour : pas d’alternative.

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Ne prenez pas ceux qui conduisent les affaires pour des imbéciles, cela fait 7 ans que les « contrarians » les prennent pour des idiots et à ce jour, les idiots, ce sont les contrarians, les catastrophistes et autres millénaristes. Les « contrarians, sont les idiots utiles du système en cours de construction. Les « contrarians », ce seront les enfants perdus d’une guerre dont le Grand Establishment va sortir vainqueur.

Les Maîtres ont la situation bien en mains. Regardez la manière dont a été géré le Taper. Absolument remarquable, pas une vague, pas un accident. Même les émergents déficitaires et surendettés n’ont pas frémi, même les pays du Sud Européens n’ont pas souffert. Les Cassandre avaient négligé le relais de la BOJ et la promesse de relais de la BCE. Et puis ils avaient négligé le renouveau de la guerre froide lequel renouveau précipite les capitaux vers le paradis sans risque, les pays Anglo-Saxons.

Jour après jour, ils, les Maîtres, construisent « leur solution ».

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Leur solution c’est de continuer la financiarisation, de repousser les limites des dettes, de continuer à modifier la nature de la monnaie, de la déconnecter de plus en plus du réel et de ses contreparties, de la faire flotter dans les airs. Mais pour qu’elle puisse vraiment être libre, cette monnaie, il faut qu’on ne puisse pas lui échapper. Vous comprenez l’enjeu des guerres actuelles et du grand bouleversement politique en cours.

Leur solution, c’est de tracer un filet qui enserre tout, qui prend tout au piège, on ne doit pas pouvoir sortir de cet univers de papier, de quasi monnaie et de taux de rémunération nulle de l’épargne. On ne doit pas pouvoir échapper aux prélèvements, aux prédations et à la répression financière. On ne doit pas pouvoir sortir du Système bancaire et financier dominé par la Loi Impériale. Ce qui se construit en ce moment, sous les yeux aveugles des peuples, c’est le Grand, le Gigantesque Panopticon.

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Ils, le grand ILS, ont formé un Cartel en ce sens. Lisez les conclusions du G20. Regardez les offensives en cours et concertées contre les grandes entreprises mondiales, bientôt ce sera le temps de l’offensive cynique contre les classes supérieures au nom de la lutte qu’ils préparent contre les inégalités qu’ils créent eux même. C’est pour cela qu’ils popularisent le Pikettysme. Le FMI a déclaré que Piketty était l’un des sept plus grands économistes du monde.

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Ils mettent en place, sous prétexte de terrorisme, ils mettent en place les dispositifs nationaux qui permettent de taxer, de contrôler, d’épier, de recenser, et ce, grâce à une concertation internationale des prédateurs. Confère la récente dénonciation du Luxembourg.

Puis ils prendront les législations qui autorisent sans vote, en douceur la spoliation des comptes bancaires. Le processus est déjà en cours, largement commencé. D’ores et déjà, si vous savez lire, vous constatez que votre dépôt en banque n’est plus de la monnaie, mais de la quasi-monnaie non protégée, à peine convertible librement.

Car nous  ne cessons de le répéter, ce qui est en trop, en bulle, ce ne sont pas les actifs financiers et encore moins les actifs réels, non ce qui est excédentaire, c’est la masse monétaire liquide, le cash plus les dépôts en banque. Il faut organiser l’euthanasie de M1, c’est le but que se fixent toutes les modifications législatives en cours avec criminalisation de ceux qui tentent d’échapper au piège.

Je reviendrais sur ces questions, mais je suis absolument sûr de ce que j’avance.

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BRUNO BERTEZ Le Samedi 15 Novembre 2014 

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46 réponses »

  1. Les riches seront spoliés pour légitimer la spoliation des moins riches. Les riches sont les plus près des maîtres, ils constituent le dernier fusible. Ce n’est pas de gaité de coeur que les maîtres s’en prennent aux riches mais ils n’ont plus d’autre choix. Il s’agit d’ éviter une explosion de type bonnets rouges à grande échelle. Les riches les plus lucides l’ont vu venir quand ils ont dit « nous voulons être davantage taxés ». Une contrition consitant à prendre les devant pour limiter la casse…

  2. Vous dites que « les maitres ont un agenda de solution douce, de solution graduelle ». Le terme essentiel c’est « agenda »!. Je vous rejoins en fait sur de nombreux points:

    – Nos maitres ne sont pas des idiots, respectons l’adversaire à sa juste dimension, de cette maniere on peut alors, par la meme, comprendre que ce qui se dessine est un systeme totalitaire qui enserre les réalités, ses normes et conventions par une réécrirure constante des logiciels qui font la dynamique et la mécanique de l’environnement. L’environnement holistique n’est pas que matiere inerte et energie, il est aussi constitutif des classes humaines dont la hierarchie sociale se compose des maitres, de leurs métayers, de kapos et de serfs. Les sous bassements de la pyramide, d’ou se détache le pyramidon de l’élite, sera convié par force légitimation, à se parachever en entités homogenes déracinées, telles des tomates cultivées hors-sol ou l’égalité et la liberté seront à la mesure de l’etat de servitude volontaire des peuples: une condition de leur existence.

    – « Agenda » dans mon propos implique qu’une stratégie au long court opere, parfois cachée mais aussi parfois , avec éclat, montrée à la vue de tous! Mais la plupart voient sans voir et n’entendent que ce qu’ils sont capables d’entendre, ainsi par exemple, les J.O de 2012 furent une véritable démonstration de force quant aux messages adressés à eux meme, les maitres, et de maniere collatérale à ceux qui savent lire leur langage symbolique (pyramide construite par des etres « morts » mais animés -peinturés de gris et de noir et se prosternant dos à leur oeuvre éphémere- un phoenix (« new economist »-1988) signifiant la mort prochaine des monnaies et leur transsubstantation en une version totalement électronique… donc découplée de toute valeur sensible, mais surtout s’inserrant dans le jeu monopolystique de la transparence et du traçage… si bien que personne ne pourra ni vendre, ni acheter sans etre marqué du sceau avilissant de la bete-systeme…..Biensur, les J.O de Londres sont avant tout ceux de la City, coeur de la finance mondiale!.

    – L’hybris de ses etres des-humanisés, est un outrage à la Vie, à la Nature, une insulte à la Sagesse universelle et atemporelle, une souillure indélibile de notre Histoire… en celà nous sortons de l’Histoire effectivement car jamais l’humain n’a eu cette possibilité absolue de controler ses frères et en meme temps de se détacher de son humanité par force transumanisme, ou la mort, cette ultime barriere à l’existence terrestre, se voit enfin compromise…. La raison d’un hybris aussi virulent n’est il pas la marque de la contestation de l’évidence naturelle de la vie par l’échéance de la mort? La peur est le combustible de leurs actes/pensées, ils brulent eux meme de ne point etre des dieux immortels, omnipotents et omniscients… du moins pas encore, Google leur donne bon espoir.

    -Le sacrifice est necessaire, on tue l’ordre ancien pour que jaillisse le nouveau, ce nouveau là le sera autant par son degré et sa dimension que par les moyens dont il disposera pour assoir sa pleine puissance d’action… l’ordre nouveau est une régénerescence de la Matrice qui crée et organise les réalités (cognitivo-comportementales, economiques, sociales…), ceux qui accompagnent ce mouvement sont nos maitres, véritables sage-femmes tout autant que géniteurs en la circonstance.

    – L’evenement du Luxembourg n’est qu’un exemple parmi d’autres qui nous montre le chemin de ce que sera demain: un monde totalement transparent, connecté et asservis… ce qui restait d’humain aura bouillis (telle la grenouille) et sera perdus, quant à ceux qui voudront rester Humain, ils passeront pour des dissidents, des anormaux dangereux qu’il faudra faire plier ou disparaitre… au nom de la liberte et de la sécurité de la masse. (un exemple, je n’ai pas de portable et cela parait tout à fait anormal aujourd’hui et pire encore demain; mais hier, il y a 20 ans à peine la normalité consistait à ne pas en avoir- aujourd’hui AVOIR un portable c’est ETRE un citoyen modele et les enfants font leur rite de passage en en possedant un car c’est le moyen ABSOLUS d’etre identique aux autres et donc integrable au groupe).

    • il y a beaucoup de gens qui n’ont pas de portable , et le mien est tellement simple qu’il ne fait pas de photos ; sinon je suis ravie de savoir que je suis une dissidente , une anormale dangeureuse ; et je ferai tout ce qui m’est possible de faire pour garder la tête haute et ne pas faire partie des pions avec lesquels font mumuse les fadas d’en haut ; leur fric , j’arrive petit à petit à m’en passer ; ce n’est pas facile , ho que non , mais la crise m’a appris à faire le tri entre ce qui est absolument néccéssaire à une vie correcte et le reste , dont je peux trés bien me passer ; il fauit que les gens comprennent que l’argent ne fait pas le bonheur loin de là , puisque c’est lui qui mène à la destruction de tout ce qui bien en ce triste monde ;

    • J’apprécie votre commentaire et la cohérence de votre comportement.

      C’est en effet par « les besoins » qu’ils nous rendent dépendants et donc serfs.

      Celui ou celle qui ne se laisse pas submerger par les envies les plus fantasques à mon avis, est plus apte à se défendre.

      • Votre analyse assez complexe, mais juste, de la situation économico-politico-financière est trop difficile à intégrer pour le bipède commun lobotomisé qui représente , hélas, la grande majorité de l’espèce humaine ayant droit de vote.
        Dès lors quels changements possibles pour échapper à la répression fiscale en cours?? quel espoir??
        Quand aux « contrariens », aux « allumés », à ces gens compétents qui éclairent notre lanterne (grand merci à eux) ils ne sont en rien des idiots utiles du système car ils nous apprennent à devenir méfiants et à résister malgré tout.
        Les vrais idiots utiles ce sont plutôt les pseudo économistes télévisuels de c dans l’air qui eux sont chargés de nous préparer la vaseline …

        • Le système se nourri de ses contradictions et contradicteurs c’est une de ses forces….dénoncer c’est une chose, mais en l’absence d’alternative crédible mieux vaut éviter de jouer les prédicateurs et autres millénaristes sauf bien sur sil on y a intérêt…
          Combattre c’est autre chose, Poutine l’a fort bien compris, il a l’expérience de l’URSS: on combat mieux un système d’autant plus qu’on y est parfaitement intégré…

  3. Une question concernant le bail in et la spoliation des dépôts bancaires : sera ce systémique ( toutes les banques touchées) ou bien les petites banques indépendantes et saines qui ne font pas de casino et financent l’économie locale ( par exemple la banque Pouyanne, Inchauspé … ) qui sont saines seront-elles épargnées ? En fait la saisie se fera-t-elle pour renflouer une tbtf seulement ?
    En 1929 les toutes petites banques locales comme celles citées ont aussi fait faillite…

    • Le portable dont la fonction premiere est de telephoner remplie aujourd’hui de nombreux et accessoires nouveaux desseins, mais on doit greffer à cette technologie de nouvelles comme les bracelets « médicaux », les lunettes interactives… L’ensemble de cette panoplie a vocation, à terme, de s’internaliser et de se miniaturiser, l’humain accede ainsi à l’interactivité avec ses semblabes mais aussi avec les institutions de tout ordre (assurances, banques…). Le progrès technologique a vocation a creer et operationnaliser l’etat de servitude avec l’assentiment de tous, telle la vague elle vous emporte et limite votre capacité à choisir votre existence selon votre philosophie. C’est le prix de la TRANSPARENCE que confère l’illusion technologique par l’induction de l’état de SERVITUDE.

    • Le G20 de Brisbane a convenu que chaque pays va mettre en place chez lui la législation qui permet l’amputation des comptes bancaires. Selon le texte que l’on m’a lu, les déposants seraient à un rang très défavorable dans la liste des spoliés. Ils viendraient juste après les obligataires, c’est à dire quasi en tête des candidats à la spoliation.

      A la limite on en arrive à considérer que le dépôt est quasi du capital! Les propriétaires des banques touchent, mais ne remettent pas d’argent, vous vous ne touchez rien, mais vous remettrez de l’argent! Maintenant, on a inventé la situation dans laquelle une personne prend des risques, mais n’a rien en contrepartie, une situation où elle ne peut qu’être perdante sans chance de gain aucune. Le dépôt bancaire, c’est pire que le jeu de bonneteau.

      Les élites ou plutôt pseudo élites qui gouvernent n’ont pas envisagé ce qui va se passer dans la réalité et la pratique. Si le bail-in est pratiqué une seule fois dans un grand pays, alors on peut être sûr que cela déclenche le « run » sur toutes les banques. La mesure déclenchera la catastrophe qu’elle prétendait éviter.

      Avant quand vous confiiez votre argent à quelqu’un et qu’il ne vous le rendait pas, il était jugé pour abus de confiance, escroquerie et autres; maintenant on légalise l’abus de confiance et l’escroquerie. En attendant de vous criminaliser si vous retirez votre argent et le conservez en espèces chez vous. Mais cela, comme dit la pub, c’était avant…

    • Pourquoi criminaliser ceux qui gardent des espèces chez eux ?

      Une campagne de pub sur les risques de cambriolage, exemples à l’appui, sera largement suffisante.

  4. En fait, ceci est l’objectif de l’élite anglo-saxonne non? Seule manière da palier au déclin de l’occident, et donc du leur.

  5.  » Cela va donc bien au-delà de l’inflation qui, elle, n’est plus praticable car elle ferait monter les taux et précipiterait la chute des marchés et des Banques et du Shadow.  »
    le cartel ne veut pas de nouveaux entrants : si les taux montent alors le métier de banquier deviendrait ultra profitable mais seulement pour de nouveaux entrants: le cartel serait pulvérisé, les anciennes banques avec leur book pulverisées

    les « émergents » certes : mais sorte de black swan inattendu le canada va trinquer, pourrait venir du japon souvent cité (leur situation est inextricable: c »st tout simplement incroyable ce qui est en train de se passer: le pays est en train d’être jeté « sous le bus »)

    le shale oil le pic serait 2018 d’après kyle bass (je sais aussi que le mexique a bcp de réserves)

    ce pétrole en chute a des effets inattendu,déficits jumeaux us en contraction doit normalement signer la fin du dollar abondant donc obérer sérieusement les émergents. (le dollar aurait du exploser il ne bouge pas outre mesure.)

    le QE cette année a été très important en relatif car avec déficits jumeaux en contraction sur l’année, donc yellen ne peut absolument pas monter les taux de plus de 100pb: elle est trapped
    gaffe à la surchauffe sur le secteur de la restauration us lol

    TOUTES les zones sont contaminé par M1 (jusqu’à M4) sauf corée du nord iran russie argentine… et dans une moindre mesure >>l’europe du sud<< (où il convient d'éviter tout investissement via banque etf ou instit, dans l'industrie en direct?)

    sinon les dépôts ne représentent pas grand chose ama c'est juste politique.
    le pb c'est même M4

  6. sur l’agenda , comme le dit Todd, ils sont « nuls » à propos des F ou de UE
    sur l’agenda du « cartel »:
    la semaine derniere(g20) soros était dans un pays de l’est ex sovietique pour voir celui qui avait défoncé son poulain (défoncé démocratiquement sur ordre de poutine)

    c’est incompréhensible, je ne comprends pas ce qu’il faisait là bas sauf à négocier un truc

    sinon il est semi gâteux, vient de se remarier (>80ans), se déplace péniblement
    il ne faut pas le surestimer hihihi

  7. Bonjour,

    Le bitcoin, pour peu qu’on le laisse vivre, peut-il être une alternative? Il semble pour le moment échapper encore à la tutelle dévastatrice des maîtres mais ici ou là, des « initiatives », spontanées bien entendu, se font entendre par le biais des  » représentants  » du bon peuple (cf le dernier billet d’H16 sur ce sujet).

    Bonne journée

    • Le Bitcoin peut rester une alternative tant qu’il reste marginal et ne met pas en danger le Système.

      S’il venait à constituer une brèche, alors il serait banni, contrôlé et dénaturé réglementairement.

      Le Bitcoin ne peut prétendre au rôle de monnaie pour la raison ultime qu’il n’est « backé », adossé à rien si ce n’est la rareté.

      Toute monnaie doit in fine être backée par du travail productif, ainsi le dollar en dernière analyse est backé par la production américaine, le taux de profit de son économie et sa puissance militaire.

      Pour l’instant on se contente d’empêcher l’essor du Bitcoin par la volatilité et le risque et cela suffit.

      Si une autorité souveraine décidait d’asseoir le Bitcoin, il est évident que cela changerait la donne.

      • si cela peut servir les interets du cartel alors le bitcoin sera repris par
        apple ou google (facebook c’est mort pour lui lol)

        au lieu de le tuer ils le gardent et ils nous habitue avec une monnaie elctronique
        (le bitcoin est backé soit disant par sa finitude)

  8. Et bien pour une fois je ne suis pas d’accord…. On est dans la situation du type qui tombe de la tour eiffel et qui dit pendant sa chute  » jusqu’ici tout va bien ». On a le droit et meme le devoir de s’interroger et de s’inquieter… Oui les grands maitres savent ou ils vont dans un sens, vers l’esclavage des peuples… On n’a qu’a regarder la Grece et Chypre…. Il y a beaucoup d’aleatoire chez eux… Ils melangent tout car ils savent qu’une catastrophe va arriver… On melange economie et tension politique, on melange taxation et spoliation avec soutien a l’economie… Desole moi j’appelle cela du vol…. On melange droit de vote pour le retour du pouvoir OR mais paypal bloque les comptes des pro pour le retour de l’or… Les maitres du monde vont bien? Oui… Jusqu’a nous nous reveillons pour leur dire ce que nous pensons…. Notre destin nous appartient… On peut parler de contrarians…. Je crois surtout que l’on peut parler de realistes…. Bien cordialement.

    • @Bardamu

      Il serait étonnant que Bardamu/LF Céline soit d’accord avec qui que ce soit!

      Céline ou Bardamu sont les victimes de la crise des années 30 qui a détruit la petite et moyenne bourgeoisie, l’a déclassée et en a fait la clientèle pour le fascisme.

      Céline éructait merveilleusement, il se soulageait, vomissant des torrents de saletés splendides sur ce monde qui l’avait trahi.

      Savez vous que son anti-sémitisme n’était pas totalement spontané, il a été financé par le fasciste Henry Ford, cela est maintenant prouvé.

      L’esthétique de LF Céline en a fait quelqu’un d’immortel, mais ce n’est pas pour cela que ce n’était pas un faussaire au plan des idées. Et j’ajoute au plan du comportement également. Ce n’était pas quelqu’un de bien!

      Tout ceci pour vous conseiller, quand vous écrivez de faire un effort pour être suivi et compris, après tout on n’écrit pas seulement pour soi, n’est ce pas? Et puis tout le monde n’est pas Céline.

      PS un conseil de circonstance: quand vous saisissez l’opportunité de vous exprimer, lisez avant, soigneusement, le texte qui vous sert de prétexte.

      • Vous n’etes pas tres enclin a la critique monsieur Bertez. Parlez de LF Celine pour me repondre c’est un peu hors sujet non?…. Vous dites que vous etes sur de vous, de votre avis? La non plus ce n’est pas tres modeste comme comportement. Bref….

        • @Rajalu Bardamu

          Bien que vous vous montriez fort désagréable et très limite par ailleurs je vais vous répondre quant à moi brièvement… Le choix de votre pseudo faisant référence à Céline, compte tenu du positionnement politique du bonhomme et sachant que l’antisémitisme (souvent affiché pudiquement antisionisme) n’est pas le bienvenu ici, a titillé l’esprit affûté de Bruno qui a cherché à mesurer le niveau vous concernant de coïncidence fortuite…
          Pour ce qui est du reste il va de soit que vous êtes tout à fait libre de ne pas adhérer à nos propos…et de ne pas les apprécier, ce qui ne vous en déplaise ne changera rien à la certitude que nous en avons quant à leur pertinence pour certains d’entre eux…Fin de polémique, je ne vous raccompagne pas vous connaissez la sortie!

  9. one size fits all ou pas le nouveau monde ?
    un article comme je les aime, dans lequel , enfin ! il est dit que nous n’avons pas à faire à des cons ..qu’ils ont bien les choses en mains …une analyse qui va dans le sens de ce que je ressens …une sensation de l’inéluctable, une réalité qui se révèle peu à peu et qui peu à peu accélère même un chouia …je ne sais pas comment sera résolu le problème démographique ? ( il va bien falloir y venir un jour ) mais je ne doute pas de leur puissance dans ce cadre là non plus ! je suppose que le cadre est déjà posé et qu’il est le centre ( invisible ) de leurs pensées. ils apprennent en marchant et nous rien en tombant, comme d’hab. ! normal nous ne sommes pas un système , eux : si !

  10. Les commentaires sont intéressants et riches d’enseignements.

    Il est vrai que Monsieur Bertez a l’art et la manière de susciter la réflexion.

    Pour ma part, le grand Plop a déjà eu lieu et pas simplement dans la finance, les bourses, voir les monnaies.

    Nous sommes déjà à la fois dans l’avant et dans l’après. Une période de transition qui est loin, mais alors très loin, d’avoir trouvé son point d’équilibre.

    Les vraies forces, celles qui maîtrisent les monnaies sont en confrontations avec celles qui les défendent. Et pour une fois dans l’humanité, les faiblesses des forces militaires s’affichent au grand jour.

    Avant c’était facile, il y avait un champ de bataille, des bonshommes, des canons et pleins de morts à compter.

    Mais la virtualisation et la dématérialisation de nos sociétés changent la nature des combats, très profondément, tant sur les plans matériels, logistiques, tactiques,opérationnels, etc.

    Les rapports de forces montent en puissance, c’est ce que nous constatons. Les alliances ne sont pas si claires. Il n’y a pas que la Chine et la Russie, qui ont pourtant marqué un certain nombre de points ces derniers temps.

    Alors, je veux bien croire que nos gouvernements maîtrisent la situation, mais pour l’heure je les trouve tous plutôt en mode diversion et proche de la panique.

    Il est vrai aussi que les problèmes s’accumulent et la complexité de notre monde n’arrange pas nos affaires.

    À suivre…

  11. J’espère que lorsque vous dites « contrarian », vous ne faites pas allusion à votre collègue « Contrarien » Charles Sannat, qui prodigue et distille des discours similaires aux vôtres 😉

    • Bien évidement que non le terme « contrarian » est un terme très courant en finance et qui designe certains gestionnaires et investisseurs qui n’ont eu de cesse d’annoncer un effondrement imminent du système sans tenir compte du fait aujourd’hui avéré que celui ci est beaucoup plus résilient qu’il n’y parait, que les magiciens qui nous gouvernent ont plus d’un tour dans leur sac et qu’ils vont mème pour l’heure se nourrir des contractions qui apparaissent en interne… Dernière précision: nous faisons là un constat et non pas une allégorie d’un système que nous combattons par ailleurs… Ceci dit nous en profitons pour faire parvenir a notre ami Charles Sannat toutes nos amitiés cofraternelles…

  12. Japon (bien expliqué par kyle Bass)
    voici ma thèse supplémentaire de cet après midi:

    ce qui a posé problème lors de LTCM était, outre la taille inédite probablement la plus grosse depuis Law sur le marché, aussi et peut être surtout que les courtiers de LTCM le pompait dans son dos (GLE notamment je crois me souvenir).

    qui sont les deux plus gros hedge fund de tailles inédites en action:
    n1 la fed
    n2 la boj copiant la fed peut être encore plus dans son dos

    ps :
    sachant que le but de la fed est amha peut être de répudier ses dettes et non pas DU TOUT de sauvegarder le dollar:
    il a peut etre été décidé de bousiller le dollar de ne plus faire en sorte qu’il soit convertible (en oil l’agenda le montre)
    donc EN PLUS la boj copie un truc sans savoir ce que fait réellement la FED

  13. Lisez ce papier de Cohen paru dans le Journal Américain The Nation le 15 septembre. Papier repris par La Monde Diplomatique.

    La situation est encore plus grave qu’elle ne l’était en Septembre.

    Faites circuler et lire ce texte, c’est le seul moyen de contrer la propagande officielle aussi bien Américaine qu’Européenne.

    L’offensive géopolitique actuelle est étroitement liée à la crise. Le peuple a raison quand dans son bon sens, face à la crise, il affirme:

     » tout cela finira par une bonne guerre ».

    L’option guerrière est à la fois une diversion , un moyen de reporter la crise sur les autres, un moyen d’attirer à soi les richesses afin de solvabiliser ses dettes et un moyen misérable de désigner un ennemi pour tenter de forcer à l’unité nationale.

    Lutter contre la crise et ses mensonges, c’est aussi lutter pour la paix:

    Hérétiques contre faucons
    par Stephen F. Cohen, octobre 2014

    Nous assistons à la plus dangereuse confrontation entre la Russie et les Etats-Unis de ces dernières décennies, la pire sans doute depuis la crise des missiles de 1962. La guerre civile en Ukraine, précipitée par le changement illégal de gouvernement à Kiev en février, pourrait en effet conduire à une bataille frontale opposant l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) et la Russie.

    Longtemps impensable, un tel scénario devient concevable. Et plusieurs éléments indiquent que cette nouvelle guerre froide serait encore plus grave que la première — à laquelle la planète n’a survécu que de justesse (1).

    L’épicentre de la tension ne se situe plus à Berlin, mais à la frontière même de la Russie. En Ukraine, une région vitale pour Moscou, les mauvais calculs, les accidents et les provocations pèseront plus lourd que ceux dont le monde a été témoin il y a quelques décennies en Allemagne.

    Plus grave : les acteurs de cette nouvelle guerre froide pourraient plus facilement céder aux charmes de l’arme nucléaire. Certains stratèges militaires moscovites annoncent que, si les troupes conventionnelles occidentales, bien supérieures en nombre, menacent directement la Russie, celle-ci recourra à des armes nucléaires tactiques. L’encerclement du pays auquel procède actuellement l’OTAN, avec des bases militaires et des systèmes antimissiles, rend d’autant plus plausible une telle réplique.

    L’absence de règles de retenue mutuelle semblables à celles que s’imposèrent les deux camps, surtout à partir de la crise des missiles, représente un autre facteur de risque. La nécessaire modération réciproque achoppe sur les soupçons, ressentiments, malentendus et informations erronées, tant à Moscou qu’à Washington.

    M.Henry Kissinger (2) observe que « la diabolisation de Vladimir Poutine ne peut tenir lieu de politique : elle fournit simplement un alibi pour l’absence de politique ». Cette diabolisation équivaut au renoncement à toute analyse sérieuse, à toute élaboration d’une politique raisonnée.

    Enfin, la nouvelle guerre froide sera d’autant plus dangereuse qu’aucune opposition efficace n’existe aux Etats-Unis. Nous, les opposants à la politique étrangère néfaste du gouvernement, n’avons le soutien d’aucune personnalité influente, et nous ne sommes pas organisés. Rien à voir avec les années 1970 et 1980, quand nous luttions en faveur de ce qu’on appelait alors la « détente ». Nous représentions certes une minorité, mais une minorité substantielle avec des alliés en haut lieu, y compris au Congrès et au ministère des affaires étrangères. Les grands journaux, les chaînes de radio et de télévision sollicitaient notre point de vue. Nous nous appuyions sur une base populaire et même sur un groupe de pression à Washington, l’American Committee on East-West Accord, où siégeaient des patrons, des personnalités politiques, des universitaires en vue et des hommes d’Etat de l’envergure d’un George Frost Kennan (3).

    Aujourd’hui, nous n’avons rien de tout cela. Nous ne disposons d’aucun accès à l’administration Obama et de pratiquement aucun au Congrès, devenu un bastion bipartisan de la politique d’affrontement. Les grands médias nous ignorent. Depuis le début de la crise en Ukraine, ni les éditoriaux ni les tribunes du New York Times, du Washington Post ou du Wall Street Journal n’ont relayé nos idées. Elles n’ont été exposées ni sur la chaîne MSNBC ni sur Fox News, dont les analyses tendancieuses diffèrent peu : tout est toujours « la faute aux Russes ». Nous publions certes dans les médias « alternatifs », mais on ne les tient pas pour dignes de foi ou significatifs à Washington. De ma longue vie, je n’ai pas le souvenir d’une aussi grave défaillance du débat démocratique au cours d’une crise comparable.

    J’estime de mon devoir de rappeler que chaque médaille a deux côtés, et d’expliquer le point de vue de Moscou sur la crise en Ukraine. Cela me vaut d’incessantes attaques — y compris dans des publications réputées de gauche. Me voici caricaturé en tête de proue des« apologistes » de Poutine, son « idiot utile », son « meilleur ami » et, pis encore, son « lèche-bottes ». J’ai toujours essuyé des critiques, notamment au cours de mes vingt années comme commentateur pour CBC News. Mais je n’avais jamais fait l’objet d’attaques si personnelles et si calomnieuses.
    Certains de leurs auteurs — ou ceux qui les inspirent — sont les champions de la politique étrangère menée par Washington ces deux dernières décennies, qui a conduit à la crise en Ukraine. En nous dénigrant, ils cherchent à occulter leur complicité dans le désastre en cours. Ces néomaccarthystes (4) veulent étouffer le débat démocratique en nous stigmatisant dans les émissions d’information les plus visibles, les grands journaux et auprès des décideurs politiques. Et, dans l’ensemble, ils y parviennent.

    Tout cela signifie qu’en réalité nous, les dissidents, sommes les vrais démocrates du pays, les vrais patriotes de sa sécurité. Nous ne cherchons pas à faire taire ces va-t-en-guerre ; nous voulons débattre avec eux. Nous devons leur faire comprendre que l’actuelle politique étrangère des Etats-Unis risque d’avoir des conséquences désastreuses pour la sécurité de notre pays comme pour le reste du monde.

    Les périls et le coût d’une nouvelle guerre froide prolongée se répercuteront sur la vie de nos enfants et de nos petits-enfants. Cette politique irresponsable prive déjà Washington de ce partenaire essentiel que représente le Kremlin dans des domaines aussi vitaux pour notre sécurité que l’Iran, la Syrie et l’Afghanistan, la non-prolifération nucléaire ou le terrorisme international.

    Mais il faut dire aussi que nous sommes en partie responsables du déséquilibre, voire de l’inexistence, du débat. L’organisation et la solidarité font défaut. Certaines personnes partagent en privé notre point de vue, sans jamais s’exprimer dans ce sens. Pourtant, dans notre démocratie où le coût de la dissidence est relativement modeste, le silence n’est plus une option patriotique.
    On nous a enseigné que la modération de la pensée et du langage constituait toujours la meilleure solution. Mais, dans une crise aussi grave, la modération n’a aucune valeur. Elle se mue en conformisme, et le conformisme, en complicité.

    Je me souviens d’une discussion autour de cette question entre dissidents soviétiques, quand je séjournais parmi eux à Moscou dans les années 1970 et 1980. Certains d’entre eux nous ont récemment qualifiés de « dissidents américains ». Une analogie imparfaite : mes amis soviétiques comptaient beaucoup moins de possibilités d’entrer en dissidence et risquaient beaucoup plus gros. Mais une analogie instructive néanmoins. Les dissidents soviétiques protestaient contre une orthodoxie doctrinaire inflexible, des privilèges abusifs et une pensée politique sclérosée. En conséquence, les autorités et les médias soviétiques voyaient en eux des hérétiques. Depuis les années 1990 et l’administration Clinton, des idées très peu judicieuses concernant la politique étrangère se sont figées en orthodoxie bipartisane. Or la réponse naturelle à toute orthodoxie, c’est l’hérésie. Alors, je dis à mes amis : « Soyons hérétiques, sans nous soucier des conséquences personnelles, dans l’espoir que d’autres viendront se joindre à nous, comme cela s’est produit si souvent au cours de l’histoire. »

    La perspective la plus encourageante que je puisse offrir à mes alliés est de leur rappeler que souvent les changements débutent comme des hérésies. Ou, pour citer M.Mikhaïl Gorbatchev commentant sa lutte à l’intérieur d’une nomenklatura encore plus rigide que la nôtre : « Toute nouveauté en philosophie commence par une hérésie, et en politique, par une opinion minoritaire. » Quant au patriotisme, écoutons Woodrow Wilson (5) : « Le plus grand patriote est quelquefois celui qui persévère dans la direction qu’il tient pour juste, même s’il voit que la moitié du monde est contre lui. »
    Stephen F. Cohen
    Spécialiste de l’Union soviétique, critique de premier plan de la politique étrangère américaine pendant la guerre froide, Stephen F. Cohen est professeur émérite des universités de New York et de Princeton. Une première version de cet article est parue dans The Nation(New York) du 15 septembre 2014.

    • Bonjour,

      Il n’y a pas que la Russie, il y a aussi la Chine et les autres « BRICS » …
      Les USA ont-ils les moyens de guerroyer sur tous les fronts ? Je ne le pense pas.
      Le pire n’est pas certain.

      • Ce n’est pas une guerre c’est une concurrence, les BRICS et Poutine en tète parce que c’est le plus intelligent de la bande chercheNT à créer un système concurrent et parallèle au système US mais sans vouloir pour autant sa destruction d’ou la notion de monde multipolaire….un même système mais avec une lutte non pas d’hégémonie mais simplement pour exister en dehors de la domination US et anglo-saxonne…

        • Bonsoir Monsieur Wolf,
          Mon bref message n’a pas permis de me faire comprendre.
          Bien d’accord avec vous, les BRICS cherchent à concurrencer le système US et à exister hors de la servitude. Ceux-ci, en revanche, ne cherchent qu’à conserver leur hégémonie et sont fauteurs de guerre (p.ex. l’Ukraine ).
          L’article de Mr Cohen le met bien en exergue mais je pense, peut-être à tort, que son approche est trop étroite en se limitant aux relations USA-Russie qui sont sa spécialité.
          Il annonce la guerre froide, voire même très chaude car possiblement nucléaire… Froide, peut-être, pour le reste je pense que les BRICS et d’autres ne laisseront pas faire. Les USA sont puissants mais pas hyper-puissants ( sauf dans leur tête )…
          Bien à vous.

          • Bonjour Furinkazan

            Par rapport à la guerre froide le cadre de la réflexion a changé il me semble; il s’agit pour Poutine de défendre l’intégrité du territoire national RUSSE menacé par les armées de l’OTAN via l’Ukraine et non pas comme par le passé de vanter et de prouver la supériorité du système communiste…D’où la nécessité à l’heure actuelle d’une zone tampon à l’Est de l’Ukraine, sorte de république autonome certes liée à la Russie mais non intégrée…

            Bien à vous

  14. le P.S. est un point supplémentaire que je voulais préciser, il ya peut etre encore un enorme quiproquo susceptible de déstabiliser l’agenda de manière supplémentaire

  15. Au final, c est en squeezant les masses monetaires « liquides » que chaque crise a ete generee par le passe, donc votre analyse est tout a fait juste. Ils detiennent les assets qu ils ont achete a bas prix apres la derniere crise, ont fait flamber les prix avec un exces de liquidite puis vont contracter la masse liquide pour obliger les gens de peu de sortir de leur dernieres possessions et finir de les spolier. Sauf que nous arrivons a la fin de la vague, de moins en moins de gens « possedent », ils sont surtout possedes par leurs credit, par le chomage, par l’impossibilite de joindre les 2 bouts au quotidien.
    « ils » nous tiennent, ce n’est pas encore echec et mat pour nous, mais ca va arriver tres bientot…

  16. Regardez le graphique 4 :

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=79791

    Malheureusement, aux Etats-Unis, au Japon, au Royaume-Uni, en zone euro, etc, la création de monnaie par les banques centrales ne profite pas à l’économie réelle. Elle ne profite qu’à la Bourse et aux dirigeants politiques.

    Les banques centrales injectent des centaines de milliards de liquidités, mais ces liquidités ne sont pas investies dans l’économie réelle. Elles sont investies dans :

    1- les marchés actions. Conséquence : les Bourses montent, et les actionnaires sont contents.
    2- les obligations d’Etat. Conséquence : les taux des obligations d’Etat baissent, et les dirigeants politiques sont contents, car ils vont pouvoir continuer à emprunter des centaines de milliards.

    Conclusion numéro 1 : sans le vouloir, les banques centrales ont créé de gigantesques bulles boursières, partout dans le monde.

    Vendredi 14 novembre 2014 :

    Etats-Unis : Wall Street enchaîne sa quatrième semaine de hausse.
    Depuis le début de l’année, la hausse est de 10,3%, après son bond de près de 30% en 2013.

    Japon : le Nikkei à un nouveau sommet en 7 ans.

    A l’issue des échanges, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a affiché un gain de 0,56% (+98,04 points) à 17’490,83 points. Il est même passé en début de journée au-dessus de la barre des 17’500 points qu’il n’avait pas franchie depuis 7 ans et trois mois.

    Pendant ce temps, l’économie réelle continue à s’effondrer.

    Lundi 17 novembre 2014 :

    Japon : à nouveau en récession, revers cinglant pour les « abenomics »

    Le Japon est retombé en récession au troisième trimestre, une débâcle surprise qui va probablement obliger le Premier ministre conservateur Shinzo Abe à reporter une nouvelle hausse de taxe et à convoquer les électeurs aux urnes deux ans plus tôt que prévu.

    La troisième puissance économique mondiale était sortie du rouge dans les derniers mois de 2012, juste avant l’arrivée au pouvoir de M. Abe qui avait aussitôt lancé une ambitieuse politique de relance (« abenomics »), louée à l’étranger et populaire dans l’archipel. Mais la hausse, début avril, de la taxe sur la consommation a compromis la reprise bien amorcée et le combat de l’archipel contre des années de déflation.

    Le Produit intérieur brut (PIB) a ainsi chuté de 0,4% entre juillet et septembre après une contraction de 1,9% au deuxième trimestre, selon des statistiques publiées lundi par le gouvernement. Aucun économiste n’avait prédit un tel scénario: la plupart tablaient sur une croissance de 0,5%.

    Hélas, une bulle ne peut pas gonfler jusqu’au ciel.

    Le jour où ces gigantesques bulles boursières éclateront, nous vivrons une crise de type 1929, mais en plus violent.

    Conclusion numéro 2 : sans le vouloir, les banques centrales ont créé de gigantesques bulles de dette publique, partout dans le monde.

    Hélas, une bulle ne peut pas gonfler jusqu’au ciel.

    Le jour où ces gigantesques bulles de dette publique éclateront, nous vivrons une crise de type 1929, mais en plus violent.

    Préparez-vous au grand « Plop ! »

    • @Brunoarf
      Arrêtez de jouer les millénaristes…5 ans que vous nous servez le même discours…le système va s’écrouler, le système va s’écrouler, le système va s’écrouler….et puis franchement si le système doit s’écrouler vous croyez vraiment que c’est Natixis banque klepto s’il en est qui va vous le dire…

  17. On n’a toujours pas atteint la fin de l’histoire et on ne peut prédire comment se déroulera l’avenir, celui-ci étant inconnu…
    Le Léviathan agit, évolue et innove dans son unique intérêt. Il avait permis une certaine liberté parce que celle-ci lui a légitimé son action (rendant plus facile le contrôle finalement), permis la stabilité et donne des résultats économiques…
    Le capitalisme a rendu obsolète le servage et l’esclave, de sorte que leur abolition correspond.
    Aurait-il trouvé quelque chose de plus avantageux pour lui ? Une sorte de néo-absolutisme ?

  18. Bonjour Monsieur Bertez,

    Vos articles sont très stimulants! J’essaye de suivre 🙂
    Si je comprends bien, le point central de votre position est que les actifs mobiliers et immobiliers ne font pas bulle et qu’il est donc dangereux et couteux d’attendre la grande correction boursière ou immobilière que beaucoup espèrent ou annoncent à longueur de blog, et mieux vaut mieux être investi dans des actifs dont on ne sait pas ce qu’ils valent plutôt que détenir une créance sur une banque.
    Dans un article précédent, vous présentiez l’inflation des actifs en tout genre comme une immense trappe à cash , dans laquelle on organiserait l’euthanasie finale des petits porteurs après que le smart money se soit bien engraissé.( » le grand transfert ») . Comment conciliez vous tout ça? question de timing ? mieux vaut la peste que le choléra?
    Cdlt

    • Oui Bonsoir Charles

      j’ai écrit récemment quelque chose sur le grand secret du temps et le fait qu’il n’y avait pas de protection ou solution définitives. J’ai explique que là ou, pour nous, i il fallait qu’une porte soit ouverte ou fermée, pour eux c’était différent, car ce sont eux qui commandent le mouvement de la porte et ils ont les clefs qui permettent d’ouvrir ou fermer. Dans leur statut d’initiés, ils détiennent le grand secret du temps.

      J’ai détaillé qu’au début, il fallait fuir le risque et acheter les Treasuries, puis il fallait donner la priorité aux actions et au high yield, puis revenir sur l’immobilier, il fallait être vendeur de dollars, puis maintenant il faut être acheteur de dollars etc etc J’ai expliqué que c’était une guerre de mouvement, pas une guerre de tranchée.

      Le seul moyen de soutenir que les marchés sont rationnels et efficients est d’accepter de considérer que l’échange actifs financiers surévalués contre cash a un sens car le cash sera amputé.

      Une surévaluation de 20% par exemple des actions; n’est pas déraisonnable si on pense que les dépôts bancaires subiront un haircut de 50%.

      La « monnaie scripturale » n’est plus une monnaie, elle a perdu depuis le dernier G20 son statut de monnaie; elle n’est plus sacrée.

      Ce n’est qu’un exemple pour me faire comprendre.

    • Pour rebondir sur les propos de Bruno et raisonner cette fois en termes de timing et dans le cadre d’une gestion de patrimoine il n’est pas déraisonnable dans la situation actuelle d’être endetté au maximum entre 30 et 55 ans pour des biens, des actifs que l’on sait surévalués mais dont la valeur est garantie par l’état via les banques centrales, des actifs que l’on doit pouvoir négocier facilement à partir de 65 ans pour récupérer le cash nécessaire a un complément de retraite…la partie 55-65 étant constitué par la constitution d’une épargne supplémentaire avec solde complet de la dette…
      Cela signifie qu’être cash trop tôt actuellement c’est se condamner comme on dit à crever la dalle plus tard et à subir de plein fouet le hair cut sur les dépôts et la dévalorisation progressive de ceux-ci… Je rappelle qu’à la naissance de ce blog en mars 2009 j’avais encouragé tout le monde à acheter des actions alors identifiées comme au point bas et m’était fait traité à l’époque comme le suppôt de Satan…on a vu ce qui l’en est advenu par la suite…. Les causalités et les corrélations sont « foirées » et manipulées il ne faut donc pas raisonner de manière linéaire mais dialectique ce qui suppose une adaptation permanente de sa stratégie…Une guerre de mouvement et non pas de tranchées…
      Don’t fight the FED !

      • Merci à vous deux pour ces précisions. La difficulté intellectuelle présente est de fuir le cash tout en vivant dans une ambiance « déflationniste », un nouveau paradigme sans doute…

        Suite à votre alerte, j ai regardé les recommandations du FSB au G20. Leur double priorité, en cas de bail in, est de ne pas faire payer l’état et de ne pas déstabiliser le système financier.

        Les dettes fiscales et celles liées aux produits dérivés deviennent senior par rapport aux dépôts à terme de monsieur tout le monde. Intéressant….

        Si ca se confirme , il faut donc s’attendre à voir les réseaux bancaires pousser les dépôts à moyen terme puisque ca peut devenir du quasi capital

        • Le plan scélérat du cartel G20 et des Maîtres

          La démarche est de « junioriser » , excusez le néologisme, quasi tous les dépôts des particuliers au point que l’argent en banque des ménages devienne du quasi capital. Il s’agit non pas de se donner les moyens de faire face à une crise bancaire isolée, mais de se donner les moyens de réaliser des opérations du type Grèce et Chypre.

          A la limite cela consiste à de donner les moyens de déclencher une crise bancaire et de l’étouffer dans l’œuf. On se prépare à la seule issue à la crise, c’est à dire à envisager que les banques ne fassent pas leur plein sur les créances qu’elles détiennent sur les Etats souverains. Car si elles ne font pas leur plein, elles sont en Etat de faillite.
          Ce qui est logique en terme systémique. Les ménages n’ont plus d’intérêt à faire un « run » sur la banque puisque en tant que classe ou groupe social, ils font un « run » sur eux même.
          C’est ce que je souligne sous le nom de boucle d’auto régulation ou autorééquilibrage.

          En fait on considère que les ménages ont touché pendant 30 ans de l’argent qui n’a pas été gagné, mais de l’argent qui est de la dette transformée en monnaie. Cet argent n’a pas de contrepartie, il est selon l’expression que j’utilise souvent « fictif », la bonne expression est « money borrowed into existence ». Il fait courir une menace sur le système si il part à la recherche de sa contrevaleur (run) donc il est logique d’euthanasier cet argent en tant qu’argent et de le virer au compte capital des banques. C’est une écriture comptable qui en fait est une destruction/neutralisation de cet argent fictif.
          C’est presque ma solution, mais avec l’escroquerie en plus d’une part et avec le maintien de l’ordre kleptocratique d’autre part…

          Ma solution est de décréter un « haircut » sur les dettes des Etats souverains, de constater ainsi les pertes des banques dans leur bilan et d’adosser, c’est à dire de nationaliser temporairement le système bancaire, puis de le restructurer et recapitaliser avec des fonds publics, c’est à dire des fonds des ménages et de le remettre en Bourse avec de nouveaux dirigeants.

          Ceci permet:

          – de résoudre la question de la solvabilité des souverains
          – d’assainir le bilan des banques qui devient vrai et sincère
          – de revenir à une politique de rémunération positive de l’épargne
          – de faire en sorte que les kleptos perdent tout
          – le peuple, les ménages deviennent propriétaires des banques et donc deviennent le patron

          Une fois restructurées et recapitalisées, les banques sont revendues au secteur capitalistique, avec une nouvelle Charte, de nouveaux actionnaires et de nouveaux dirigeants.
          On met en prison les anciens dirigeants et toute la clique qui s’y rattache, gigantesque Commission Pécora.

          On décrète l’illégalité de tout bail-out pour faire bonne mesure et que cela ne recommence pas.
          Le système G20 est une socialisation/nationalisation comme je le préconise, mais sans les aspects négatifs pour les kleptos et sans aspect positif aucun pour le peuple. Donc on est sûr que cela va continuer et que rien ne changera.
          Ce qui est fondamental c’est le diagnostic; la crise est une crise d’excès de dettes, c’est à dire de money borrowed into existence.

          Donc il faut corriger l’excès de dettes, ce sont les haircuts.

          Puis il faut assainir les bilans des banques, c’est l’amputation de la masse de monnaie excédentaire qui se retrouve parquée dans les dépôts.

          Et la transformation (stérilisation) d’une partie de la monnaie en excès dans le circuit, en capital nouveau.

          Le tout complété
          Par des sanctions sanglantes
          Des changements réglementaires et législatifs
          Des changements d’hommes

  19. Apparemment, nous voici le 16 Décembre et le pétrole baisse. Comme vous le disiez. Et dans vos échanges avec CharlesM, je lis bien plus de vérité dans vos propos que dans tout ce que j’ai lu depuis le début de la crise. Oui, je regrette de n’avoir découvert votre site plus tôt.

    Une petite question…
    Puisque le dépot bancaire est non seulement non rémunéré mais en plus à risque avéré.
    Puisque je ne dispose pas des secrets du temps, mais juste le droit de franchir les portes que les initiés daignent laisser ouvertes. Oui, un misérable « pion sur l’échiquier » comme titrait un grand géopoliticien.

    Quelles sont les options patrimoniales à privilégier pour quelqu’un qui n’a pas la possibilité de suivre avec votre sagacité et votre réactivité la « guerre de mouvement » ?

    Acheter de l’immobilier si l’on en a pas ? bien entendu avec discernement : ne pas tout mettre dedans et se trouver à sec, parce que là c’est vente forcée et perte à la clef. Donc en 1 immobilier et ce quitte à être endetté ?

    En 2 une terre agricole ? (ce sera taxé mais au moins on peut faire de quoi manger mais également des biens de première nécessité qui seront assez faciles à échanger)

    en 3, Des Métaux précieux ? (or argent) mais là il me semble que toute personne achetant est automatiquement fichée. J’ai bien peur que tout détenteur soit gentiment obligé de ramener à la bdf sous peine de peine de prison.

    En 4 Investir dans ce qui me rendra moins dépendant des autres ? (comme un panneau solaire pour faire de l’électricité)

    En résumé, ai-je juste si je pense qu’il faut privilégier tout ce qui sert aux besoins premiers : maison terre agricole, puis tout ce qui a une valeur intrinséque (les métaux précieux) et ensuite, tout ce qui vous évite des dépenses.

    Il me semble que l’option « guerre civile » est plus que probable dans une société avide de consommation, si la crise vient à imposer la privation.
    C’est mieux le centre ville, dernier endroit que l’on tentera à tout prix de tenir en paix ou la « campagne » qui sera probablement « visitée » ?

    Merci par avance pour votre réponse.

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