Art de la guerre monétaire et économique

Ben Bernanke inaugure un blog et promet des taux durablement bas (Avec Commentaire Bruno Bertez)

Ben Bernanke inaugure un blog et promet des taux durablement bas (Avec Commentaire Bruno Bertez)

PAR EMMANUEL GARESSUS ZURICH/ le Temps Avril15

Ben Bernanke inaugure un blog et promet des taux durablement bas L’ex-banquier central écrit que c’est l’économie et non la Fed qui explique les taux zéro. Il prévoit une baisse des déséquilibres dans le monde et critique l’idée de stagnation séculaire

Ben Bernanke, l’ancien président de la Fed, prend sa plume, ou plus exactement sa version moderne, et inaugure un blog moins opaque que quantité de ses discours officiels.

FRAUDPLEX UNLOADED by WilliamBanzai7/Colonel FlickMAIN STAGES OF BERNANKE BUBBLE II by WilliamBanzai7/Colonel Flick

Dans son premier article, il explique que «les taux bas ne sont pas une aberration, mais une tendance à long terme». Ce n’est pas la Fed qui en est responsable, ajoute-t-il, mais l’économie et les attentes des acteurs économiques.

HAVE YOU SEEN THE LATEST ATLANTIC COVER?

Ben Bernanke recommande de se concentrer sur les taux d’intérêt réels (après inflation) et non les taux nominaux. «La Fed n’influence les taux que dans le sens étroit. Elle définit les taux directeurs. Mais sa capacité à exercer un impact sur les taux d’intérêt réels est transitoire et limitée.» En dehors du court terme, ces derniers sont influencés par la croissance économique, non par la Fed.» La banque centrale s’évertue à maintenir les taux proches de son estimation de l’équilibre général. Dans une économie «en récession, cet équilibre est bas parce que les opportunités d’investissement sont limitées et relativement peu rentables», écrit-il sur un ton presque scolaire.

Il repousse la critique selon laquelle la Fed «tue l’épargne des retraités» («throwing seniors under the bus») en maintenant des taux zéro. Pour Ben Bernanke, aujourd’hui, le taux d’équilibre réel est nul et probablement négatif. Si la Fed relevait les taux excessivement, on risquerait une contraction économique. La Fed «ne crée pas davantage de distorsions sur les marchés financiers», à son avis.

Ben Bernanke écrit pour l’instant un post par jour. Et les réactions sont abondantes sur les réseaux sociaux. Dans son deuxième écrit, il rejette la thèse d’une «stagnation séculaire» définie par Larry Summers, ex-conseiller économique de Barack Obama. Cette notion, qui avait été imaginée par Alvin Hansen en 1938, signifie qu’en raison du ralentissement démographique et du développement technologique, l’économie entre dans une longue phase de stagnation. Selon Larry Summers, Hansen avait «eu raison trop tôt». Larry Summers estime pour sa part que la stagnation séculaire n’affecte pas seulement la demande, mais aussi l’offre. Dans la pure tradition keynésienne, il en déduit que seule une politique budgétaire expansive peut augmenter l’emploi.

ECONOMIC STALL SIMPLIFIED by WilliamBanzai7/Colonel Flick

Ben Bernanke soutient Larry Summers à l’égard de la nécessité pour les Etats-Unis d’investir dans les infrastructures, mais il le désavoue sur l’essentiel. L’ex-banquier central lui reproche d’avoir une vision domestique et d’omettre la dimension internationale. «La disponibilité d’investissements rentables à l’étranger permet de combattre la stagnation domestique», écrit-il. Le dollar, si les capitaux s’investissent à l’étranger, devrait alors baisser. Ben Bernanke repousse ainsi l’idée d’un rendement des capitaux en permanence proche de zéro.

Le troisième post de Ben Bernanke se penche sur une autre raison qui explique les taux zéro, celle d’un fort afflux d’épargne (saving glut). Le phénomène serait provoqué par la faiblesse des exportations américaines et le déficit commercial important du pays ainsi que par la décision des gouvernements des pays émergents de réduire leurs emprunts et d’investir leurs réserves à l’étranger. Les statistiques confirment l’existence d’un afflux d’épargne, observe Ben Bernanke. Mais le déficit de la balance courante américaine a été réduit de moitié depuis 2006 et l’excédent courant des pays émergents a également chuté.

THE SWINDLER SAGE by WilliamBanzai7/Colonel Flick

Bonne nouvelle. Les déséquilibres sont en train de diminuer grâce aux efforts de la Chine pour réduire sa dépendance aux exportations et à la diminution de la balance commerciale. Mais Ben Bernanke se plaint de la hausse de l’excédent courant de l’Allemagne et de la zone euro. Sa conclusion est porteuse d’espoir. La réduction progressive des déséquilibres des balances courantes devrait se traduire par une hausse des taux d’intérêt et une amélioration de la conjoncture américaine.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/0bec4d3e-da11-11e4-95aa-b84293f29f2d/Ben_Bernanke_inaugure_un_blog_et_promet_des_taux_durablement_bas

Après la Fed, le blog du chercheur Bernanke/ AGEFI SUISSE

Depuis son départ de la Réserve fédérale américaine (Fed) en janvier 2014, Ben Bernanke est peu apparu dans les médias, refusant toute interview. Membre émérite au sein du programme d’études économiques de la Brookings Institution, le prestigieux cercle de réflexion américain, l’ex-président de la Fed a ouvert son blog lundi 30 mars.

«Pourquoi les taux d’intérêt sont si bas?», questionne-t-il dans son premier post en faveur de la politique monétaire accommodante. Ben Bernanke explique ainsi que, si la Fed avait augmenté de façon prématurée ses taux, cela aurait cassé la croissance, ce qui aurait eu un impact négatif sur les rendements du capital. Il ajoute que la Fed aurait été obligée de réduire à nouveau les taux pour tenter de relancer l’économie. Il ne limite pas son analyse à la situation aux Etats-Unis, mais l’étend au reste du monde. Il s’étonne d’ailleurs de la situation dans notre pays: «en Suisse, le rendement sur dix ans est actuellement légèrement négatif, signifiant que les prêteurs doivent payer le gouvernement suisse pour tenir leur argent! Les taux d’intérêt payés par les entreprises et les ménages sont relativement plus hauts, principalement à cause du risque de crédit, mais sont toujours très bas sur une base historique, alors que le gouvernement américain peut emprunter sur dix ans à un taux d’environ 1,9% et sur trente ans à environ 2,5%», compare-t-il.

 Ben Bernanke cite d’autres pays industriels pour lesquels les taux sont encore inférieurs. Par exemple, le rendement sur des obligations d’État de dix ans est maintenant autour de 0,2% en Allemagne; 0,3% au Japon et 1,6% au Royaume-Uni.

Selon David Wessel, membre de Brookings et ancien rédacteur économique du Wall Street Journal, dans ses posts suivants, Ben Bernanke va critiquer l’hypothèse de «stagnation séculaire» que Larry Summers – candidat pressenti et malchanceux pour être le successeur de Bernanke à la tête de la Fed – a avancé comme explication pour la situation de l’économie américaine. L’ancien président de la Fed diffusera une version actualisée d’une explication alternative qu’il a surnommé la surabondance globale d’épargne (global savings glut). Pour les impatients, une vidéo C-span des analyses de Ben Bernanke sur ces thèmes diffusée lundi par le Centre du Budget et des priorités politiques (Center on Budget an Policy Priorities) est disponible. (EF)

http://www.agefi.com/quotidien-agefi/derniere/detail/edition/2015-04-01/article/apres-la-fed-le-blog-du-chercheur-bernanke-395484.html

MESSAGE by WilliamBanzai7/Colonel Flick

EN BANDE SON: 

A PROPOS Par BRUNO BERTEZ

Quand les erreurs théoriques conduisent aux catastrophes pratiques.

Le lancement du Blog de Bernanke n’est pas passé inaperçu. Les plus grands l’ont déjà commenté, pour ne pas dire critiqué. Ce blog est un plaidoyer, une autojustification. Bernanke veut non seulement participer aux débats économiques, mais surtout il veut défendre ses positions, ses choix et préparer sa défense. Il a vu ce qui est arrivé à Greenspan. Le départ de celui que l’on appelait le Maestro, fait Lord par la Reine d’Angleterre, a donné le signal de l’hallali.

Si Bernanke intervient, c’est d’abord parce que rien ne se passe comme prévu en 2009.

Souvenez-vous en 2009 circulaient des plans pour le futur « Exit », on pensait que dès 2010, il allait être possible de régulariser la politique monétaire, de vendre une partie du portefeuille de la Fed, etc. On pensait alors que la reprise économique était au coin de la rue avec les fameuses « Green Shoots », les jeunes pousses que Bernanke voyait dans son marc de café. On ne craignait pas la hausse des taux, car comme le disait l’inénarrable Bryan Sack de la New York Fed, la croissance et les bénéfices des sociétés allaient soutenir les valorisations des actions et réduire le facteur « risk », ce qui allait faire un plancher aux bonds etc…. On ne craignait rien sur le dollar comme nous le répétait toujours Bernanke, il allait être dopé par le redressement de la rentabilité du système américain, ce qui allait attirer les capitaux du monde entier. Toute la question était de deviner si la reprise allait être en forme de « V » ou pas!

On a vu la suite. Nous sommes en 2015, rien ne s’est passé comme prévu. Les taux sont toujours à Zéro et on est paralysé, terrorisé à l’idée d’y toucher. La croissance du dernier trimestre connu est quasi nulle; le chômage n’est faible que parce que les gens se sont retirés du marché du travail, résignés. Le système financier est encore plus déséquilibré qu’avant avec des valorisations sur les actions qui donnent le vertige, avec des marchés obligataires en « mismatch », de taux, de durée et de risque, avec un colossal « leverage » dans le système mondial et une montagne de dérivés qui ne demande qu’à imploser. Pire, les émergents ont cessé d’émerger, l’Europe se fissure et tente de colmater ses brèches par les mêmes remèdes que les USA alors que la situation est radicalement différente, signe de l’impuissance et du désespoir.

Bernanke a réussi à endiguer la crise financière, rendons lui cet hommage. Pour le reste il a échoué. Il a échoué par ce qu’il n’était pas dans son pouvoir de réussir et il a échoué parce que les théories sous-jacentes à son action étaient et sont fausses.

La relance économique était du ressort des gouvernements et non pas des banques centrales, par les actions budgétaires, par les réformes et les restructurations de dettes.

La théorie économique sous-jacente à l’action de Bernake est fausse. C’est la théorie Néo-classique fondée sur la notion d’équilibre macro-économique.

Cette théorie est à la science économique, ce que la théorie de la terre plate est à l’astronomie.

La théorie des néo-classiques est incapable de saisir la réalité du mouvement économique, incapable de prédire les crises et donc inapte à produire des remèdes. D’une façon simplifiée, c’est une théorie de la pensée positive, immobile, figée, là où le monde en son mouvement perpétuel, en ses déséquilibres constants demande une théorie dialectique. La théorie néo-classique repose sur le présupposé de la neutralité de la monnaie, du crédit et de l’action des banques alors que tout ceci est central. C’est une théorie qui met entre parenthèses l’essentiel, le crédit et surtout le stock de crédit.

margindebtspxfed

Tout ceci a débouché pour Bernanke sur une thèse centrale qui est la thèse du « Savings Glut », de l’excès d’épargne mondiale qui provoque une insuffisance de la demande globale et contre laquelle il faut lutter par le crédit, la stimulation de la prise de risques et autres balivernes.

Bernake est passé à côté de Minsky, à côté des découvertes sur les effets de la sur-accumulation de dettes, il est passé à côté de la notion même de « peak debt » et de cycle du crédit. Bref Bernanke est passé à cote des notions de stock pour ne s’attacher qu’aux flux.

Ce qu’il faut savoir, c’est que tous les Banquiers Centraux sauf les Allemands pensent comme Bernanke. Ils ont tous été formés à la même école, par le même professeur, Stanley Fischer, professeur au MIT, ce sont des enfants de Stanley Fiscjer et des petits enfants de Samuelson.

9 réponses »

  1. Bernanke commence à avoir peur

    Le lancement du Blog de Bernanke n’est pas passé inaperçu. Les plus grands l’ont déja commenté, pour ne pas dire critiqué. Ce blog est un plaidoyer, une auto-justification. Bernanke veut non seulement participer aux débats économiques, mais surtout il veut défendre ses positions, ses choix et préparer sa défense. Il a vu ce qui est arrivé à Greenspan. Le départ de celui que l’on appelait le Maestro, fait Lord par la Reine d’Angleterre, a donné le signal de l’hallali.

    Si Bernanke intervient, c’est d’abord parce que rien ne se passe comme prévu en 2009.

    Souvenez vous en 2009 circulaient des plans pour le futur « Exit », on pensait que dès 2010, il allait être possible de régulariser la politique monétaire, de vendre une partie du portefeuille de la Fed, etc. On pensait alors que la reprise économique était au coin de la rue avec les fameuses « Green Shoots », les jeunes pousses que Bernanke voyait dans son marc de café. On ne craignait pas la hausse des taux, car comme le disait l’inénarrable Bryan Sack de la New York Fed, la croissance et les bénéfices des sociétés allaient soutenir les valorisations des actions et réduire le facteur « risk » , ce qui allait faire un plancher aux bonds etc . On ne craignait rien sur le dollar comme nous le répétait toujours Bernanke, il allait être dopé par le redressement de la rentabilité du système américain, ce qui allait attirer les capitaux du monde entier. Toute la question était de deviner si la reprise allait être en forme de « V » ou pas!

    On a vu la suite. Nous sommes en 2015, rien ne s’est passé comme prévu. Les taux sont toujours à Zéro et on est paralysé, terrorisé à l’idée d’y toucher. La croissance du dernier trimestre connu est quasi nulle; le chômage n’est faible que parce que les gens se sont retirés du marché du travail, résignés. Le système financier est encore plus déséquilibré qu’avant avec des valorisations sur les actions qui donnent le vertige, avec des marchés obligataires en « mismatch », de taux, de durée et de risque, avec un colossal « leverage » dans le système mondial et une montagne de dérivés qui ne demande qu’à imploser. Pire, les émergents ont cessé d’émerger, l’Europe se fissure et tente de colmater ses brèches par les mêmes remèdes que les USA alors que la situation est radicalement différente, signe de l’impuissance et du désespoir.

    Bernanke a réussi à endiguer la crise financière, rendons lui cet hommage. Pour le reste il a échoué. Il a échoué par ce qu’il n’était pas dans son pouvoir de réussir et il a échoué parce que les théories sous-jacentes à son action étaient et sont fausses.

    La relance économique était du ressort des gouvernements et non pas des banques centrales, par les actions budgétaires, par les réformes et les restructurations de dettes.

    La théorie économique sous-jacente à l’action de Bernake est fausse. C’est la théorie Néo-classique fondée sur la notion d’équilibre macro-économique.

    Cette théorie est à la science économique, ce que la théorie de la terre plate est à l’astronomie.

    La théorie des néo-classiques est incapable de saisir la réalité du mouvement économique, incapable de prédire les crises et donc inapte à produire des remèdes. D’une façon simplifiée, c’est une théorie de la pensée positive, immobile, figée, là ou le monde en son mouvement perpétuel, en ses déséquilibres constants demande une théorie dialectique. La théorie néo-classique repose sur le présupposé de la neutralité de la monnaie, du crédit et de l’action des banques alors que tout ceci est central. C’est une théorie qui met entre parenthèses l’essentiel, le crédit et surtout le stock de crédit.

    Tout ceci a débouché pour Bernanke sur une thèse centrale qui est la thèse du « Savings Glut », de l’excès d’épargne mondiale qui provoque une insuffisance de la demande globale et contre laquelle il faut lutter par le crédit, la stimulation de la prise de risques et autres balivernes.

    Bernake est passé à coté de Minsky, à coté des découvertes sur les effets de la sur-accumulation de dettes, il est passé à coté de la notion même de « peak debt » et de cycle du crédit. bref Bernanke est passé à cote des notions de stock pour ne s’attacher qu’aux flux.

    Ce qu’il faut savoir, c’est que tous les Banqueirs Centraux sauf les Allemands pensent comme Bernanke. Ils ont tous été formés à la même école, par le même professeur, Stanley Fischer, professeur au MIT, ce sont des enfants de Stanley Fiscjer et des petits enfants de Samuelson.

  2. « Bernanke a endigué la crise financière » vous dites. N’aurait-il pas mieux valu à l’époque laisser les banques et autres institutions vérolées en faillite, comme lors de ces incendies géants d’Amérique qui détruisent les arbres pourris, quitte à vivre une dépression, moins terrible à n’en pas douter que celle qui a été repoussée devant nous et qui finira malheureusement par advenir un de ces quatre ? Sinon, encore mille mercis pour vos articles. Vous êtes unique à ce jour sur la toile francophone, comme c’est agréable d’avoir autre chose qu’une lecture plate et navrante de l’actualité économique !

    • Il aurait mieux valu laisser tomber les banques et les mettre en faillite, oui , mais ce n’était pas possible à cause de l’interconnexion d’une part et du « fractionnal banking » d’autre part.

      L’idée comme disait Mellon en 1929 de détruire toute cette pourriture n’est plus praticable car ce qui peut faire faillite ce ne sont pas seulement les institutions pourries, mais également les institutions saines. On ne peut trier!

      Non, les faillites sont systémiques, liées au fonctionnement propre du système, elles sont devenues impossibles. Et tout à été fait pour cela, pour créer une irréversibilité.

      Ce que l’on aurait pu faire, c’est, après avoir sauvé les TBTF mondiales, les mettre sous tutelle, les adosser aux états, sorte de quasi nationalisation et mettre en branle un processus de changement progressif , c’est tout.

      La faillite comme solution est devenue un mythe millénariste.

  3. Propos crus ? Crues ? Crus ? Comme les pruneaux en un certain sens ?

    Pruneaux cuits, pruneaux crus ?

    A RÉPÉTER À HAUTE VOIX AU MOINS DIX FOIS !
    LE RÉSULTAT VOUS ÉTONNERAS ?

    Ceci dit, mon propos de ce jour sera bref ? Bref mais court ?

    Il a pris naissance en mon esprit (sic) alors que j’affrontais
    des problèmes de rénovations immobilières très compliqués ?
    Lorsque LA VÉRITÉ S’EST JETÉE SUR MOI ? CRACCCCCC !!!
    Et LA LUMIÈRE FUT :

    UNE MERDE PLUS UNE MERDE NE FAIT PAS UNE SOLUTION !
    ÇA FAIT DEUX MERDES ET ÇA SENT ENCORE PLUS MAUVAIS ?

    Étonnant non ?

    Et bien voilà ? Se pourrait-il qu’appliqué à la situation actuelle,
    cette constatation semble des plus pertinentes ?

    Pfiouuuuuuuuu !!!

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