Art de la guerre monétaire et économique

Le Grand Transfert/Marché : La Fed est responsable de la chute des prix du pétrole et de la chute des bourses Par Bruno Bertez

Le Grand Transfert/Marché : La Fed est responsable de la chute des prix du pétrole et de la chute des bourses… 

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Les marchés mondiaux restent mauvais. Nous sommes dans une phase de risk-off évidente. Les indices reviennent sur des seuils très critiques, le flux des nouvelles est négatif, les « narratives » sont de plus en plus baissières.

Une chose nous frappe, c’est le fait que les responsables de la conduite des affaires des grands pays développés ne se  mettent pas en travers du mouvement. Vous remarquerez l’absence  de déclarations, l’absence de pilotage. Et c’est le point le plus important car les marchés sont non seulement surveillés, mais contrôlés.

Si il ne se dit rien, c’est que « qui ne dit mot consent ». Comme nous sommes cyniques, nous ne pouvons- nous empêcher de penser que nous avons eu raison dans notre exposé schématique des manœuvres des responsables de la conduite des affaires et plus précisément dans notre exposé de ce que nous appelons le Grand Transfert.

La » solution » à la crise, à la GFC consiste à la faire payer par le public, par les citoyens. Pour cela il faut que l’argent aille des poches des citoyens lambdas  vers celles des banques, des gouvernements et des très grandes entreprises financiarisées. C’est ce que l’on a fait en mettant les taux à zéro et en supprimant les rémunérations des placements sans risque comme les livrets, les placements de trésorerie etc ;  cela a obligé le public à acheter des titres émis par les banques, par  les très grandes entreprises  et les gouvernements surendettés.  Titres côtés sur les marchés et donc dévalorisables. A la faveur des taux zéro on a canalisé, drainé l’argent des particuliers. Les émetteurs ont pu récolter cet argent quasi gratuitement et dans des proportions jamais vues dans l’histoire. Les émissions ont battu tous les records à la fois de taux bas et de volumes. Une fois cet argent collecté, il n’y a plus qu’à tirer le tapis, à monter les taux pour faire baisser la valeur des titres détenus par les particuliers! Et ainsi faire baisser la valeur de la dette due par les émetteurs. On a ainsi tondu les gogos et quand on le voudra, on pourra racheter cette dette à vil prix. L’opération peut être recommencée plusieurs fois car le public n’a aucune mémoire et ses « conseillers » sont sans scrupules.

Pour revenir à des considérations plus orthodoxes,  nous émettons quatre  hypothèses:

1-La situation boursière et financière a échappé au contrôle des Maîtres.

2-Au contraire, tout est contrôlé et la déflation du prix des actifs est bienvenue.

3-nous sommes dans une phase de concertation internationale qui a pour objectif d’élaborer une réponse qui va au-delà des marchés et qui adresse la situation globale.

4-les autorités, selon une attitude éprouvée, laissent décanter les dernières mesures telles que la hausse des taux de la Fed de Décembre et attendent de pouvoir en apprécier l’incidence.

Le déterminant, le paramètre central et synthétique, c’est le prix du pétrole. Il est à la fois un effet et une cause, nous sommes dans la transitivité/reflexivité.

La mécanique de la chute des prix du pétrole est lourde car elle débute avec la géopolitique, elle s’inscrit dans  des évènements politiques, militaires. Nous sommes dans des luttes à mort aussi bien du côté Saoudien que du côté Russe ou Iranien. Le prix du pétrole est une arme. Une arme qui, entre les mains d’irresponsables comme les Saoudiens, est atomique. Elle peut faire exploser leur propre société car ils sont obligés de réduire les dépenses qui assuraient leur stabilité sociale. Les Saoudiens se sont lancé dans  une partie de poker politique, militaire, économique et financier qui les dépasse. Ils ont dépassé leurs limites de compétence.

Nous sommes maintenant au-delà de la finance, nous avons dépassé les effets que nous analysions comme le débouclement du Grand Reflation Trade, le pétrole c’est plus que du financier, c’est plus que de l’énergie, c’est du sang et des armes. La notion de prix marginal en matière économique est l’une des plus dangereuses à manier qui soit, et l’arme du pétrole est maniée par des inconscients, qui raisonnent à partir du marginal!

Notre sentiment est que la situation de fragilité en Arabie Saoudite est la clef du problème. Tout tourne  autour de la, autour de la faible légitimité du nouveau pouvoir saoudien. Une fragilité extrême car ce pouvoir doute de la volonté des USA de continuer, à long terme à le maintenir en place. Elle  le  pousse à la fuite en avant face au croissant chiite, elle le pousse aux aventures militaires, elle le conduit au jusqu’au boutisme pétrolier.

Les marchés financiers sont devenus otages du pétrole qui lui-même est otage de l’antagonisme entre les chiites et les salafistes; lequel est déterminé par … etc etc;

Les plaidoyers de Bernanke et Yellen sont pitoyables. Si on les écoute, ils ne sont responsables de rien, pas plus que Greenspan n’était responsable de l’euphorie immobilière en maintenant les taux trop bas. Pas plus qu’il n’a encouragé et financé, solvabilisé les excès du logement et de l’hypothécaire.

Non seulement ces gens sont responsables, mais en, outre ce sont des criminels en col blanc, des  criminels  économiques  cyniques. Ils savent très bien ce qu’ils font et ils le font volontairement, simplement ils font comme les militaires, ils font passer les catastrophes pour des dégâts collatéraux.

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Ainsi la baisse boursière globale actuelle, qui est une conséquence quasi incontournable du Taper puis de la hausse des taux, la baisse boursière serait le fait d’éléments circonstanciels hors de la portée des régulateurs, ce serait en quelque sorte la faute à pas de chance ou pire , la faute aux opérateurs/investisseurs; il n’y aurait pas eu de bulle, pas d’excès liés à la politique monétaire antérieure.

La continuité de notre cadre analytique a un avantage considérable, elle permet de mettre les phénomènes bout à bout, de montrer les liens organiques, dialectiques et de les rendre intelligible, cohérents et de les anticiper. Ainsi, avant tout le monde, il y a plus de deux ans nous  avons annoncé et analysé la chute nécessaire des prix du pétrole -sur Lupus et dans l’Agefi Suisse- et ce dès 2013!

Nous avons pu le faire parce que nous avons utilisé, au moment de la mise en place du Quantitative Easing, un  concept qui s’est avéré juste et opérationnel: le concept de Grand Reflation Trade, c’est à dire celui de la grande Spéculation à la Reflation. Nous avons analysé le QE comme un moyen de soutenir les valeurs, les prix qui menaçaient de s’effondrer et les mouvements boursiers et les mouvements sur les » commos » comme la conséquence de ce Reflation Trade. La politique monétaire visait, selon nous, à inflater directement les valeurs et les prix sur les marchés en incitant la spéculation à se porter acheteur à la faveur de l’avilissement de la monnaie, avilissement supposé mais imaginaire car la vitesse de circulation en fait compensait, par son ralentissement, le printing.

Pour nous suivre il faut comprendre et admettre d’autres éléments de notre théorie, à savoir que les grands TBTF et les Hedge Funds de premier plan  sont la courroie de transmission de la politique de la Fed de New York, les liens et les contacts sont étroits. Les programmes et les modèles utilisés sont calqués les uns  sur les autres, ce qui explique d’abord que la Fed refuse la taxe Tobin, ensuite qu’elle refuse de réglementer les dérivés et enfin qu’elle soit favorables au trading de haute fréquence. Pourquoi, parce ce sont ces instruments  qui lui permettent de manipuler les marchés et surtout de construire des corrélations qu’elle fait passer pour des causations. Nous y reviendrons un jour.

Selon nous, nous avons vécu sous le régime du Reflation Trade jusqu’au printemps 2013, date à laquelle les initiés ont commencé de penser à la fin du QE et au Taper. Le printemps 2013, c’est le début de la « grande distribution », les banques TBTF ont commencé de disséminer le risque, c’est à dire les futures pertes sur le public et ses institutions de prévoyance. Regardez les graphique des prix du WTI, vous voyez clairement le vrai « top », il se situe à la mi 2013, derrière il y a une « resucée » car les autorités américaines, inquiètes de la déstabilisation de certains émergents ont retardé le Taper et laissé le temps à des pays comme l’Inde de s’y préparer. La grande spéculation du TBTF a eu le temps de se préparer, d’ailleurs c’était l’époque des bénéfices énormes gonflés par les profits spéculatifs sur les positions de marchés, » il n’y a avait qu’à mettre ».

Le pétrole comme est comme les  » commos » et comme l’or: tout cela a été transformé en assets financiers, financiarisé afin de pouvoir être rendu  manipulables. Afin que le plus fort, le plus sophistiqué puisse imposer son ordre et ses intérêts. C’est la même chose avec les changes flottants; c’est un dispositif de pouvoir.

La catastrophe sur les émergents et sur la Chine n’ont rien de surprenant, déjà Greenspan en son temps l’avait compris et prévu. Nous nous souvenons de son analyse cynique quand il était question de faire pression sur la Chine pour qu’elle réévalue le Yuan, il avait expliqué exactement ce qui allait se passer et ce qui se passe,  et l’impasse dans  laquelle elle allait se trouver.

En ce moment, alors que les marchés sont dominés par les conséquences du Taper et celles du renversement du cycle du crédit, les initiés, les Maîtres du monde sont déjà projetés sur ce qui va se passer dans deux ans. N’oubliez pas qu’une politique monétaire produit ses conséquences avec un délai de réaction, un « lag » de 18 mois à deux ans. Donc nous sommes déjà, pour les Maîtres du monde, en 2017. Que va -t-il se passer dans deux ans?  Eh bien dans  deux ans on va se trouver dans la situation ou la baisse des liquidités administrées va se faire sentir, ou les effets de la hausse des taux vont se faire sentir.

Notre idée est que les prix des « commos » et du pétrole sont en train de s’ajuster à ce qui va se passer dans  deux ans, et qu’en 2017/2018; on sera… sur le fait accompli, le plus bas aura déjà été fait, bien avant.

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EN BANDE SON

18 réponses »

  1. Scénario optimiste :

    Mais bien sur que qui ne dit mot consent. Le SP a perdu 12 % sur un plus haut historique… pas de quoi s’affoler. On faisait mine de s’affoler sur des baisses inférieures dans la phase de distribution pour bien faire remonter le marché et continuer le sulfatage… qui semble maintenant terminé. Les mains initiées font manifestement du blé à la baisse…Je doute néanmoins qu’on nous laisse aller beaucoup plus bas sans réagir car dans un contexte de déflation des actifs tangibles, une déflation trop prononcée des assets financiers pourraient avoir des conséquences dramatiques.

    Scénario pessimiste :

    La Fed ne contrôle plus rien et ne peut se permettre de venir au secours du marché alors qu’elle vient seulement de débuter un processus de normalisation… Elle sait que le marché à une mémoire de poisson rouge mais ce serait quand même reconnaitre trop rapidement qu’on s’est trompée et risquer d’achever une crédibilité déjà bien entamée. Elle est donc obligée de laisser la situation s’aggraver quelques temps avant de devoir agir dans des circonstances d’affolement qui la feront passer comme une sauveuse et non comme la responsable de la situation.

    Point commun dans les 2 cas, soit le marché s’arrête de lui-même rapidement soit la FED va intervenir.

    • Sauf que le marché c’est la FED… il y a belle lurette qu’il n’a plus d’existence propre le marché, une simple Réification US , une de plus…c’est une espèce de baudruche vide que l’on agite et que l’on sort de temps en temps pour faire peur au quidam et aux gouvernements récalcitrants…

      Reste que les flux financiers sont bien réels eux et que les US s’en servent comme d’une machine de guerre c’est ce qui a remplacé la politique de la canonnière d’antan…Dollar, Pétrole, Hedge Fund les voilà les nouveaux Seigneurs de la guerre…c’est eux qui imprime la direction des pseudos marchés pour servir au mieux les intérêts de leurs Maitres de tous bord et de tout poil : les Mondialistes…

      Rassurez-vous donc même dans le chaos le plus total tout reste sous contrôle fonction d’un agenda déjà déterminé par avance… Un complot Sire ? Non juste l’évolution naturelle de la Mondialisation à marché forcé…

      • Bonjour The Wolf,bonjour Seb
        Sun Tzu
        est Le maître
        Hélas pour les USA,c’était un Chinois
        Question de Culture
        Les USA n’ont pas de passé,pas de Culture
        Spécialistes des « dégâts collatéraux »
        ils ont montré là ,leur faiblesse
        une vision approximative
        qui « passe » quand le monde est prospère
        Mais cette déprime des acteurs financiers est justifiée
        car les « dégâts collatéraux »…..il n’y a plus que ça
        Evidemment ,les USA ont maîtrisé la situation longtemps en modifiant les règles à leur convenance
        Le Chinois est très patient
        Il s’est donné les moyens de devenir Calife à la place du Calife
        Il juge actuellement que ce « jeu » ne l’intéresse plus
        Il détruit les bourses,à commencer par les siennes,mais surtout Taiwan
        (voir les élections)
        Il rase TOUT,mais pas au bulldozer
        La particularité de la Chine est le raffinement de la torture
        Son outil,;;;;SON SUPER ORDINATEUR
        Le raffinement
        consiste à faire souffrir longtemps ceux qui ont retardé le réveil de la Chine,ceux qui l’ont humiliée
        La Chine à elle seule dispose de TOUT ce dont dépend le monde
        Il suffit d’observer l’évolution dans les semaines qui viennent
        Il est à peine prématuré de conclure
        GAME OVER
        Je précise que l’ensemble de l’analyse de Bruno BERTEZ EST JUSTE
        sauf concernant la fragilité de la Chine
        L’amitié que j’ai pour ce Blog et pour vous me permet de re dire que c’est de loin le meilleur blog de la toile
        Je vous salue tous
        Amicalement

        PS.Il est toujours possible que je me trompe totalement
        Cette remarque ne me quitte jamais

        • dans le cadre d’une guerre commerciale trés forte comme un blocus militaire , vous avez raison

          il y a des endroits aux us qui ne peuvent tenir plus de 2jours sauf avec l’armée mais l’armée est faite pour DETRUIRE donc…
          (comme paris au bout d’une semaine ca peut etre tres fun lol)

        • Citation d’Einstein … pour mémoire :

          Les États Unis sont LE SEUL PAYS à être passé de la barbarie à la décadence
          sans toucher la civilisation.

          Quel résumé résumant hein ?

          Pfiouuuuuuuuuu !!!

  2. Nous sommes d’accord, je parle bien d’une perte de contôle à CT et dû au calendrier… Comme je le dis difficile de faire une complète volte-face à si peu d’intervalle… ça se verrait trop et serait contre-productif. A plus LT je ne doute pas qu’ils controlent encore et savent à partir de quel niveau ils interviendront.

  3. Lundi 18 janvier 2016 :

    Chine : la croissance au plus bas depuis un quart de siècle en 2015 (analystes).

    La croissance chinoise devrait être tombée en 2015 au plus bas depuis un quart de siècle, anticipent les analystes interrogés par l’AFP, alors que la deuxième économie mondiale, engagée dans un douloureux rééquilibrage, continue de s’essouffler.

    D’après la prévision médiane d’un panel de 18 analystes, la Chine aurait vu la croissance de son produit intérieur brut (PIB) ralentir à 6,9% l’an dernier, après être descendue à 7,3% en 2014.

    Ce serait sa plus faible performance depuis 1990, année marquée par l’isolement du pays après l’écrasement sanglant des manifestations de Tiananmen.

    http://www.romandie.com/news/Chine-la-croissance-au-plus-bas-depuis-un-quart-de-siecle-en-2015-analystes/667638.rom

  4. Perso je vois la baisse des marchés comme une simple normalisation. Les premiers paragraphe du texte me semble suffisant. Là ou je ne suis plus c’est sur le déterminant, le pétrole. Non tout doit revenir a sa place et a son prix pour que la consommation ait une chance de repartir. Le marché action doit lui aussi suivre le mouvement. Et pour les pertes le 4ième paragraphe est a mon avis le meilleur scénario. Le reste ne consiste qu’a tenté d’y comprendre quelle que chose d’une manière économique. Mais l’économie va très bien accepter une bonne baisse, il rachèteront moins cher et puis cela va diminuer les dividendes/PER. Cela a toujours été ainsi. Il n’y a que ceux qui pense que les placements a notre époque sont fait pour vous raporter de l’argent. Non ! c’est fait pour leurs apporter de l’argent dont il vont se servir pour enfin vous le faire perdre. Vous avez jouer ! vous avez perdu… Arnaque basique, faire croire que …..

    Tant qu’il y aura des moutons il y aura des personnes pour les tondre. Il y a surement encore quelques personnes sérieuse dans les affaires mais je crois que beaucoup ne le sont plus. Ils sont près a vous faire perdre des millard pour qu’eux puissent gagner quelques millions. Se sont des vendeurs plus des gestionnaires.

  5. Les banques italiennes ont dans leurs livres 200 milliards d’euros de créances irrécouvrables.

    En clair : les banques italiennes sont en faillite.

    Lundi 18 janvier 2016 :

    Italie : fébrilité autour du système bancaire, suspensions de cotation.

    Plusieurs valeurs bancaires se sont effondrées lundi à la Bourse de Milan, provoquant leur suspension, alors que les investisseurs s’inquiètent d’un retard dans la consolidation de ce secteur, très éclaté et dont une partie est considérée comme à risque.

    Le titre de la banque BMPS (Monte dei Paschi di Siena) était suspendu dans l’après-midi après avoir dévissé de 14,42%, à 0,7685 euros, tandis que celui de Banca Popolare dell’Emilia Romagna (BPER) l’a été dans la matinée après s’être effondré de 8,97%, à 5,63 euros, tout comme UBI Banca, qui a perdu jusqu’à 8,53%, à 4,848 euros.

    A 14H15 GMT, Banco Popolare chutait pour sa part de 6,46%, BPM (Banca Popolare di Milano) de 5,44% et Intesa Sanpaolo, de 4,85%.

    A l’origine de cet effondrement: en premier lieu, les craintes des investisseurs liées aux créances douteuses des banques italiennes, selon des opérateurs sur la place milanaise.

    Quatre petites banques régionales – la Banca Marche, la Cassa di Ferrara, la Banca Etruria et la CariChieti – ont fait fin 2015 l’objet d’un plan de sauvetage d’un coût de quelque 3,6 milliards d’euros pour le système bancaire italien.

    « La situation des banques italiennes est délicate, parce que les créances douteuses se situent à un niveau très élevé, excédant 200 milliards d’euros », explique à l’AFP Lorenzo Codogno, chef économiste chez LC Macro Advisors Limited et ancien directeur général au ministère des Finances italien.

    http://www.romandie.com/news/Italie-febrilite-autour-du-systeme-bancaire-suspensions-de-cotation_RP/667821.rom

  6. une news. une entité chinoise est rentrée à 12% chez mercuria
    me fait penser aux acheteurs moyen orient qui sont rentrer dans citi avant le crash 08

  7. aujourd’hui ACA, CO , dossiers scabreux& techniques sont eviscérées alors qu’aucun lien avec ni sp500 ni nasdq ni oil ni chine ni saoud

  8. http://www.zerohedge.com/news/2016-01-17/what-crisis-goldoil-ratio-predicting-time

    gold oil ratio évoqué ce weend.

    rickards semble nous dire qu’il y a une manip mais bon…(short gld long oil a faire?, est ce que si le gld ne se ramasse pas des pays sont en train de l’acheter? est-c eque oil va à 60 parce qu’il Va y avoir UNE GUERRE?)

    le graph est hallucinant de beauté, surtout si une guerre du kipour ou un renversement du shah d’arabie saoudite commencait demain matin

  9. Nous avions complètement oublié la dette publique de l’Italie.

    Au milieu du salon européen, il y a un éléphant mort, et cet éléphant mort, c’est l’Italie.

    Dette publique de 2204,637 milliards d’euros, soit 136 % du PIB.

    Alors arrêtons de nous focaliser sur la Grèce en faillite : l’Italie est beaucoup plus importante en ce qui concerne le prochain clash systémique.

    L’Italie est en faillite.

    Les banques italiennes sont en faillite.

    Quant à la Bourse italienne, elle n’arrête pas de s’effondrer : – 4,83 % mercredi soir.

    Bilan de la journée de mercredi pour les valeurs bancaires :

    Banca Mediolanum : – 5,79 %

    Banca Monte Paschi Siena : – 22,20 % (cette banque est morte)

    Banca Pop Emilia Romagna : – 7,30 %

    Banca Pop Milano : – 6,52 %

    Banca Popolare : – 10,88 %

    Ubi Banca : – 6,68 %

    Unicredit : – 7,77 %

  10. Mardi 12 janvier 2016 :

    Le ministre allemand du développement : « 8 à 10 millions de réfugiés sont en route. »

    « Seulement 10% des réfugiés en provenance de Syrie et de l’Irak ont atteint l’Europe jusqu’à présent, et 8 à 10 millions d’entre eux sont encore sur le chemin. »

    Cette déclaration, c’est celle du ministre allemand du Développement, Gerd Müller (CSU), auprès du journal Bild am Sonntag.

    http://www.bild.de/politik/inland/dr-gerd-mueller/erst-zehn-prozent-der-fluchtwelle-ist-bei-uns-angekommen-44081514.bild.html

    Qui sont les quatre cavaliers de l’Apocalypse ?

    Pour l’année 2016 en Europe, les quatre cavaliers de l’Apocalypse sont :
    – la crise des réfugiés
    – le terrorisme
    – la montée des populismes
    – la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne.

    Manuel Valls et Jean-Claude Juncker ont eux-mêmes annoncé la couleur :

    en 2016, la zone euro et l’Union Européenne risquent de se disloquer.

    Jeudi 21 janvier 2016 :

    Davos : Manuel Valls craint une « dislocation du projet européen. »

    Le Premier ministre a évoqué la possibilité d’une « dislocation » de l’Union européenne, ce jeudi depuis le Forum économique de Davos.

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/davos-manuel-valls-craint-une-dislocation-du-projet-europeen_1755867.html

    UE : si Schengen s’effondre, l’euro sera menacé, dit Juncker.

    « Si l’espace européen Schengen de libre circulation venait à disparaître, c’est la monnaie unique, l’euro, qui serait rapidement menacé », a déclaré mercredi à Strasbourg le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

    http://www.zamanfrance.fr/article/ue-si-schengen-seffondre-leuro-sera-menace-dit-juncker-19628.html

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