Art de la guerre monétaire et économique

Les tactiques de négociations grecques Par Andreas Höfert/ Bientôt un contrôle des capitaux en Grèce ? Et potentiellement en Europe ?/ Game Over pour les banques grecques : les déposants retirent € 2 milliards les trois derniers jours !!

Les tactiques de négociations grecques Par  Andreas Höfert

MARDI, 16.06.2015 Agefi Suisse

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La Grèce a repoussé une fois de plus l’échéance fatidique. La Zambie est le seul autre pays au monde à avoir exercé cette clause: c’était en 1980.

Andreas Höfert (Chef économiste UBS Wealth Management)

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On dit que l’humour meurt en dernier, même après l’espoir. Si tel est le cas, la résolution de la crise grecque est devenue une entreprise désespérée. En effet, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, généralement jamais à court de plaisanteries, avait l’air grave avant la réunion du G7 durant laquelle il a implicitement accusé son «ami», le Premier ministre grec Alexis Tsipras, de lui avoir menti.

Samedi dernier, M. Juncker aurait même refusé de prendre un appel téléphonique de Grèce car «il n’y avait rien à discuter». Par la suite, la Grèce a nié l’existence de cet appel téléphonique, nouveau signe indiquant que les négociations sérieuses ont laissé la place à des chamailleries de préau d’école.

Mais il faut se garder de prendre au pied de la lettre toutes les nouvelles en provenance de Grèce et de ses créanciers. Après tout, c’est bien M. Juncker qui a déclaré un jour: «Quand les choses deviennent graves, il faut mentir.» Il est donc difficile de distinguer la vérité des bruits de couloir et de la tactique.

Ce que nous savons, c’est que la tragédie grecque est dans son acte final. Comme nous l’avions indiqué dans un éditorial il y a quatre semaines, la Grèce est à court d’argent. Le pays sera incapable d’honorer ses prochaines échéances majeures sauf s’il obtient à nouveau une aide étrangère.

Le 5 juin, la Grèce était censée régler 310 millions d’euros au Fonds monétaire international (FMI) en guise de première tranche de remboursement d’un prêt de 1,6 milliard d’euros. La Grèce a demandé à rembourser la totalité à fin juin, repoussant une fois de plus cette «échéance» fatidique. La Zambie est le seul autre pays au monde à avoir exercé cette clause: c’était en 1980.

Une nouvelle date butoir a donc été fixée au 30 juin (après celles du 24 février, du 30 mars, du 24 avril, du 11 mai et donc du 5 juin). Mais, comme nous l’avons également appris le week-end dernier de la part de M. Juncker, même cette date butoir n’est pas gravée dans le marbre: «Bien sûr il y aura une date butoir» nous explique-t-il, sans préciser laquelle. Il ne faut donc pas prendre toutes les nouvelles de «fin de partie» au 30 juin pour argent comptant.

Il était attendu de la Grèce qu’elle apporte des propositions de réforme à chacune des dates butoirs précédentes, mais elle ne l’a jamais fait. Il y a deux semaines, l’agence Bloomberg annonçait que le gouvernement grec s’était enfin attelé à la rédaction d’un plan de réformes.

«On peut se demander ce que les autorités grecques ont fait au cours des cinq derniers mois», remarquait ironiquement mon collègue Paul Donovan, économiste global chez UBS Investment Bank. En effet. Mais peut-être est-ce bien cela la stratégie grecque dans la crise: la laisser suivre son cours jusqu’à ce que la frustration épuise ses créanciers.

Il faut dire que la promesse de transférer les 7,2 milliards d’euros qui restent du deuxième plan d’aide à la Grèce, pour que celle-ci éponge les échéances qu’elle doit au FMI ou à la Banque centrale européenne (BCE), n’est pas vraiment motivante.

Pourquoi les créanciers ne se passeraient-ils pas complètement d’Athènes? On pourrait transférer les fonds directement de Bruxelles et de Francfort à Francfort et à Washington. Ce qui montre que cet argent n’aidera pas la population grecque. De plus, avec un produit intérieur brut de près d’un tiers inférieur à ce qu’il était il y a huit ans et avec un taux de chômage de près de 27%, la Grèce n’a plus grand-chose à perdre.

Il y a quelques mois, le gouvernement grec a obtenu une concession d’ordre sémantique. Ses principaux créanciers (Union européenne, BCE, FMI) ne seraient plus qualifiés de «troïka» mais plutôt «d’institutions». A l’époque, cette décision fut une source de sarcasme. Mais avec le recul, ce petit détail se révèle être d’une habileté machiavélique.

Malgré le fait qu’il inclut implicitement le chiffre trois, «troïka» est un mot singulier sensé montrer le front commun des créanciers. Le terme «institutions», quant à lui, est au pluriel. Et ce pluriel rappelle que la Grèce a de multiples créanciers dont les opinions et les intérêts sont parfois divergents. Divisons-les donc! Avec sa stratégie de jouer la montre, la Grèce a brillamment réalisé cet objectif.

En effet, le fossé entre le FMI et les institutions européennes est devenu tel que le premier vient de quitter la table des négociations – où, soit dit en passant, il n’avait qu’un rôle d’appoint. Le FMI veut restructurer la dette grecque et la ramener à un niveau viable: ce qui de manière très opportune est devenu désormais pour la Grèce une condition préalable aux réformes.

À ce stade, et tant que les réformes n’auront pas été validées, les Européens excluent toute forme de restructuration de la dette grecque.

D’une part, cela ouvrirait la boîte de Pandore, et d’autres pays en périphérie de la zone euro pourraient exiger un traitement similaire. D’autre part, cela rendrait les pertes pour le contribuable européen concrètes: cauchemar politique pour tous ceux au pouvoir qui ont assuré depuis cinq ans que l’argent public «prêté» à la Grèce ne serait jamais en danger.

Le bras de fer entre la Grèce et ses créanciers s’est désormais transformé en ménage à trois. Se battant avec la rage du désespoir contre des adversaires ne parvenant plus à définir une stratégie et des objectifs communs, la Grèce vient de remporter une manche importante.

http://www.agefi.com/quotidien-agefi/forum-blogs/detail/edition/2015-06-16/article/la-grece-a-repousse-une-fois-de-plus-lecheance-fatidique-la-zambie-est-le-seul-autre-pays-au-monde-a-avoir-exerce-cette-clause-cetait-en-1980-400970.html

Bientôt un contrôle des capitaux en Grèce ? Et potentiellement en Europe ?

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« Comme Chypre au printemps 2013, il faut suivre avec attention ce qui se passe en Grèce, cela nous montrera à quelle sauce nous serons mangés. Suite à la faillite des banques chypriotes, il avait été décidé, dans l’urgence, de ponctionner directement les comptes de plus de 100.000 euros des déposants. Un pur vol, une remise en cause du droit de propriété, mais qu’importe ! Désormais, ce mode de règlement des crises bancaires est devenu très officiellement une directive européenne (BRRD, Bank Recovery and Resolution Directive) qui sera bientôt en vigueur dans l’ensemble des pays de la zone euro. Chacun est prévenu.

A Chypre, cette spoliation des comptes bancaires s‘était évidemment accompagnée de la mise en place d’un strict contrôle des capitaux, de façon à empêcher les épargnants d’y échapper. Il semble qu’un dispositif comparable se mette en place en Grèce.

Dans la perspective d’une sortie de la Grèce de la zone euro, un scénario qui devient de plus en plus probable, il importe d’éviter un effondrement des banques et du circuit financier, aussi bien Athènes que les créanciers auraient tout à y perdre. En effet, devant la perspective de se retrouver avec des drachmes ne valant pas forcément grand-chose, les Grecs videraient leurs comptes pour mettre leurs euros à l’abri, en billets sous leur lit ou dans des banques étrangères. Ce mouvement a d’ailleurs déjà commencé, les retraits et les fuites de capitaux s’accélèrent ces dernières semaines, il s‘agirait simplement d’y mettre fin.

  •  Les banques grecques ont vu les sorties de dépôts surgir à environ 2 milliards d’euros sur les trois derniers jours, le rythme des sorties quotidiennes a triplé depuis l’échec des négociations ce week-end avec les créanciers, selon les déclarations de trois sources bancaires à Reuters jeudi. Dans le contexte, cela équivaudrait au total à environ 150 milliards de dollars en sorties de dépôts des banques américaines en une demi-semaine,soit environ 10% de la quantité totale de monnaie en circulation .

Le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung a affirmé, lundi, que les créanciers de la Grèce (FMI, BCE et Commission européenne) préparent un plan pour instaurer un contrôle des capitaux dans le pays, car celui-ci n’en dispose pas. Le parlement grec devrait voter une loi à cet effet, ce qui prendrait du temps, et laisserait aux capitaux le temps de partir, d’où la nécessité d’agir dans l’urgence pour ces créanciers afin d’éviter un effondrement complet de l’économie grecque. Il s’agit aussi, pour ces créanciers, de faire pression sur Athènes car ce contrôle des changes pourrait être imposé de l’extérieur si sa mise en œuvre trainait…

Eh bien prenons les paris : il apparaîtra bientôt une directive pour codifier et pouvoir mettre en place rapidement un contrôle des changes dans l’ensemble des pays de la zone euro. Une telle directive s’avère inévitable : celle sur la ponction des comptes bancaires (BRRD) entrera bientôt en vigueur, mais à quoi servira-t-elle si les épargnants peuvent virer leur épargne dans un autre pays, ou faire des retraits massifs en billets ?

De cette façon le contrôle des comptes bancaires serait complet : en cas de crise, en l’espace de 24 ou 48 heures, les retraits en liquide sont limités, les virements à l’étranger interdits, et finalement les comptes sont ponctionnés sans difficulté ni perte. Un scénario parfait pour les grandes banques, Bruxelles et les gouvernements, mais un cauchemar pour les épargnants ».

Goldbroker.fr, le 18 juin 2015

https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2015/06/18/bientot-un-controle-des-capitaux-en-grece-et-potentiellement-en-europe/

Game Over pour les banques grecques : les déposants retirent € 2 milliards les trois derniers jours !!

2 milliards ! 2 milliards en 3 jours pour un petit pays comme la Grèce : ça va exploser en plein vol ! 

A ce point, indépendamment du fait que la Grèce bricole miraculeusement à la dernière minute  et obtient juste assez de fonds pour rembourser les échéances de la dette à court terme (pour celle à long terme voir ici ) … au FMI : il est trop tard pour sauver le système bancaire grec.

La raison principale, que Reuters vient juste de mettre à jour, est que le bank run grec que nous avons suivi de près ces derniers mois, vient de voir sa plus grande flambée en trois jours et peut-être dans l’histoire, lorsque les déposants grecs ont retirés plus de 2 milliards € auprès des banques locales, un montant  qui signifie que le dernier coup de pouce de l’ELA a déjà été épuisé, et qui équivaut à environ 1,5% du total des dépôts grecs.

Dans le contexte, cela équivaudrait à environ 150 milliards de dollars en sorties de dépôts des banques américaines en une demi-semaine,soit environ 10% de la quantité totale de monnaie en circulation .

 » les banques grecques ont vu les sorties de dépôts surgir à environ 2 milliards d’euros sur les trois derniers jours, le rythme des sorties quotidiennes a triplé depuis l’échec des négociations ce week-end avec les créanciers, selon les déclarations de trois sources bancaires à Reuters jeudi. 

Les pourparlers entre la Grèce , la zone euro et les créanciers du FMI se sont effondrés au cours du week-end à Bruxelles, laissant le pays au bord d’un défaut à la fin du mois et suscitant des craintes de contrôle des capitaux.

Avant l’échec des négociations, les banquiers ont dit que les sorties avaient été de 200-300 millions d’euros par jour.

Un porte-parole de la banque centrale grecque a refusé de commenter les chiffres, en disant qu’il publie des données sur les dépôts à dates fixes chaque mois et publiera les données pour mai le 26 Juin .

Mais cela est juste la première partie des mauvaises nouvelles pour les banques grecques. La seconde vient de  Yalman Onaran de Bloomberg qui nous rappelle que ce n’est pas juste une question de liquidité (il y en aura aussi longtemps que la BCE conserve son allocation et stimule l’ELA), mais aussi de solvabilité. 

 Les quatre plus grands prêteurs, ce qui représente 91 pour cent des actifs bancaires du pays, pourraient voir leurs 12 milliards d’euros ($ 14 milliards) de fonds propres de base anéantis (…) Même si la Grèce parvient à un accord avec les créanciers européens afin de libérer de l’argent supplémentaire, son prochain plan de sauvetage devra inclure un nouveau cycle de financement pour les banques en difficulté.

Les créances douteuses ont augmenté au dernier trimestre alors que l’économie a glissé dans la récession et que les Grecs ont retardé les paiements en attente que le nouveau gouvernement efface la dette. Avec la reprise au point mort, les quatre banques – la Banque Nationale de Grèce SA, la Banque du Pirée SA, Alpha Bank AE et Eurobank EFG SA – pourraient exiger € 16 milliards des provisions supplémentaires pour couvrir la moitié des pertes sur 59 milliards d’euros de prêts en retard et restructurés sur leurs bilan .

« Nous avions prévu un pic de prêts improductifs au premier trimestre, mais nous nous attendons maintenant à cela dans le courant de 2016, sous réserve d’ une sorte de stabilité économique », a déclaré Nondas Nicolaides, analyste chez Moody ‘s Investors à Athènes.  » Il y a un risque élevé que les prêts restructurés et autres qui montrent des signes de trouble retombent en défaut. Il est une possibilité que les banques pourraient avoir besoin d’une autre série d’injections de capitaux « .Il suffit de remplacer « possibilité » avec « certitude » et le tableau est complet. Le Porte-parole de la Banque Nationale, de Piraeus, d’Alpha et d’Eurobank ont refusé de commenter ce qui était à prévoir. Après tout, que peuvent-ils dire ?

En d’autres termes, la troïka – dont l’intention dès le début était de paralyser les banques grecques à un tel point que Tsipras et Varoufakis soient obligés d’accepter tous les termes hissés sur eux , ce que nous avions prédit en Janvier – a réussi. La seule question est combien de temps avant que le gouvernement Syriza admette la défaite.

http://www.zerohedge.com/news/2015-06-18/greek-bank-run-crosses-terminal-phase-depositors-yank-%E2%82%AC2-billion-past-three-days – resistanceauthentique

https://resistanceauthentique.wordpress.com/2015/06/18/game-over-pour-les-banques-grecques-les-deposants-retirent-e-2-milliards-les-trois-derniers-jours-en-cours/

7 réponses »

  1. En Grèce, le bank run s’accélère.

    Jeudi 18 juin 2015 :

    Les retraits des banques grecques s’accélèrent.

    Les retraits des banques grecques s’accélèrent depuis le blocage le week-end dernier des négociations entre Athènes et ses créanciers, a-t-on appris jeudi de sources bancaires.

    Les déposants ont retiré deux milliards d’euros sur les trois premiers jours de la semaine, soit environ 1,5% du montant total des comptes des banques du pays, qui s’élevait à 133,6 milliards d’euros fin avril, ont précisé les sources.

    http://www.challenges.fr/entreprise/20150618.REU9136/les-retraits-des-banques-grecques-s-accelerent.html

    Conséquence de ce bank run : les banques grecques sont en faillite.

    Vendredi 19 juin 2015, vers 8 heures du matin :

    ALERTE – Grèce : réunion d’urgence vendredi à la BCE pour accroître les financements aux banques.

  2. En Grèce, le bank run s’accélère.

    Conséquence de ce bank run : les banques grecques sont en faillite.

    A la banque centrale de Grèce, c’est la panique.

    Le gouverneur de la banque centrale de Grèce vient de téléphoner à Draghi pour lui demander une aide en urgence.

    Tout le château de cartes de l’Union Européenne est en train de trembler.

    Tout ne tient plus qu’à un fil.

    Tout est en train de se jouer à Francfort, au siège de la BCE.

    Vendredi 19 juin 2015, vers 9 heures 30 :

    Grèce : réunion d’urgence à la BCE pour accroître les financements aux banques.

    Le conseil des gouverneurs de la BCE doit tenir une conférence exceptionnelle ce vendredi pour discuter d’un possible relèvement des financements d’urgence (ELA) aux banques grecques, ont déclaré à l’AFP plusieurs sources européennes.

    Cette conférence, organisée par téléphone à la demande de la Banque de Grèce, est programmée vers midi (10H00 GMT), ont fait savoir ces sources qui ont demandé à ne pas être identifiées.

    Cette demande intervient alors que les retraits bancaires en Grèce se sont accélérés ces derniers jours.

    http://www.romandie.com/news/Grece-reunion-durgence-a-la-BCE-pour-accroitre-les-financements-aux-banques_RP/604137.rom

    Historique.

    Nous vivons un moment historique.

  3. Grèce : pour le mois de mai 2015, les recettes fiscales se sont effondrées.

    Les recettes fiscales sont en baisse de 24 %.

    Pour la Grèce, c’est la mort par asphyxie.

    Ces cinq derniers mois, les Grecs ont retiré 30 milliards d’euros hors des banques grecques.

    Et le bank run s’accélère : pour la seule journée de jeudi 18 juin, les Grecs ont retiré 1 milliard d’euros hors des banques grecques.

    Concernant la faillite des banques grecques, le gouverneur de la banque centrale de Grèce a paniqué. Vendredi matin, il a téléphoné à Mario Draghi pour lui demander une aide d’urgence.

    La BCE tiendra une réunion exceptionnelle vendredi après-midi pour tenter de sauver les banques grecques.

    Un membre de la BCE, Benoît Coeuré, a déclaré qu’il ne savait pas si les banques grecques pourraient ouvrir lundi 22 juin.

    Mais à part ça, ça va.

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRKBN0OZ0E420150619?pageNumber=2&virtualBrandChannel=0

  4. Coup de tonnerre !

    La BCE coupe le robinet à liquidités pour les banques grecques !

    Vendredi matin, la banque centrale de Grèce avait demandé une nouvelle aide exceptionnelle en urgence (ELA), pour tenter de sauver de la faillite les banques grecques.

    Or, vendredi après-midi, la BCE a bien accepté d’organiser une réunion exceptionnelle par téléphone, MAIS LA BCE A REFUSE DE FOURNIR CETTE AIDE D’URGENCE POUR LES BANQUES GRECQUES.

    Cette décision de la BCE est incroyable.

    On dirait que la BCE accepte de laisser les banques grecques faire faillite dans les jours qui viennent.

    Vers 13 heures 45 :

    Fin du conference call de la BCE, aucune annonce sur l’ELA.

    http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/fin-du-conference-call-de-la-bce-aucune-annonce-sur-l-ela-1062120.php

  5. Le batman en action

    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/gaz-la-grece-s-associe-avec-la-russie-un-camouflet-pour-les-europeens-485636.html

    le batman en a en ligne de mire l’installation d’une base en méditerranée face à la 6ième flotte US

    c’est moins vraisemblable mais Bruxelles est tellement khon ainsi que l’adminstration US peut être que beaucoup de gens ont travaillé à un plan monétaire côté grec:
    la grece ne peut pas sortit de l’europe , si elle sortait faudrait qu’elle aille en zone dollar sinon l’Otan peut exploser

  6. Si leurs tactiques vont payer ce soir, ce serait malheureux, car reprendre ce même dossier pour essayer de le re-résoudre dans 1 an, serait encore plus catastrophique qu’aujourd’hui.

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