Art de la guerre monétaire et économique

Répression financiére / Guerre contre le cash: La BNS défie les lois suisses et les droits individuels. (Zerohedge)/ Abolissons l’argent liquide et taxons les dépôts (Mish)

the soul of the wolf HQ Wallpaper

Chez Lupus on pense que c’est la question essentielle du moment : cash ou ne pas être cash ! Cela dépasse bien évidement le simple investissement en bourse sur  des marchés que l’on sait de toute façon truqués et manipulés à souhait par les Banques Centrales…Non c’est quasiment là une question d’ordre ontologique comme on dit dans les milieux dits cultivés, c’est dire si l’on touche là à l’essentiel. Depuis 35 ans on assiste en effet  à la disparition programmée du cash au profit des transactions électroniques… Disparition dont l’un des objectifs non avoué est un contrôle étatique accru sur le citoyen lambda. L’enjeu ce n’est donc plus l’or (que de toute façon bien peu possède), l’enjeu c’est le cash que tout le monde a…Il ne s’agit pas seulement de tuer le rentier, d’assassiner le contribuable, il faut pouvoir « markétiser »  le citoyen consommateur lambda pour le suivre à la trace dans ses moindres recoins et le marquer au fer  rouge de la norme ou à  l’appartenance à tel ou tel groupe…

Avoir du cash aujourd’hui c’est donc faire acte de rébellion, c’est promouvoir son statut d’électron libre et tout le monde sait que les états,  leurs banques et leurs zélés thuriféraires (Buiter et Rogoff en tête) détestent ceux qui ne tournent pas ronds à commencer par les électrons !

Alors soyez rebelle et  retournez dès à présent à votre Banque votre carte de crédit ! Sinon très bientôt c’est vous qui paierez cash !

Vous retrouverez aussi dans ce qui suit quelques-uns des aphorismes préférés du grand Mike Shedlock (dit Mish) :

Les mauvaises idées ne disparaissent jamais

Il est temps de récapituler ma loi des mauvaises idées :

Loi des mauvaises idées : les mauvaises idées ne disparaissent pas avant d’avoir été mises en place et tentées à plusieurs reprises. Certaines ne disparaissent jamais.

  • Corollaire numéro un : si on ne s’y oppose pas, elles s’aggravent au fil du temps.
  • Corollaire numéro deux : le désir de mettre en place des mauvaises idées mène à des compromis qui ne peuvent qu’aggraver la situation.
  • Corollaire numéro trois : ceux qui sont au pouvoir ont non seulement les pires idées qui soit, ils ont aussi les moyens de les faire devenir réalité.
  • Corollaire numéro quatre : pire est l’idée, plus elle a de chances d’être embrassée par les intellectuels et les opportunistes politiques.
  • Corollaire numéro cinq : aussi mauvaises qu’elles soient, toutes les idées politiquement acceptables ont la capacité de devenir pires encore.
  • Corollaire numéro six : les mauvaises idées entraînent d’autres mauvaises idées pour régler les problèmes générés par les premières.

En attendant Bon Dimanche et Bonne lecture !

The Wolf

Répression financiére / Guerre contre le cash: La BNS défie les lois suisses et les droits individuels. (Zerohedge) (Merci à Liliane)

Les banques refusent toujours plus les retraits bancaires– la Suisse se joint à la fête.

La guerre contre l’argent liquide –cash- prolifère au niveau mondial. Il semblerait que les membres privés des cartels bancaires mondiaux se joignent toujours plus à la fête, même si cela implique de fouler aux pieds les droits de leurs clients.

Hier, nous avons découvert un article de Zerohedge dans lequel le Dr. Salerno du Mises Institute relevait que la JP Morgan Chase avait apparemment rejoint la « guerre contre le cash», en « restreignant l’usage de cash de certains marchés, en restreignant les emprunteurs d’effectuer des versements cash pour les cartes de crédit, hypothèques, les augmentations de capital et leasings automobiles, ainsi qu’en prohibant le dépôt de cash dans les coffres -forts. »
Ceci nous a immédiatement rappelé un autre bref article sur lequel nous étions tombés dans la presse européenne (une générosité de Dan Popescu), dans lequel un gestionnaire de caisse de pension suisse exposait son désarroi face à l’étrange politique de taux d’intérêts négatifs de la BNS . En Suisse, une telle politique avait déjà conduit autrefois à des taux négatifs sur les dépôts auprès des banques commerciales. La différence avec d’autres juridictions est que, maintenant, les taux d’intérêts négatifs sont devenus tels qu’il est devenu actuellement plus attractif de retirer son argent et de le déposer dans un entrepôt sécurisé.
Réalisant cela et après avoir évalué qu’il pouvait économiser au minimum 25’000 CHF par année par tranche de 10 millions CHF de dépôts, le gestionnaire de caisse de pension en question informa sa banque qu’il était sur le point d’effectuer un retrait d’envergure dans de brefs délais. Après tout, en tant que gestionnaire de fonds de pension, sa gestion se devait d’être à la hauteur de la confiance attendu par ses clients, et si la possibilité technique lui était donnée d’économiser de l’argent, il se devait de le faire.

Une situation légalement trouble – mais le collectivisme l’emporte

Ce qui est arrivé ensuite est vraiment impressionnant. Tout le monde est sûrement conscient que la Suisse se trouve régulièrement dans le top trois de la liste des pays bénéficiant du plus haut degré de liberté économique. Dans le même temps, elle a une banque centrale dont les membres du conseil sont adeptes de la panacée keynésienne identique aux autres banques centrales. Ce n’est pas étonnant, que de nos jours, les économistes sont formés dans un environnement académique ruisselant de l’étatisme le plus vicieux possible. En conséquence, le retrait de l’argent est évidemment considéré comme une «ingérence avec les objectifs de politique monétaire de la BNS ». Ainsi la SRF relève que:

« Depuis que la banque nationale a introduit des taux d’intérêts négatifs, les caisses de pension suisses ont dû faire face à des difficultés, les banques répercutant les taux négatifs [sur leurs avoirs]. Un grand nombre de caisses de pension songent donc à garder leur argent dans des entrepôts plutôt que de les laisser à la banque ».
Toutefois, comme notre équipe l’a découvert, une banque a refusé de verser l’argent dans de telles quantités. Notre équipe éditoriale a pris connaissance d’une lettre dans laquelle une grande banque suisse informe son client, une caisse de pension que :
« Nous avons le regret de vous informer que, sur la période indiquée, aucune solution ne peut être trouvée pour répondre à vos attentes. »

Un expert bancaire, Monsieur Hans Giger, indique que « ceci est très clairement illégal ». La caisse de pension possède un dépôt à vue et a le droit contractuellement de disposer de ses fonds sur simple demande.

De fait, bien qu’il soit de notoriété publique que par le principe des réserves fractionnaires les banques ne disposent pas des dépôts de leurs clients, le contrat stipule clairement que les clients peuvent retirer leurs fonds à tout moment sur simple demande. L’échéance même d’un dépôt à vue est 0.
Alors comment cette « grande banque » dont le nom n’est pas mentionné (il aurait été intéressant de voir les conséquences s’ils l’avaient fait…) se permet-elle d’enfreindre la loi en refusant de verser les fonds d’un compteà vue ? Notez bien que cette infraction est réelle, car rien dans la législation suisse n’indique que des banques seraient autorisées à refuser ou à retarder une demande de prélèvement de fonds de dépôts à vue.
La réponse probable est qu’elle a reçu une « directive » de la Banque nationale suisse. Remarquez également que de telles directives n’ont pas de force légale. La SRF poursuit :

« Le président de l’Association suisse des institutions de prévoyance – ASIP, Hanspeter Konrad, s’irrite depuis des semaines de ce que les caisses de pension souffrent des taux négatifs. Il indique : « Nous ne pouvons tout simplement pas comprendre que les banques interfèrent. » Konrad suspecte que la Banque nationale suisse fasse usage de son influence.

Et de fait, la BNS confirme qu’elle ne voit pas d’un bon œil le fait que l’on amasse des liquidités pour contourner sa politique de taux négatifs. « La Banque nationale a donc recommandé aux banques de traiter les demandes de retrait de manière restrictive ».
Hans Giger, professeur émérite à l’Université de Zurich, précise que la question de savoir jusqu’où la BNS peut aller, présente des complications d’un point de vue juridique. Bien que la BNS ne soit pas autorisée à exercer une influence sur un contrat entre une banque et une caisse de pension, elle peut néanmoins « émettre des directives envers les banques dans l’intérêt collectif de l’économie suisse ». Les banques sont ensuite libres d’en faire ce qu’elles veulent.

Autrement dit, les grands déposants des banques suisses sont devenus victimes du collectivisme. Le collectivisme est bien sûr précisément ce que citent tous les efforts de planification centrale. De toute évidence, les droits de propriété ne comptent pour rien si les planificateurs centraux peuvent les balayer d’un revers de main.
Conclusion
Lorsque, dans un pays considéré comme faisant parti du club de ceux qui disposent « du plus haut niveau de liberté économique dans le monde », les banques commerciales refusent soudainement à leurs clients d’accéder à leurs liquidités, cela envoie un immense signal d’alarme (drapeau rouge). Cet argent n’appartient ni aux banques, ni aux banques centrales.

Si cela peut se produire dans cette Suisse prospère sur la base d’une nébuleuse notion « d’intérêt général », dont des planificateurs centraux non élus peuvent arbitrairement définir les contours, cela peut sans doute se produire n’importe où. Considérez-vous comme prévenus. Alors que le système de monnaie fiduciaire moderne vogue vers sa fin, les droits individuels seront toujours plus attaqués par les élites qui dirigent le monde et le cartel bancaire commencent à fermer les écoutilles.

Source originale en anglais zerohedge: « The War On Cash Migrates to Switzerland, ZeroHedge, « 

Traduction et remerciements: Le blog de Liliane Held-Khawam

https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2015/04/28/la-bns-defie-les-lois-suisses-et-les-droits-individuels-traduction/

money animated GIF 17141370900_07d42668f0_n

Abolissons l’argent liquide et taxons les dépôts

Par Mish Global Economic Analysis Publié le 22 avril 2015

L’économiste en chef de Citibank, Willem Buiter, vient d’ajouter son nom à la liste d’idiots (je m’en excuse, mais je ne parviens pas à trouver de terme plus approprié) qui ont osé appeler à l’abandon de l’argent liquide et à la taxation des dépôts.

Buiter

Lorca Roche Kelly, qui est éditeur chez Bloomberg, a mordu à l’hameçon de Buiter et publié l’article Citi Economist Says It Might Be Time to Abolish Cash.

Il y précise que les taux d’intérêt auraient dû être de -6% au sommet de la crise. Kelly est suffisamment ignorant pour décréter qu’il « semblerait que Buiter ait raison ».

Le 28 mai 2014, l’économiste Kenneth Rogoff proclamait dans un article écrit pour le Financial Times que la monnaie papier n’est pas faite pour un monde de crimes et de faible inflation.

Bien que je tombe d’accord avec la notion que la monnaie fiduciaire soit inapte, et que je soutienne le retour d’un étalon or, ce n’est pas exactement là ce que Rogoff avait en tête.

Buiter voudrait lâcher des sacs de billets depuis des hélicoptères

Buiter a développé l’idée plus loin encore que Rogoff.

Le 9 mai 2012, Buiter a décrété que les banques centrales devraient lâcher des sacs de billets depuis des hélicoptères, voire abandonner complètement l’usage de liquide.

Taux d’intérêt négatifs

J’ai déjà abordé à maintes reprises l’absurdité des taux d’intérêt négatifs. Un taux d’intérêt naturel ne peut jamais être négatif.

Voyez par exemple cet article : Stupidity of Negative Interest Rates Expands to Spain; Deflation Shock Thesis.

Ou encore celui-ci : Thrown Under the Bus, qui offre un regard nouveau sur le lancement du blog de Ben Bernanke et du rôle joué par le Brookings Institute.

L’article de Pater Tenebrarum intitulé Ben Bernanke’s Apologia for the Fed offre une autre discussion intéressante sur le sujet.

Des idées idiotes pour des solutions idiotes

Pour mieux comprendre la solution offerte par Buiter, il suffit d’observer ses notions économiques illettrées selon lesquelles la déflation des prix serait une mauvaise chose qu’il nous est nécessaire de combattre.

J’ai déjà demandé aux Keynésiens de me prouver qu’une hausse des prix puisse présenter des bénéfices économiques.

La déflation des prix à la consommation n’est pas malfaisante

La BRI elle-même en a conclu que la déflation des prix à la consommation ne représentait pas de menace. Pour plus de détails, je vous conseille de lire ceci : Historical Perspective on CPI Deflations: How Damaging are They?

Sous le premier lien, Buiter énonce les raisons pour lesquelles nous devrions nous débarrasser de l’argent liquide, avant de se contredire lui-même. Comme c’est souvent le cas dans le milieu de la folie économique, un chien de compagnie de Bloomberg avale des idioties come si elles étaient des sucreries.

Pourquoi nous en sommes arrivés là

Si nous en sommes arrivés là, c’est parce que la Fed a fait presque tout ce dont ces idiots avaient rêvé. Les conséquences en ont été l’éclatement de la bulle sur la dotcom, puis la création d’une bulle si grande sur les actifs que n’importe qui est susceptible de la voir si ce n’est les économistes les plus idiots.

Les mauvaises idées ne disparaissent jamais

Il est temps de récapituler ma loi des mauvaises idées :

Loi des mauvaises idées : les mauvaises idées ne disparaissent pas avant d’avoir été mises en place et tentées à plusieurs reprises. Certaines ne disparaissent jamais.

  • Corollaire numéro un : si on ne s’y oppose pas, elles s’aggravent au fil du temps.
  • Corollaire numéro deux : le désir de mettre en place des mauvaises idées mène à des compromis qui ne peuvent qu’aggraver la situation.
  • Corollaire numéro trois : ceux qui sont au pouvoir ont non seulement les pires idées qui soit, ils ont aussi les moyens de les faire devenir réalité.
  • Corollaire numéro quatre : pire est l’idée, plus elle a de chances d’être embrassée par les intellectuels et les opportunistes politiques.
  • Corollaire numéro cinq : aussi mauvaises qu’elles soient, toutes les idées politiquement acceptables ont la capacité de devenir pires encore.
  • Corollaire numéro six : les mauvaises idées entraînent d’autres mauvaises idées pour régler les problèmes générés par les premières.

Les corollaires trois à six sont tirés de Democrat Sponsored « Income Inequality »; Law of Bad Ideas, Yet Again.

En parlant d’inégalité des revenus, ceux qui vivent au jour le jour grâce à l’argent liquide (les plus pauvres) seront les plus affectés par l’idée de Buiter.

J’ai été surpris d’apprendre que personne n’avait encore formulé de loi des mauvaises idées, c’est pourquoi j’ai établi la mienne le 14 février 2014.

Ne vous attendez pas à voir disparaître l’idée de Buiter. Attendez-vous plutôt à ce qu’elle soit adoptée par les intellectuels, bien que de telles idées soient exactement ce qui se trouve derrière les inégalités de revenus qu’eux-mêmes et la Fed déplorent tant.

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-abolissons-l-argent-liquide-et-taxons-les-depots.aspx?article=6748008702H11690&redirect=false&contributor=Mish.&mk=2

L’économiste en chef de la Citibank propose d’abolir l’argent liquide

http://www.express.be/business/fr/economy/leconomiste-en-chef-de-la-citibank-propose-dabolir-largent-liquide/212892.htm

Est-il temps d’interdire les espèces et ainsi de sauver l’économie?

Kenneth Rogoff, l’économiste conseiller de la Federal Reserve de New York, qui est aussi professeur d’économie et de politique publique à Harvard, a plaidé pour une suppression totale des espèces dans l’économie dans un article qu’il a publié dans le Financial Times. Il estime que l’abolition de l’argent liquide faciliterait la mise en œuvre de certaines politiques monétaires pour les banques centrales et qu’elle contribuerait à la lutte contre la criminalité et le crime organisé.

14 réponses »

  1. A propos des taux négatifs, de l’interdiction du cash et de l’excès de liquidités dans vos poches.

    Beaucoup de gens écrivent et publient sans s’identifier. Ils n’annoncent pas la couleur. Ils ne disent pas au service de qui ils sont et de quel point de vue ils se se placent. C’est l’une des vilenies utilisées par la presse aux ordres, elle ne dit pas pour qui elle roule et qui elle sert. Il y a belle lurette que la disposition saine de Mitterrand d’annoncer l’actionnariat d’un média n’est plus respectée.

    Vous connaissez notre guerre contre le fameux « il faut », impersonnel comme la pluie qui tombe du ciel. Le « il faut » est l’un des instruments de votre servitude. Nous y revenons souvent afin de vous en faire prendre conscience. On a tendance à l’oublier tant l’expression est banale. Le « il faut », c’est la parole du Maître qui se fait passer pour Dieu, pour le symbolique, pour l’impératif catégorique ; on ne conteste pas le « il faut » car il tombe du ciel.
    Exemple : « Il faut réformer le marché du travail en France », cela permet d’escamoter « qui veut que l’on réforme le marché du travail en France ». Les Eurocrates, les Allemands, le Medef.

    La liberté commence toujours par des questions et des décodages. Ne l’oubliez jamais.

    Venons-en au fait.

    Ainsi certains disent « il faut taxer les dépôts bancaires », d’autres vont plus loin et recommandent « il faut abolir le cash », « il faut interdire les espèces et l’or dans les coffres ».
    Le patron de BNP Paribas est l’ancien Directeur des Impôts, suivez mon regard et mes réflexions…

    Les variantes sont innombrables, mais elles équivalent toutes à ceci. « Il faut que l’argent liquide cesse d’être liquide et qu’il soit à portée de prélèvement des gouvernements ». « Le droit de propriété doit reculer, le droit de confisquer doit avancer. ». Le droit de confisquer peut comporter des variantes, comme le droit de bloquer et d’immobiliser et de convertir en dette obligatoire.

    Tout ce qui a été fait lors des guerres et des fins de guerre sera fait, on n’invente rien, on répète, on reproduit avec des habillages différents. Nous sommes en guerre, les uns veulent la reproduction du système qui fonctionne à leur profit, cette reproduction étant payée par vous, et vous, ignorant vous ne comprenez pas bien, mais vous sentez confusément que vous vous faites b….r.,. Vous ne saisissez ni pourquoi ni comment.

    En Israël, champion de la fraude fiscale on a parlé très tôt d’abolir le cash pour suivre tous les paiements et tous les transferts, enrichissements ou bénéfices. Un pas de plus est en train d’être franchi. On va plus loin que cette volonté de prédation fiscale car la chaine est la suivante :

    -les banques sont en faillite réelle si on tire le tapis des QE et laisse chuter les marchés

    -les banques centrales sont obligées de noyer le monde sous les liquidités

    -ces liquidités au lieu de tourner sont stockées, elles s’accumulent donc il faut en créer encore plus

    -ces liquidités sont un risque en cas de fuite devant la monnaie et de montée de l’inflation

    -ces liquidités sont donc une épée de Damoclès en cas soit de « run » sur les banques soit d’accélération de la vitesse de circulation et de montée de l’inflation

    -ces liquidités sont la manne, le trésor caché qui, si il est ponctionné, ou neutralisé, peut sauver le système.et le couple maudit banques/gouvernements.

    Toutes les banques TBTF sont favorables à la déclaration des comptes bancaires, à la fin du secret et la fin de la protection de la vie privée. Elles sont pour que tout soit déclarée et ponctionnable, ce sont des auxiliaires du fisc et des gouvernements, c’est un couple maudit, solidaire, contre vous. Les gouvernements ponctionnent votre travail pour rembourser les banques et payer les Agios, ainsi les banques leur reprètent toujours plus. Les gouvernements sont les fermiers généraux d’antan, mais avec les rôles inversés.

    Personne ne cherche à expliciter le fameux impératif « il faut » .

    Donc le « Il faut « doit être explicité et complété par des questions et des réponses.
    Il faut, pourquoi ?
    Pour qui ?
    Afin de faire quoi ?
    Au profit de qui ?
    Au détriment de qui ?

    La BNS et ses complices répondent, il faut laisser le cash en banque « par civisme », c’est à dire dans l’intérêt général. Cet intérêt général est le masque des intérêts particuliers des banques, des dirigeants bénéficiaires de bonus, des fonctionnaires, des gouvernements, des politiciens, des kleptocrates, des Très Grandes Entreprises Mondialisées etc etc.- ce n’est pas l’intérêt général du peuple, des classes moyennes, des travailleurs. Ces initiatives scélérates sont destinées à maintenir, à renforcer l’exploitation et la spoliation des plus faibles et des moins protégés, et celle des moins sophistiqués.

  2. « Cet argent n’appartient ni aux banques, ni aux banques centrales »:
    avec la bnp et ces crédits considérés comme illégaux on a vu récemment que non

    « Il y précise que les taux d’intérêt auraient dû être de -6% au sommet de la crise. Kelly est suffisamment ignorant pour décréter qu’il « semblerait que Buiter ait raison ». »

    dans lombard street, dans le cadre d’une panique bancaire il est indiqué que les taux ne doivent pas etre à -6% mais PRECISEMENT à +6% (le taux normal normal d’une hypothèque étant sur 200ans 400ans voire 2000ans entre 3/4/5%=> pour terminer la panique il faut le MONTER et non pas le baisser). Qu’un banquier(même central) arrive à dire cela en 2015 prouve qu’il est autant banquier que je suis curé.

    « à la liste d’idiots  » pourquoi est-ce idiot:
    outre le fait de mettre le capitalisme sous le bus à moyen terme, à court terme des gens vont detruire de la monnaie en remboursant des crédits, ce qui conduit à une destruction de monnaie
    va t’on promulguer des lois pour empêcher des gens de rembourser leur crédit?
    (des socialistes francais ont déja penser à cela en voulant taxant les résidences principales libres de crédit…)

  3. http://www.metamag.fr/metamag-2869-BERNARD-MARIS–HOUELLEBECQ-é
    CONOMISTE–FLAMMARION-2014.html

    dommage que le mot libéralisme soit ici galvaudé.
    un président US + ceo GM apparemment disait « La clef de la prospérité économique, c’est la création d’une insatisfaction -frustration ndlr- organisée. » Charles Kettering de General Motors

    il est donc impossible de relancer le crédit avec des taux nuls (et l’économie), dans le cadre normal.
    Ce que nous propose les gens ci dessus est donc de changer le cadre: on peut prouver que le nouveau cadre est la tyrannie.

  4. LOL>>

    Acheter des meubles grâce à son PEL ?
    Le Revenu le 02/05/2015 à 06:29, mis à jour le 03/05/2015 à 06:52

    ..ils sont au bout du rouleau lol

  5. En effet, le controle du cash est un fait! Il y a deux semaines il y avait un panneau au guichet de ma banque , ici en Espagne, il disait ceci : Nous ne effectuons plus de paiement ou virement en cash …seulement entre le 15 et le 20 de chaque mois cela sera possible de 8 H a 10 H.

    Ils pourront alors vous signalez a la Banque d’Espagne . Le contrôle sur votre argent est total, le retrait devient très difficile , au dessus de 1000 euros il faut justifier pourquoi tu veux ton argent…
    Rien d’étonnant vu que nous sommes non pas des déposants mais des prêteurs …

    Un grand bonjour depuis Madrid,
    Marian

    • Ho la la , j’ai été très généreuse en disant que cela était possible de effectuer des paiements en liquide durant une semaine par mois! Aujourd’hui j’ai relu attentivement le panneau placée devant chaque guichet bancaire.., les dates son exactes ..mais seulement les Mardis et les Jeudis …si le 15 tombe un vendredi..vous êtes cuit…il ne vous reste que la Mardi…et soyez a l’heure!
      En plus il vous coutera 3 euros, de frais, pour tout versement en liquide sur un compte qui ne vous appartient pas….

      Tout est dit…la chasse au cash est un fait!

      Excellent article Wolf , que je vais traduire, a ma sauce, dans la langue de Cervantes ..avec votre permission.

      Un grand bonjour depuis Madrid,
      Marian

  6. «  » Il faut que l’argent liquide cesse d’être liquide et qu’il soit à portée de prélèvement des gouvernements ». « Le droit de propriété doit reculer, le droit de confisquer doit avancer. ». Le droit de confisquer peut comporter des variantes, comme le droit de bloquer et d’immobiliser et de convertir en dette obligatoire » »

    Vos propos ont été les miens lors d’une réunion en présence de l’agence de l’eau, ou je défendais la notion de propriété foncière. En effet le droit de propriété élargie à tout domaine doit disparaitre, dans mon cas à des fins environnementalistes. Nous voyons cela actuellement avec la politique agricole, qui efface la notion de propriété pour la remplacer par un concept collectivisme d’intérêt général. Le gros problème , c’est que le « citoyen » si reconnait et adhère sans y voir le danger que cela peut représenter à moyen terme pour lui même

  7. HS (hors sujet) Les jours d’après… HS (hors service)…nous y sommes déjà.

    Juste pour signaler ce petit prix Busiris, qui démontre l’État d’esprit qui règne sur notre bôôôôô pays !!!

    http://busiris.fr/prix/prix-busiris-pour-bernard-cazeneuve

    Et pour approfondir le sujet:

    http://www.maitre-eolas.fr/post/2015/04/06/Relisons-la-notice

    Ce n’est plus, une fracture, que dis-je, un fossé, un gouffre ou un océan, c’est un continent de faillites structurelles en phase terminale d’une autodestruction volontaire.

    Ce n’est plus la France qui est bradée, ce sont les Français !!… (enfin, ceux qui restent) qui sont vendus au plus offrant sur le marché international !

    Une enquête approfondie sur nos FAI serait bienvenue, aux vues de certaines informations, (ex: les débits réels d’Orange ne sont pas proposés comme offre commerciale, à quoi servent-ils ?)

    Car, le soupçon des boîtes noires opérationnelles à des fins privées peu scrupuleuses est plus que fondé.

    Pour la BNP tout va de mieux en mieux, si si, plus les amendes sont grosses, plus ils font des bénefs !

    Les appartements de luxe hors normes s’échangent comme des petits pains… Ah tiens, une nouvelle monnaie ? Du tangible, du lourd, du concret, de l’international, du sécur…le top.

    Réservé à ceux qui sont déjà sortis des bourses et des banques…

    Attention les bitcoins sont sous attaques bancaires, étatiques et mafieuses… que du bonheur !

    L’Or est mort sans enquête, paix à son âme.

  8. « Alors que le système de monnaie fiduciaire moderne vogue vers sa fin, les droits individuels seront toujours plus attaqués par les élites qui dirigent le monde et le cartel bancaire commencent à fermer les écoutilles. »

    Nous sommes en pleins dans l’experience shumpéterienne, la grande dissolution monétaire accompagne la transmutation des règles libérales de l’économie de marché et tout est alors administré au point que, politiquement, on peut affirmer, sans se tromper, que le socialisme parachève son mariage avec la ploutocratie/oligarchie symbolisée par le 1%… Le fascisme.

    Les taux négatifs sont une étape sur la voie négationiste des libertés, l’enchainement qui se profile vise à supprimer la notion de propriété au nom de la collectivité par les chemins tortueux de l’inversion des valeurs et ceci au nom de notre sécurité et plus largement pour notre bien commun.

    L’horizon qui se dessine laisse deviner la fin de la monnaie fiduciaire, tangible et liquide, au profit d’une monnaie dématérialisée, complètement tracable et dont les utilisateurs seront « profilables » et gérables à souhait.

    « -ces liquidités au lieu de tourner sont stockées, elles s’accumulent donc il faut en créer encore plus

    -ces liquidités sont un risque en cas de fuite devant la monnaie et de montée de l’inflation

    -ces liquidités sont donc une épée de Damoclès en cas soit de « run » sur les banques soit d’accélération de la vitesse de circulation et de montée de l’inflation. » BERTEZ

    Après la destruction créatrice de Shumpeter que notre élite a su adapter à sa vision imposée de l’Histoire, en vue de quoi l’incertitude ne serait plus de ce monde, rangeant Dieu au placard des bibelots de l’ancien temps, et s’érigeant dans un meme mouvement instinctif vers le mont Olympe comme de nouveaux démiurges.
    Il nous faut envisager ces nouveaux dieux comme les maitres des 4 éléments puisque la mécanique des fluides/liquidités serait entierement sous leur controle ainsi que la terre économique, le feu de la guerre, et, jusqu’à l’air qu’ils s’évertuent à vicier au nom d’un modèle productiviste, véritable cache-misère de leur hybris ou se légitime, encore et toujours, leur désir de puissance/jouissance dominatrice.

    La mecanique des fluides aurait comme corollaire le principe de moindre résistance, et donc une course au profit par n’importe quel moyen quelque soit les resistances de terrains. La monnaie, qu’elle soit « money-like » ou monnaie tangible, électronique, reste, par convention sociale, une valeur d’usage/échange dont la propriété est de se transformer d’un état à un autre… jusqu’ à probablement se gazeifier, c.à.d disparaitre sous quelque forme communément reconnue et acceptée par tous… Nous serions alors passé dans un tout autre monde, mais là je suis gentiment entré dans le monde de la science-fiction, je le reconnais volontier.

    A moyen terme, nous pouvons faire le pari que les jet streams de la finance, que représentent les pools financiers et leurs transactions « quantiques », iront rejoindre les differents états de la monnaie aux oubliettes de l’Histoire, sans épargner, au passage, les terres économiques depuis trop longtemps devenus arides de liquidités/crédits et soudainement recouvert d’un Déluge monétaire achevant de noyer les peuples… les 99%.

Laisser un commentaire