Art de la guerre monétaire et économique

Philippe Béchade : « On ment aux Grecs si on leur dit que le pire les attend s’ils sortent de l’euro. Le pire, c’est pour les créanciers ! »/ Les capitaux fuient toujours la Grèce et vont se réfugier en… Allemagne/ Eviter la fuite des capitaux et la contagion : les urgences d’un «plan B» sur la Grèce

Philippe Béchade : « On ment aux Grecs si on leur dit que le pire les attend s’ils sortent de l’euro. Le pire, c’est pour les créanciers ! »

But when did that start being a problem?

Son interlocuteur (encore une fois un médiocre représentant du petit monde conformiste et aveugle de la finance, et qui de plus reconnaît n’être jamais allé en Grèce) promet aux Grecs  « un retour à l’âge de pierre »… rien que ça ! En réalité, le pire, c’est aujourd’hui. Je rappelle ce que disait Charles Gave : « Le danger, c’est que la Grèce sorte de l’euro… et que ça marche ! » OD

(cliquer sur l’image pour voir la vidéo – BFM Business, 24 juin 2015)

« Les Grecs veulent rester dans l’euro. Est-ce que si on leur avait expliqué en 2010 que rester dans l’euro signifiait : un doublement du taux de pauvreté, un triplement du chômage, une baisse moyenne de 30% des salaires, une baisse moyenne de 45% des retraites… On leur aurait présenté ce package et on leur aurait dit : ‘Voulez-vous rester dans l’euro ?’… Vous pouvez imaginer quelle aurait été la réponse. Là, les Grecs sont comme la grenouille dans la casserole d’eau bouillante, ils sont en train de mourir et ils n’ont même plus la force de sauter en dehors… » (Philippe Béchade)

Permalien de l'image intégrée

Les capitaux fuient toujours la Grèce et vont se réfugier en… Allemagne

Permalien de l'image intégrée
Au total, plus de 80 milliards d’euros auraient quitté la Grèce depuis janvier 2010. ​ ​Thanassis Stavrakis / AP

L’argent continue de sortir de Grèce, rendant prégnante la question de la mise en place d’un contrôle des capitaux. Selon des informations du Monde, 1,5 milliard d’euros ont encore été retirés des comptes en banque grecs, lundi 22 juin, sur fond d’inquiétudes sur l’avenir de la Grèce et une sortie de la zone euro. Des capitaux qui vont massivement se réfugier en Allemagne.

  • Quel est le « rythme » des retraits ?

Les retraits de lundi s’ajoutent aux records établis la semaine précédente, dont, selon des sources concordantes, 2 milliards d’euros vendredi 19 juin. Sur l’ensemble de la semaine dernière, les évaluations des sommes retirées des banques grecques portaient sur un montant de quelque 5 milliards d’euros, selon des sources européennes. Au total, plus de 80 milliards d’euros auraient quitté la Grèce depuis janvier 2010.

Ces chiffres, témoins d’un bank run (panique bancaire) qui ne dit pas son nom, sont utilisés par les créanciers de la Grèce comme un argument de négociation dans le bras de fer engagé avec Athènes pour lui arracher un accord sur un compromis « argent contre réformes ».

  • Comment mesure-t-on ces sorties de capitaux ?

Pour mesurer cette fuite des capitaux, fondée sur la peur d’un retour à la drachme et d’une dévalorisation brutale des patrimoines, il faut se référer au système de paiement dit « Target 2 », qui joue un rôle central dans le bon fonctionnement du marché financier et monétaire de l’euro.

Ce système assure le règlement des opérations des banques centrales. Il exécute aussi, en temps réel, les paiements entre banques commerciales des différents pays, qui détiennent toutes des comptes ouverts auprès de leur banque centrale nationale. Ces paiements sont réglés en monnaie de banques centrales. Les transferts d’argent des particuliers d’un pays à l’autre passent donc, eux aussi, par ce tuyau. 

En résumé, dans ce système, tout se voit, y compris les fuites de capitaux que peut subir un pays. Ainsi, dans « Target 2 », Athènes et sa banque centrale affichent aujourd’hui un solde débiteur de près de 110 milliards d’euros. Un record, selon les experts, qui n’avait pas été atteint lors des précédents épisodes de crise qu’a connus le pays, en 2010, avant le premier plan de sauvetage, puis en 2012 lors de la restructuration de la dette publique détenue par les créanciers privés.

À titre de comparaison, le déficit grec dans « Target 2 » s’établissait autour de 40 milliards d’euros à l’automne 2014. En réalité, il n’a cessé de s’alourdir depuis que l’attention, en Europe, s’est portée sur les élections à Athènes et la possible victoire de Syriza, confirmée en janvier.

  • Qui retire ses capitaux et où va l’argent ?

Ces retraits d’argent sont le fait de particuliers de toutes catégories sociales et d’entreprises. Mais les transferts à l’étranger sont, pour leur part, évidemment effectués par les Grecs les plus aisés, les plus modestes conservant leurs espèces chez eux.

L’observation des soldes (débiteurs et créditeurs) dans « Target 2 » montre que l’Allemagne est la première destination choisie par les Grecs pour mettre leur argent à l’abri, de manière tout à fait légale. Un choix qui pourrait s’expliquer à la fois par la taille du pays et par son attrait.

Viennent ensuite la France, les Pays-Bas, le Luxembourg, mais aussi, hors de la zone euro, le Royaume-Uni. Les transferts d’argent constituent souvent un premier pas avant l’achat de biens à l’étranger, notamment immobiliers.

Mais il arrive que ces transferts soient provisoires. En adoptant une politique capable de convaincre les citoyens grecs les plus aisés, Athènes aura une chance de rapatrier les capitaux enfuis.

  • Quel est l’impact sur les banques grecques ?

Ces retraits, spectaculaires, risquent d’achever d’affaiblir les banques hellènes, déjà fragilisées par la crise économique et accablées de mauvaises créances.

« À ce niveau, ces transferts d’argent sont dangereux pour le système bancaire, confirme une source proche des autorités de régulation européennes. Le contrôle des capitaux devient une option à étudier très sérieusement. »

 http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/24/les-capitaux-fuient-toujours-la-grece-et-vont-se-refugier-en-allemagne_4660533_3234.html#IgAihgUH6Hl0q62s.99

https://resistanceauthentique.wordpress.com/2015/06/24/les-capitaux-fuient-toujours-la-grece-et-vont-se-refugier-en-allemagne/

Les dépôts grecs en Suisse ont fortement augmenté depuis la crise financière

Zurich (awp) – 24/6/15

Les dépôts grecs auprès des banques en Suisse ont fortement augmenté ces dernières années, notamment depuis la crise financière, selon les statistiques des banques centrales. Les établissements helvétiques ne devraient pas pour autant tirer un grand profit des retraits massifs effectués ces derniers jours par les épargnants grecs craignant un « Grexit » en cas d’échec des négociations entre Athènes et ses créanciers.

Les dépôts en numéraires de particuliers ou d’entreprises grecques auprès des 75 banques rapportant à la Banque nationale suisse (BNS) ont atteint fin 2014 quelque 7,1 mrd CHF, selon les dernières données de l’institut d’émission helvétique consultées par AWP. Ce montant a augmenté de 16,9% par rapport à fin 2013.

Alors que les dépôts grecs en Suisse ont baissé de 2002 à 2008, ils ont augmenté continuellement depuis la crise financière, passant de 2,2 mrd CHF en 2008 à 7,1 mrd CHF en 2014, avec une accelération marquée ces trois dernières années.

La Suisse est cependant de loin le pays privilégié par les épargnants ou entreprises grecs, selon les données de la Banque des règlements internationaux (BRI). L’institut d’émission bâlois, qui utilise une autre méthodologie de calcul que la BNS, a comptabilisé fin 2014 un total de 66,7 mrd USD de dépôts grecs auprès de banques étrangères, dont 50,4 mrd sont détenus par des établissements européens.

De ces 66,7 mrd USD, seulement 2,4 mrd sont détenus par des banques en Suisse, contre 28,4 mrd par des établissements allemands, 13,4 mrd par des banques britanniques et 12,7 mrd par des banques américaines. Les liquidités grecques en Suisse dépassent cependant celles entreposées en France (1,9 mrd USD).

SITUATION CRITIQUE

Selon les spécialistes des banques centrales, il n’est pas possible de voir dans l’immédiat vers quels pays ont été transférés les retraits massifs d’argent effectués par les Grecs ces derniers mois. Les banques grecques ont perdu depuis le début de l’année 40 mrd EUR de dépôts, a indiqué Bank of America Merrill Lynch dans une étude.

De fait, le rythme des retraits s’est renforcé ces derniers jours, avec l’échéance du remboursement d’ici fin juin de 1,5 mrd EUR au FMI. Un échec des négociations entre Athènes et ses créanciers (UE, BCE, FMI) renforcerait le risque de voir la Grèce sortir de la zone euro. Ces craintes ont précipité les Grecs vers les distributeurs, où ils ont retiré entre lundi et jeudi dernier 3 mrd EUR, selon l’agence Reuters.

Une poursuite des retraits massifs de capitaux pourrait se traduire par des mesures de restriction de circulation des capitaux, a affirmé Moritz Kraemer, responsable de la notation des dettes souveraines à l’agence Standard & Poor’s (S&P).

« La situation de liquidité devient critique » pour les banques grecques, ont quant à eux averti les analystes d’Oddo Securities.

UBS et Credit Suisse, contactés par AWP, n’ont pas souhaité commenter d’éventuels afflux de liquidités en provenance de la Grèce.

(AWP / 24.06.2015 16h05)

«Si vous partez en Grèce, prévoyez de l’argent liquide»: le conseil de l’Allemagne à ses ressortissants

AFP 28/6/2015

File d’attente à un distributeur d’argent à Athènes, dimanche 28 juin. (Reuters)

File d’attente à un distributeur d’argent à Athènes, dimanche 28 juin. (Reuters)

Le gouvernement allemand conseille à ses ressortissants, notamment les touristes en voyage en Grèce, d’anticiper les difficultés à venir cette semaine. Et d’avoir à disposition suffisamment d’argent liquide.

Le ministère allemand des Affaires étrangères a recommandé dimanche aux Allemands se rendant en Grèce de «prévoir suffisamment d’argent liquide» alors que le pays est au bord de la déroute bancaire. Berlin invite également les Allemands en partance pour la Grèce, l’une de leurs destinations de vacances préférées, à «se tenir informés de l’évolution de la situation via les recommandations de voyage du ministère et les médias».

Berlin met particulièrement en garde contre «des délais d’attente importants» aux guichets des banques et aux distributeurs automatiques en Grèce alors que des files d’attente de Grecs, inquiets de voir leur pays en déroute économique, se sont formées devant les distributeurs dans tout le pays ce week-end.

La fermeture des banques grecques lundi et l’instauration d’un contrôle des capitaux pour tenter de contenir tout mouvement de panique ne sont pas exclus à partir de lundi. Le ministère avertit en outre que des «pénuries» d’argent liquide pourraient apparaître en Grèce, en particulier aux distributeurs automatiques.

2,5 millions de touristes allemands en 2014

La Grèce est l’une des grandes destinations de vacances des Allemands qui y apprécient son climat, sa mer et ses plages. L’an dernier, ils sont été quelque 2,5 millions à s’y rendre, en hausse de 8,5% par rapport à 2013. Une tendance qui devrait s’accéléler encore cette année, selon des prévisions réalisées avant que la crise grecque n’atteigne des sommets.

Les Allemands, qui apprécient particulièrement la Crète, Rhodes ou encore Corfou, avaient boudé le pays au plus fort de la crise, en 2011 et 2012.

L’Allemagne n’est pas la seul à anticiper les problèmes pour ses touristes et leurs ressortissants. Les Pays-Bas ont également recommandé la prudence, expliquant qu’il était «possible qu’il soit difficile de payer par carte de crédit». «Prenez donc suffisamment d’argent liquide pour couvrir tous vos coûts jusqu’à votre retour», écrit le ministère néerlandais des Affaires étrangères sur son site internet.

Eviter la fuite des capitaux et la contagion : les urgences d’un «plan B» sur la Grèce

Aurélia End / AFP 27/6/15

Dès samedi, les ministres des Finances de la zone euro, sans inviter le Grec Yannis Varoufakis, se sont réunis pour plancher sur ce «plan B»: Wolfgang Schäuble (AFP)

Permalien de l'image intégrée

Après l’échec de leurs négociations des dernières semaines, la Grèce, qui semble condamnée au défaut de paiement, et ses partenaires doivent d’urgence ériger des digues pour éviter la fuite des des capitaux de ce pays et toute contagion aux autres Etats européens

Les grands argentiers de la monnaie unique viennent de trancher : malgré la convocation le 5 juillet d’un référendum par le gouvernement grec, le destin financier de la Grèce sera scellé le 30 juin.

Si l’on retient ainsi le scénario le plus pessimiste, mardi à minuit, la Grèce verra en effet se tarir l’aide internationale dont elle dépend depuis 2010, sans toucher les sept derniers milliards qui lui étaient destinés, faute d’accord avec ses créanciers, les Européens et le FMI, sur les efforts budgétaires qu’elle devait faire en contrepartie.

A la même heure tombera l’échéance du versement d’un milliard et demi d’euros dus au FMI par la Grèce, qui serait sans le sou, en défaut de paiement et peut-être aussi en état de faillite bancaire généralisée. 

La BCE va vraisemblablement, selon une source bancaire, se réunir dimanche. L’institution de Francfort maintient en vie depuis février les banques grecques via le dispositif dit «ELA» de prêts d’urgence, malgré les critiques des Allemands. Son président Mario Draghi a toujours insisté sur le fait que ce dispositif ne pouvait exister qu’en lien avec l’aide internationale, laquelle serait condamnée. 

Dans ce cas, le bouleversement financier n’attendrait pas mardi minuit, et pourrait commencer dès l’ouverture des marchés lundi.

D’une certaine manière, il a déjà commencé. L’annonce surprise du référendum à Athènes dans la nuit de vendredi à samedi a conduit nombre de Grecs aux distributeurs automatiques des banques, déjà vidées depuis décembre de 20% de l’épargne qu’elles abritaient

On n’en est toutefois pas à une ruée, dans la panique, aux guichets, accompagnée d’émeutes dans le pire des cas, forçant les établissements à baisser leur rideau.

La toute première priorité, en Grèce, sera alors de protéger les banques. Les économistes imaginent ainsi leur fermeture pure et simple un, voire plusieurs jours, ainsi que le vote d’urgence d’une loi de contrôle des mouvements de capitaux.

Dans la courte histoire de la zone euro, il n’y a qu’un précédent. Chypre avait au printemps 2013 limité de manière draconienne les virements à l’étranger et les sorties d’argent liquide. La mesure, progressivement assouplie, n’a été levée qu’en avril dernier.

Empêcher une «contagion»

Tandis que la Grèce tâchera de colmater les fuites, le reste de la zone euro aura pour objectif prioritaire d’empêcher toute «contagion», telle qu’observée après 2010 vers le Portugal, l’Espagne ou l’Irlande et qui peut prendre deux formes.

La première : une flambée des taux d’intérêt de ces pays «périphériques», à cause de la défiance des investisseurs. La deuxième : une déstabilisation des banques d’autres pays, détentrices de créances sur la Grèce.

Dans un cas comme dans l’autre, les ministres européens le répètent à l’envi, des «pare-feux» ont été dressés. La zone euro s’est dotée d’une union bancaire, les banques européennes ont réduit leur exposition à la Grèce, les investisseurs ne mettent plus tous les pays du Sud dans le même sac.

Autre monnaie ?

Pour le reste, une fois de plus, la BCE sera en première ligne et  jouera les pompiers, expliquent les économistes. Elle pourrait muscler un peu son «QE», son programme d’achats d’obligations déjà en cours. Voire activer un grand plan d’achat de dettes publiques, jamais utilisé, l’«Outright Monetary Transactions» ou OMT. 

Ce programme, dont la simple annonce en 2012 avait calmé les marchés, vient, à la plus grande satisfaction de M. Draghi, d’être validé par la Cour de justice européenne. 

Pour certains experts, il suffira peut-être au chef de la BCE de simplement répéter qu’il est prêt à l’utiliser, en recourant à la même incantation qu’en 2012 : une promesse de «faire tout ce qui est nécessaire» pour sauver la monnaie unique.

La Grèce, quant à elle, entrera dans une zone grise. 

Selon les économistes, ce pays, faute de disposer d’assez d’euros, pourrait émettre des reconnaissances de dettes («IOU») du gouvernement, en tant qu’ersatz de monnaie afin de payer salaires et fournisseurs. Si ces titres se multipliaient, s’échangeaient, fluctuaient, Athènes n’aurait au bout d’un moment pas d’autre choix que d’introduire officiellement une autre monnaie et de se résigner à renoncer à l’euro.

Entre-temps, pour une période plus ou moins longue, la Grèce pourrait figurer sur la liste hétéroclite des économies «dollarisées» ou «euroïsées», ces pays fonctionnant pour diverses raisons avec une monnaie qui n’est pas la leur. Comme le Montenegro (Europe) et l’Equateur (dollar).

5 réponses »

  1. Les grecs ne peuvent que mieux vivre en quittant l’euro, c’est ce que craignent les européistes que la Grèce s’en sorte et que les grecs vivent bien mieux sans qu’avec l’euro. j’attends avec curiosité, au cas où cette situation finirait par se produire, la communication médiatique de nos « bons » tyrans qui nous gouvernent…

  2. Nous savons aujourd’hui quels sont les deux prochains pays qui sortiront de la zone euro :

    l’Espagne et l’Italie.

    Lundi 29 juin 2015 :

    ALERTE – Crise qrecque : les taux d’emprunt de l’Espagne et de l’Italie s’envolent sur le marché obligataire.

    http://www.romandie.com/news/ALERTE–Crise-qrecque–les-taux-demprunt-de-lEspagne-et-de-lItalie-senvolent-/607086.rom

    Dette publique :

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 317,094 milliards d’euros, soit 177,1 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2134,920 milliards d’euros, soit 132,1 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 225,280 milliards d’euros, soit 130,2 % du PIB.

    4- Irlande : dette publique de 203,319 milliards d’euros, soit 109,7 % du PIB.

    5- Chypre : dette publique de 18,819 milliards d’euros, soit 107,5 % du PIB.

    6- Belgique : dette publique de 428,365 milliards d’euros, soit 106,5 % du PIB.

    7- Espagne : dette publique de 1033,857 milliards d’euros, soit 97,7 % du PIB.

    8- France : dette publique de 2037,772 milliards d’euros, soit 95 % du PIB.

    9- Royaume-Uni : dette publique de 1600,862 milliards de livres sterling, soit 89,4 % du PIB.

  3. Lundi 29 juin 2015 :

    Il ne reste plus que les banques centrales pour éviter un effondrement systémique généralisé.

    Pour empêcher un krach mondial, les banques centrales vont faire tourner leur planche à billet à plein régime.

    Exemple : la banque centrale de Suisse.

    La BNS est intervenue sur les marchés pour les stabiliser (Jordan).

    « La Banque nationale suisse (BNS) est intervenue pour stabiliser le marché des changes », a déclaré lundi son président Thomas Jordan. La situation actuelle en Grèce justifie cette opération, a-t-il expliqué lors du Swiss International Forum à Berne.

    http://www.romandie.com/news/La-BNS-est-intervenue-sur-les-marches-pour-les-stabiliser-Jordan/607156.rom

Laisser un commentaire