Art de la guerre monétaire et économique

L’Edito du Mercredi 11 Mars 2015 : En France même, le filet bancaire se resserre Par Bruno Bertez

L’Edito du Mercredi 11 Mars 2015 : En France même, le filet bancaire se resserre Par Bruno Bertez

En attendant l’étau, puis la confiscation; les dépôts bancaires ne sont plus de la monnaie. Ils méritent une décote. Le cash vaut plus que les dépôts!

Lisez attentivement le texte ci-dessous; peut -être l’avez-vous reçu. Vous n’en avez pas saisi la portée car il est fait « à froid », c’est à dire que les questions et les menaces qui en découlent ne s’imposent pas maintenant. C’est une mesure, une de plus, elle complète un arsenal terrifiant.

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Il est des mesures fondamentales qui passent totalement inaperçues, ou mieux, qui sont totalement censurées. Bien entendu elles sont scélérates et elles sont prises au nom d’une sécurité dont on ne voit pas très bien le sens. Sécurité de qui? Sécurité contre quel risque? Réponse, sécurité du Système contre un « run », c’est à dire contre une demande des déposants qui souhaitent retirer leur argent de la banque, lorsqu’ils ont l’impression qu’il est menacé. Les Agences de notation devraient apprécier et réévaluer les notes des établissements bancaires, la stabilité des dépôts est renforcée puisque, à l’échelle de l’ensemble du Système bancaire, l’argent ne peut plus sortir, voilà un risque considérable qui disparaît. On a d’un coup de baguette légal, mais pas magique, transformé votre argent liquide en quasi fonds propres, du moins en ressource permanente des banques. Un cadeau au système qui vaut des dizaines de milliards!

La réalité est que, touche par touche, se met en place le dispositif qui va permettre, un jour, à notre avis autour de fin 2016-début 2017, le blocage, puis la confiscation partielle de vos  Dépôts Bancaires. En deux mots: pour masquer la crise, on crée de la monnaie et cette monnaie, un jour, il va falloir la reprendre car elle sera excédentaire, dangereuse. Vos dépôts sont une épée de Damoclès sur le Système et donc on vous la retire.

D’ores et déjà, nous pouvons affirmer ce que nous avons expliqué, « l’argent que vous avez en dépôt sur un compte bancaire n’est plus de la monnaie ». Il a perdu les caractéristiques de la monnaie telle que vous l’avez connue, à savoir: sécurité, liquidité, disponibilité.

Nous allons plus loin et nous l’avons expliqué, on coupe le lien entre votre argent et votre droit de propriété, l’argent ne vaut plus « en lui-même », il n’est qu’une relation avec votre banque et c’est fondamental au plan juridique. L’argent ne vaut qu’en fonction de cette relation et ainsi se brise la valeur « en-soi » de l’argent et donc le droit de propriété. Un euro « ici » ne vaut plus un euro « là ».C’est la ratification, l’aboutissement des nouvelles théories monétaires comme celle d’A. Graziani, par exemple, qui ne voit dans l’argent que l’aspect « circulation » et, à ce titre, lui retire toute valeur « en -soi ».  Pour les étudiants et ceux qui veulent comprendre comment ils sont mangés, nous conseillons les ouvrages qui sont à la base des pratiques actuelles en note à la fin du texte.

Tout ceci, en attendant la fin de la stabilité nominale de la valeur de la « monnaie », puisque au train où vont les choses, il est évident que tout cela est le prélude aux taux négatifs, à la monnaie biodégradable avec le temps,  puis aux bail-in et/ou à l’amputation inflationniste. En fait, nous revenons, alors que l’on nous fait croire que tout va très bien, et que les problèmes de la crise sont résolus, nous revenons aux « Executive Orders » de Roosevelt des années 30, 1933 si nos souvenirs sont bons, mais c’est à vérifier.   

Depuis le début de la crise et dès les premières mesures, nous avons diagnostiqué: « on ne résout rien, on tape dans la boite, on bluffe pour gagner du temps ». Cette théorie du bluff est d’ailleurs exposée cyniquement dans le livre de Geithner. Ce faisant, expliquions-nous, on se donne le temps de préparer les mesures et dispositions futures, tout en aggravant la situation présente. De fait, on met bien en place tout l’arsenal répressif et confiscatoire et, en même temps, on aggrave encore plus situation: la dette, les dettes galopent encore plus, et le système se fragilise à une vitesse accélérée.

janetstim

A ceux qui s’interrogent et se disent, mais en attendant, quoi? Nous répondons en attendant la solution qui est la destruction maîtrisée, programmée, gérée, de tous ces actifs monétaires, quasi monétaires et money-like qui sont en excédent dans le Système. Le pourcentage d’actifs monétaires et quasi-monétaires, money-like en regard  des GDP est devenu beaucoup trop élevé. On a refusé la destruction spontanée chaotique de 2009, parce que l’on a l’illusion que l’on pourra faire cette destruction de façon ordonnée, pilotée, dirigiste, socialo-kleptocratique.

Un bail-in, on est en train d’en faire un en Autriche, pays européen encore « A », pour payer la découverte d’un trou de près de 8 Milliards dissimulé dans les écritures d’une banque, la Heta Asset Résolution. L’affaire, dont vous n’entendez pas parler, fait du bruit en Allemagne car la banque autrichienne va coûter très cher aux Bavarois. Le bail-in, c’est ce qui a été fait à Chypre sur les exigences de l’Allemagne pour punir les Chypriotes d’abriter de l’argent russe. Tout cela, ce sont des répétitions, des tests, des rodages. Le bail-in consiste à faire payer par les gens qui n’en sont pas responsables les erreurs, les tricheries et malversations des banques. D’une façon générale, le dispositif qui se met en place subrepticement a pour objectif de faire payer directement aux peuples les erreurs des gouvernements, leur lâcheté et les scélératesses des Banquiers Centraux, en invoquant l’argument mystificateur: grâce à ce dispositif, ce ne sont plus les contribuables qui paient. On oublie au passage de dire que tout le monde est bancarisé et que les contribuables et les déposants bancaires… sont les mêmes personnes.

Votre argent n’est plus disponible et, en plus, pour retirer ce dont vous avez besoin, vous devrez, tenez-vous bien, fournir des explications, des justifications. Il est évident que tout cela correspond à plusieurs objectifs :

  • -piéger, rendre non liquide.
  • -limiter les possibilités de retrait lors de la déclaration d’un sinistre bancaire.
  • -contrôler, recenser ceux qui retirent du cash et ainsi pouvoir les suivre et poursuivre.
  • -renseigner les organes de surveillance et le fisc sur ce que vous faites.
  • -monétaire.

Cette semaine, Bernanke a abordé cette question, il conseille aux pouvoirs politiques de se donner la faculté légale de cette possibilité, car il considère que l’état actuel de la législation ne permettra pas de faire face à la prochaine crise. Par ailleurs, nous vous rappelons que, lors de sa dernière interview, Greenspan qui n’est plus aux affaires, et parle donc librement, a expliqué que l’on ne pouvait envisager de sortir des taux zéro sans provoquer un choc, une secousse sur les marchés. Et il a raison, c’est à partir des analyses de Greenspan, précisément, que nous avons pris le risque de fixer le calendrier de la prochaine secousse à  2017, date à laquelle la liquidité commencera à se réduire sérieusement et où on ne pourra plus contrôler les taux.

La hausse des taux aura les effets suivants : 

  • -elle ruinera les collatéraux, ils vont se dévaloriser mathématiquement
  • -elle fera ressorti les mauvais débiteurs, ceux qui se baignent nus
  • -elle fera plonger l’appétit pour le risque
  • -elle provoquera des arbitrages de titres anciens qui rapportent peu contre des titres nouveaux
  • -elle mettra en évidence le risque de contrepartie dans l’univers des dérivés.

Voici le texte type que vous avez reçu ou que vous allez recevoir. Vous devez le lire, relire; n’hésitez pas à interroger votre banque.

« Afin de renforcer son dispositif de sécurité, la banque X  fait évoluer les règles relatives aux retraits et dépôts d’espèces aux guichets de ses agences dotées d’un service de caisse.

A compter du 12/02/2015, les retraits d’espèces au guichet seront donc limités à 2.000 € par période de 7 jours consécutifs.

Pour des montants supérieurs, une demande devra être effectuée 5 jours ouvrés avant la date effective de retrait, et une justification de l’utilisation de ces fonds pourra être demandée.

Enfin, les dépôts d’espèces supérieurs à 7.000 € seront soumis à une approbation préalable de la Banque. Pour en savoir plus, contactez votre Conseiller. »

Lors de la nomination du nouveau président de BNP-Paribas, nous avons sursauté. Nous avons de la mémoire et surtout de l’expérience et nous avons été surpris de constater un trou dans la bio du nouveau président, Jean Lemierre. On a omis dans son CV le plus important, à savoir qu’il avait été Directeur Général des Impôts! Un Président de banque, ancien Directeur Général des Impôts pour un établissement qui s’est illustré dans le passé par ses activités de saut périlleux fiscal et son organisation de la fraude, on comprend mieux l’omission!

A lire:

Graziani,

Alternative Monetary Economics

La théorie Keynésiennede la monnaie et le financement de  l’économie

Money and purchaising Power and money as a stock of wealth in Keynesian economic thought

et

JF Goux

La théorie monétaire de la finance chez Keynes, une réinterprétation. 

BRUNO BERTEZ LeMercredi 11 Mars 2015 

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42 réponses »

  1. Merci pour l’article !
    Et pour la référence de l’article de Jean-François Goux (en complément Revue d’Économie Politique, n°5, octobre 1987, p.592-612).

    • Les mesures que vous annoncez ressemblent à celles prises en Belgique par Camille Gutt (ministre des finances à la fin de la guerre 40-45 ) pour éponger l’excès de masse monétaire . J’avais 5 ans à l’époque et il m’a fallu 20 ans pour que soit débloquée la dernière tranche d’argent figurant sur mon livret d’épargne ouvert à mon 1er anniversaire . Cette mesure a sauvé la Belgique de l’hyperinflation mais les petits ont été floués tandis que les initiés avaient amassé du cash en petites coupures .

      • @André Votre remarque est judicieuse car le problème qui est à traiter est exactement le même que celui que l’on a au moment des guerres. D’ailleurs la liste des mesures, est très comparable et seuls les arguments avancés pour les justifier est diffèrente.

        Merci de nous le rappeler.

  2. « La hausse des taux aura les effets suivants :  »

    gros short squeeze sur les tx US
    accord de plazza en préparation
    le dollar ne monte plus que par short squeeze ou dans le peur depuis 1971 et cela est un « privilège exhorbitant » supplémentaire rendu possible par l’association wall street + fed +l’etat

    pour reparler de l’amende de la bnp n’était-ce pas le signal que le corner aller être sciemment organisé?

  3. Jean Lemierre, bien vu cette banque fermière générale est une banque qui collabore et avec les US et avec l’Etat français
    (la démonstration parfaite de l’attitude collaborationniste de l’umps/bce/ue…)

  4. C’est le vieux truc des trois gobelets où tu dois trouver
    celui qui contient le « truc » POUR GAGNER ?

    Sauf que là ? LES TROIS GOBELETS SONT VIDES ?
    C’est moins drôle à jouer ? Mais plus sur pour l’opérateur hein ?

    Ben tsé ….

    LA BOURSE OU LA VIE ?

    Mais ? Mais pourquoi pas les deux mon ami ?
    POURQUOI PAS LES DEUX ?

  5. 2017… c’est aussi ma datation déduite par d’autres biais, sur un constat similaire au votre: nous assistons à une démolition controlée du systeme simplement parceque le systeme est voué, quoiqu’il arrive, a s’effondrer. Nous sommes en fin de cycle de Kondratief, économique aussi mais aussi au seuil d’affrontements plus paroxystiques car ils sont civilisationnels: la tradition face au rouleau compresseur matérialiste et transvalué du « monde moderne » à la sauce occidentale.
    Déjà à son époque René Guenon (« La crise du monde moderne » 1927) notait que le rouleau compresseur nihiliste et materialiste se répandrait dans le monde comme une lèpre, défigurant les traditions qu’elle rencontrerait, mais l’uniformisation du monde est contre nature et la nature a horreur du vide… de sens spirituel!. Le yin a besoins du yang, l’unité dans la dualité, la tradition et l’antitradition seraient vouées à l’affrontement. Le regne de la quantité trouvera t il ses limites?

    On notera qu’en géopolitique nous sommes en pleine application de la fameuse « théorie du chaos » et les fameux échecs de l’américanisme, secondé dans leur entreprise par les vassaux occidentaux, servent leurs interets (la non moins fameuse élite des 1%)…. Ils veulent le maximum de chaos à l’extérieur… les echecs apparents sont au fond des réussites (globalement). L’interet, ce sont les bénéfices présents et futurs et qu’importe si l’illusion de l’échec a un cout , le principe meme des échecs (le jeu) induit la perte de pions subalternes pour des avancées sensibles, supérieures aux couts initiaux.. On fait le pari que la guerre qui couve entre la partie occidentale et russe renforcera les USA. C’est un pari douteux, mais quand l’empire se sait sur le déclin, alors son choix instinctif, formule intuitive de ses atavismes, implique d’emporter le monde dans sa stratégie destructrice, en vue de quoi ils sortiraient vainqueurs -necessairement- en ayant remodelé le monde à leur avantage, leur image,- pensent ils-.Ha, l’Hybris!!!!

    Dans ce monde, il y a aussi la part endogène, celle qui a trait aux USA en tant qu’entité/berceau impérial du « nouveau monde » (à sa traine « la vieille Europe » sénile). La destruction, à mesure, de leur constitution pourrait symboliquement signifier le rituel de passage d’une démocratie finissante en sa transformation parachevée en dictature répressive.
    LINCOLN: “En 1838, le jeune Abraham Lincoln, 29 ans, fit son premier discours après son élection à la Chambre comme Représentant de l’Illinois: ‘A quel moment, donc, faut-il s’attendre à voir surgir le danger [pour l’Amérique]? Je réponds que, s’il doit nous atteindre un jour, il devra surgir de nous-mêmes. […] Si la destruction devait un jour nous atteindre, nous devrions en être nous-mêmes les premiers et les ultimes artisans. En tant que nation d’hommes libres, nous devons éternellement survivre, ou mourir en nous suicidant.’ » (dedefensa)

    EISENHOWER (dans son discours d’adieu): « Cette conjonction d’une immense institution militaire et d’une grande industrie de l’armement est nouvelle dans l’expérience américaine. Son influence totale, économique, politique, SPIRITUELLE même, est ressentie dans chaque ville, dans chaque Parlement d’Etat, dans chaque bureau du Gouvernement fédéral. (…) Dans les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu’elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel. Le risque potentiel d’une désastreuse ascension d’un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. Nous ne devrions jamais rien prendre pour argent comptant. Seule une communauté de citoyens prompts à la réaction et bien informés pourra imposer un véritable entrelacement de l’énorme machinerie industrielle et militaire de la défense avec nos méthodes et nos buts pacifiques, de telle sorte que sécurité et liberté puissent prospérer ensemble. »

    Depuis, la servitude est volontaire et étendue et les moyens à l’oeuvre sont violemment efficaces.

    2017, c’est aussi l’émergence volontaire, par le chaos controlé, du fameux « phoenix » annoncé comme un fantasme dès 1988, projeté à 30 ans dans l’article du « new economist », mais qui semble etre un projet fiable, le dernier forum de Davos avait touché du doigt la question d’une refonte monétaire globale et les J.O de 2012 à Londres, en fait la City, était un livre ouvert sur leurs intentions, tout comme la perception qu’ils se font des peuples (esclaves-zombis construisant une pyramide, phoenix surplombant les anneaux olympiques (figurant les peuples),…).

  6. Bonsoir Bruno,

    Encore un grand merci pour cet article très pédagogique. J’ai tout de même une question.
    Quand vous dites, je vous cite ( « pour masquer la crise, on crée de la monnaie et cette monnaie, un jour, il va falloir la reprendre car elle sera excédentaire, dangereuse. » ), qu’es ce que vous entendez par liquidité devenant excédentaire?

    Elle serait excédentaire et dangereuse par rapport à quoi? J’aimerais comprendre

    Merci de m’éclaircir en me répondant sur ce sujet

    Kader

      • Bon, d’après ce que j’ai compris du Lupus et d’ailleurs, la monnaie serait excédentaire par les QE, les « printing » des banques centrales, qui, en acceptant dans leur bilans diverses choses, créeraient de la « monnaie » en diffusant du fric aux banques commerciales pour leur permettre de poursuivre leurs activités normales et (surtout) spéculatives. Du coup, la monnaie, censé être le reflet d’une encaisse métallique ou d’une quelconque « commodities », deviendrait un simple bout de bois sans valeur de référence à laquelle se fier.
        Ce qui fait qu’en gros, nous on n’en profite pas (nous c’est l’économie réelle), et qu’au contraire cela favorise des « bulles » spéculatives qui vous nous péter à la tronche, par effet de dominos.

        Je me trompe peut-être, mais c’est comme si on appliquait un sparadrap sur un mec éventré qui verse ses boyaux à qui on dit « t’inquiète pas » : ça tient un moment pour la famille, mais ça ne l’empêchera de mourir.

        Très bonne question cela dit, et tant pis si Bruno Bertez me renvoit dans les cordes sévèrement, mais justement.

    • @Kader
      Comme son nom l’indique, la liquidité cela coule, cela se déplace, cela tourne à une certaine vitesse pour produire le GDP.
      Nous traversons une période ou la liquidité, l’argent ne circulent plus, la vitesse de circulation ralentit: Quand la vitesse de circulation aura tendance a reprendre ses valeurs historiques, il apparaitra que le volume actuel des liquidités est excédentaire. Le ratio , le rapport se fait en regard du GDP, c’est à dire de toutes les transactions qu’il faut réaliser.

      Ceci est une simplification car en plus la composition de la masse monétaire et quasi-monétaire totale pose problème comme le démontre souvent JP Chevallier.

      • Bonsoir Bruno,

        Tout d’abord merci pour votre réponse. Je me permets de prolonger ce débat parce que j’aime décortiquer les choses comme vous le faites si bien.

        Quel est donc ou quels seraient les éléments qui pourraient réamorcer la vitesse de circulation
        de la monnaie?

        Je vous remercie par avance pour votre réponse

        Kader

        • @Kader :

          Je me permet de m’immiscer dans cet échange que vous vivez
          avec monsieur Bertez, parce que J’AI LA RÉPONSE À VOTRE QUESTION ?
          Espérant par le fait ne pas divulguer une information trop secrète/sensible
          ni tenter de prendre qq avantage que ce soit sur notre mentor à tous ?
          Monsieur Bruno Bertez que je salue aussi courtoisement … qu’amicalement.

          Donc, la réponse ?

          ET BIEN CE SERA EXACTEMENT LE MÊME TEMPS QUE PRENDS
          L’AFFUT DU CANON de 75 APRÈS QU’IL AIT TIRÉ TROIS OBUS
          À QQ TRENTE SECONDES D’INTERVALLE ?

          Étonnant non ?

          MAIS POURTANT VRAI !

          LUSTUCRU ?

        • @Kader

          Le regain d’anticipations inflationnistes: Une accélération de l’inflation au dessus de 2% provoquerait un choc qui certainement se traduirait par une accélération de la vitesse de circulation.
          Autre hypothèse une vraie baisse du cout réel du crédit pour les particuliers, le cout du crédit n’est bas que pour les ultra-ruches pour le moment.

          Les causes de l’accélération de la vitesse de circulation peuvent être multiples, endogènes ou exogènes . Elles peuvent tenir soit a un attrait plus grand des marchandises soit à une prise de conscience de l’avilissement des monnaies.

    • « L’affaire du Crédit Lyonnais, Tapie, les transferts illicites de rétro commissions »

      vous dites -comme BBertez- que le rachat à vil prix d’adidas par Tapie est lié à une affaire de retrocommissions comme Leuna? ;-))))

      • @ Sassy

        L’affaire Tapie est, au départ, un jeu de dupes. Ce n’est qu’après l’élection de Sarkozy qu’elle s’est transformée en scandale politico-financier avec l’organisation de l’arbitrage qualifié aujourd’hui de « suspect ». Nous ne saurons probablement jamais le contenu des accords politico-financiers des principaux donneurs d’ordres. Depuis l’élection de Hollande, la justice a pu enfin faire son travail mais uniquement sur les lampistes. Parions que les hommes et femmes politiques qui ont trempé dans l’arbitrage, seront une fois de plus épargnés par leurs juges, par l’ « entre-soi » que constitue la Cour de Justice de la République.

    • Hum ! Excusez moi , il faudrait ajouter à mon propos « ça vends » :

      QUE PRENDRA L’AFFUT DU CANON DE 75 POUR REVENIR
      À SA TEMPÉRATURE INITIALE COMME APRÈS QU’IL AIT TIRÉ
      SES TROIS OBUS À TRENTE SECONDES D’INTERVALLE
      BIEN ENTENDU !

      C.Q.FD ? Un seul être vous manque et …..

      Amitiés souriantes à vous !

      Antoine

  7. Si ma mémoire ne me fait pas défaut ce n’est pas aussi une banque autrichienne qui a fait faillite au début des années trente ce qui avait obligé l’état autrichien à renflouer cette banque en entrainant l’état lui aussi à la banque route et par effet de domino un effondrement des places financières Européennes puis les états ??

    Petit Rappel historique : (chassez le naturel il revient au galop !…)
    Suite au krach boursier de Wall Street, qui a provoqué une terrible crise économique aux Etats-Unis, la plus grande banque autrichienne est contrainte de se déclarer en faillite. Fondée en 1855, la Creditanstalt ferme donc ses portes, provoquant ainsi l’effondrement de la bourse autrichienne. Inexorablement, les troubles économiques atteindront l’Allemagne, plongeant le pays dans la crise.

  8. Cette mesure de limitation de retraits des dépots bancaires est-elle déjà sortie? Connaissez-vous des banques qui l’appliquent déjà en France? Je ne suis pas sûr d’avoir compris si vous vous référez à la BNP ou non? Merci.

    • @Gil

      Lisez le texte svp , il y a même la date. dans la circulaire standard que nous reproduisons.

  9. Toute l’économie mondiale est en lévitation.
    Toute l’économie mondiale repose sur des bulles :
    des bulles de dette publique
    des bulles de dette privée
    des bulles boursières
    des bulles immobilières
    des bulles d’extraction pétrolière
    etc.

    Mais tout ça, ce n’est pas solide.
    Tout ça, ce n’est que de l’illusion.
    Bientôt, les bulles éclateront.
    Bientôt, l’économie mondiale retombera dans le monde réel.
    Préparez-vous à subir l’éclatement des bulles.
    Préparez-vous au grand « Plop ! »

    Jeudi 12 mars 2015 :
    L’illusion de la prospérité.

    http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0204218587349-lillusion-de-la-prosperite-1101335.php

  10. Merci pour vos articles que je suis tous les jours.Même demande que Kader ,je ne comprends pas.

  11. Merci pour cet article qui a le mérite d’exposer la situation actuelle.

    Je suis une personne lambda qui ne comprend pas les rouages de ce qui se passe mais qui « sent » / « ressent » que la situation n’est plus maitrisée ou maitrisable.

    Bien sûr tous ces mécanismes économique m’intéressent et je travaille à mon éducation sur ces sujets mais je n’aurais pas avant plusieurs années les compétences suffisantes pour avoir un avis juste sur ces sujets d’une grande complexité.

    La question que je me pose et qui intéresse la très grande masse de la population qui n’aura jamais le niveau de connaissance suffisant pour comprendre ces mécanisme est la suivante : comment se protéger de tout ça , que faire ?

    En des termes très simples, trop simples probablement
    – faut il se désendetter,
    – s’endetter,
    – être 100% cash billet (car si je comprend bien votre article même les débots en banque seront ponctionnables).
    – continuer à gérer comme avant car de toutes façon personne ne sera épargné,
    – …

    Encore merci d’expliquer ces mécanismes au public.

    • @Nifus

      Il faut… il faut, est la mauvaise formulation car il ne faut rien, tout dépend de votre situation présente et future.

      La première des choses est de retirer votre confiance aux gens qui gèrent le pays et l’Europe car ils vous spolient délibérément, volontairement. On peut gérer autrement, dans l’intérêt des Francais et de leurs enfants. Pour cela vous avez à la fois un droit de vote et aussi votre parole, le bouche à oreilles. Exprimez vous, essayez d’en convaincre d’autres. Il faut lutter contre le poids des médias aux ordres, discuter, expliquer.

      La seconde est de conserver un volant de cash très important, en sécurité chez vous. Nous sommes dans la situation ou ceux qui prétendent assurer votre sécurité sont les voleurs. Nous sommes dans une situation de rackett. Il faut des espèces, surtout si vos comptes bancaires sont gros, c’est à dire par exemple supérieurs à 100 000 euros. Mais même si ils sont modestes, gardez beaucoup de cash.

      La troisième est de ne pas vous endetter inconsidérément. Contrairement à la propagande les taux pour les emprunteurs ne sont pas avantageux, ils ne sont avantageux que pour les très riches et les financiers, pas pour les particuliers. les taux réels, c’est à dire en tenant compte de l’inflation, sont élevés. S’endetter c’est parier sur une amélioration de la situation, or celle ci est improbable, voire exclue.

      En revanche s’endetter à un taux attrayant pour investir et économiser sur ses charges et dépenses est raisonnable.

  12. En fait, les kleptocrates sont juste en train de construire une sorte de mur de Berlin financier…

    • @Darth

      Coeuré a dit le mot juste. Ils construisent une « bulle » soit-disant pour nous protéger du monde extérieur, mais la fonction est double: protéger du monde extérieur et emprisonner. Et je crains qu’emprisonner soit le véritable objectif.

  13. Certes beaucoup de monnaie virtuel a été créé. Elle as été créé pour deux raison. La premiére raison est bien sur la monté des prix des matiéres premiéres et de l’immobilier. La seconde le renflouement des banques qui ont spéculer sur les matiéres premiéres et l’immo. L’augmentation du prix des biens au niveau mondial a imposé cette fabrication de monnaie puisqu’il faut plus de monnaie pour compensé la hausses des prix. La monnaie étant devenu le nouvelle étalon, il faut autant de monnaie que de richesse matériel, matiéres premiéres + immo + brevet + actions + dérivés et j’en passe.
    A partir de se momment chaque augmentation des prix impose une nouvelle impression et chaque nouvelle impression cherche a faire monter certaines valeurs quite a en faire baisser d’autre. C’est une nouvelle forme d’inflation masqué qui créé de la valeur fictive puisque rien ne peut garantir que cette valeur sera stable dans le temps. Mais comme vous le dites trés bien l’exposition des banques dans cette course a l’inflation deviends dangeureuse lorsque la valeur des choses tant a baisser. La quantité de monnaie servant de contre partie a la quantité de richesse deviends vite supérieur a la quantité de richesse. Hors dans le systéme financier la notion de destruction de monnaie n’existe pas seul la notion de destruction de valeur existe. Dans se cas la seul possibilité qu’a le système est bien de faire en sorte que l’éxés de monnaie doivent disparaitre ou être réinvesti dans une contre partie physique. la méthode chypriote n’est rien d’autre que la convertion de monnaie des déposants en contre partie boursière. Le problème du système est donc que tout est fait pour qu’il soit instable, volatil et fluctuent. Il convient donc a chaque déposants de biens comprendre le jeux qui se déroule et a suivre ses fluctuations de valorisations. Le système est devenu un système spéculatif. Le problème étant que pôur continuer a fonctionner il faut que les fluctuations continuent. Et c’est se qui semble se passer. La stratégie est simple cherché a faire en sorte que l’argent reste bloqué ou perdu pour les uns alors que les autres grace a leur liquidité puisse racheter et maintenir l’équilibre valeur physique/ quantité de monnaie. Le risque majeur d’un tel système étant le risque de contagion systémique d’un des mallion de la chaine. C’est pour cette raison que beaucoup ont peur de la déflation est du risque de contagion de perte de valeur physique. Mais jusqu’a maintenant la perte de valeur d’un secteur et conpensé pour l’augmentation de valeur d’un autre. Tout cela pour dire que le mode économico financier repose aujourd’hui sur la variation spéculative de la valeur des biens physique et même de la monnaie, qui il ne faut pas l’oublier est considéré a tord comme une réserve de valeur. En laissant penser que catte réserve de valeur monnaitaire et instable cela oblige les déposants a échanger cette monnaie contre des actifs et a maintenir la valorisations de certains secteur physique et financier. La manipulations est donc devenu le coeur du système et la peur l’outils de stimulation. Sans cette peur il n’y aurait que des épargnants et aucune fluctuations de valeur et le système imploserait.

  14. Vendredi 13 mars 2015 :

    L’Espagne est en faillite.

    A propos de l’Espagne :
    2007 : dette publique de 382,307 milliards d’euros, soit 36,3 % du PIB.
    2008 : dette publique de 436,984 milliards d’euros, soit 40,2 % du PIB.
    2009 : dette publique de 54 % du PIB.
    2010 : dette publique de 61,7 % du PIB.
    2011 : dette publique de 70,5 % du PIB.
    2012 : dette publique de 86 % du PIB.
    2013 : dette publique de 960,676 milliards d’euros, soit 93,9 % du PIB.
    2014 : dette publique de 1034 milliards d’euros, soit 97,7 % du PIB.

    Espagne : la dette publique a atteint 97,7% du PIB fin 2014.

    http://www.romandie.com/news/Espagne-la-dette-publique-a-atteint-977-du-PIB-fin-2014/574585.rom

  15. Pour éviter une faillite totale, la Grèce se finance en émettant des obligations à trois mois et des obligations à six mois.

    Mais il y a un tout petit problème : personne au monde ne veut acheter ces obligations pourries !

    Du coup, il ne reste plus que les banques grecques qui achètent ces obligations pourries !

    Ensuite, les banques grecques refourguent ces obligations pourries à la Banque de Grèce.

    La Banque de Grèce accepte ces obligations pourries comme collatéral, et elle prête en février 2015 la somme de 65,64 milliards d’euros aux banques grecques. La Banque de Grèce prête en mars 2015 la somme de 69,4 milliards d’euros aux banques grecques.

    C’est le mécanisme ELA, Emergency Liquidity Assistance, en français « Prêt de liquidités en urgence ».

    Mais il y a encore un tout petit problème : les banques grecques ne rembourseront jamais !

    En clair :

    1- La Grèce est en faillite.
    2- Les banques grecques sont en faillite.
    3- Mais tout le monde s’en fout …

    … sauf Jens Weidmann, le président de la Banque centrale allemande, qui voit venir l’effondrement total du système bancaire grec !

    (Rappel :
    « Les prêts ELA de la Banque de Grèce, plus chers que les financements BCE, ont représenté 65,64 milliards d’euros en février, contre 5,2 milliards en janvier. Au total, les refinancements des banques grecques auprès de la BCE et de la Banque de Grèce ont atteint 104,3 milliards d’euros en février, soit l’équivalent de 57% environ du PIB. »

    http://www.challenges.fr/finance-et-marche/20150312.REU4003/grece-chute-des-financements-bce-en-fevrier-bond-des-ela.html

    Vendredi 13 mars 2015 :

    La Banque centrale européenne (BCE) a décidé jeudi de relever de 600 millions d’euros le plafond de son financement d’urgence (ELA) des banques grecques, a-t-on appris de source bancaire grecque. Cela amène ce plafond à 69,4 milliards d’euros.

    La Grèce se finance en vendant des bons du Trésor à trois et six mois, achetés presque exclusivement désormais par les banques grecques.

    Présentant le rapport annuel de son institution, le président de la Bundesbank allemande Jens Weidmann a émis jeudi de sérieuses réserves sur le maintien à flot du système bancaire grec par les biais des ELA.

    « Des banques qui utilisent des crédits d’urgence devraient tout faire pour améliorer leur situation de liquidité », a-t-il dit, mais « avec les achats de bons du Trésor pour lesquels il n’y pas de marché, c’est exactement le contraire qui se passe ».

    http://www.romandie.com/news/Zone-euro-la-BCE-releve-de-600-mio-ses-prets-durgence-aux-banques-grecques/574320.rom

  16. SUISSE A SUIVRE DE TRES PRES

    A suivre de très près, car compte tenu de l’importance essentielle des grandes banques Suisses sur le dollar-funding et le marché de l’eurodollar, la position Suisse est importante. Les spécialistes considèrent maintenant que la crise de 2008 a été d’abord et avant tout une crise du dollar-funding et que ce sont les banques suisses qui ont été le déclencheur: L prochaine crise pourrait aussi prendre naissance à ce niveau. On voit qu’une thèse-fausse- se développe selon laquelle nous serions en pénurie de dollars externes et ceci expliquerait les difficultés des émergents. Malheureusement cela est très technique donc difficile à expliquer.

    « Le gouvernement Suisse ne veut pas de traitement de choc du franc fort

    Le Conseil national débattra la semaine prochaine du franc fort et de ses conséquences. Dans ses réponses aux questions des groupes parlementaires publiées cette nuit , le Conseil fédéral entend maintenir le cap sans recettes chocs.

    L’abolition du taux plancher du franc par rapport à l’euro en janvier suscite bien des craintes auprès des partis. Ils y voient aussi l’occasion de présenter leurs recettes pour soutenir l’économie. Les partis de droite misent sur la déréglementation et des allégements fiscaux, alors que la gauche parle de contrôle des mouvements des capitaux et revendique une meilleure protection des travailleurs.

    « Mesures rapides et ciblées »
    Dans ses réponses à sept interpellations urgentes des groupes UDC, PLR, PDC/PEV (2), PVL, PS et Verts, le Conseil fédéral répète sa position. Fondamentalement, hormis des mesures de politique monétaire, il n’y a « guère de mesures rapides et ciblées » pour compenser « à court terme » la force du franc.

    La seule chose qui est possible pour le gouvernement: « faire bénéficier les entreprises des meilleures conditions-cadres possible et améliorer celles-ci de manière ciblée ». « Le maintien de la voie bilatérale avec l’UE s’inscrit aussi dans cette optique, écrit le Conseil fédéral à l’UDC.

    Ce dernier fera le point à nouveau sur la base des prochaines prévisions conjoncturelles des experts de la Confédération, attendues le 19 mars. Il dit suivre la situation en continu pour voir s’il y a lieu de prendre des mesures.

    Dégâts « limités » à 1,10
    Le Conseil fédéral défend aussi la libre circulation des capitaux que les Verts aimeraient limiter. Un contrôle des mouvements des capitaux ou une taxe sur les transactions financières pourraient avoir des répercussions néfastes sur l’économie suisse.

    Aux demandes du PLR et de l’UDC de geler les embauches du personnel de l’Etat, le gouvernement rappelle le gel de la croissance des effectifs prônés dans le budget 2016.

    Le Conseil fédéral se prononce aussi sur le cours du change. Si le cours de l’euro fluctuait autour de 1,10 franc ou plus, les « effets négatifs sur le commerce extérieur et le PIB seraient perceptibles, mais resteraient limités ».

    (ats / 14.03.2015 11h11)

  17. Important A propos des taux de rendement négatifs:

    Plusieurs lecteurs fidèles nous posent une question que nous regrettons de ne pas avoir évoquée: comment se fait-il qu’il puisse y avoir des gens ou des institutions qui achètent des emprunts d’état ou de grandes sociétés avec un rendement négatif?

    Nous formulons autrement la question afin de faciliter la compréhension: comment se fait-il que des gens ou des institutions paient pour posséder des titres émis par l’état ou des grandes sociétés comme Nestlé? Comment se fait-il que certains acceptent de voir leur capital s’éroder de cette facon?.

    D’abord il faut avoir présent à l’esprit que ce que les gens ou les institutions échangent, ce n’est pas du cash, mais des dépôts bancaires. En achetant un emprunt à taux négatif, ils procèdent à un échange, ils échangent une créance sur leur banque contre une créance sur un débiteur solide comme un gouvernement ou Nestlé.

    Cela signifie qu’ils considèrent que le gouvernement en question ou la grande multinationale est plus sure, plus solvable que leur banque. Voila ce qu’il faut avoir présent à l’esprit. Un dépôt bancaire n’est pas un droit de propriété classique, en fait ce n’est plus un dépôt, c’est une créance sur la banque. Un dépôt bancaire n’est plus un dépôt, cela c’était avant, un dépôt bancaire c’est une relation avec la banque, relation gouvernée par les lois bancaires et le code monétaire: Or tout a été changé subrepticement. Le motif du changement est scélérat, car il se résume à ceci: en cas de crise, il ne faut pas que ce soit le contribuable qui paie, mais les clients des banques. Sous pretxte de protéger le contribuable, en fait on veut faire payer le client de la banque. C’est une escroquerie intellectuelle, car tout le monde étant bancarisé, la classe des contribuables et celle des clients se recouvrent. En fait quand ils disent « contribuables », comprenez l’Etat, le Gouvernement. Il s’agit de protéger l’Etat , le Gouvernement, de couper le lien entre le système bancaire et les gouvernements pour protéger ces derniers.

    Si vous nous suivez, vous comprenez que l’achat de titres souverains ou solides avec des taux négatifs n’a de sens que si on considère que les dé^pots bancaires sont menacés. En achetant ces titres, on prend un assurance, on se couvre contre un ou plusieurs risques; ces risques sont variés, mais néanmoins réels.

    Il y a le risque de taxation sur les dépôts bancaires par les gouvernements: Il y a le risque de taux négatifs sur les dépôts imposés par les banques comme cela se fait déjà, sans publicité, dans beaucoup d’endroits en Europe. Il y a le risque de bail-in c’est à dire de blocage de votre compte de dépôt lors de difficultés de votre banque. Et surtout, ce dont on ne parle pas, le risque de « run »: Un run c’est quand tout le monde se précipite à la banque pour retirer sont argent: Le run met la banque en faillite par manque de liquidités et c’est le risque le gros risque , caché, du système: Ce risque est colossal . Pour le contrer, les gouvernements ont justement institué des limites aux montants de retraits et des limites dans la périodicité de ces retraits, cela protège le banques, mais cela transforme vos avoirs en avoirs non liquides, ce n’est plus du cash. Dans un second temps, après le blocage vient l’amputation, la confiscation partielle.

    C’est contre tous ces risques que les gros, les ultra riches, les institutions veulent se protéger:

    Et pour se protéger, alors il faut prendre une assurance et pour avoir une assurance, il faut payer. Ainsi les taux négatifs doivent être interprétés comme un coût, une prime d’assurance que l’on paie, un sacrifice pour améliorer sa sécurité.
    Plus les taux vont devenir négatifs et plus ils vont se généraliser, plus les assurances seront chères, ce qui signifie que la perception du risque va augmenter et si la perception du risque augmente alors le risque réel augmente lui aussi. C’est une prophétie qui se réalise d’êre crue, comme souvent en matière financière. Cela, les idiots qui gouvernent n’y ont pas pensé, ils accroissent eux même le risque qu’ils prétendent juguler.

    Les taux négatifs constituent l’aveu par les gouvernements et les Banques Centrales que non seulement la crise n’est pas finie, mais qu’elle n’est pas encore commencée!

    En fait nous sommes dans un gigantesque piège et la vérité oblige à dire qu’il n’y a pas d’endroit ou se cacher, « no place to hide ».

    Pour fuir le risque qui pèse sur les dépôts bancaires, vous pouvez acheter des fonds d’Etat, des obligations Corporates, des actions etc . Mais tout ce que vous pouvez acheter est surévalué. Tout ce qui est achetable est en bulle comme on dit. Le risque de baisse est colossal, au moins de 50% mais plutôt de 60% à mon avis: Donc vous remplacez un risque de prélèvement peut être pas trop important, par une risque d’amputation de votre capital beaucoup plus gros.

    Ils ont piégé les gens, les peuples, voila la réalité et c’est volontaire, c’est cynique.
    Quand on est en mode risk-off, c’est à dire peur du risque, on va sur le cash et les fonds d’état avec les risques que cela comporte et décrit ci dessus, quand on est en mode risk-on, appétit pour le risque, on va sur les actions et on supporte les risques de surévaluation que cela comporte.

    Dans l’univers conventionnel, vous êtes baisés pour parler crument.

    Les gouvernements jouent avec vous à cache cache, mais vous êtes toujours perdants.

    Tout se passe comme sur l’autoroute lorsqu’il est embouteillé. Vous voyez un trou, vous changez de file et vous croyez aller plus vite que les autres. Quelques minutes plus tard vous constatez que c’est votre ancienne file qui roule mieux, vous rechangez et ainsi de suite: Vous avez oublié dans votre comportement la loi du marché qui est que tout s’égalise, au fil du temps.

    Si vous fuyez le cash, vous allez vous faire tarter par les taux négatifs sur les fonds d’Etat, si vous fuyez les fonds d’Etat vous allez vous faire tarter sur les actions etc, en boucle .. no place to hide.

    L’achat d’or est une assurance, mais il a un coût bien entendu. Ils se débrouillent pour vous faire peur, vous dissuader, donc faire chuter les cours de temps à auitre, ils introduisent de la volatilité. Et puis ils vous effraient avec les menaces de réquisition, de taxation, de vol etc. Et l’or n’est pas très liquide, c’est un coût a ajouter.

    Mais la seule protection c’est de sortir de l’univers, de leur univers.

    nous conseillons

    -beaucoup de cash chez soi
    -de l’or physique en pièces sans prime, type Kruger ou 50 Pesos mexicaine
    -des fonds d’état maturité courte 3 ans par exemple
    -des OPCVM d’immobilier locatif
    -de l’immobilier locatif de petite surface en zone urbaine
    -de financer sa propre activité, sa petite entreprise.

  18. 2017, quelle année, je me souviens à peine, j était jeune.. Mais c était l année où jebb Bush a gagné les présidentielles américaines.. Il a commencé une guerre en moyen orient. En Europe on a vu les premières interventions de l MRU.. Combient de personnes ont perdu leur argent..

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