1984

L’Edito du Samedi 13 Février 2016 : Nous sommes sur la pente de la guerre et on savonne cette pente ! Par Bruno Bertez

Nous sommes sur la pente de la guerre et on savonne cette pente

Nous radotons, nous ne cessons de le rappeler : la crise économique et financière conduit à la guerre. Cela a été ainsi de tous les temps et nous sommes en train de franchir toutes les étapes qui y conduisent. Les alliances, comme dans les deux guerres mondiales, ces alliances imbéciles et criminelles, nous conduiront à la guerre. Nous sommes dans les années 30. Ceci n’est pas perçu car les choses ne sont plus nommées : la surproduction s’appelle « déflation », la mise au chômage et la soupe populaire sont masquées par les aides, les indemnités et les soi-disant « droits ». Les dévaluations compétitives s’appellent politiques monétaires non conventionnelles et ZIRP ou NIRP, la fabrication des ennemis bat son plein, on empile la haine suivant différentes lignes de partage ; la religion, le nationalisme, la modernité … Et surtout on a tiré, les Henry Ford du monde entier ont tiré la leçon de leur échec lors de la promotion du fascisme dans les années 30, ils ont tiré les leçons de la propagande, et de la manipulation des esprits, ce sont eux qui désignent les fascistes ! Ils ont transformé leur fascisme dur, hot, en un fascisme « soft », « cool », le « soft power » qui ne se laisse pas facilement démasquer, qui fait la guerre ailleurs, qui truque, qui endoctrine. Ils ont assimilé deux choses qui définissent la modernité : la complexité et le souterrain, l’inconscient.

Relisez notre texte phare : « un jour ou l’autre, il faudra qu’il y ait la guerre, on le sait bien… ». Je ne suis pas « conspi » ou « complotiste », cette route vers la guerre n’est pas le résultat d’un Projet conscient, d’un complot, non, elle est le produit d’un enchainement de forces objectives. Le système produit les forces qui mènent à la guerre et en ce moment il en produit les préparatifs.

Le monde de 2007, ce monde des « G », ce monde d’intégration et de coopération a volé en éclat, c’est chacun pour soi, chacun cherche à sauver sa peau et à souffrir le moins possible de la grande crise de régression. Personne ne veut rétrograder, personne ne veut détruire son capital ancien pourri, improductif et spéculatif, tout le monde veut s’en sortir sur le dos de son voisin. Sauf peut-être la France qui est noyée dans sa névrose universalo-victimaire et qui travaille, elle, à sa propre régression.  Là où le monde se laisse submerger par le retour des volontés de puissance, la France sous la conduite d’une pseudo élite féminisée et don juanesque, s’enfonce dans la jouissance de l’impuissance et ses rêves de séduction en creux.

Il faut des débouchés, il faut faire de la place, il faut tirer à soi le surproduit mondial, il faut s’accaparer l’emploi des autres, il faut contrôler les matières premières, il faut en contrôler les routes etc etc.

Nous sommes dans une accumulation fatale de « il faut ». Ce n’est non pas la subjectivité qui commande, fut-elle celle des néocons et du complexe militaro industriel, non, c’est la Nécessité, l’ordre des choses. L’ennemi qui pousse à la guerre est en nous, il est dans notre programmatique, dans notre propre structuration faite de mensonges, de propagande et de lavages de cerveaux télévisuels et scolaires.  Ce n’est pas l’Autre qui conduit à la guerre, c’est nous ! Notre façon de ne pas penser, notre veulerie, notre refus de changer de mode de vie, notre aliénation dans la consommation, nos modes de sélection des chefs etc etc.

12274661_1072460162788872_8575900227113793067_n

Que dire de ce qui s’est passé cette semaine avec un remaniement en France accueilli par les quolibets et une titraille de journaux humiliante ; « Monsieur Bricolage ».

Que dire de ce bricolage avec l’entrée d’écolos qui n’en sont même pas, ne représentent rien, n’ont aucune envergure intellectuelle et aucune assise populaire, avec cette entrée de médiocres maîtres chanteurs à la petite semaine électorale ? Que dire de cette séquence : on nomme un Macron pour contrer Valls et un Ayrault pour contrer Macron ? Vous rendez vous compte de ce que cela implique pour vous, de ce que cela implique et veut dire de vous, de ce que vous êtes, de ce que vous acceptez ? La question centrale est là ; vous avez le pouvoir et vous préférez ne pas l’utiliser, vous préférez le déléguer à ceux qui soit n’en font rien, soit font le contraire de ce qu’il conviendrait de faire pour vous et vos enfants. Que dire de ce peuple qui jouit de sa propre humiliation d’être gouverné par des falots, en cette période historique. Que dire de ce peuple qui se contente de sa critique verbale masturbatoire par le biais des sondages.  Pourquoi est-ce ainsi ? Parce nous restons à l’intérieur de la bulle, nous sommes incapables de voir en dehors de ce verre pourtant transparent, de cette bulle qui nous fait tout percevoir de façon biaisée, conformément à nos désirs de lâcheté et de moindre effort. La France veut jouir, bourreau encore un instant, encore un peu de plaisir féminin, un peu de plaisir d’être baisée, possédée. Encore un peu de ce plaisir infantile qui se laisse aller le soir, sous les draps, à s’imaginer un monde de toute puissance, de fantasmes ou plus rien n’est rien, ou plus rien n’est interdit, ou plus rien ne sert à rien. Ah ce monde de l’Oréal du « parce que je le vaux bien » ! Nous avons tourné le dos à la production, à toutes les valeurs qui permettent à une société de se défendre, nos seuls combats sont ceux qui valident l’acceptation. Nous sommes en train de fabriquer les conflits, de produire les consciences populaires qui approuveront les conflits, nous sommes en train de faire les lois qui vont museler les oppositions intérieures aux guerres, nous sommes en train de fabriquer les ennemis.

Voici un extrait d’un texte très dur de Paul Craig Roberts.  Personne n’a discuté et relevé les nouvelles provocations guerrières des Etats-Unis. Qui dans l’opposition en France est capable de se lever, d’analyser et d’expliquer ce qu’il y a derrière cette politique et surtout derrière l’Atlantisme béat de Merkel, tenue par les couilles de sa Deutsche Bank en perdition et par Hollande, tenu par …

« The United States government, or perhaps we should say the exploiter and deceiver of the American people, has announced a three-fold increase in its military presence on Russia’s borders. The excuse for this great boost in the profits and power of the US military-security complex is “Russian aggression.”

But there is no sign of this aggression. So Washington and its servile presstitutes in the Western media make it up. They proclaim a lie.

“Russia invaded Ukraine” proclaims the propaganda. No mention is made of Washington’s coup in Ukraine that overthrew a democratically elected government and began a war against the Russian populations of eastern and southern Ukraine, former provinces of Russia added to the Ukrainian Soviet Republic by Soviet leaders. In the presstitute media, no mention is made of Washington’s intention of seizing Russia’s only warm water port in Crimea on the Black Sea. http://www.fort-russ.com/2016/02/us-control-over-crimea-aim-of-coup-in.html

Having created a nonexistant Russian invasion in place of the real US coup in Ukraine in the minds of the indoctrinated Americans, Washington now claims that Russia is going to invade the Baltics and Poland. Nothing could be further from the truth, but this lie from the Obama regime now determines that the US military presence on Russia’s borders will increase three-fold.

The escalation of the US/NATO threat on Russia’s borders forces a Russian response. Considering that the Russophobic governments in Poland and the Baltic States have unstable judgement, military buildups bring risks of miscalculations.

There is a limit to the level of threat that the Russian government can tolerate. The impotent Obama is in the firm grip of the neoconservatives and the military-security complex. The neoconservatives are motivated by their ideology of American world hegemony. The military-security complex is motivated by power and profit. These motives bring the United States and its vassals into conflict with Russia’s (and China’s) sovereign existence.

Within the councils of American foreign policy there is not sufficient weight to counter the neoconservative drive to war with Russia and China. In conventional war, the US is not a military match for the Russian/Chinese strategic alliance. Therefore, the war would be nuclear. The power of hydrogen bombs is immensely more powerful that the atomic bombs that the US dropped on Japan. Nuclear war means the end of life on earth.

Americans can know that democracy has failed them, because there is no check on the neoconservatives’ ability to foment war with Russia and China.

The neocons control the press, and the press portrays Russia as “an existential threat to the United States.” Once this fiction is drilled into the brains of Americans, it is child’s play for propagandists to create endless fears that deplete taxpayers of income in order to create profits for the military-security complex by relaunching the Cold War and an armaments race.

That is what is currently going on. The inability of Americans to realize that they are being taken into a conflict that benefits only the profits and power of the military-security complex and the ideology of a small group of crazies demonstrates the impotence of American democracy.

Universities and think tanks are replete with ambitious people who, chasing grants and influence, fuel the Russophobic hysteria. For example, on February 9 the Washington Post published an article by Michael Ignatieff, the Edward R. Murrow professor at Harvard University’s Kennedy School, and Leon Wieseltier, the Isaiah Berlin Senior Fellow at the Brookings Institution in Washington. The article is a complete misrepresentation of the facts in Syria and called for US measures that would result in military conflict with Russia. It was irresponsible for the Washington Post to publish the article, but the decision is consistent with the Post’s presstitute nature.

The propaganda line maintained by the US government, the neoconservatives, the military/security complex, the presstitutes, and fiction-writers such as Ignatieff and Wieseltier is that Russia is not bombing the Islamic State jihadists who are attempting to overthrow the Syrian government in order to establish a jihadish state that would threaten the Middle East, Iran, and Russia herself. The official line is that the Russians are bombing the democratic “rebels” who are trying to overthrow an alleged “brutal Syrian dictator.” The conflict that the US government started by sending ISIS to Syria to overthrow the Syrian government is blamed on the Russian and Syrian governments. »

http://www.paulcraigroberts.org/2016/02/11/are-americans-too-insouciant-to-survive-paul-craig-roberts/

EN BANDE SON

NI PUB, NI SPONSOR, NI SUBVENTION, SEULEMENT VOUS ET NOUS….SOUTENEZ CE BLOG FAITES UN DON
Image d’aperçu

13 réponses »

  1. Sans limite.

    Avec Emmanuelle Cosse, c’est sans limite.

    15 septembre 2015 :

    Emmanuelle Cosse (EELV) : « On peut accueillir des réfugiés en France sans limite, comme dans toute l’Europe. »

    • Emmanuelle Cosse est utile.
      à faire exploser le FN
      en cela Hollande est un félon envers son propre camp

      sur la fille Azoulay.
      J’ai peur que la nouvelle génération ne soit pas à la hauteur.(…)
      Et il faut se souvenir du Roi Hassan 2 qui est contre le droit de vote des marocains en France.
      J’emploie le present car un vrai Roi est immortel

  2. Votre texte démarrait bien mais cette guerre que vous voyez venir aucun de nos hommes politiques ne la verrait venir. Tous incompétents ? Tous aveugles ? Tous lâches ? Aucun d’entre eux n’aurait votre clairvoyance.

    De même on nous fabriquerait un ennemi sans qu’il y ait complot.

    Madame Badinter disait il n’y a pas longtemps il ne faut pas avoir peur d’être traité d’islamophobe alors M Bertez n’ayez pas peur d’être traité de complotiste même si c’est aujourd’hui beaucoup plus dangereux que d’être traité d’islamophobe et osez dire que certains tirent les ficelles.

    Que si les choses s’enchainent dans le sens de la guerre ce n’est pas que par la mise en mouvement de forces incontrôlables.

    Que la plus meurtrière des guerres de ces dernières années dont nous commençons seulement à payer le prix a été montée de toute pièce par les néocons au prétexte fallacieux de l’existence d’armes de destruction massives avec l’appui d’intellectuels du monde entier pour lesquels il fallait virer Sadam Hussein. Les mêmes qui ensuite ont voulu virer Khadafi et veulent aujourd’hui la peau d’Assad…

    • Bien qu’il ne me soit pas directement adressé votre commentaire suscite en moi quand même une réponse sans augurer en rien de la possible réponse que pourrait en faire Bruno…

      Il est normal qu’en tant que constructiviste vous ayez du mal à penser le monde dans sa complexité c’est à dire autrement qu’en termes de corrélation directe ou de causalité directe. Pour vous derrière chaque mouvement du système il y a nécessairement l’ombre d’une action humaine ainsi si le climat va mal c’est parce que l’homme agit directement dans ce sens, si menace de guerre il y a c’est nécessairement qu’il y a complot. Pour nous penser le monde c’est accepter sa complexité, c’est penser parfois de façon paradoxale, ainsi quand on veut faire le bien on fait souvent le mal c’est pourquoi dans bien des cas il est préférable de s’abstenir…de s’abstenir d’agir. Pour nous il existe des lois naturelles échappant au contrôle directe de l’humain, certains y verront la main de Dieu, nous nous contenterons de dire que ces lois naturelles difficiles à comprendre dans leur essence ont vocation à expliquer bien des mouvements de l’histoire mais qu’en aucun cas elles ne peuvent se suffire à elle-même, nous ne croyons donc pas au déterminisme historique et la fin de l’histoire… Le peuple américain n’est pas en complot contre le reste de l’humanité, sa grande erreur tragique c’est de se penser comme un peuple d’exception et d’intervenir à tout va dans ce qu’il croit être le sens de l’histoire et qui se révèle au bout du compte que la mise en place d’un universalisme qui n’a guère plus sa place qu’aux États-Unis et qui se révèle être un fiasco à l’échelle du monde. Un melting pot devenu bourbier …au fil de l’histoire, c’est ce que retiendront de ce mouvement historique générations futures.

      Donc que vous cherchiez à nous faire rentrer dans la catégorie des complotistes autistes et ceci à longueur de commentaires, grands bien vous fasse, mais sachez qu’en aucun cas nous ne sommes dupes de ce type de raccourci, de procédé aussi fallacieux qu’infondé… à bon entendeur salut

      • Merci Jean François tu me dispenses de répondre.

        Ce qui me navre, ce n’est pas l’affirmation que je n’aurais pas le cran de me déclarer complotiste, non, car en fait j’en ai le cran et j’utilise quelque fois le complotisme comme mode d’exposition didactique pour faire comprendre : ainsi je dis « tout se passe comme si » et je fais semblant d’être complotiste. Même dans mes conférences bien pensantes.

        Non, ce qui me navre c’est que l’on puisse passer à coté des fondements même de ma reflexion, laquelle repose sur une thèse qui est celle d’un système complexe, efficace parce qu’il est non-su , inconscent, un système dont les hommes sont les tenants lieux de gestionnaires, un système gouverné par sa logique cachée de se perpétuer et de se reproduire en devenant de plus en plus pervers.

        Pour moi le patron de Goldman Sachs est un malheureux, aliéné, névrosé , pris dans la névrose du monde. Il passe à coté de sa vie, la sienne, en jouant les gestionnaires du système. Il est sur-adapté et c’est pour cela qu’en tant que grand prêtre, de la religion financière, il jouit des richesses, du pouvoir et des femmes. C’est le dédommagement pour une vie idiote. Cet homme ne produit pas le monde, il en est un triste produit, un excrément dirait le merveilleux Bataille, il gère la « merde », la part maudite. Réflechissez à son éclair de lucidité lorsqu’il dit: « j’accomplis l’oeuvre de Dieu » et remplacez Dieu par ce systeme inconscient. Nous habitons le Système, nous ne le produisons pas.

        Je suis un « pessimiste radical » et c’est cela mon originalité. C’est pour cela que je place la recherche de la liberté individuelle au dessus de tout . C’est la seule chose, le seul projet qui soit à notre portée.

        • J’ai travaillé sur la structuration autoritaire et hiérarchique au travers d’un conflit avec un représentant de l’éducation nationale, c’est ici si cela vous intéresse – http://josiane.blanc.pagesperso-orange.fr/fichiers_pdf/la_pedagogie_autoritaire.pdf – c’est dans la conclusion de mon travail que j’ai découvert ce qui permettait de se relier à l’idéal directif qui nous anime, et de cette reliance naît un monde dont le sens s’auto-répare ! si je puis dire,

          Ayant lu votre commentaire, j’imagine que vous pouvez comprendre mais je peux expliciter si c’est nécessaire. Travaillant désormais la théologie, elle ne fait que confirmer ce que j’ai découvert au travers de l’institution scolaire, reproduction des travers de l’institution église, et de tous les corps institutionnels de même type probablement. Je ne sais pas comment on sort de ces systèmes là dont la clé est l’idéal directif ! Quel est celui qui anime ceux qui jouent avec notre monde à cette échelle-là ?

    • BHL est le badinter du pauvre.

      ce sont des publicistes membres d’une espèce de clergé: ils brassent du vent.
      Ce clergé disparaîtra après une révolution (par exemple, concernant son église: je n’ai aucun doute qu’il y aura un nouveau panthéon)

    • Seb, je comprends bien votre point de vue. Mais pour qu’il y ait complot il faut que les intentions soient cachées. Hors elles ne le sont pas. les politiques et financiers suivent leur agenda. Agenda qui est connu de tous a savoir, les droits de l’homme partout, la destruction des états par un gouvernement mondial, le contrôle des populations et j’en passe. Pour qu’il y ait complot il faudrait que tout cela ne nous soient pas connu. Hors nous sommes bien au courant de tout cela.
      En fait les pouvoirs imposent leurs choix indépendamment de la volonté des peuples voire même des décisions de l’ONU.

      Notre soucis en tant que mougeon c’est d’accepter ou de refuser. Hors tout semble être fait pour que nous n’ayons aucunes solutions pour refuser.
      Le problème avec la notion du complot c’est qu’il doit être secret, donc ignoré. Hors personne n’ignore que cela va de plus en plus mal et que les risques économiques et financiers qui planent au dessus de nos tête a toutes les chances de finir en guerre.
      Hors là encore, il n’y a qu’a regarder, tous est fait pour que se soit le bordel partout. Et qui dit bordel dit aussi il va falloir que cela cesse sinon cela va mal finir.

      Il n’y a pas de complot il y a juste la volonté d’une petite minorité d’individu qui gouvernent , la politique, l’économie et la finance et qui ont décidé de prendre certaines directions. Maintenant la vrai question que l’on est en droit de se poser est : Ont’ils conscience ou non de la direction vers laquelle ils nous emmènent ? Le font ils volontairement ou pour se rattraper des conneries passés ? Mais il y en a une qui me semble plus importante que les autres. Devons nous les laisser faire ? Et comment, par quel moyen pouvons nous leurs faire parvenir notre opposition a certaines décisions.

      En fait vous vous rendez compte qu’aucun banquier ou politique n’a été sanctionné pour les subprimes, le contrôle des taux et d’autre valeurs exct ….

      Il n’y a pas de complot, puisque se n’est pas ni un mythe ni une supposition. Non ils le font sans s’en cacher. Ils se foutent de notre sort, se qui les intéressent c’est prendre le pognon. Ni plus ni moins et il sont prêt a tout si ils ont décidé de te le prendre.

      Etre complotiste c’est ne pas être capable de comprendre que rien n’est secret. les exemples de mensonges de tricherie et autre magouille triche abus et j’en passe, est observable par chacun d’entre nous. Il ne cachent rien. La notion de complot impose que se soit secret, point barre.

      Par contre si par complotiste on doit comprendre, opposition a leurs décisions et agenda. Nous entrons dans un autre type de société. Une société ou les dictionnaires ne servent plus a rien et du coup ou les lois auront toujours le sens qu’ils auront décidés.

      Voilà ou nous en sommes et qu’il y a de très forte chance pour que le désordre s’installe de plus en plus. Lorsque plus personne n’est d’accord sur la signification des mots. On se retrouve a Babel ou plus personne ne se comprends. Il n’est donc pas difficile d’en conclure que cela risque de dégénérer.

      La nouvelle définition de complotiste aujourd’hui c’est : Celui qui qui tire des conclusions opposé aux conclusions prôné par les pouvoirs. Le complotiste c’est celui qui résiste, celui qui constate que la réalité n’est absolument pas en concordance avec se que véhicule les pouvoir, politique,argent,force. Le complotiste c’est celui qui analyse, celui qui pense, celui qui comprends qu’il y a tout de même beaucoup d’incohérences entre les faits et ceux qui sont payé pour les commenter. Puisqu’il ne sont plus autorisé a penser, il n’ont le droit que de répéter.

      On est bien dans la merde? Je confirme.

      Nous sommes passé d’une démocratie « cause toujours » a une démocratie « ferme ta gueule »

      Bonne après midi 🙂 🙂

  3. Ce serait donc des « desseins animés » ?

    Comme il disait ça l’ p’tit oiseau qui voyait arriver le gros chat ?

    I TALL, I TALL A PUSSY CAT ?

    Mitou, mitou !

    Pfiouuuuuuuuuuu !!!

  4. acceuillir des réfugiés en france sans limite…..cette simple phrase montre à quel point certains individus sont atteind d’une profonde débilité ; inconscience ? bétise ?déconnection des réalités ? la cosse préconnise d’acceuillir en masse mais fait partie de ces gens qui refuserait de vivre à proximité de ceux qu’elle veut faire rentrer …..quelle sombre conne……

    • plus on va avancer dans la crise, plus des illimunés seront mis en avant,
      plus des lois idiotes seront promulguées
      c’est la stratégie du choc

  5. LA GUERRE… UN HOLOCAUSTE OFFERT AUX DIEUX

    La guerre, c’est l’acte signifiant, final, ou succede à l’extase (nécessairement propitiatoire) l’action d’engagement au sacrifice… c’est le chemin sans retour possible, et c’est en meme temps la démonstration la plus saillante que la politique qui fut mené est un échec… la représentation fidèle de « l’animal spirit » et plus profondément encore du réveil de la bete en nous… l’inconscient est le maitre d’oeuvre qui apparait au grand jour, lui qui agite les ames dans la perdition émotionnelle… par les armes.

    Il y a dans la guerre le sacrifice du « nous » et du « vous ». Le « vous » est diabolisé par ce qu’il exprime la réussite et qu’inversement dans le « nous » se reflète l’échec… il y a dans l’échec la frustration et de cette frustration, de ne plus rien controler, la nécessité impérieuse de libérer la haine cumulée vers l’autre… et d’en faire notre bouc-émissaire, l’animal que l’on livre à l’holocauste. L’holocauste n’est que l’acte final ou le bouc émissaire est sacrifié par le feu purificateur et que la fumée exhalée nourrisse enfin les dieux afin de les apaiser et obtenir d’eux, en retour, leurs bienfaits.
    Le bouc-émissaire est donc celui que l’on choisit pour le sacrifice, il s’impose malgré lui comme victime expiatoire.
    Dans la guerre réside le pari que l’acte engendré par nos passions est justifié par la raison qui abreuve son propre sillon d’événements qui agiront alors comme les engrais permettant l’éclosion du ressentiment nécessaire au passage à l’acte: la guerre.
    La guerre apparaitra alors comme logique en soi, inéluctable et justifiée; car le scénario est déjà écrit dans l’inconscient collectif, du moins l’est il dans nos élites, disciples, et pretres comme des dieux/les maitres pour lesquel tout leur sera offert… jusqu’à leur propre sacrifice… les maitres finissant par se livrer eux memes sur le bucher des vanités… offrande ultime de soi à la bete qui conduit les ames à leur perte… voyez les Hitler d’hier et ceux d’aujourd’hui dans leur folie contagieuse.

    Au dela des peuples, des pretres et disciples, et des dieux auto-proclamés, ce qui les sur détermine tous… c’est l’Inconscient, car il est la matrice de nos désirs fictionnels et ceux-ci agissent par pulsion en se transformant en idées, puis deviennent idéologies et actes… pour redevenir désirs. Les actes pulsionnels invertissent la raison et en font une contrefaçon… c’est alors que ce qui est compris comme vrai n’est que faux et que ce qui est juste n’est qu’injuste…

    les folles idées sont des virus puissants qui investissent les coeurs et les esprits faibles et malades… la porte était ouverte ou encore trop peu résistante à la pression des passions. C’est un peu la fable des « 3 petits cochons » ou le loup représentant le danger de la passion haineuse force les coeurs, qui sont comme les maisons, à s’effondrer parce que celles-ci sont trop faiblement constituées, à la fois par insouciance, mais aussi par innocence intellectuelle ou si vous préférez indigence rationnelle et morale.
    Le 3ème petit cochon représente la sagesse et l’intelligence adaptative prévoyante qui agit en pleine conscience de soi et de son environnement… jamais il ne fantasme la réalité… l’onanisme intellectuel et passionnel n’est pas son fort… sa morale est solide comme la batisse qu’il se construit, chaque brique représente un élément solide et fondamental à l’édification de son identité, sa personnalité… son caractère repose sur une chape de ciment qui maintient toute la structure dans une cohérence d’ensemble qui garantit sa fiabilité, de par le temps, face aux pressions et tensions extérieures… Il est ce qu’il fait, et ce qu’il fait il le fait intelligemment, avec probité… morale.
    C’est un dissident dans le monde d’aujourd’hui un petit cochon au milieu d’un troupeau de moutons mélangé aux loups.

Laisser un commentaire