Art de la guerre monétaire et économique

The War is Over: Contre le terrorisme, la seule arme efficace, c’est la vérité (Bruno Bertez) : Opération Bois de Sycomore-comment la CIA a entraîné Daesh…

Contre le terrorisme, la seule arme efficace, c’est la vérité Par Bruno Bertez

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Comment lutter efficacement contre le terrorisme si on ne l’étudie pas sérieusement, avec l’objectif d’en comprendre les causes, les ressorts, les modes de fonctionnement? La première étape d’une lutte contre le terrorisme, c’est l’analyse, la compréhension. Pourquoi? Parce qu’il est multiforme, parce qu’il peut frapper n’ importe où, parce qu’il nécessite très peu de moyens, parce que ses recrues sont motivées, si on peut dire, jusqu’à la mort. Combattre une armée est plus facile que combattre le terrorisme. Il est diffus, décentralisé, personnalisé, atomisé.

L’imagination humaine est sans limite, et nul ne peut espérer mettre un terme au combat par l’accumulation des réponses classiques, symptomatiques. Car les réponses ne sont que symptomatiques: ainsi, qui ose faire remarquer que les gouvernements et leurs agences ne cherchent jamais à prendre vivants les terroristes, et que, même au plus haut niveau, on l’a vu avec Bin Laden, la seule préoccupation est de les éliminer physiquement. Les éliminer physiquement alors que l’on sait que, comme l’hydre, la tête repousse sans cesse. On en voit également la preuve, non reconnue à ce jour, bien sûr, dans les énormes moyens mis à disposition des gouvernements et de leurs agences, énormes moyens qui ne donnent aucun résultat crédible. Les soi-disant succès de la lutte anti-terroriste sont non prouvés et non prouvables, simple propagande pour faire accepter aux peuples les reculs de libertés, les contrôles qui, bien souvent d’ailleurs, sont inspirés par d’autres agendas peu avouables, comme celui de se préparer à une éventuelle guerre civile.

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La lutte contre le terrorisme est inefficace parce qu’elle est « menée » sous le signe du mensonge et de la tromperie. Sous le signe du mensonge sur les origines du terrorisme. Ainsi, il se sait que l’origine d’ISIS est sulfureuse, que les Américains ont participé à sa création, que les Saoudiens, les Turcs, les Emirats contribuent à son financement et à son recrutement. Il se sait qu’Israël soigne les blessés d’ISIS, etc. On sait beaucoup d’autres choses encore: la lutte contre le terrorisme masque des affrontements et des projets complexes, stratégie du chaos pour les uns comme les néocons, stratégie expansionniste pour les Turcs, stratégie défensive pour les salafistes qui ont peur de l’encerclement par le croissant chiite, stratégie du capital qui veut contrôler les sources et le transport de l’énergie, mais toutes ces vérités sont inacceptables. Inavouables, elles doivent être occultées ou prendre le masque des bons sentiments, ou du moins de postures acceptables, comme le droit de l’hommisme; si elles étaient publiques, le soutien populaire aux gouvernements, déjà faible, s’effondrerait.

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La caractéristique majeure, pour nous, de la situation, c’est le mensonge. Le mensonge dans lequel tout baigne empêche l’efficacité. Il est frappant de constater que c’est quand, à la tribune mondiale des Nations Unies, Poutine a décidé de déchirer un coin du voile de mensonges, c’est à partir de ce moment que la lutte a progressé. Un obstacle, un bouclier, qui protégeait les terroristes est tombé. C’est, plus que les armes, c’est la vérité qui a permis de lutter. La preuve en est encore fournie avec la question des ressources et des moyens mis à la disposition des combattants terroristes: la mise à jour du trafic de pétrole, de la complicité des Turcs dans la fourniture de moyens de communication, ont plus fait que les armes elles-mêmes.

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La vérité ouvre le chemin efficace des armes, voilà ce qu’il faut reconnaître et ce sur quoi il faut s’appuyer. Le brouillard qui subsiste encore actuellement, l’opacité, sont les obstacles à la mise en œuvre efficace des moyens dont nous disposons. Il ne faut pas s’étonner des thèses complotistes qui courent sur le sujet du terrorisme, elles sont partiellement vraies, elles sont en partie justifiées par cette situation de mensonge et de dissimulation. Pourquoi, à votre avis, nos soi-disant démocraties interdisent-elles tout débat de la souveraineté nationale au sujet des engagements militaires en cours? Si tout était clair, transparent, si tous les protagonistes disaient la vérité, il n’y aurait nul besoin de remplir les pointillés, de mettre des intentions inavouables derrière les faits. Ce sont les ambigüités, les paradoxes, les non-dits de la situation politique, géopolitique et militaire, qui produisent un besoin que le complotisme satisfait. Le complotisme est le mode d’apparaître de la vérité, mode d’apparaître imparfait, déformé par les biais des complotistes et leur obsessions. Mais mieux vaut une vérité partielle, voire tronquée, qu’un mensonge totalement enfoui. Le complotisme, malgré son biais, se rapproche de plus en plus de la vérité au fil du temps car les protagonistes deviennent de plus en plus cyniques, imprudents et impatients, ils se démasquent dans et par leur absence de scrupules.

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Ce que nous voulons marquer, c’est ceci, la lutte contre le terrorisme est marquée d’un péché originel qui est celui du mensonge. Or, vous connaissez notre principe: seule la vérité est efficace. Dans la voie actuelle, il n’y a pas d’issue, sauf l’escalade destructrice. Destructrice en termes de pertes de vie humaines, en termes de gaspillage de ressources, en termes de libertés et de légitimité politique, en termes de morale. Destructrice de ce que nous sommes ou plutôt de ce que nous voudrions être, c’est à dire des personnes civilisés. La situation présente fait beaucoup plus de victimes que ce qui est recensé au plan matériel, elle met nos sociétés sur la voie de la régression aujourd’hui, et de la barbarie demain. Qui ne voit la relation étroite qui unit la multiplication des conflits non conventionnels avec la question des réfugiés, qui ne voit la relation avec celle des migrants. Qui ne voit la relation entre la question des migrants et celle de l’immigration, la question de l’Autre en général? Qui ne voit la dislocation de nos sociétés, de notre régime politique, la fragmentation, les coupures, les clivages et bientôt les affrontements? Les divisions sont d’autant plus profondes et dangereuses que leur cause réelle est non connue, inconsciente, on ne peut lutter contre quelque chose que l’on ignore. L’ignorance de la réalité, de la vérité, produit tout cela, elle en est la cause. Supprimez-la, et vous verrez, le mouvement de retour à la barbarie refluera. Hélas, plutôt que de vérité et d’information, et de formation, ce dont « ils » nous abreuvent, c’est de formatage et de propagande.

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Le terrorisme est affaire de « narrative » et de propagation des narratives. Le terrorisme, c’est une histoire que chacun raconte à sa façon, au mieux de ce qu’il croit être ses intérêts. Or, on le constate, en la matière, c’est chacun sa vérité. Il y a la vérité des radicaux islamistes, et il y a la vérité des gouvernements, de leurs agences et de leurs médias. Le mensonge divise, la vérité, au contraire, unit. Il faut garder ce constat présent à l’esprit, il servira.

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Le terrorisme est en grande partie une affaire de communication. Cela semble évident lorsque l’on songe à la volonté de faire peur, de frapper les esprits, de choquer. Le terrorisme consiste à faire un trou, une brèche dans l’esprit des gens pour y fourrer de la terreur et du mensonge. Il faut, pour que cela marche, que les actes aient un retentissement, donc qu’ils soient montrés, diffusés, amplifiés et commentés. Il faut un effet de résonance qui obture le raisonnement. En ce sens, les gouvernements jouent le jeu, ils sont les complices objectifs des terroristes lorsqu’ils « alertent », lorsqu’ils dramatisent et qu’ils demandent aux citoyens d’être vigilants. En fait, l’objectif des gouvernements de se faire « mousser » les rend complices des terroristes. Vous êtes-vous demandé ce que cela peut bien vouloir dire, pour vous, d’être vigilant! Déjà les vrais responsables, les services de renseignements, la police, tout ce beau monde n’arrive pas à concrétiser ce qu’ils appellent la vigilance, alors vous, que pouvez-vous faire? C’est de la cosmétique, de la foutaise destinée à vous faire croire qu’ »ils » font quelque chose. Et aussi, bien sûr, à vous mater par la peur qui est censée être la compagne toujours présente pour accompagner votre vigilance.

Tout cela n’est que politique politicienne faite par des amateurs.

Mais en fait, je ne visais pas seulement cette communication-là, cette communication en elle-même que constitue l’acte de terreur. Je pensais à la propagande qui favorise la radicalisation des esprits; et le recrutement. La propagande qui s’adresse au terreau, à tous les Moellenbeck.

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Si nous n’avions pas affaire à des « dirigistes », à des amateurs incompétents et bornés, il est évident que c’est fondamentalement à ce niveau que devrait se situer la lutte. Le terrorisme ne peut prospérer que s’il rencontre un terreau favorable, d’une part, et s’il peut ainsi recruter, d’autre part.

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Dans cet esprit, il faut rendre les radicaux repoussants, répulsifs, au lieu de les rendre attirants et séduisants, il faut tordre leurs actes soi-disant de bravoure dans un sens qui, au contraire, se retourne, s’inverse. Il faut faire passer leur communication à l’épreuve décapante de la vérité. Il faut en fait, partir d’une analyse en profondeur des ressorts de la communication des radicaux islamistes pour, l’ayant assimilée, et surtout, ayant assimilé leur mentalité, pouvoir la détourner, la retourner, et l’inverser. La remettre sur ses pieds, là où eux la mettent sur la tête ou l’explosif. Là où ils attirent, il faut être capable de les rendre repoussants. Là où on les admire, il faut qu’on les méprise. Et ce ne sont pas les corrompus et profiteurs officiels de l’Islam soi-disant modéré ou de France, qui peuvent faire cela. Ce sont des professionnels de la guerre et de la communication authentique, de la morale, de la psychologie, à la fois gens de la sociologie, et bien sûr des gens spécialistes du terrain culturel de ces gens. Il faut faire le travail que le corps social spontanément ferait s’il n’était pas lui-même déjà malade, il faut secréter les anticorps.

Tout ce qui vient du haut est déconsidéré, tout ce qui, de près ou de loin, vient du Pouvoir est nul et pur gaspillage. Ce qu’il faut, c’est créer une force d’intervention civile, une mobilisation, pour mener cette guerre psychologique, sociologique, sociétale. C’est un contre combat.

Cela existe ailleurs… mais pas en France.

BRUNO BERTEZ Le 17 Janvier 2016

Bois de Sycomore: comment la CIA a entraîné Daesh

Une politique ancienne

L’aide aux rebelles syriens n’est que le dernier chapitre d’une relation vieilles de plusieurs décennies entre les services secrets d’Arabie Saoudite et les Etats-Unis, une alliance qui a traversé le scandale des contras en Iran, le soutien aux mudjahidines contre les Soviétiques en Afghanistan et les guerres par procuration en Afrique. Parfois, comme en Syrie, les deux pays ont travaillé de conserve. Dans d’autres cas, l’Arabie Saoudite a simplement rempli les chèques des opérations américaines secrètes.

Le programme conjoint d’armement et d’entraînement, que d’autres pays du Moyen-Orient ont contribué à financer, se maintient alors que les relations de l’Amérique avec l’Arabie Saoudite – ainsi que la place du Royaume dans la région – sont en mutation permanente. Les liens historiques entre pétrole pas cher et géopolitique qui ont longtemps rapproché les deux pays se sont distendus à mesure que la dépendance américaine au pétrole étranger déclinait et que l’administration Obama marchait à tâtons vers un rapprochement diplomatique avec l’Iran.

L’opération Bois de sycomore

Quand Mr Obama donna son accord pour armer les rebelles au printemps 2013, c’était en partie pour essayer de prendre le contrôle d’une région qui semblait totalement ouverte. Les Qataris et les Saoudiens avaient commencé à fournir des armes en Syrie depuis plus d’un an. Les Qataris avaient même passé en contrebande des cargaisons de missiles chinois portatifs FN-6 par la frontière turque.

Les efforts saoudiens étaient conduits par le flamboyant prince Bandar ben Sultan, alors responsable des services secrets, qui ordonnait aux espions saoudiens d’acheter des milliers d’AK-47 et des millions de cartouches en Europe de l’Est pour les rebelles syriens. La CIA donnait de son côté quelques coups de main aux transactions des Saoudiens, y compris une grosse opération en Croatie en 2012.

A l’été 2012, un sentiment de totale liberté d’action dominait le long de la frontière entre la Turquie et la Syrie et les nations du Golfe y passaient argent et armes aux groupes rebelles – même certains officiels américains impliqués avaient alors des liens avec des groupes comme Al Qaeda.

La CIA agissait surtout en coulisses durant cette période, la Maison Blanche et le programme d’entraînement Bois de Sycomore autorisant la fourniture d’aide non létale aux rebelles, mais pas la fourniture d’armes. Fin 2012, selon deux anciens officiels Américains, David Petraeus, alors directeur de la CIA, donna un sérieux coup de semonce aux services de renseignement de plusieurs nations du Golfe lors d’une réunion sur la mer Morte en Jordanie. Il leur reprocha d’envoyer des armes en Syrie sans se coordonner entre eux ni avec les officiers de la CIA en Jordanie et en Turquie.

Des mois plus tard, M. Obama donna son accord pour que la CIA commence à armer et entraîner directement les rebelles depuis une base en Jordanie, ajoutant au programme Bois de Sycomore une autorisation pour l’assistance létale. Dans ce nouvel accord, la CIA prit la conduite des entraînements, pendant que les renseignements d’Arabie Saoudite, la Direction Générale du Renseignement, fournissait argent et armes, y compris des missiles anti-tanks TOW.

Les Qataris aidèrent également à financer les entraînements et autorisèrent l’utilisation d’une base au Qatar comme terrain supplémentaire d’entraînement. Mais les officiels américains affirment que l’Arabie Saoudite est restée de loin le plus gros contributeur à l’opération.

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http://www.eric-verhaeghe.fr/bois-de-sycomore-comment-la-cia-a-entraine-daesh/

Pourquoi n’a-t-on pas encore coupé la connexion Internet de Daech?

 Le web est souvent perçu comme un outil clé permettant à Daech d’endoctriner les jeunes étrangers, financer ses opérations grâce à la crypto-monnaie et échanger des messages impossibles à intercepter. Mais pourquoi ne coupe-t-on pas Internet à Daech? Est-ce vraiment possible?

Primo, l’organisation terroriste est très présente sur le web, notamment via des blogs et les réseaux sociaux pour enrôler de jeunes étrangers.

Secundo, l’Etat islamique utilise de la crypto-monnaie pour financer ses opérations. L’une des plus importantes caractéristiques de la monnaie cryptographique est qu’elle ne peut être censurée à la demande d’un tiers.

Tertio, les combattants de Daech utilisent des messageries notamment Telegram ainsi que d’autres applications sur Google Play qui sont supprimées quelques temps après leur apparition, pour communiquer sans être interceptés.

Pourquoi alors l’accès de Daech à Internet n’a pas encore été bloqué? Et est-ce vraiment possible? Si oui, qui peut le faire?

En principe, les treize Serveurs racine du DNS (Système de noms de domaine) sont gérés par l’ICANN (la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet) qui est une autorité de régulation d’Internet basée en Californie.

L’ICANN est chargé d’attribuer des adresses Internet numériques aux sites web et aux ordinateurs et de les traduire en adresses web pour les gens entrent dans leurs navigateurs.

Et puisque l’ICANN a vraiment un énorme pouvoir, celui qui contrôle la base de données ICANN pourrait contrôler tout Internet, d’après une information qui n’est pas du tout secrète et est très bien détaillée par The Guardian, Internet est en réalité contrôlé par 14 personnes possédant 7 clés bien réelles. En cas de catastrophe, ces personnes travaillant pour l’ICANN pourront reconstruire ou bloquer la base de données. Pour ne pas confier le contrôle sur Internet à une seule et unique personne, l’ICANN a sélectionné sept agents détenant chacun une clé et sept autres pour les contrôler, soit 14 personnes.

Là une question se pose, est-ce que les États-Unis ou ces 14 personnes sont capables de couper Internet à un pays ou une ville?

Mais même s’il est d’aventure impossible de couper Internet de l’extérieur, il reste toujours la possibilité de couper Internet aux groupes terroristes de l’intérieur, et ce sont les autorités du pays qui peuvent le faire.

Et plus encore, le gouvernement irakien l’a déjà fait en 2014. D’après le bimensuel américain Foreign Policy, Bagdad avait décidé de couper Internet dans les régions occupées par Daech.

Mais puisqu’il est impossible de couper Internet aux seuls combattants de Daech cette initiative a été très vite bannie pour ne pas porter atteinte aux civils vivant dans les zones occupées. Un argument répandu mais plus que douteux, est que des civils sunnites pourraient le percevoir comme une mesure contraignante à leur encontre de la part du gouvernement chiite de Bagdad, et finalement adhérer à Daech. C’est grâce à cet argument que les autorités américaines ont contraint Bagdad à rétablir la connexion.

Un autre argument qui n’est pourtant pas plus solide est que même à Raqqa, la “capitale de Daech”, il existe plusieurs groupes d’activistes qui fournissent des informations sur des blogs ou des sites sur ce qui se passe dans cette ville assiégée par les terroristes.

Mais quelle est l’utilité des informations venues de ces territoires occupés si le monde est déjà bien conscient des barbaries de Daech et que la propagation de nouveaux cas ne ramènera pas à la vie les victimes et ne rendra pas les fils et les filles tués aux mères en deuil? Pourtant, la coupure du web compliquera la vie aux combattants de Daech sur des territoires précis et rendra plus difficile l’accès à ces territoires à de nouveaux adeptes.

En attendant, il ne reste aux hackivistes du groupe Anonymous qu’à pirater les comptes liés à la propagande de Daech sur les réseaux sociaux.

Mais une source proche d’Anonymous cherchant et piratant les comptes liés à la propagande de Daech a confié à Sputnik que dans cette guerre, bien qu’utile, les batailles sont sans limites.

Anonymous déclare la guerre à l’EI
© SPUTNIK.
Anonymous déclare la guerre à l’EI

« Quand on pirate des comptes, des dizaines d’autres apparaissent sur le net, chacun d’eux étant libre d’être enregistré sur Twitter », déplore le hacker.

Finalement, tant que la liberté d’expression illimitée, assurée dans ce cas par Internеt est appréciée plus que la liberté de vivre, tous les efforts sont bons mais ne suffisent pas pour vaincre dans la cyberguerre contre Daech.

http://fr.sputniknews.com/international/20160122/1021149214/daech-couper-internet-possible.html#ixzz3yTKSu5vf

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7 réponses »

  1. migrants = guerre froide = pipeau => haute trahison ;

    fintech = pipeau , un vrai blockchain existe deja = l’or

    FED sur SP500 = BNS sur franc => haute trahison

  2. Bonjourm
    « La caractéristique majeure, pour nous, de la situation, c’est le mensonge. Le mensonge dans lequel tout baigne empêche l’efficacité. » (ci-dessus) et cela nous renvoie à ce propos :
    « L’ennui, c’est que la France est un pays [… ] menteur. « Blog à Lupus Les Clefs pour Comprendre du Mercredi 26 Juin 2013. Nous dirons que le mensonge est le fondement même des Institutions de la République française :
    – qui n’a pas de Constitution ! (Article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789)
    – qui n’a pas de pouvoir judiciaire !(loi Constitutionnelle du 3 juin 1958)
    ça s’appelle État de droit et se permet d’aller prêcher la Liberté à l’extérieur de ses frontières.
    Que parle-t-on alors de révision de la Constitution ? Comprend-t-on qu’un État qui n’a pas de Constitution et où la séparation des pouvoirs n’est pas assurée (tout en affichant son attachement aux valeurs démocratiques) répond à la définition d’un État totalitariste opérant sous les apparences du régime libéral ?
    Pour finir avec notre « Cause toujours » nous poserons ce théorème de J-Joseph Mounier (1758-1806) : « Pour qu’une Constitution soit bonne il faut qu’elle soit fondée sur les droits de l’homme et qu’elle les protège ».
    Des fois qu’elle pourrait inspirer quelque vrai constitutionnel du futur !

    • Article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 est une blague

      les politicards qui usent de l’argument de la déclaration des droits de l’homme de 1789 sont des escrocs
      =>les politiciens de la convention sont allés immédiatement par exemple se refaire financièrement en belgique et aussi faire en sorte que 30/40% des troupes « révolutionnaires » y soient massacrés pour sécuriser leur pouvoir en france
      (cf Guerres_de_la_Révolution_française sur wiki , guillemin)

      Aujourd’hui les politiciens l’utilisent pour …les migrants!

  3. Je partage entièrement vos remarques et surtout l’esprit qui les anime.

    Cependant je me pose une question et c’est la raison pour laquelle tout en continuant à analyser, démystifier, critiquer, je complète de plus en plus par cette interrogation: comment se fait-il que cela marche? Comment et pourquoi les gens ne se révoltent-ils pas? Pourquoi la démocratie est elle bafouée à ce point? Il ne suffit plus dénoncer il faut aller beaucoup plus loin et s’interroger sur cette question: pourquoi ce suicide collectif?

    Certains très pessimistes répondent parce que le peuple est con, parce qu’il est lâche, parce qu’il est fainéant, parce qu’il est ignorant, parce qu’il a les chefs qu’il mérite, parce que le politique est un reflet du pays etc.

    Je ne me résigne pas à cette interprétation, peut être ai-je tort?

  4. Disneyland.

    Aujourd’hui, nous connaissons leur nouvelle cible :

    Disneyland.

    Jeudi 28 janvier 2016 :

    Un homme armé a été arrêté ce jeudi, à l’entrée d’un hôtel du parc d’attractions Disneyland Paris, en Seine-et-Marne, a annoncé la police, confirmant une information de RTL. D’après la radio, l’homme avait sur lui deux armes, une boîte de cartouches et un Coran.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/01/28/97001-20160128FILWWW00267-un-homme-arrete-a-dinseyland-avec-deux-armes-de-poing.php

  5. Alerte rouge, le Japon panique

    Je pense que la situation est grave. Je pense même que dans les hautes sphères on panique.

    Je vous rappelle cette vérité fondamentale: « ils » n’avoueront jamais que nous sommes en crise, que la situation est grave, non, mais vous pouvez le déduire à partir du caractère exceptionnel, aventureux des mesures qui sont prises pour masquer cette crise. Les remèdes sont les révélateurs du mal.

    Deux éléments pointent dans cette direction.

    La première est la volte face sur le pétrole , on a lancé des ballons d’essai sur une éventuelle réunion pour examiner la question d’une réduction de la production. Il y a une semaine, vous ne trouviez personne pour aller dans ce sens. Peu importe que cela soit vrai ou faux , que cela voie le jour ou non, pour les marchés un titre de dépêches en vaut un autre.

    La seconde est la volte face de Kuroda. il y a une semaine il déclarait officiellement: « no plan to adopt negative interest rates now », aujourd’hui il annonce les taux négatifs!

    Il se décrédibilise, se ridiculise, il faut que la situation soit grave!

    De fait elle l’est car la chute de la liquidité a atteint des proportions critiques, elle se manifeste partout. Les Etats-Unis ont les mains liées temporairement car la Fed ne peut se déjuger aussi vite après sa première hausse des taux, mais on fait donner les vassaux, les satellites pour essayer d’enrayer la vague de deleveraging globale, la dislocation du crédit, la baisse des Bourses et bien sur enrayer celle du pétrole.

    La manoeuvre de Draghi la semaine dernière qui croyait s’en sortir en promettant d’agir en mars, cette manoeuvre a échoué, on n’a pas stoppé les rachats sur l’euro, il est au dessus des 1,09 , il menace de casser à la hausse, on n’a pas réussi a restimuler le leverage par ce biais. Donc il faut faire donner les mercenaires, ceux qui n’ont plus aucun scrupule dans la vassalisation les japonais.

    L’enjeu actuel est de stopper la « dé-liquéfation » mondiale qui est en cours par le biais de la contraction en chaine des « liabilities » des banques. Il faut regonfler le pool des digits monétaires global.

    Nous parions sur l’échec car seule la création de dollars et la baisse du dollar peut enrayer le mouvement; le problème est lié à l’anticipation d’une pénurie et d ‘un renchérissement du dollar, seule une inversion des anticipations peut faire l’affaire. Seul le dollar a un pouvoir durable de reflation.

    En Aout dernier Kuroda a critiqué le décrochage du Yuan disant que ce n’était pas une mesure digne d ‘un pays qui prétendait devenir monnaie incluse dans le panier du FMI!

    Quelques mois plus tard, il tente lui même d’avilir le Yen!

    Nous pensons que tout cela trahit la panique, le desespoir car le Japon prend le risque de mécontenter la Chine alors qu’elle essaie de jouer le jeu de la staibilité internationale avec beaucoup de difficultés.

    Le japon prend le risque de relancer la guerre des monnaies.

    EN PRIME

    WSJ: « many investors had anticipated an expansion of the bank’s asset-purchasing program this year, but few expected Japan to join the European Central Bank and central banks of Sweden, Denmark and Switzerland in negative territory on Friday

    Reuters: that « there’s a significant surprise factor: almost no economist was calling for this,” according to Alex Dryden, global market strategist at JP Morgan Asset Management.

    But if nobody expected negative rates out of the BOJ last night, there’s a good reason for this: just one week ago Kuroda himself said on the record that he has « no plan to adopt negative rates now

    This was reported by Reuters on January 21, exactly one week before the BOJ announcement

    Bank of Japan Governor Haruhiko Kuroda said he is not thinking of adopting a negative interest rate policy now, signalling that any further monetary easing will likely take the form of an expansion of its current massive asset-buying programme.

    « There are pros and cons of adopting negative interest rates … The Federal Reserve didn’t adopt negative interest rates and yet, its policy succeeded in stimulating the U.S. economy, » he told parliament on Thursday.

    Kuroda has maintained his optimism on Japan’s economy, saying that it continues to recover moderately and is helping keep inflation on a broad uptrend. But he identified the recent global market rout as among risks to Japan’s economic outlook, stressing the central bank’s readiness to expand monetary stimulus if needed to ensure achievement of its 2 percent inflation target.

    Et une semaine plus tard!

    The Bank of Japan unexpectedly cut a benchmark interest rate below zero on Friday, stunning investors with another bold move to stimulate the economy as volatile markets and slowing global growth threaten its efforts to overcome deflation.

    Global equities jumped, the yen tumbled and sovereign bonds rallied after the BOJ said it would charge for a portion of bank reserves parked with the institution, an aggressive policy pioneered by the European Central Bank (ECB).

    « What’s important is to show people that the BOJ is strongly committed to achieving 2 percent inflation and that it will do whatever it takes to achieve it, » BOJ Governor Haruhiko Kuroda told a news conference after the decision.

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