L’Allemagne serait favorable à un «Grexit» temporaire
Selon le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAZ) de dimanche, le Ministère allemand des Finances estime que les propositions de redressement économique avancées par Athènes ne sont pas suffisantes pour remettre la Grèce sur les rails à long terme. Dès lors, l’une des solutions, selon un document officiel, serait un «Grexit» (sortie de la zone euro) temporaire, pendant une période de cinq ans, le temps d’assainir l’économie grecque.
Du côté grec, la réaction ne s’est fait pas attendre: une telle éventualité serait inacceptable.
L’autre scénario serait qu’Athènes refasse de nouvelles propositions ces prochains jours, qui iraient plus loin que celles avancées jeudi. Comme gage, le gouvernement grec devrait transférer 50 milliards d’euros dans un fonds qui servirait à rembourser les dettes du pays.
Pas de restructuration de la dette pour Schäuble
Contacté par l’agence Reuters, le ministère allemand des Finances n’a pas voulu commenter cette information. Pour sa part, le ministre de tutelle, Wolfgang Schäuble, à son arrivée à la réunion de l’Eurogroupe samedi après-midi à Bruxelles, n’a pas caché son scepticisme. Il a affirmé que le programme de redressement économique n’était pas suffisant pour atteindre l’objectif voulu. Partisan de la ligne dure vis-à-vis de la Grèce, le ministre allemand est également opposé à tout plan de restructuration de la dette grecque.
L’agence de presse allemande la DPA a apporté quelques précisions un peu plus tard. Berlin a bel et bien travaillé sur les deux scénarios, mais aucune de deux propositions n’étaient à l’agenda de la réunion d’Eurogroupe de samedi. Dans un Tweet envoyé samedi en fin de journée, l’ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a tenu à faire référence à sa tribune publiée dans le Guardian de samedi. En substance, il écrit que l’Allemagne ne voulait plus de la Grèce au sein de la zone euro.
Incertitudes pour la suite
Un accord politique, s’il y en a un dimanche, devrait obtenir l’aval de plusieurs parlements nationaux, notamment d’Allemagne, d’Autriche et de la Finlande. Or, le True Finns, parti eurosceptique et membre de la coalition gouvernementale, a fait savoir qu’il ne voterait pas pour un troisième programme d’aide pour la Grèce.
Les ministres des Finances de la zone euro se sont réunis samedi après-midi pour éviter un «Grexit». La réunion pourrait se poursuivre encore dimanche matin. Le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, avait prévu une réunion difficile. Un sommet européen réunissant les chefs d’Etats et de gouvernements aura lieu dimanche.
Important :
Il ne faut pas se tromper d’interprétation, car comme nous l’avons expliquée il y a peu, la question grecque n’est pas circonstancielle, elle est fondamentale.
Elle repose toutes les questions non résolues au fil du temps et repoussées.
-efficacité des politiques d’austérité
-validité du modèle allemand pour tous
-l’euro monnaie d’état ou simple mécanisme de changes fixes
-transferts au sein de l’ensemble européen
-Europe démocratique ou loi du plus fort
Et finalement, marche ou non vers le fédéralisme.
EN BANDE SON :
Catégories :Art de la guerre monétaire et économique, Cela se passe près de chez vous, Changes et Devises, Droit, propriété, propriété intellectuelle, Europe, Grèce, L'Etat dans tous ses états, Le retour de Dickens et Zola, Le Temps, Mon Banquier est Central, Risques géopolitiques, sociaux, environnementaux et sanitaires
De toute façon, il est absurde d’ajouter 75 milliards de financements nouveaux à la Grèce vu qu’ils nous disent qu’ils ne nous rembourseront pas les 250 milliards que nous leur avons prêtés.
De plus, les Grecs n’ont aucunement l’intention de payer leurs impôts, de sorte que ces 75 milliards ne serviront qu’à payer leur déficit primaire (il est faux de dire qu’ils sont en excédent primaire, ils ne l’ont été que – de justesse 0,4% du PIB – en 2014).
C’est bien le budget de fonctionnement grec que nous finançons : leurs retraites, leurs préretraites (les fonctionnaires Grecs continuent de partir en préretraite à 55/57 ans, parfois même à 50 ans).
Et depuis l’arrivée au pouvoir de cet idiot de Tsipras, les Grecs ont même arrêté de payer les impôts qu’ils avaient commencé à payer. Leur déficit est donc énorme. Cela est corroboré par le fait que même en ne payant pas les intérêts (et le principal) de leurs dettes, ils ne PEUVENT PLUS payer les retraites et salaires de leurs fonctionnaires ! L’Etat grec ne paye même plus ses fournisseurs !
Il faut que la Grèce sorte de l’Euro sinon c’est la fin de l’Euro.
Alexandre, vous n’avez apparemment pas lu autre chose sur la Grèce que ce que les médias mainstream vous vendent.
Si la Grèce sort de l’Euro, c’est le précédent qui condamne précisément l’idée même de l’Euro.
Surtout si elle s’en sort comme l’Islande. Mais l’Allemagne et ses pays satellites ( c’est triste de voir que la Slovaquie, entre autres, n’a pas changée, 80 ans plus tard….) ont peut-être en tête autre chose. Un empire prussien avec un Euro-Mark fort, débarrassé de ces cochons du Club Med ( la France en fait partie).
Suicidaire à moyen terme également. A qui refourgueront-ils leurs machines-outils et leurs Mercedes alors ? Et je schématise.
Donc relisez Bertez, Alexandre. Un beau prénom d’ailleurs…
Af : si je suis ici, c’est bien que je lis les articles ! et donc que je lis de tout.
A part ça, vous n’avez aucun argument sur le dossier. Avez-vous lu les chiffres ? Etes-vous d’accord pour payer les retraites des grecs (en attendant 2024 pour qu’ils les réforment) ? Etes-vous d’accord pour continuer à payer les intérêts de leurs dettes ? Et en plus à leur redonner 75 milliards d’euros qu’on devra donc emprunter puisqu’on ne les a pas ?
c’est une revolution
l’allemagne a exigé du collateral contre du pq: les grecs sont forcés de refuser
hollande et yellen ont été roulés dans la farine
comme l’indique Sapir, bercy a rédigé le plan partie grec, avec des fuites on a clouté à cac 4900
c’est la douche écossaise!
même Rickards s’est planté
si grexit (à mon avis pas ce soir) alors
lazard et bercy (le journal monde) ont fait preuve de leur incompétence (n’est pas andré meyer qui veut*)
max keiser a gagné, nous avons gagné
(il a fait connaitre varoufakis il y a plusieurs années et c’est de lui qui vient le mot terrorisme utilisé par varoufakis)
*ai dit que l’un des derniers chef d’etat en f était le Gle de gaulle:
Mitterand a prophétisé lui même la fin des chefs d’Etat en F (remplacé par des financiers et avocats à la Sullivan et cromwell c’est à dire à la Dulles)
Meyer , l’ai lu la semaine dernière, a envisagé investir en France juste suite au retour au pouvoir du général
de toutes facons:
les sorties de capitaux ont été faites, du coup s’était plié
cela arrange
les grecs
les allemands (qui se faisant ont acheté des votes grecs pour le grexit)
mais pas les européens