Art de la guerre monétaire et économique

Congres De Lyon Du FN Par Nicolas Tandler

Congres De Lyon Du FN Par Nicolas Tandler

Les 29 et 30 novembre, se déroule à Lyon le 15ème congrès du FN. Cet événement se déroule tous les trois ans, selon les statuts. La ville choisie est le fief de Bruno Gollnisch, qui fut le rival malheureux de Marine Le Pen en 2011 pour la présidence du parti.  Ce qui signifie en particulier qu’en aucun cas, il ne représente une concurrence réelle pour la présidente en exercice. Le poste est d’ailleurs soumis à réélection, mais il n’y a pas d’autre candidat que l’actuelle titulaire.

Autre instance soumise à renouvellement : le Comité central, 100 membres. Là, il existe un enjeu, car la rivalité entre Marion Maréchal-Le Pen (dans la famille Le Pen, la nièce) et Florian Philippot devrait s’exercer pour le choix des titulaires. En dehors des personnalités, très différentes, des nuances politiques patentes les séparent. L’une s’avère plus traditionnelle, l’autre plus « gauchisant ». De fait, le CC n’est qu’un organe consultatif –et encore–,  le pouvoir exécutif s’exerçant en principe au Bureau de même nom, et la structure de véritable « conseil » se situant au Bureau politique, mais les conseillers de la présidence sont plus écoutés et entendus.

Le programme du FN ne constituera pas un objet de débats. Il ne figure pas à l’ordre du jour. Ainsi Marine Le Pen garde les mains libres pour les élections de 2015 (départementales et régionales), et pourra demeurer sur une ligne « attrape-tout », susceptible d’attirer le maximum d’électeurs. Elle pourrait d’ailleurs conserver cette attitude jusqu’aux présidentielles de 2017, sans que les statuts soient contournés. De la sorte, tous les ajustements de ligne opportuns passeront, sans reproches possibles. Du moins des hiérarques.

Marine Le Pen a qualifié son congrès de « dernier arrêt aux stands avant l’arrivée au pouvoir », formulation audacieuse. Les observateurs avides de constater des lignes de fracture possibles resteront sur leur faim, les divers stands spécifiques en cause leur offriront peu de prétextes à interprétation. Elle a aussi affirmé, pour les sceptiques quant à la capacité de ses cadres face à l’exercice de responsabilités, que « Le FN est structuré pour arriver au pouvoir ».

Sa stratégie d’esquive des tentatives de la contraindre à se définir clairement se conditionne cependant par l’analyse sociologique de son électorat. Elle tient la première place chez les salariés du privé et les chômeurs, la deuxième chez les fonctionnaires, et les artisans-commerçants. Certes, 2017 est éloigné. Il lui faudra d’abord gagner les deux régions à sa portée, le Nord-Picardie et PACA (où son père souhaiterait obtenir la tête de liste). Et surtout, veiller à empêcher que les municipalités FN soit se disloquent, soit fassent sécession. Pour cela, les outils à sa disposition manquent jusqu’ici. Affaire à suivre. En attendant, place à un congrès rassembleur, avec l’appoint d’une contre-manifestation de l’extrême-gauche, qui lui donnera encore plus de retentissement.

Nicolas Tandler Le 29 Novembre 2014

La réelle entrée du FN sur le front économique

 Marine Le Pen veut 100 milliards par an de création monétaire pour rembourser la dette. 

La présidente du FN Marine Le Pen souhaiterait, si elle est élue présidente de la République en 2017, «100 milliards par an» de création monétaire par la Banque de France qu’elle utiliserait largement pour rembourser la dette. 

Le FN souhaite organiser un passage à un «nouveau Franc français» couplé à un euro «monnaie commune» dans la zone euro. 

«Nous envisagerions, et là la discussion est ouverte, une création monétaire correspondante aux préconisations du FMI, c’est-à-dire 5%, soit 90 milliards par an. Notre idée est d’en faire 100 milliards par an, 45 milliards pour le remboursement des intérêts de la dette et 45 milliards pour le remboursement du capital de la dette», a-t-elle expliqué à Atlantico.fr dans un entretien , sans préciser s’il s’agit de francs, de «nouveau(x) Franc(s) français» ou d’euros. 

«Cela limite beaucoup les conséquences d’une éventuelle inflation car on ne l’injecte pas dans l’économie réelle. Enfin, il faut réserver les 10 milliards restants au déverrouillage des capacités d’emprunts des PME et PMI», poursuit l’eurodéputée. 

En ce qui concerne la sortie de l’euro  «l’objectif est d’abord de constater de combien se déprécie la nouvelle monnaie, ce nouveau Franc. La banque Nomura (établissement japonais qui a mené une étude sur le sujet, ndlr) anticipe en fait une dépréciation relativement faible, donc insuffisante. Il faudra donc passer par une dévaluation politique, comme ont pu le faire le Japon ou la Grande-Bretagne pour retrouver ce sursaut de compétitivité». 

«Nous faisons énormément d’efforts pour retrouver 2% de compétitivité alors que si on dévaluait de 20%, on en obtiendrait immédiatement 20%», assure Mme Le Pen. 

«A partir du moment où un pays fait le choix d’une compétitivité clairement exprimée, c’est qu’il se donne la capacité de relancer la croissance et l’emploi. Les créanciers seront rassurés par une économie qui repart, et auront toutes les chances d’être remboursés», veut croire la dirigeante du FN. 

Alors qu’on lui objecte qu’elle pourrait difficilement parvenir à obtenir une majorité parlementaire pour mettre en route ses réformes, Mme Le Pen assure que «le peuple français est raisonnable. S’il élit un président de la République, c’est pour lui donner une majorité législative par la suite (…). Ce système majoritaire à deux tours qui nous a été très défavorable pourrait demain nous être très favorable (…). Nous pouvons parfaitement, au contraire de ce qui est dit, avoir une majorité». 

 http://www.agefi.com/une/detail/archive/2014/october/artikel/france-marine-le-pen-veut-100-milliards-par-an-de-creation-monetaire-pour-rembourser-la-dette-383736.html

Entretien Atlantico du 11/10/2014

Le programme du Front National propose la sortie de l’Union Européenne, vous évoquiez également récemment la nécessité de « couper le cordon » avec la Cour Européenne des Droits de l’Homme…mais de telles réformes nécessitent des révisions constitutionnelles, et d’obtenir une majorité de 3/5ème au congrès, alors comment comptez-vous procéder ?

La supériorité des lois communautaires sur le droit français est la conséquence de la pire trahison de la volonté du peuple. Il s’agit de la conséquence du vote par le Congrès, c’est-à-dire des élus de l’UMP et du PS, de cette Constitution européenne qui avait été rejeté par les Français. Par conséquent, revenir sur cette décision c’est respecter la volonté que le peuple a exprimée de manière extrêmement claire.

Je pense que toute révision constitutionnelle doit passer par un référendum. Je suis totalement opposée aux révisions constitutionnelles par le congrès. Ce n’est pas l’esprit de De Gaulle qui considérait que cela devait être une absolue exception alors que c’est devenu la règle… Parce que nos dirigeants politiques ont peur du peuple.

Et ce référendum, je l’ai annoncé. Je l’organiserai dans les six premiers mois de mon élection, mais je crois qu’il doit porter sur la sortie de l’Union Européenne. Ce référendum serait précédé par une négociation. Forte du mandat du peuple, j’irai voir les institutions européennes en disant que quatre points sont non négociables. La supériorité du droit français sur toute autre norme, la souveraineté territoriale, c’est-à-dire la liberté de pouvoir décider qui entre et qui se maintient sur le territoire, la liberté économique, c’est-à-dire la possibilité de mettre en place un patriotisme économique, et enfin la liberté monétaire.

Soit l’Union Européenne m’accorde ces dérogations soit elle le refuse et je demanderai  au peuple français d’en sortir. Je ne peux pas conduire une voiture si je n’ai pas le volant, le levier de vitesse, le frein etc…sinon, cela n’est qu’une carcasse.

Vous venez d’évoquer la « liberté monétaire », c’est-à-dire une sortie de l’euro. Comment l’envisager vous ? Et après, au-delà de cette sortie de l’euro, que proposez-vous ? Quel fonctionnement ? Quelle Politique pour la Banque de France ? Quelles équipes ?

Sur la technique de sortie de l’euro, beaucoup d’études ont été faites, dont celle de Jacques Sapir et de Philippe Murer qui me paraît parfaitement acceptable dans son déroulement. L’objectif est d’abord de constater de combien se déprécie la nouvelle monnaie, ce nouveau Franc. La banque Nomura anticipe en fait une dépréciation relativement faible, donc insuffisante. Il faudra donc passer par une dévaluation politique, comme ont pu le faire le Japon ou la Grande Bretagne pour retrouver ce sursaut de compétitivité. Celui-là même que l’on essaye d’obtenir aujourd’hui par le pacte de responsabilité qui est un système de déflation salariale. Nous faisons énormément d’efforts pour retrouver 2% de compétitivité alors que si on dévaluait de 20%, on en obtiendrait immédiatement 20%.

Ce qui crée un sentiment anxiogène dans les marchés financiers, c’est précisément de ne jamais être remboursé. Or je pense qu’à partir du moment où un pays fait le choix d’une compétitivité clairement exprimée, c’est qu’il se donne la capacité de relancer la croissance et l’emploi. Les créanciers seront rassurés par une économie qui repart, et auront toutes les chances d’être remboursés.

Notre idée est de revenir à un rôle de la Banque de France tel qu’il existait avant 1973. Il s’agit de revenir sur cette loi qui a obligé l’Etat à emprunter sur les marchés financiers. Donc la Banque de France doit opérer une création monétaire raisonnable. Il ne s’agit évidemment pas d’inonder l’économie, cela n’aurait aucun sens. Le FMI dit qu’à 5% de création monétaire, on ne crée pas d’inflation. Même si l’inflation est appelée aujourd’hui de nos vœux, car maintenant c’est la déflation qui est jugée épouvantable. 

Il ne faut pas tomber dans une inflation déraisonnable mais une légère inflation est plutôt positive pour l’économie. Donc nous envisagerions, et là, la discussion est ouverte, une création monétaire correspondante aux préconisations du FMI, c’est-à-dire 5%, soit 90 milliards par an. Notre idée est d’en faire 100 milliards par an, 45 milliards pour le remboursement des intérêts de la dette et 45 milliards pour le remboursement du capital de la dette. Cela limite beaucoup les conséquences d’une éventuelle inflation car on ne l’injecte pas dans l’économie réelle. Enfin il faut réserver les 10 milliards restants au déverrouillage des capacités d’emprunts des PME et PMI.

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4 réponses »

  1. 2 remarques:

    c’est +- la solution allemande après la seconde guerre mondiale
    et amha c’est la solution qui sera appliquée partout dans le monde ensuite
    à ce propos je suis fier d’être francais

    il est possible qu’elle se fasse assassiner (pour un autre prétexte) et c’est sa nièce qui l’appliquera

  2. ce n’est pas un biais de ma façon monarchiste de concevoir la gestion de la monnaie, nous n’avons plus d’institutions, mais ceci est logique si elle n’avait pas eu de nièce en continuité, cela serait inapplicable
    (berlusconi était sans succession et n’avait plus 40ans quand ils l’ont viré)

  3. Le Front National progresse…

    En avançant cette affirmation, nous ne visons pas sa progression électorale, mais … sa pensée économique. Elle devient plus articulée, même si elle est encore loin de la cohérence. Ainsi, en la décortiquant, nous avons plus l’impression d’une succession d’emprunts à des tiers de droite ou de gauche, ou à différents économistes plutôt qu’à une analyse classique.

    La première observation est que le Front ne sait pas qui il est, au plan économique, il ne sait pas si il est partisan d’un retour aux libertés économiques, plutôt libéral donc, ou si il est étatiste, plutôt dirigiste. Il navigue. Avec en ce moment, sous certaines influences personnelles , un penchant très clair pour le dirigisme, donc pour l’impulsion étatique.

    La seconde observation est que le Front n’a pas l’appareil , la mécanique dans le système du pouvoir pour transmettre les impulsions ou les changement qu’il veut transmettre. Il n’a pas de relais, c’est une évidence qui découle de ses origines et de sa croissance. Cela ne veut pas dire qu’il n’a pas d’élites, non, cela veut dire qu’en France tout repose sur l’Inspection des Finances, l’ENA, les Préfets, les réseaux, les lobbies, les sociétés de pensée etc et que ces gens constituent un état dans l’état, une force d’inertie voire d’opposition sur laquelle tout changement vient buter et se dénaturer; On perd vite les objectifs du changement quand on doit lutter pour la moindre réformette.

    La troisième observation est que le Front ne peut compter sur un environnement international positif, favorable ou même simplement neutre. On a vu la difficulté qu’il avait à nouer des alliances européennes, on voit le climat négatif qu’entretiennent les pouvoirs politiques européens contre tout ce qui est droite vraie, on mesure l’hostilité de la presse et des médias. On se souvient également du complot contre Berlusconi révélé officiellement quelques mois après sa chute. Mais il y a plus; lorsque le Japon a essayé de sortir du monopole politique du LDP , aux ordres des américains, toutes les catastrophes se sont abattues contre lui, depuis les catastrophes politiques, médiatiques, économiques aux catastrophes personnelles; l’offensive a eu raison des audacieux qui avaient osé déplaire. En quelques mois le LDP est revenu au pouvoir à la fois plus faible et plus nul que jamais, ce qui était l’objectif des Américains.

    Il suffit de tourner la tête et de regarder autour de soi, tous ceux qui cherchent à sortir de l’ordre imposé sont des parias ou en attente de le devenir. Certes, ils tentent une alliance ou des rapprochements, mais ce ne sont que des parades modestes en regard de ce qu’ils perdent par ailleurs dans leur isolement. Il est évident que le choix par exemple de Marine Le Pen de refuser la propagande Américaine et l’alignement dans le conflit Ukrainien est, en lui même un casus belli. Un cassus belli dans lequel le reste du monde se montrera sans pitié.

    Une analyse classique destinée à servir de guide de l’action gouvernementale s’articule nécessairement de la façon suivante:

    -un diagnostic de la situation, un état des lieux
    -une analyse des causes et une mise en perspective logique de leur articulation
    -un examen des priorités avec leur échéancier, moyen terme ou long terme
    -une analyse de la compatibilité avec l’extérieur, avec l’état du monde
    -un ensemble de mesures censées concourir au traitement de de la situation

    et surtout , ce qui a fait défaut aux socialistes en 1981 et 2012 l’élaboration d’une phase de transition. Comment passe-t-on le cap de la transition entre le passé et l’avenir? Mitterrand s’est fracassé sur cette transition et il est rentré dans le rang en 83. Hollande s’est empalé sur la même transition, il est rentré dans le rang six mois après son arrivée au pouvoir.

    Dans les deux cas, on voit bien que les plans de long terme sont des attrappe-nigauds, ils ne servent qu’à collecter des suffrages, le poids de la réalité, le poids du système intérieur, le poids de l’extérieur sont tels que dès les premières semaines, tout changement bute sur la double question:

    – est ce que je m’isole de l’extérieur
    -est ce que je recours à la force pour briser l’opposition domestique

    Prenons un exemple, la dette, le crédit. Le Front prévoit de pouvoir poursuivre l’endettement et peut -être même de l’accélérer grâce à la reprise du contrôle de la Banque Centrale. Pourquoi pas ? L’indépendance des Banques Centrales est un mythe, un mensonge. Elles sont au service et donc dépendantes d’une classe sociale ploutocratique internationale et d’un Projet de mise en place d’un ordre mondial dit ouvert, mais le contrôle de la Banque Centrale ne donne aucun contrôle des marchés.

    Or ce qui gouverne, ce qui commande, c’est le couple Banques Centrales/Marchés. et le Front ne propose aucune solution pour traiter la question du surendettement public et privé. On n’entend pas parler des 2 trillions de dettes souveraines de la France et pas plus de toutes les dettes dissimulées, de toutes les promesses non couvertes par des recettes. C’est une faille centrale dans la réflexion du Front.

    Le Front National , voila ou nous voulons en venir , n’est pas en ordre de marche pour gouverner et il n’est à peine en ordre de marche pour devenir un parti de gouvernement. Il faut qu’il évolue, qu’il creuse son sillon et qu’il puisse se roder, s’insérer;il faut qu’il se frotte au réel et pas seulement aux combats électoraux . Nous nous demandons même si la véritable fonction systémique, historique du Front est bien de gouverner. Après tout, on peut être efficace rien que parce que l’on prétend gouverner et prendre la place des autres qui ont failli, on n’est pas obligé de passer à l’acte . Rien dans l’état actuel de la société Française et de l’environnement mondial ne permet de dire que le système est prêt à une révolution démocratique; or le Front est malgré ses origines sulfureuses, un parti démocrate.

    Certains voudraient le réduire à une fonction de défoulement, à une fonction de canalisation, à une fonction tribunicienne comme l’a été le Parti Communiste de Marchais. Il faut être ambitieux et récuser toutes les analyses de ce type, elles sont scélérates et historiquement irresponsables. La gravité de la situation pour les peuples mérite autre chose que du défoulement et des impasses; le système, dans sa folle dérive a besoin d’une opposition, d’un ralentisseur, d’un ensemble de forces qui font en sorte que l’Histoire ne s’arrête pas.

    Le véritable progrès humain vient du combat, des oppositions, de l’affrontement des contraires, et non des ralliements et reniements. Le Front, n’en déplaise aux fascistes bien pensants qui prétendent détenir la Vérité sur tout et dans tous les domaines, le Front a une mission historique. Tout comme l’avaient les communistes en leur temps.Tout comme l’ont encore les syndicats que les Maîtres sont en train de circonvenir pour les intégrer à leur système de domination. Il se passe en ce moment avec la CGT la même chose que ce qui se passe pour le Front; regardez la diabolisation de Lepaon, regardez le jeu des syndicats jaunes comme la CFDT et celui des Organisations Internationales du Travail à la soupe.

  4. elle avance « pas à pas » vers quelque chose qu’il sera difficile de nier, de rallier,de renverser d’un mouvement de bras, ainsi il apparaît que le vide politique des autres partis est manifeste , que l’on les perçoit comme dans une autre réalité, leurs véritables buts apparaissent par ombre portée …ils sont dans une aberration « spacio-politique » évidente …elle se fait gaullienne dans son approche ( la souveraineté est un pilier gaullien que l’on soit de gauche ou de droite, le référendum, l’appel au peuple et non pas son reniement ). quelle va être la réaction des partis gaullistes UPR et DLR ? je voudrais lire une analyse assez rapidement de ces partis. je ne suis pas partisan du FN , ni un compagnon mais sa route est en train d’emprunter la mienne ou fait mine de le faire…l’attitude en interne du FN et les résultats des futures élections 2015 seront déterminants. nous allons voir si « fifille » est une dame de fer au destin national. je souhaite la pleine réussite à mon pays et rien d’autre, je n’ai plus que cet espoir, c’est le seul qui compte vraiment à mes yeux ; mais la meute « pseudo-démocratique » va se mettre à hurler à nous dévisser l’âme et le cœur si elle le peut. ce congrès est l’amorce d’une singularité …il y aura un avant et un après, à suivre l’évolution d’un embryon là sous nos yeux …

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