Art de la guerre monétaire et économique

Les banquiers planifient en secret une réunion à Londres sur la «fin du cash»/ Pourquoi l’argent liquide pourrait être aboli/

Les banquiers planifient en secret une réunion à Londres sur la «fin du cash»

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«Nous ferions mieux de garder l'œil bien ouvert pour cette naissance d'une société sans argent liquide qui vient  beaucoup plus rapidement que prévu. Pourquoi la réunion est-elle secrète? Quelque chose ne sent pas bon par ici»

Par Paul Joseph Watson – Le 27 mai 2015 – Source InfoWar

Secret Meeting in London to "End Cash"

L’économiste Martin Armstrong affirme qu’il est prévu une réunion secrète sur la fin du cash qui aura lieu à Londres avant la fin du mois impliquant des représentants de la BCE et la Réserve fédérale.

Armstrong, qui est connu pour avoir prédit avec succès en 1987 le crash dulundi noir ainsi que l’effondrement financier de 1998 en Russie, a exprimé avoir été choqué, qu’aucune information n’ait filtré sur cette prochaine conférence.

«Je trouve extrêmement troublant d’être le seul à signaler cette réunion secrète à Londres. Kenneth Rogoff, de l’Université de Harvard, et Willem Buiter, l’économiste en chef chez Citigroup, s’adresseront aux banques centrales pour préconiser l’élimination de toutes les espèces pour permettre la venue du jour où vous ne pourrez plus acheter ou vendre quoi que ce soit, sans l’approbation du gouvernement», écrit Armstrong.

«Quand j’ai googlé la question pour voir qui d’autre l’avait signalé, à ma grande surprise, Armstrong Economist vient en premier. D’autres me citent, jusqu’à la Banque centrale du Nigeria. Je dois encore trouver tous les rapports sur la réunion qui aura lieu à Londres, mais mes sources sont internes.»

Armstrong attire d’abord l’attention sur la réunion prévue plus tôt ce mois-ciquand il a révélé que des représentants de la Réserve fédérale, de la BCE ainsi que des participants provenant des banques centrales suisse et danoise seraient tous présents à une grande conférence à Londres à laquelle Kenneth Rogoff de l’Université de Harvard, et Willem Buiter, l’économiste en chef chez Citigroup, feraient des présentations.

Kenneth Rogoff Harvard University
Kenneth Rogoff, professeur d’économie à l’Université de Harvard.

«Nous ferions mieux de garder l’œil bien ouvert pour cette naissance d’une société sans argent liquide qui vient  beaucoup plus rapidement que prévu. Pourquoi la réunion est-elle secrète? Quelque chose ne sent pas bon par ici»,conclut Armstrong.

Les discussions et les avancées vers l’interdiction du cash ont surgi à plusieurs reprises au cours des dernières semaines.

Willem Buiter, dont Armstrong prétend qu’il parlera à cette réunion secrète, a récemment préconisé l’abolition du cash pour «résoudre le problème des banques centrales de la planète avec des taux d’intérêt négatifs».

L’année dernière, Kenneth Rogoff a également appelé à l’abolition de la monnaie physique afin de stopper l’évasion fiscale et l’activité illégale ainsi que pour prévenir les retraits massifs d’argent lorsque les taux d’intérêt seront proches de zéro.

«Une fois que l’argent n’existera plus que sur les comptes en banque, supervisés ou même directement contrôlés par les gouvernements, les autorités seront capables de nous inciter à dépenser plus quand l’économie ralentira, et moins en cas de surchauffe.»

Sur un ton similaire, l’ancien économiste de la Banque d’Angleterre, Jim Leaviss a écrit un article pour le Telegraph de Londres plus tôt ce mois dans lequel il a dit qu’une société sans numéraire ne serait possible qu’en«forçant tout le monde à passer uniquement par voie électronique à partir d’un compte détenu par une banque agissant pour le gouvernement, qui seraitsurveillée, ou même directement contrôlée par ce gouvernement».

Les grandes banques tant au Royaume-Uni qu’aux États-Unis traitent déjà le retrait ou le dépôt de sommes d’argent modérément grosses comme une activité suspecte. Des rapports ont été publié en mars sur la façon dont le ministère de la Justice ordonne aux employés de banque d’envisager d’appeler les flics quand des clients retirent 5000 dollars ou plus.

Willem Butler Citigroup
Willem Buiter, l’économiste en chef chez Citigroup.

Pendant ce temps, en France, de nouvelles mesures devraient entrer en vigueur en septembre qui vont limiter les citoyens français pour faire des paiements en espèces supérieurs à 1 000 euros. Armstrong suggère que la police financière pourrait appliquer cette nouvelle loi par, «la recherche de personnes transitant en train par la France juste pour voir si elles transportent des espèces, dont ils vont maintenant se saisir».

Comme le note Armstrong, en interdisant le cash afin d’éviscérer le peu de libertés économiques que les gens avaient encore pour éviter la politique désastreuse de la banque centrale keynésienne, n’est rien de moins que du totalitarisme économique.

«Dans l’esprit d’un tyran économique, l’interdiction du cash représente le Saint-Graal, écrit Michael Krieger. Forcer la plèbe à adopter un système de transactions numériques de la monnaie fiduciaire offre un contrôle total via un suivi sans faille de toutes les transactions dans l’économie, et la capacité de bloquer les paiements d’un citoyen impétueux qui oserait sortir de la ligne.»

Via le blog http://www.jovanovic.com/blog.htm

Traduit par Hervé, relu par Diane pour le Saker Francophone

 http://lesakerfrancophone.net/les-banquiers-planifient-en-secret-une-reunion-a-londres-sur-la-fin-du-cash/

Pourquoi l’argent liquide pourrait être aboli 

Mac Slavo shtfplan/24hgold.com 2/6/15 

   
  cash-banNous avons pu lire au cours de ces dernières semaines de nombreux rapports selon lesquels les banques travailleraient activement avec les gouvernements en vue de restreindre l’utilisation d’argent liquide. JP Morgan Chase, l’une des plus grosses banques du monde, a annoncé à ses clients que déposer de l’argent liquide dans un coffret de dépôt n’est désormais plus autorisé – pour leur propre sécurité, bien entendu. Cette nouvelle pratique semble ridicule, mais prend tout son sens une fois que l’on comprend qu’elle implique une obligation de conserver son argent sur un compte bancaire, sur lequel la banque peut ensuite imposer des frais.Tout travailleur ordinaire aurait la même réaction que celle que vous avez certainement eue vous-même en apprenant la nouvelle : sortir son argent de la banque. Bien que cela puisse sembler être la solution miracle, il se trouve que les employés de la banque se sont vus donner l’ordre par le gouvernement de rapporter toute transaction suspicieuse en liquide, notamment les retraits, même s’ils ne concernent que quelques milliers de dollars, afin que les agents du gouvernement puissent saisir ces fonds si nécessaire.Ils cherchent à s’assurer le contrôle le plus total de vos transactions, pour pouvoir vous contrôler. C’est aussi simple que ça. Comme vous le verrez plus bas, pour les banques centrales et les gouvernements du monde, l’idéal serait une abolition totale de l’argent liquide. Nous sommes après tout au XXIe siècle. Pourquoi utiliser du liquide lorsque l’on peut payer par carte ou même par téléphone ?Et n’oublions pas le terrorisme, puisque nous savons tous que seuls les terroristes et les criminels utilisent du liquide.Dans l’éventualité où le Président ou n’importe quel autre bureaucrate déclarait une nouvelle crise financière, le gouvernement pourrait prendre très rapidement des mesures de stabilisation en vous forçant à dépenser de l’argent pour stimuler l’activité économique – par le biais de taxes directes et du retrait de vos fonds.Si leurs intentions ne sont pas déjà claires, le rapport suivant, publié par Zero Hedge, devrait les mettre en lumière :

A ce stade, une personne sensée pourrait être tentée de mettre fin aux expériences monétaires, parce que toutes les limites auront été atteintes. Il n’y aura plus aucun actif à acheter, et les taux seront si bas que les acteurs les plus rationnels auront abandonné leur compte en banque en faveur de leur matelas. Mais pas si vite, nous disent certains, comme Willem Buiter de chez Citi, ou encore l’économiste Ken Rogoff : le monde pourrait décider d’abolir l’argent physique, parce qu’en éliminant la devise physique et forçant les gens à utiliser une carte de crédit reliée à un compte en banque contrôlé par le gouvernement pour effectuer l’ensemble de leurs transactions, tout pourrait être centralisé. Les consommateurs ne dépensent plus ? Pas de problème. Il suffirait de taxer leur solde de compte en excès. L’économie surchauffe ? Pas de problème non plus. Il suffirait de faire grimper les taux d’intérêt sur les dépôts pour encourager les gens à cesser de dépenser. Citi, Harvard et le Danemark sont d’accord, et le plus récent appel à une société sans liquide nous vient de l’économiste et membre du Conseil allemand d’experts économiques, Peter Bofinger.

Via Spiegel (traduit par Google):

Les billets et pièces sont obsolètes et ne font que réduire l’influence des banques centrales, nous explique l’économiste Peter Bofinger. Le gouvernement fédéral devrait abolir l’utilisation de l’argent liquide.

L’économiste Peter Bofinger fait campagne pour l’abolition de l’argent liquide. « Au vu des possibilités techniques d’aujourd’hui, les billets et pièces sont un anachronisme », a dit Bofinger au journal Spiegel.

Si nous nous en débarrassions, le marché noir et le marché de la drogue seraient vite épuisés. Et il serait plus facile pour les banques centrales de faire respecter leurs politiques monétaires. Le professeur d’économie de Würzburg a appelé le gouvernement fédéral à promouvoir une abolition de l’argent liquide à l’échelle internationale. « Voilà qui pourrait être un bon sujet de discussion pour la réunion du G7 à Elmau », a-t-il dit.

Même l’ancien secrétaire américain du Trésor, Larry Summers, a demandé l’abolition du liquide. Il en a été de même pour l’économiste américain Kenneth Rogoff.

Selon les critiques, en revanche, de tels débats ne font que nous éloigner davantage des problèmes véritables de nos politiques monétaires actuelles.

L’idée est que vous dépensiez votre argent à la manière d’un citoyen patriotique, ou que vous risquiez de voir le gouvernement le réapproprié à son gré.

Mais une telle chose ne pourrait jamais se produire aux Etats-Unis – le gouvernement ne pourrait jamais forcer un consommateur à acheter un produit ou un service, sous peine de pénalités financières ou d’emprisonnement. Ou le pourrait-il ?

Pour répondre à cette question, voyez le Patient Affordable Care Act, aussi connu sous le nom d’Obamacare.

Et n’oubliez pas que vous n’êtes pas le propriétaire de l’argent que vous placez en banque, puisqu’une fois que vous déposez des fonds, selon les lois bancaires, vous devenez créditeur de votre institution financière, qui peut faire ce qu’elle veut de ce qui était votre argent.

Les gouvernements du monde travaillent à la marginalisation de l’argent liquide et à la criminalisation de ceux qui y ont encore recours.

Naturellement, cela forcerait ceux qui préfèrent conserver leurs dépenses loin du regard du gouvernement à intégrer l’économie souterraine. Les mécanismes de devises tels que l’or, l’argent, la nourriture, les médicaments, les Bitcoins et autresbiens échangeables pourraient redevenir au goût du jour si cette tendance venait à se poursuivre. 

Lectures recommandées :

What is Money When the System Collapses?

Warning: Get Your Money Out: “All Legal Bank Deposit Protections Are Now Officially Gone

Watch Your Cash: New BAIL-IN Rules Will Force “Failed Bank Losses on Investors”

Government Orders Bank Tellers To Alert Police About Your Cash Withdrawals: So They Can “Seize the Funds… Investigate”

Week 50 of 52: Bartering and the Community

Bonne chance à tous ceux qui voudront retirer leur argent

IMG Auteur

Phoenix Capital

Gains, Pains and Capital/24hgold

Publié le 03 juin 2015

[titre article pour referencement]
Il deviendra au fil du temps de plus en plus difficile de retirer votre argent du système financier.La raison en est la structure du système financier actuel. Comme je l’ai déjà souligné, cette dernière est constituée ainsi :1)   La quantité totale de devises (billets et pièces) au sein de l’économie américaine s’élève à un peu plus d’1,36 trillion de dollars.2)   Une fois qu’y est incluse la monnaie digitale déposée sur les comptes de long et de court terme, nous obtenons un total d’environ 10 trillions de dollars.3)   La monnaie disponible sur le marché boursier américain (actions et sociétés cotées en bourse) représente plus de 20 trillions de dollars.4)   Le marché américain des obligations (argent qui a été prêté aux corporations, aux gouvernements municipaux et d’Etat, et au gouvernement fédéral) représente près de deux fois cette somme, avec 38 trillions de dollars.5)   Les instruments du marché du crédit (prêts immobiliers, créances adossées à des actifs et papier commercial autre que la monnaie digitale basée sur la dette) représentent 58,7 trillions de dollars.6)   Les produits dérivés dérégulés de gré à gré échangés entre grosses banques et corporations s’élèvent à plus de 220 trillions de dollars.

La première chose qui saute aux yeux est qu’une grande majorité de la monnaie présente au sein du système représente des prêts ou du crédit digitaux (une dette non-physique).

Pour dire les choses autrement, la monnaie physique, ou le cash (les billets et pièces que vous pouvez tenir entre vos mains) représente moins d’1% de la monnaie qui existe au sein du système financier. L’une des plus grosses inquiétudes pour la Réserve fédérale est de savoir ce qui se passerait si un pourcentage suffisamment élevé d’investisseurs décidait de se tourner vers l’argent liquide.

C’est précisément ce qu’il s’est passé en 2008 lorsque les déposants ont tenté de retirer 500 milliards de dollars des fonds des marchés monétaires.

Un fonds des marchés monétaires s’accapare l’argent d’un investisseur pour le placer sur le marché de la dette liquide de court terme et des garanties de crédit. Ces fonds offrent un certain rendement aux investisseurs, tout en étant extrêmement liquides (les investisseurs peuvent en retirer leur argent à tout instant).

Voilà qui fonctionne très bien en théorie. Mais lorsque 500 milliards de dollars se trouvent retirés (environ 24% du marché) en l’espace de quatre semaines, le voile est vite levé sur la réalité du système financier : la monnaie digitale n’est pas sécurisée.

Pour reprendre une métaphore, quand le papier commercial et les fonds des marchés monétaires se sont effondrés, l’huile qui permettait au moteur du système financier de tourner s’est asséchée. Presqu’immédiatement, les engrenages du système se sont arrêtés.

Après que cela s’est produit, les banques centrales ont réalisé que leur pire cauchemar pouvait bel et bien devenir réalité : si suffisamment d’investisseurs et de déposants tentaient de convertir leur capital en argent liquide, le système tout entier pourrait imploser.

En conséquence, la Fed et les agences de régulation cherchent à mettre en place des politiques qui rendraient bien plus difficile pour les investisseurs de se tourner vers la monnaie physique.

Si vous avez des difficultés à y croire, voyez les récentes régulations mises en place par SEC pour interdire tout retrait dans l’éventualité d’une nouvelle crise.

Ces régulations ont été baptisées Rules Provide Structural and Operational Reform to Address Run Risks in Money Market Funds.En voici un passage :

Sous cette nouvelle régulation, si le niveau de liquidité d’un fonds des marchés monétaires passait sous la barre des 30%, le conseil de direction du fonds pourrait à lui seul prendre la décision de suspendre temporairement les rédemptions. Afin d’imposer ce blocage, le conseil de direction devrait pouvoir prouver que c’est là dans le meilleur intérêt du fonds. Un fonds des marchés monétaires qui imposerait un tel blocage devrait y mettre fin sous dix jours, sinon plus tôt. Il serait impossible de voir imposer un blocage de plus de dix jours sur une période de 90 jours.

Voyez aussi ceci :

Les fonds des marchés monétaires gouvernementaux seront sujets à de nouvelles provisions en termes de frais et de blocages. En revanche, sous les nouvelles régulations, ces fonds pourraient volontairement les adopter, à condition d’en avoir préalablement informé leurs investisseurs.

http://www.sec.gov/News/PressRelease/Detail/P…ease/1370542347

En clair, si le système venait à se trouver en difficulté, les fonds des marchés monétaires pourraient bloquer les flux sortants de capitaux pour une durée de dix jours. Si le système financier était en bonne santé, il n’y aurait aucune raison pour les régulateurs de mettre en place de telles réformes.

Ce n’est que la première étape de la stratégie guerrière de la Fed contre la monnaie physique.

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-bonne-chance-a-tous-ceux-qui-voudront-retirer-leur-argent.aspx?article=6968018472H11690&redirect=false&contributor=Phoenix+Capital.

15 réponses »

  1. Dîtes nous comment les contrer, les banques tournent grâce aux monde du travail, aux emprunts, de particuliers etc, il y a certainement quelque chose à faire ce monde des banques, de la finance Ils ont un pied d’argile le tout est de le connaître et se réapproprier nôtre indépendance et surtout virer ces C…qui nous spolient :

    • Je ne suis pas terroriste ni criminel mais j’utilise du liquide. Je n’aime pas payer par carte parce que je contrôle davantage mes dépenses lorsque je paye en liquide.

      Une société qui supprime l’argent liquide est une société qui veut mettre en place un régime totalitaire où les citoyens qui n’obéissent pas auront leur compte bloqué.
      Nous devons sortir de l’Euro, avoir de nouveau une Banque Nationale qui imprime des billets et fabrique de la monaie. La construction de l’Europe était une belle idée mais cette Europe aurait du se construire avec des nations souveraines et totalement indépendantes. Je ne veux pas de cette Europe totalitaire dirigée par les banques privées qui nient le droit des nations et des citoyens.

    • La chose à faire :tout le monde la connaît
      mais chacun veut laisser l’autre se mouiller
      Grèves Générales Illimitées
      Ce qui bloquera TOUT
      Mais qui peut proposer une voie de substitution raisonnable pour réorienter le monde ?
      Un groupe de Gens sérieux
      et compétents parmi lesquels je vois
      L’Equipe du Blog à Lupus
      Mais ça n’engage pas que moi
      ça vous engage TOUS 🙂

  2. CASHLESS SOCIETY:

    Ce que l’on voit…

    Une société fonctionnant sans liquidité tangible donne aux banques centrales/commerciales et gouvernements toute latitude de controle des populations. Leur levier d’action passe par la mobilité des taux et la contention des logiques de réaction. On « drive » les moutons, on les oblige à adopter des postures de soumission, le cas contraire c’est la tonte!.

    Ce que l’on ne voit pas…

    Le principe du « sans cash » s’insère dans un systeme plus vaste, il s’y instègre totalement. Ce systeme est basé sur le principe de « transparence », une version sublimée et quasi aboutie de son ancetre politique la « glasnot » qui a eu, en son temps, des effets notoirement délétères pour la post URSS d’alors.
    Le dirigisme monétaire, ce socialisme oligarchique arborant le masque du libéralisme, va converger avec plusieures tendances déjà à l’oeuvre:
    – les réseaux sociaux fonctionnent sur des principes de transparence des données, les acteurs ont coutume, et c’est d’autant plus vrai chez les jeunes, a se révéler au monde sans grandes restrictions. Les erreurs de jeunesse ont cette facheuse réalité d’etre perenne dans le systeme. La mémoire est encodée dans le systeme et ne disparait pas.
    -L’instantantaneité sur le web ne permet pas de faire machine arrière, non seulement vous perdez le controle sur ce que vous faites, sans rémission possible, mais vous dépendez aussi de ce que font les autres à travers vous.
    -Le Big « Brother » Data ou « Data masse »: le règne de la quantité oblige à développer des systemes connexes afin de gérer l’énorme flux d’information et les ères de stockage afférantes. L’entremise de l’intelligence artificielle qui suit une tendance opérative exponentielle, calquée sur la loi de Monroe, permet un meilleur suivis des consommateurs/concitoyens. Non seulement, on pourra « profiler » leurs acteurs mais aussi dresser une cartographie des flux d’information qui désigneront ce que vous pensez, sentez, ressentez, et in-fine ce que vous allez faire, avant meme que vous en ayez formulé consciemment le désir.
    -L’externalisation des procédés numériques (portables, cartes bancaires, médicales…) ne sont qu’une étape transitive vers des systemes endogénéisés. Bien évidemment il s’agira « au nom du progrès » (transhumaniste) et par effet de masse (mimétisme/suggestibilité) de nous vendre la qualité exeptionnelle de ces nouveaux procédés, quant à la protection des données… L a biométrie a ses failles, les capsules ingérables sont éphémères, mais un tatouage électronique ou une puce sous la peau auront toute leur faveur… Un bon maitre prend soins de sa bete, il le puce et le vaccine contre l’intelligence discriminative.

    La servitude doit etre volontaire, un mouton disponible c’est un mouton prévisible, massifié dans son comportement et disponible et consentant pour la tonte.

  3. Les métaux précieux peuvent être réquisitionnés… comme du temps de Roosevelt…

  4. SUITE DE MON COMMENTAIRE: (histoire d’approfondir)

     » Non seulement, on pourra « profiler » leurs acteurs mais aussi dresser une cartographie des flux d’information qui désigneront ce que vous pensez, sentez, ressentez, et in-fine ce que vous allez faire, avant meme que vous en ayez formulé consciemment le désir », car nos automatismes, véritables schèmes comportementaux sont indexés eux meme sur des patterns cognitifs (les « memes »).

    Le neuro-marketing a fait de sérieux bonds en avant depuis l’apparition de la publicité et de son cortège d’alchimistes scientifiques, fourmis expertes de la dissecation de nos actes/pensées, tous plus enclins à découvrir le saint Graal du conditionnement social qui vient en sus de l’efficacité des modèles technologistes et méthodologistes de controles cognitivo-comportementaux.
    Le meilleur terreau d’investigation concerne le cerveau-moteur et son abstract: conscience-inconscience. Non seulement l’ingéniérie sociale y pourvoie mais le technologisme le permet.

    On peut pressentir une limite d’efficacité intrinsèque au systeme en vigueur, une entropisation qui n’est pas encore sensible aujourd’hui, mais qui comme loi de nature préfigure d’un « horizon invertis », véritable « point catastrophe » ou la complexité des moyens sensés comblés les difficultés de traitement et de recoupement de la masse inflatée des données de base ferait rentré le systeme dans une pente glissante du rendement marginal. Cette limite peut etre comblée par la transmutation du systeme en un super organisme autonome et indépendant de ses créateurs… Une Intelligence.Artificielle qui conscientise au travers de sous données itératives, memoire collective des hommes, sur le modèle analogique de l’inconscient.

    Si nous méditons sur le rapport conscient-inconscient chez l’humain et le transposons à la machine nous aurons la surprise de constater la prévalence de l’inconscient sur le donné cognitif. Le cerveau Global aurait il sa propre limite d’action? Un subconscient qui reposerait uniquement sur les lois d’Asimov pourrait etre levé par le systeme lui meme compte tenue du surdéterminant/vecteur influant de l’inconscient sur le conscient. Celà soulève la possibilité de renvoyer les créateurs humains du systeme comme des avatars, sous produits transhumanisés dévoyés et rejetés par la machine, celle-ci s’interrogeant sur la raison d’etre de son existence et plus profondément sur la notion de Dieu… à moins que le nihilisme soit son crédo.

  5. Comme d’hab, toute l’info sort au même moment. C’est dire s’ils sont peu nombreux à décider du sort de tous. Faut que je me casse de ces pays pourris.

  6. Les banques centrales sous la pression des banques commerciales et avec l’appui des gouvernements pourront faire tout ce qu’elles veulent, les gens trouveront toujours un moyen de contourner un système qui n’est pas dans leur intérêt lorsqu’ils l’auront compris. L’abolition du cash est seulement possible si elle est mondiale et il y aura toujours des pays réfractaires. Personnellement je préfère détenir des espèces en roubles que des euros dématerialisés. Après s’être fait entuber une fois les gens ne se laisseront pas faire et se ficheront de savoir que l’euro est la seule monnaie qui a cours légal dans sa zone. Avec l’émergence de monnaies parallèles (à peu près n’importe quelle unité de stockage de valeur) la politique monétaire de la banque centrale n’aura plus aucune prise. Il faudra alors entrer dans une ère de répression totale: le début du totalitarisme. En tout cas ce qui est sûr c’est que l’abolition du cash c’est le totalitarisme, il faut que les gens en prennent conscience. Rothschild disait « Donnez-moi le pouvoir de créer la monnaie et je me moque de qui fait les lois ! ».

  7. Suis-je le seul à penser qu’une société sans cash est peut-être l’avenir du bitcoin? Originellement une monnaie clandestine pour acheter des produits ou services illégaux sur Internet… Si le cash devient illégal, il pourrait être remplacé par le bitcoin dans les transactions de tous les jours

  8. Dans l’hebdomadaire PARIS-MATCH, publié le 27 octobre 1951, page 18, le journaliste pose la question :

    « Que pensez-vous de la fédération européenne ? »

    Le général Eisenhower répond :

    « Rien ne pourrait nous être plus agréable que d’apprendre que les Etats d’Europe occidentale ont décidé de réunir dans une ville d’Europe – disons à Luxembourg – des délégués responsables, avec mandat de rédiger l’acte constitutionnel de l’Europe, de désigner la capitale de l’Europe, etc. et qu’à partir du 1er janvier, l’Europe occidentale fonctionnera comme fédération. Aucune décision ne pourrait mieux nous aider dans la tâche que nous poursuivons. »

    En 1951, les Etats-Unis avaient décidé de créer une fédération européenne.

    Les Etats-Unis l’avaient rêvé, Jean Monnet a commencé à le faire.

    A propos de Jean Monnet :

    Concernant les participants aux réunions du Groupe de Bilderberg, Jean Monnet est sur la première page, à la dernière ligne :

    http://www.danielestulin.com/wp-content/uploads/portraits_bilderberg.pdf

    Sur la deuxième page, à la première ligne, nous pouvons voir la photo d’un certain George C. McGhee.

    George McGhee a servi comme ambassadeur américain en Turquie en 1952-1953, où il a soutenu sa candidature réussie à l’adhésion à l’OTAN.
    George McGhee a joué un rôle dans les relations américaines avec la République du Congo et la République dominicaine au début des années 1960.
    De Novembre 1961 à Avril 1963, il a occupé le poste de sous-secrétaire d’État aux affaires étrangères, sous l’admnistration Kennedy.
    George McGhee a été nommé ambassadeur en Allemagne de l’Ouest de 1963 à 1968.

    (Source : Wikipedia, version en langue anglaise)

    Une citation très importante :

    « Je pense que vous pourriez dire, déclara un jour le diplomate américain George McGhee, que le traité de Rome, qui a créé le Marché commun, a été mûri pendant ces réunions de Bilderberg et aidé par le flot de nos discussions. »

    Source : « L’Europe sociale n’aura pas lieu », de François Denord et Antoine Schwartz, édition Raisons d’agir, page 40.

    George McGhee avait le mérite de la franchise : le traité de Rome a été mûri pendant les réunions du groupe Bilderberg dans les années 1954 – 1955 – 1956.

    Dès le début de la construction européenne, le traité de Rome était voulu par les Etats-Unis.

    Le traité de Rome est l’oeuvre de grands banquiers, de grandes entreprises multinationales, de diplomates et de militaires membres de l’OTAN.

    Dès le début, la construction européenne était anti-populaire, anti-sociale, anti-démocratique.

    Et ça continue encore aujourd’hui.

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