Art de la guerre monétaire et économique

« Grèce… La fin ! Par Charles Sannat/ Dernières nouvelles de la Grèce/ Alexis Tsipras future cible de l’oligarchie mondialiste ?

« Grèce… La fin ! Par Charles Sannat

29/6/2015 Le Contrarien

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Ce qui se passe actuellement ne devrait surprendre aucun lecteur du Contrarien. En effet, je n’ai jamais cru, contrairement à la propagande à laquelle nous sommes tous soumis, que l’équipe Tsipras était à chaque fois en train « de manger son chapeau » ou de se « renier ».

Non, l’équipe de Tsipras, et on peut ne pas l’aimer ou être opposé à certaines de ses convictions, fait de la Politique avec un grand « P ».

Comprenez-moi bien. Je pense que le communisme est un système qui ne peut pas fonctionner puisqu’il ne ne dispose pas « d’incitation positive ». En clair, celui qui travaille et prend des risques n’a pas plus que celui qui ne fait rien du tout. Au bout de quelques décennies, évidemment, et en l’absence d’incitations positives, plus rien n’avance ou ne se crée et tout finit par s’effondrer. À l’autre extrémité, je ne crois pas plus à l’efficience du capitalisme pour une autre raison simple : la somme des intérêts individuels n’est pas forcément égale à l’intérêt collectif.

Néanmoins, pour en revenir à Tsipras en Grèce, le fait qu’il soit communiste ou d’extrême gauche peut en agacer certains mais pour le moment, son « idéologie » politique n’est pas particulièrement visible.

Alors que les Grecs meurent de faim ou faute de soins, réclamer un peu de sous pour acheter des médicaments (que l’on refuse aux Grecs mais que l’on offre généreusement à tous les migrants d’Afrique) n’est tout de même pas du communisme le plus extrémiste mais un simple acte humanitaire et d’humanité sur lequel nous devrions tous être d’accord sans même avoir à invoquer que les Grecs sont des méchants-vilains qui ne payent pas d’impôts.

On ne prête pas à un pays qui ne sait pas lever les impôts !

Le prêteur est responsable du prêt qu’il octroie. C’est son problème. C’est son risque. Prêter à la Grèce, un pays qui ne « sait pas lever l’impôt », est une absurdité financière liée à l’euro. Les « zinvestisseurs », les banquiers ont cru à raison qu’en prêtant à la Grèce, membre de l’eurozone, ils ne risquaient plus rien car la solidarité de tous fonctionnerait. Ils ont eu raison.

Désormais, ce ne sont plus les banquiers qui détiennent les créances grecques mais nous, les contribuables européens, à qui ils ont refilé le bébé avec la complicité de la classe politique de chaque pays et de nos europathes de Bruxelles.

Je rappelle au passage qu’en droit, il existe la notion de « soutien abusif bancaire »… En clair, un banquier n’a pas le droit de prêter à quelqu’un qui n’est pas solvable ou qui n’est pas en mesure de rembourser. Et c’est exactement ce que prouvent les avocats dans les cas de surendettement des gens en France, pour obtenir l’abandon de l’obligation de remboursement par l’endetté. Et vous comprendrez aussi que c’est exactement la situation de la Grèce. Dans cette histoire, tout le monde est responsable.

Nous aurions pu choisir le chemin de la générosité et du partage (même assorti de conditions difficiles mais justes) et l’Europe aurait pu réussir et fonctionner, donner de l’espoir et être respectueuse de la démocratie et des peuples.

Nous avons choisi, sous la pression allemande et américaine, le chemin de la crise et, disons-le, désormais de la destruction de la monnaie unique.

Contre nous de la tyrannie européenne !

Vous vous souvenez, il y a quelques années, le gouvernement grec de l’époque avait voulu convoquer un référendum. Celui-ci fut tout simplement refusé par l’Europe. Europe qui ira encore plus loin en déposant Berlusconi en Italie et en choisissant le nouveau Premier ministre italien Renzi.

L’Europe n’est plus une démocratie mais une tyrannie.

Ce week-end, l’Europe a viré la Grèce de l’Eurogroupe, la virant presque ainsi de la zone euro officiellement. D’ailleurs, de plus en plus de responsables politiques de premier plan disent que le Grexit est désormais presque certain, sauf que je ne suis pas sûr, en l’état actuel des choses, que la Grèce sorte de l’euro à très court terme car rien légalement ne va l’y obliger, et c’est bien là le tour de con que l’équipe de Tsipras va pouvoir jouer à nos europathes, comme je l’expliquais dans mon édito d’il y a quelques jours consacré à « la stratégie secrète de la Grèce ».
Bref, l’Europe n’est plus une démocratie mais une tyrannie.

L’autisme de nos mamamouchis…

Encore une fois, il y a une différence entre dire une crétinerie et ne rien dire ou presque.

Ce week-end donc, notre ministre de l’Emploi nous a expliqué que la « chômage baisserait à la fin de l’année »… Mais avec la sortie de la Grèce et les 68 milliards que le défaut grec pourrait nous coûter, je ne suis pas bien sûr que cela soit favorable à la reprise de l’emploi… Mais bon, si un ministre c’était utile, cela se saurait depuis longtemps.

Puis c’est carrément Manu, oui Manu, c’est pas un imbécile le Manu, mais il y a encore un abruti de communicant autour qui lui a expliqué ce qu’il fallait qu’il dise…

« Le Premier ministre Manuel Valls a assuré, dimanche 28 juin, que l’économie française « ne serait pas affectée » par une sortie de la Grèce de la zone euro. « Une sortie de la Grèce serait grave pour le peuple grec, mais l’économie française ne serait en revanche pas affectée », a déclaré le chef de gouvernement lors de l’émission Le Grand Rendez-Vous (Europe 1, iTELE, Le Monde). « Mais je ne veux pas me résoudre à ce scénario, il faut tout faire pour que la Grèce » reste dans l’euro. »

Donc la première partie c’est une énorme bêtise… L’économie française aurait beaucoup de mal à se remettre d’un défaut grec car nous en avons pour 68 milliards d’euros dans nos comptes… Ce serait plus que douloureux, presque impossible à financer.

Mais la deuxième partie de la phrase est la clef de l’histoire. Il faut que la Grèce reste dans l’euro pour sauver la France.

Le combat à mort entre la France et l’Allemagne pour le leadership européen… l’Allemagne a gagné.

Allez. Disons la vérité. Cela nous changera. Aux naïfs qui pensent que le monde est gentil… passez votre chemin.

Non, le monde n’est pas gentil.

La France a deux ennemis qui sont des « amis ».

Le premier ce sont les États-Unis d’Amérique qui se battent pour le leadership mondial et la préservation de leur hégémonie.

Le deuxième c’est l’Allemagne qui se bat pour la même chose mais au niveau européen.

Si la Grèce fait défaut et sort de l’euro, soyons clairs, cela ne fera rien à l’Allemagne qui « a les moyens », mais cela va ruiner notre pays qui est exsangue.

Alors, oui, Manu, il faut que la France protège la Grèce car en protégeant la Grèce, nous protégeons la France et c’est aussi l’une des raisons pour laquelle Jacques Chirac s’est roulé par terre pour faire rentrer la Grèce dans l’euro, il fallait que l’euro ne soit pas trop allemand. Pourtant, pour le moment, c’est bien l’Allemagne qui a gagné et la France est menacée directement désormais de passer sous un double protectorat économique. Américain et allemand.

Les Grecs ne payent pas d’impôts mais si vous ne les sauvez pas alors nous coulons aussi.

C’est ça que vient de déclarer Valls, j’espère que vous avez bien compris la portée de sa déclaration. Si nous ne réussissons pas à protéger la Grèce, nous sommes les prochains sur la liste des Allemands.

Cela arrangera aussi les USA.

L’explosion de l’euro, c’est la force du dollar par opposition dans un système de change flottant. Même si toutes les monnaies tendent vers 0, souvenez-vous l’histoire des parachutistes… Tous finissent au sol, mais pas en même temps et dans le jeu pour la domination mondiale, être le dernier à perdre c’est gagner. Surtout si la FED veut augmenter ses taux. La défiance dans l’euro va propulser les flux vers les États-Unis.

L’explosion de l’euro ça arrange aussi l’Allemagne qui, dans un continent ruiné, sera la seule économie debout.

Comment vous préparer ?

Cela fait des années que je vous explique comment les choses vont finir (mal) et ce qu’il faut faire.
Les grands principes, c’est le moins d’argent possible à la banque.
C’est une réserve de cash à la maison.
C’est des pièces d’or et d’argent.
C’est un PEBC, le plan épargne boîtes de conserve, qui vous permet de manger même si les banques sont fermées comme à Chypre et bientôt en Grèce avec contrôle des capitaux.

Mais vous devez comprendre que tout est « politique ». L’économie c’est comme la diplomatie, c’est la poursuite de la guerre par d’autres moyens. Et nous sommes en guerre contre l’Allemagne et les USA. Nous ne sommes évidemment pas en position de force. Nous sommes même particulièrement affaiblis et sans connaissance des enjeux, nos concitoyens sont bien en peine de faire les sacrifices nécessaires à la victoire. C’est pour cette raison là que nous allons vers une débâcle économique monumentale.

Il est déjà trop tard, préparez-vous.

Dernières nouvelles de la Grèce

|  Chronique Agora

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Vous vous en doutez, l’actualité de ce week-end me laisse un amer goût de cendre dans la bouche. Après que des illuminés nous ont encore une fois démontrés que l’absurdité n’avait pas de limite, les Européens ont affirmé à la face du monde l’échec de la monnaie unique – et du projet européen.

Je sais, je sais, la Grèce a une énorme part de responsabilité dans l’échec retentissant qui se profile déjà. La vie à crédit, l’évitement de l’impôt comme sport national et cette triste affaire de manipulation des chiffres pour rejoindre la Zone euro – un montage financier mené de main de maître par Goldman Sachs et Mario Draghi, l’actuel président de la BCE.

Tout ceci est vrai et nécessitait la mise en oeuvre de réformes structurelles et d’une politique d’austérité en Grèce. Mais sur ces péchés originels est venue se greffer la flagrante incapacité de la Zone euro à régler le problème grec.

Au bout de la fuite en avant

En acceptant les solutions intermédiaires, en préférant reporter indéfiniment le problème, en laissant les banques et investisseurs institutionnels se gaver de dette grecque à fort rendement tout en sachant qu’elle ne serait jamais remboursée, la troïka est clairement responsable de l’aggravation du problème grec. Depuis 2010, la dette grecque leur a permis d’accumuler les profits et si une restructuration leur a bien été imposée, le reste leur a été racheté par… la BCE (i.e. les contribuables de la Zone euro).

Et pourtant les voix n’ont pas manqué pour réclamer, dès 2010, une solution tenable et claire. La troïka a choisi la solution de l’enfer perpétuel en maintenant l’endettement du pays mais, en outre, en l’accroissant. Nous voici aujourd’hui au bout de ce processus de fuite en avant…

La Grèce paie le prix fort, avec un endettement qui dépasse les 175% du PIB contre, il n’est pas inutile de le rappeler, 113% en 2009, un chômage dépassant les 27% (et plus de 50% chez les jeunes) et un des taux de pauvreté (26% !!!) les plus forts de l’UE (16% en moyenne). Voilà le bilan économique et social de l’aide de la troïka.

Que penser d’une “union” qui met volontairement à la porte un des siens ? Que penser d’une “union” qui a clairement protégé les banques et les investisseurs qui ont parié et gagné sur les difficultés de la Grèce ?

Aujourd’hui, la question de la survie de la monnaie unique à moyen terme doit être posée. La Zone euro a démontré qu’elle était incapable de trouver une solution définitive et tenable pour un de ses membres. Elle a démontré qu’elle n’avait d’union que de nom. Elle a donné des arguments de poids à ceux qui y voient la source de tous nos maux… Et ils sont de plus en plus nombreux.

Ce coup de gueule passé, je respire un grand coup, j’essaie de faire taire les déceptions de la fervente européenne que je suis pour revenir à l’avenir immédiat.

Dernières nouvelles du front grec

– En fin de semaine dernière, Alexis Tsipras a annoncé l’organisation d’un référendum en Grèce. La question posée : acceptez-vous, ou pas, le plan d’aide (et de réformes) du Groupe de Bruxelles ? Date du référendum : le 5 juillet prochain.

– Problème, Athènes doit rembourser demain soir 1,6 milliard d’euros au FMI. Les caisses grecques étant vides, le défaut de paiement est à craindre.

– L’Eurogroupe, n’ayant pas apprécié – du tout – l’organisation de ce référendum (il est vrai qu’il arrive trop tard pour faire face à l’échéance de demain soir), les discussions avec la Grèce ont immédiatement été interrompu samedi dernier, mettant la Grèce dans une impasse dont il va être difficile de sortir sans faire défaut.

– Tsipras a annoncé hier soir un contrôle des capitaux et des retraits pour éviter un effondrement du système bancaire grec (ce qui serait une catastrophe pour l’économie du pays).

Que peut-il se passer maintenant ?

Question 1 : la Grèce va-t-elle pouvoir rembourser le FMI dès demain ?

=> Si oui, Tsipras a gagné quelques semaines, mais ne pourra pas – sans aide – éviter le défaut en juillet.

=> Si non, on passe à la case “défaut” (voir la Question 3)

Question 2 : que peut-il se passer après le référendum ?

=> Si le non au plan d’aide l’emporte : Tsipras se maintient au gouvernement, est en rupture avec l’Europe, la Grèce fait défaut (voir la Question 3)

=> Si le oui l’emporte : le gouvernement Tsipras – qui a officiellement appelé à voter “non” – tombe, une période de latence se met en place le temps qu’un nouveau gouvernement soit élu ou nommé et les discussions reprennent. Pour info, les derniers sondages donnent le oui gagnant à 57%…

Question 3 : que va-t-il se passer si la Grèce fait défaut ?

=> Le défaut se fait de manière organisée, en collaboration avec les créanciers. Pour l’instant, cette solution est peu probable, du moins tant que Tsipras est au pouvoir.

=> Le défaut se fait sans la collaboration du Groupe de Bruxelles. Dans ce cas, ce qui va être crucial, c’est l’état des banques grecques :

– Si le contrôle des capitaux ne fonctionne pas, Athènes devra se tourner vers sa banque centrale, et très probablement imprimer une monnaie parallèle. Restera à savoir si cette décision fera sortir la Grèce de la Zone euro (statutairement rien n’est prévu à ce sujet).

– Si le contrôle des capitaux fonctionne, Athènes n’aura peut-être pas besoin d’imprimer, du moins pas tout de suite et peut tenter un lent redémarrage, sans dettes certes mais aussi sans soutien financier de la Zone euro et de la BCE. Cela va être dur, très dur.

Voici pour les grands scénarios possibles. Il faut aussi leur adjoindre les solutions que j’appellerais “tombées du ciel” :

– une aide financière extérieure (Chine, Russie) : scénario très peu probable

– une démission du gouvernement Tsipras avant le référendum, surtout si les sondages continuent d’indiquer une nette victoire du “oui” : scénario assez probable

– un revirement du Groupe de Bruxelles qui accorderait une aide financière à la Grèce en revoyant ses exigences à la baisse : scénario peu probable

Avant de vous laisser ici pour aujourd’hui, un dernier rappel, quel que soit le scénario qui se profile, il n’y aura pas de véritable solution au problème grec tant que la dette ne sera pas complètement restructurée.

 http://quotidienne-agora.fr/2015/06/29/grece-banques-defaut-referendum/#sthash.RozUrfVl.F1CcMyyL.dpuf

Deux échéances cruciales attendent la Grèce cette semaine

Emmanuel Garessus/ Le TEMPS 29/6/15

Mario Draghi a promis de «préserver l’euro à n’importe quel prix». (Keystone)

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Athènes doit rembourser le FMI Mardi, et le pays votera Dimanche sur les mesures exigées par les créanciers. Le point sur les scénarios qui découleront de ces deux décisions

Analyse

Alors que les négociations ont été interrompues le week-end dernier, Athènes fait face à deux grandes échéances cette semaine: le remboursement, ce mardi, d’une dette de 1,54 milliard d’euros au FMI, et le référendum de dimanche sur les mesures demandées par l’Europe. «Le scénario d’un défaut avec maintien de la Grèce dans la zone euro est le plus probable», indique Bruno Jacquier, chef économiste auprès d’Edmond de Rothschild, à Genève. Quoi qu’il arrive mardi et dimanche, la BCE jouera un rôle clé. Son Conseil des gouverneurs se prononcera mercredi sur un relèvement du plafond des liquidités d’urgence (ELA) accordées aux banques grecques. Analyse des différents scénarios qui découleront de ces décisions.

  • La Grèce rembourse
    le FMI le 30 juin

La Grèce reste dans la zone euro et évite le défaut de paiement jusqu’à la prochaine échéance, le 20 juillet, lorsque le pays devra payer 3,5 milliards d’euros à la BCE. Mais qui peut imaginer que la Grèce découvre subitement cet argent?

  • La Grèce ne paie pas

La Grèce reste dans la zone euro mais elle serait, dit-on, en défaut de paiement. «Le non-paiement d’ici à mardi soir ne mène pas obligatoirement au défaut», selon Bruno Jacquier. «Cela signifie seulement qu’une procédure se met en place qui peut aboutir au défaut. Mais un délai de trois semaines est nécessaire avant que ne s’enclenche vraiment le processus. Celui-ci ne serait prononcé officiellement qu’après 15 mois.» «Mais le principal est ailleurs, dans le cas présent. Tout dépend en fait de l’approvisionnement du système grec par la BCE. Sans système bancaire, la Grèce devrait sortir de la zone monétaire et personne n’est certain de pouvoir stopper la contagion aux autres pays (bank run)», selon l’économiste.

Les contrôles de capitaux restent en place en Grèce. Cela signifie qu’un comité de l’administration décide de l’octroi ou non des paiements les plus urgents. Les paiements électroniques ne sont pas affectés.

Les marchés financiers fluctuent au gré des informations sur l’après-référendum et les sondages. Plus la situation empire ces prochains jours et plus la BCE interviendrait agressivement.

  • Le peuple dit oui dimanche

Le maintien dans l’euro serait plébiscité par le peuple. Mais le gouvernement Tsipras aurait perdu. Un changement de gouvernement serait probable, si possible avec une coalition de partis qui s’engagent à mettre en œuvre la volonté populaire. Le plan de mesures de la troïka devrait entièrement être appliqué et le financement de la Grèce assuré par les créanciers.

Une période d’incertitude politique se prolongerait donc jusqu’à la formation du nouveau gouvernement. La BCE garderait la clé du problème grec. Il faudrait donc qu’elle maintienne une liquidité suffisante des banques grecques. Les mesures de contrôle des capitaux resteraient en place.

L’euro partirait à la hausse. Le risque de contagion à d’autres pays, comme le Portugal ou l’Espagne, disparaîtrait. Les perspectives de reprise conjoncturelle en Europe seraient renforcées. Les rendements obligataires des pays périphériques se détendraient. Les actions partiraient à la hausse.

  • Le peuple dit non

Si le peuple dit non, le scénario principal serait le retour à la situation de vendredi dernier. Il appartiendrait à la BCE de savoir si elle offre encore des lignes de crédit suffisantes à la Grèce. Le «Grexit», soit la sortie de la Grèce de la zone euro, serait le plus probable, sans être absolument certain. Tout dépend de la BCE. L’électeur aurait ainsi accepté les conséquences du défaut de paiement et du «Grexit». Il renouvellerait ainsi sa confiance envers le gouvernement Tsipras, mais s’isolerait de Bruxelles et du FMI. Si la BCE ferme le robinet du crédit, le pays serait conduit à un changement de monnaie. Il perdrait pour de longues années l’espoir d’un accès au marché international des capitaux.

A court terme, l’économie grecque devrait affronter une phase de grande incertitude et une contraction. La nouvelle monnaie ne manquerait pas de traduire immédiatement l’écart de productivité avec le reste de la zone. L’effet de contagion risquerait d’emporter d’au­tres économies du Sud et de faire grimper leur coût de financement. Il n’est pas sûr qu’une zone euro réduite d’un pays soit perçue comme plus solide. Le franc lui resterait plus fort que jamais. La BNS devrait-elle alors introduire un contrôle des capitaux?

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/088a906c-1e84-11e5-8d1d-5895281d1863/Deux_%C3%A9ch%C3%A9ances_cruciales_attendent_la_Gr%C3%A8ce_cette_semaine

Alexis Tsipras future cible de l’oligarchie mondialiste ?

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Les choix du Premier ministre grec, Alexis Tsipras, rendent furieux les Américains. Il faut avouer que durant ces dernières semaines on a l’impression qu’il prend un malin plaisir à provoquer la colère de l’Oncle Sam.– Cela a commencé par un revirement géopolitique majeur en se rapprochant de Moscou. Que cela soit en condamnant les sanctions économiques européennes contre la Russie ou en signant un accord pour le passage du futur gazoduc Turkish Stream à travers la Grèce ce dont Washington ne voulait absolument pas entendre parler.– Cela s’est poursuivi par l’annonce surprise d’un référendum. Cette annonce prouve que le Premier ministre grec est prêt à tourner la page de l’Union européenne. Non seulement une sortie de la zone euro est probable mais une sortie de l’Union européenne et de l’OTAN ne sont plus des chimères. Surtout si Vladimir Poutine met dans la balance une aide économique russe. On vous laisse imaginer l’état d’esprit qui règne actuellement au Pentagone. Sans oublier la question de l’or. La Grèce possède environ 130 tonnes d’or ce qui est très important si on rapporte cela à la taille du pays. Les États-Unis lorgnaient sur cet or. Pour le coup c’est raté. Et si il venait à l’équipe en place de garantir la nouvelle drachme sur l’or afin de lui garantir une certaine stabilité, l’euro et le dollars qui sont basés sur l’escroquerie de la planche à billets s’en trouveraient sans doute déstabilisés. La Chine et la Russie qui depuis des mois cherchent à torpiller le dollar pourraient bien pousser les Grecs à agir dans ce sens. Alexia Tsipras osera t’il ?– Enfin, tout dernièrement la Grèce a signé un accord de coopération énergétique avec… le Vénézuela, la bête noire de l’administration americaine. Cela revient à agiter un chiffon rouge devant le taureau américain. L’accord examine les possibilités d’une coopération mutuellement avantageuse dans la fourniture de produits des prix du pétrole ainsi que l’éventuelle collaboration dans la recherche et l’extraction d’hydrocarbures.

Ces nouvelles orientations déplaisent fortement à Washington. Ce n’est rien de le dire. Encore une fois, ILS SONT FURIEUX. Il serait naïf de croire que les USA et leurs laquais Bruxellois vont laisser faire sans réagir. On peut tout imaginer. De l’assassinat politique au coup d’État et/ou une révolution colorée dont la CIA a le secret etc… En cas de victoire du non au référendum on doit s’attendre à une déstabilisation active de la Grèce. À partir de là tout deviendra possible et si nous étions à la place d’Alexis Tsipras nous ferions très attention…
http://civilwarineurope.com/2015/06/29/alexis-tsipras-future-cible-de-loligarchie-mondialiste/

4 réponses »

  1. Historique.

    C’est un moment historique, ce soir.

    Lundi 29 juin 2015, à 18 heures 20, la Grèce se déclare en défaut de paiement.

    Lisez cet article :

    18h20 : La Grèce ne remboursera pas le FMI mardi.

    La Grèce ne remboursera pas l’échéance de 1,6 milliard d’euros qu’elle doit au Fonds monétaire international mardi, a annoncé lundi un responsable du gouvernement grec.

    http://www.lesechos.fr/monde/europe/021173479300-en-direct-grece-la-porte-reste-ouverte-assure-le-patron-de-leurogroupe-1132804.php

  2. Ho-hisse Land…..
    ma crainte c’est lui :
    opérations extérieures aventureuses
    naïf face à l’ islamisme
    dette
    déficit
    chômage
    juste bon comme valet de cérémonies commémoratives et à pétarader rue du cirque !

    Vals, c’est pas mieux, pourrait jouer des troisièmes rôles dans Zorro et le Mezquitos…

  3. On ne conduit pas un pays dans la précipitation. L’organisation du référendum de dimanche n’a rien de démocratique puisque le peuple est pris au dépourvu. Vite ! vite ! Faut signer là…

    Toute décision doit être prise sans émotions lorsque la vie des gens est en jeux.

    Les apprentis sorciers Européens se frottent à la démocratie directe pour la salir. Vous êtes tous une bande d’amateurs.

  4. Que tous s’écroule le plus rapidement possible. C’est le seul moyen de réveiller la France. Qu’elle se réinforme et identifie qui sont nos maîtres occultes et quelle sont les méthodes utilisées contre elles. Quand nous aurons faim, nous lirons plus volontier ce blog et bien d’autres plutôt que de nous avilir devant BFM TV. Alors nous, les amoureux d’une France libre, pourrons inverser notre funeste trajectoire.

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