Art de la guerre monétaire et économique

Regards croisés sur la Crise : Les riches méritent ils leur fortune ? Par Bruno Bertez / Pour une dissolution du peuple ! Par Charles Gave

Les riches méritent ils leur fortune ?

Un thème qui est sous-jacent à tous mes écrits : les riches méritent ils tout ce qu’ils ont ?

Comment justifier un choix très favorable au capitalisme dans un monde ou les riches, en fait, font des fortunes scandaleuses par … la socialisation de la monnaie, des taux, par l’accaparement de l’état, bref, par l’ensemble de ce que dénonçons sous le nom de financiarisation ?

Comment concilier mon soutien au capitalisme et ma dénonciation permanente de sa perversion kleptocratique, ploutocratique, « crony »?

Ma réponse s’articule autour des points suivants :

-Je place la liberté au-dessus de tout, comme valeur suprême, non comme une donnée mais comme but, sens de la vie. Au-dessus de la sécurité. La liberté n’est pas antagonique de la justice, à condition de bien réfléchir sur ce que l’on appelle justice. Je suis propriétaire de moi-même, même si je nais en société et le produit de moi-même, le produit de mon travail m’appartient, d’où le lien irréductible entre liberté et propriété.

-Je préfère que le capital, les investissements soient alloués par des individus nombreux qui sont en concurrence entre eux, plutôt que par une Nomenklatura autoproclamée, cooptée qui a toujours tendance à étendre ses pouvoirs sans sanction et à restreindre les libertés de ceux qui ne font pas partie de cette « élite ». Là, c’est la critique du socialisme réel et du dirigisme qui me semble déterminante. De quel droit, de quelle légitimité, de quelle science cette Nomenklatura s’autoriserait-elle ? D’où tiendrait-elle sa morale, sa sagesse, sa sainteté ?

-Le système capitaliste n’est pas un système d’accumulation sans fin, au contraire, sans cesse les fortunes se font et se défont par le progrès, l’adaptation, la concurrence ; bref par la destruction créatrice. La destruction créatrice est le pilier du système, de son efficacité et de sa légitimité. L’économie ici, rejoint la morale. Ce n’est que parce que les riches ont pris le contrôle des banques centrales et du pouvoir politique qu’ils sont en mesure d’imposer des politiques qui acceptent la destruction des avantages acquis des salariés, mais refusent la destruction des avantages acquis des capitalistes. Si les politiques monétaires étaient orthodoxes, alors la destruction créatrice, ferait son œuvre, la sur-accumulation injuste et infondée, serait impossible. Le système s’est enfoncé dans la dissymétrie qui consiste à être dur avec les travailleurs et en même temps complaisants avec les capitalistes, c’est cela qui rend illégitime le capitalisme devenu pervers. La socialisation des pertes et la privatisation des profits sont devenues structurelles, mais ce n’est pas le capitalisme qui est en cause, c’est sa version financière fondée sur la collusion.

-Le système capitaliste s’est perverti et nous sommes sortis de sa justification historique. Le capitalisme s’est détourné de la production de richesses pour ne s’intéresser qu’à ses dérivées, l’écart, la différence qu’il peut mettre dans sa poche. Avant, le capital, l’épargne permettaient produire des biens ou des services. Si ce processus de production était efficace ; il en résultait un profit, un résidu, lequel par le réinvestissement faisait grossir le capital. Peu à peu le système a glissé, le résidu est devenu primordial, tyrannique.  Le capital a glissé, il s’est donné comme objectif non plus le produit, la production de biens et de services, mais la production, quel qu’en soit le prix de profit. Puis il s’est aperçu que ce profit ne procurait pas un très gros enrichissement en lui-même et en revanche il a compris que la vente sur le marché boursier de cette « production de profit » pouvait se faire à un multiple considérable, c’est à dire que l’on pouvait non seulement vendre le profit mais vendre « les espoirs de profits ». Le capital a cessé d’être fabriqué par l’épargne, l’investissement, le travail et la production, il s’est trouvé fabriqué par une alchimie complexe ou la Bourse et les actions des banques centrales jouent un rôle essentiel.

Avant le capital produisait, maintenant il est produit. Il est fabriqué à la main et j’ajoute sans peur du paradoxe qu’à notre époque, le capital est fabriqué… à crédit.  Il s’agit d’une alchimie complexe qui réunit une bande de complices, les gouvernements de droite et de gauche, les banques centrales, le système bancaire, les marchés.

Nous sommes loin de l’activité de l’entrepreneur, du capitaine d’industrie. Les fortunes ont moins de rapport à l’utilité sociale des biens et services offerts par le capitaliste   et beaucoup plus à voir avec l’ingénierie financière, avec la proximité avec le politique, avec le cynisme et la corruption.

Obama au début de son mandat a affirmé, parlant aux capitalistes : « ce n’est pas vous qui avez fait tout cela », sous-entendu, ce n’est pas à vos mérites que vous le devez. Et bien sûr, il avait raison. Le fait qu’il se soit « couché » plus tard est une autre histoire. En se financiarisant, en détournant à son profit le bien commun qu’est la monnaie/le crédit, le capitalisme se socialise, il converge avec son frère ennemi, le socialisme. Et les grands capitalistes vendent, livrent à la déchéance les petits, les classes moyennes, pour survivre sur leur dos. Ils ne se rendent pas compte que, à long terme, politiquement ils se condamnent.

NOTE DE BRUNO BERTEZ

Lorsque je parle de capitalisme, je me sers d’un concept. Un concept est une abstraction utile pour le raisonnement, c’est un opérateur du raisonnement. Le concept est un passage à la limite, une Idée. Lorsque je parle de capitalisme, je parle de l’Idée de capitalisme, comme lorsque je parle de démocratie. Le concept n’épuise pas la réalité qui, elle est un mode d’apparaitre du concept, un mode brut, avec des imperfections, des impuretés. Le capitalisme auquel je me réfère n’existe pas, c’est un horizon, un passage à la limite. Le concept est un diamant brut. Il faut être sot pour croire ce que vous écrivez. Même dans le système actuel, nous sommes en régime capitaliste réel, puisque la logique ultime, sous-jacente est l’accumulation du capital. Pour reprendre une formulation qui m’est familière, le capitalisme dont je parle est en quelque sorte l’inconscient, la structure cachée du système. On est bien dans la catégorie « capitalisme ». Tout comme le régime de l’URSS était un régime capitaliste, l’accumulation capitaliste se faisant non au niveau de la propriété privée mais au niveau de l’état. Autrement dit, le capitalisme dont je parle n’a jamais existé. Et il n’existera jamais. Son mode d’apparaitre sera toujours impur, déficient. Ce que je voudrais quand je défends le capitalisme, c’est que l’on tende vers ….

La liberté dont je parle est radicale, fondamentale, c’est un rapport de soi à soi. Elle est plus proche du concept d’individuation que du concept peu clair d’égoïsme ; la liberté n’est pas un état, elle est un mouvement, un mouvement pour advenir, pour échapper à notre destin qui est que nous naissons en société, nous sommes des produits d’une histoire, d’une famille, d’un système, d’un déterminisme et que le but de la vie est de se « désaliéner », de se sortir de ses déterminations initiales. Etre libre ce serait ne s’autoriser que de soi-même. Cela a rapport avec notre inconscient, tout ce à quoi nous sommes soumis, à notre insu. Etre aliéné c’est être étranger à soi-même, se désaliéner c’est devenir -et non redevenir-, soi-même, se réapproprier soi-même… Ce travail pour advenir est un travail sur soi, pour se réapproprier. Redevenir propriétaire de soi non pas au sens de Hegel, mais au sens de Freud ou Lacan.

Il y a une insurrection qui vient …


Les Américains en ont marre du capitalisme de copinage


Par Tyler Durden – Le 6 mars 2016 – Source ZeroHedge/ Le Saker Francophone

Dans une diatribe incroyablement honnête et franche, Justice Jeanine deFOX News ouvre les portes de l’enfer sur Mitt Romney et les hordes de l’establishment du GOP [Parti républicain, NdT].

Elle commence :

«Il y a une insurrection qui vient. Mitt Romney l’a confirmé. Nous avons regardé les gouverneurs, la National Review, les dirigeants conservateurs, les cadres de l’establishment et des partis vomir Donald Trump. Mais Mitt Romney restera toujours dans notre mémoire comme celui qui nous a mis face à la réalité et a réveillé un géant endormi, la Majorité silencieuse, le peuple américain.

Voici les faits. L’establishment est en panique. Mitt a essentiellement appelé à une convention négociée où le candidat républicain serait décidé par les militants du parti et les délégués, quel que soit le choix de leur État… Vous voulez une convention négociée ? Mitt, voici un scoop. Chaque fois que nous avons eu une convention négociée, nous avons perdu.

Dewey et Ford ont émergé d’une convention négociée avant de perdre l’élection générale. Alors pourquoi ? Parce que les élites du parti et les anciens veulent nous protéger et arrêter la chute vers l’abîme ? La plupart d’entre nous qui travaillons sur deux ou trois emplois, pensons que nous sommes déjà dans l’abîme. L’abîme Obama…

Nous sommes malades et fatigués des législateurs qui arrivent avec des moyens modestes et quittent le Congrès multimillionnaires, dont les conjoints et les familles obtiennent tous les contrats en vendant des bureaux de poste [des biens publics, NdT] pour accéder aux informations des initiés afin qu’ils puissent acheter des biens avec une grosse plus-value. Vous êtes tellement dans votre monde [zombifiés… NdT] que vous êtes prêt à donner la victoire à Hillary Clinton. Cela n’a pas d’importance pour vous quel parti va gagner, le capitalisme de copinage et son paradigme ne changeront pas pour l’élite.»

Et ce n’est que l’introduction… Prenez un café (ou quelque chose de plus fort) et regardez… [En anglais, mais le ton de la dame devrait vous donner une idée du contenu, NdT]

Traduit par Hervé, vérifié par Ludovic et relu par Diane pour le Saker Francophone

http://lesakerfrancophone.fr/il-y-a-une-insurrection-qui-vient

« Un membre éminent du parti communiste a décrété que le Peuple avait perdu la confiance du gouvernement mais pouvait la regagner à condition de redoubler d’efforts. Si cela est vrai, ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple pour en élire un autre ? »  Berthold Brecht   Le monde va mal.Les hommes de Davos qui dirigent notre monde depuis un grand moment déjà, avec les merveilleux résultats que tout le monde peut constater, sont pour la première fois depuis longtemps dans un Etat d’anxiété totale : les êtres inferieurs qui étaient l’objet de leur attention bienveillante depuis des années semblent être sur le point de se révolter un peu partout pour suivre une série de politiciens qu’eux, les hommes de Davos, n’ont pas présélectionné soigneusement avant qu’ils se présentent aux élections. On voit bien qu’il s’agit là d’un crime de lèse majesté et que le peuple a perdu la confiance des élites et donc qu’il serait urgent de dissoudre le peuple pour en élire un autre. C’est ce que soutient depuis très longtemps l’élite Française pour qui aimer le peuple de ce pays est une faute de gout impardonnable qui s’apparente à du fascisme. Mais avant de développer plus avant mon analyse, il serait sans doute bon que je définisse qui sont ces « hommes de Davos » dont je veux parler aujourd’hui. L’homme de Davos est le résultat d’une évolution Darwinienne qui a touché les « homo- sapiens » il y a peu de temps, juste après que le mur de Berlin ne tombe.Contrairement au reste de l’espèce, l’homme de Davos n’est pas territorial et il n’hésite pas à dire que dans le fond, il est un « citoyen du monde »En bon français, cela veut dire que l’homme de Davos est chez lui partout- et nulle part- et en est très fier. A ce titre, il a le plus grand mépris pour tous ceux qui restent stupidement attachés au pays de leur naissance. Curieusement cependant, les hommes de Davos sont organisés en  « tribu » et ceux qui pensent qu’ils sont les individus dominants de la dite tribu se retrouvent chaque année dans un coin sans aucun intérêt, un petit village des Alpes Suisse, appelé Davos.Les Sociologues se perdent en conjecture sur les raisons qui amènent tous ces gens dans un endroit aussi inhospitalier, et du coup certains d’entre eux avancent l’hypothèse qu’il s’agit en fait d’un rite religieux ou à la place d’adorer un Dieu, ils s’adorent les uns les autres puisqu’ils pensent qu’ils sont tous, en fait, des demi-dieux. Les membres de la secte « homme de Davos » sont en effet tous convaincus qu’ils possèdent une intelligence tout à fait extraordinaire, ce qui leur donne le droit de diriger le reste de l’humanité en fonction de quelques grands principes mentionnés ci-dessous.  

  • Politiquement, ils ont la méfiance la plus profonde envers les méthodes d’organisation territoriales de l’espèce inferieure. Des élections peuvent tout à fait empêcher leurs représentants soigneusement choisis de rester au pouvoir, et donc, à leur avis, il faudra bien finir par arriver à un gouvernement mondial composé de gens choisis par eux, en leur sein cela va sans dire, et sans qu’aucun processus électoral ne vienne ternir la qualité des futurs dirigeants. Comme chacun le sait chez eux, la seule chose qui garantisse l’efficacité dans l’exercice du pouvoir, c’est la cooptation entre gens de bonne compagnie, et certainement pas la concurrence qui mène tout naturellement à la démagogie et au populisme.

 

  • Economiquement, ils défendent une forme tout à fait particulière de capitalisme qui permet aux membres de la tribu de capturer la quasi totalité de la valeur ajoutée créée par les sous hommes sans encourir le moindre risque. Si ça marche, c’est pour eux, si ça ne marche pas, c’est pour les contribuables de l’espèce inferieure, qui eux paient des impôts, ce qui parait bien normal. Quelques mauvais esprits soutiennent qu’il s’agit là purement et simplement du très vieux capitalisme de connivence mais chacun peut voir à cette occasion à quelles extrémités la jalousie peut mener.

 

  • Philosophiquement, ils s’appuient sur la pensée d’un grand homme du XVIII, Pangloss, bien résumée par Voltaire dans Candide. Notre philosophe soutenait avec raison que « tout est toujours pour le mieux dans le meilleur des mondes ». Il suffit d’ailleurs à nos hommes de Davos de considérer avec objectivité leurs éclatantes réussites pour se convaincre de la véracité de la philosophie Panglossienne. Curieusement cependant, ils ont du mal à convaincre l’espèce inferieure de cette vérité d’évidence tant le niveau de vie de ces incompétents n’a cessé de baisser depuis qu’ils sont arrivés au pouvoir.  Ingrats !

 

  • Pratiquement, ils ont compris depuis longtemps que la meilleure façon de désamorcer les révoltes du lumpen prolétariat était de s’appuyer sur l’amour que ces pauvres gens avaient pour leur pays et de signer des accords internationaux permettant en toute légalité de jouer ces pays les uns contre les autres. Qui plus est, ils ont organisé des instances internationales d’un ordre juridique soi-disant supérieur à celui de chaque pays pris individuellement, ce qui fait que les nations ne peuvent plus prendre de décisions et que les élections sont devenues une immense farce (tranquille ?). Bien entendu, le pouvoir est exercé dans ces institutions par des hommes de Davos, jamais élus mais toujours soigneusement choisis par les plus hautes instances pour leur dévouement aux intérêts de la secte.

 

Comme on le voit, tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Malheureusement (pour eux), je suis en train de me demander si les hommes de Davos ne sont pas en train de filer un mauvais coton. 

D’abord, un peuple, toujours le même, est en train de demander à récupérer sa souveraineté confisquée par les hommes de Davos qui en hurlent de rage et cette opération porte un nom qui a dû figurer dans l’un ou l’autre des albums d’Astérix, avec Assurancetourix ou Agecanonix : Brexit… La révolte du village (Grand) Breton a peut-être commencé… Qui plus est, quelques uns d’entre eux, qu’ils considéraient pourtant comme « parmi les meilleurs d’entre eux », sont en train de changer de camp et semblent s’autoriser à lâcher le morceau.Ainsi Mervin King, l’ancien gouverneur de la Banque Centrale Anglaise, vient-il d’écrire un livre pour expliquer que les élites Européennes ont VOLONTAIREMENT créé une dépression en Europe pour briser la résistance des peuples à l’avènement d’un Etat Européen. Une fois ruiné, chaque Etat a en effet non seulement bien du mal à résister à la menace de l’arrêt des subventions mais a encore plus de difficultés à s’opposer à la fermeture de ses banques, ce dont la Grèce a été menacée par la BCE. Comme quoi, quand l’on perd sa monnaie, l’on perd sa souveraineté, ce qui après tout était le but de l’homme de Davos. Il n’y a que les sous-hommes pour croire à des billevesées comme la Souveraineté inaliénable d’une Nation. Et, continue l’ancien gouverneur, qui cherche à aggraver son cas, la seule solution est bien sûr de retourner aux monnaies nationales pour retrouver et croissance et démocratie. Comme les lecteurs de l’IDL le savent, c’est exactement ce que je dis depuis des années et si les Britanniques venaient à voter pour Brexit, je n’ai pas le moindre doute que les Suédois, les Danois, les Italiens, les Portugais, les Espagnols ne seraient pas loin derrière et qu’enfin nous sortirions du cauchemar Européen. Le sommeil de la raison engendre des monstres disait Goya… 

Parallèlement, aux USA, une étrange créature aux cheveux oranges est en train de faire un tabac lors des primaires du parti Républicain et semble avoir un seul but : détruire le pouvoir des hommes de Davos, ce qui met nos bienfaiteurs de l’humanité dans un état de panique totale.  Voila qui est bien compréhensible puisqu’une défaite électorale mettrait fin à ce capitalisme de connivence qui leur permet de vivre noblement sans prendre le moindre risque. Qui sait ? Si un tel candidat était élu, il pourrait ordonner que des audits soient conduits sur les relations qui unissent la Fed et un certain nombre d’entités financières sévissant à Wall–Street et plusieurs membres éminents de ces institutions pourraient se retrouver là où est monsieur Madoff. L’ingratitude humaine est sans limites…

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Fort heureusement les hommes de Davos, au prétexte qu’il est temps qu’une femme soit élue à la magistrature suprême présentent « une » candidate à la magistrature suprême, un vrai modèle de compétence, d’honnêteté et d’altruisme. Je n’ai donc pas le moindre doute que toutes les forces de progrès vont se coaliser pour soutenir cette personne dont chaque lecteur moyennement informé sait cependant qu’elle devrait être en prison depuis longtemps. L’essentiel n’est pas en effet que le peuple élise quelqu’un de compétent, mais d’empêcher que ne soit élu une personne dont les décisions pourraient amener à un changement de cet ordre dont chacun devrait savoir qu’il est le meilleur possible. Et donc nous sommes en train de rentrer un peu partout dans un monde où la Politique, avec un grand P, va reprendre le dessus.Ce n’est plus l’argent, les media, les coups tordus qui vont amener des hommes au pouvoir mais la volonté du peuple. On imagine la panique de l’homme de Davos. 

Comme les lecteurs le savent, l’idéaliste que je suis à bien du mal à analyser les évolutions politiques et je sous estime certainement la capacité des hommes de Davos à maintenir l’humanité dans un ordre quasiment parfait. Mais je sais que l’ordre, c’est la mort.

Plus sérieusement, j’ai toujours cru que la vérité l’emportera toujours sur le mensonge et que de la confrontation des idées et des votes naissait toujours une amélioration.Et donc j’ai toujours cru en la Démocratie et je n’ai pas le moindre doute que les jours de la technocratie sont comptés.Cette perte de pouvoir va-t-elle être agitée ? Certainement !Les électeurs peuvent-ils se tromper ? Mais bien sur !Mais à l’élection suivante, ils peuvent corriger le tir, si bien sur, on leur en offre la possibilité, ce qui n’a pas été le cas en France quasiment depuis la mort de Pompidou. En France, nous avons eu toujours le choix entre un homme de Davos ou un autre, ce qui ne changeait rien. Pour terminer je vais reprendre la phrase de Tony Benn, politicien Britannique situé à l’extrême gauche de l’échiquier politique et que j’aimais bien parce qu’il avait beaucoup d’humour. Une démocratie se définit en deux phrases

  1. Est-ce que j’ai pu voter pour les gens qui m’imposent les lois auxquelles je dois obéir en tant que Citoyen.
  2. Est-ce que je peux les virer à l’élection suivante ?
Tout le reste ne compte pas.

EN BANDE SON : 

4 réponses »

  1. pour se convaincre que trump n’est ni un danger pour les Republicains ni pour les USA
    (ni pour les electeurs democrates) mais pour le pouvoir informel en place
    vous pouvez constater le travail abattu depuis le début par Trump en visionnant
    You Can’t Stump the Trump (Volume x) you tube

    une fois vu les vingt episodes vous savez qu’il peut atomiser:
    hillary clinton , biden…
    facebook aapl GSachs
    merkel…

  2. Pour une dissolution du peuple britannique.

    Pour une dissolution du peuple finlandais.

    Jeudi 23 juin 2016, il y aura un référendum au Royaume-Uni. Ce jour-là, le peuple décidera de rester ou de sortir de l’Union Européenne.

    Mais il y aura peut-être un autre référendum.

    En Finlande, par référendum, le peuple finlandais décidera de rester ou de sortir de la zone euro …

    … sauf si le parlement finlandais refuse d’organiser ce référendum.

    Alors ?

    Le parlement finlandais va-t-il accepter de consulter le peuple ?

    Ou alors le parlement finlandais va-t-il refuser de consulter le peuple ?

    Devinez !

    Vendredi 11 mars 2016 :

    L’abandon de l’euro a de plus en plus d’adeptes en Finlande.

    L’euroscepticisme gagne du terrain en Finlande. Une pétition signée par plus de 50.000 citoyens, et déposée jeudi 10 mars devant le Parlement, va forcer les députés à débattre de l’éventualité d’un référendum pour que le pays abandonne l’euro.

    http://www.lesechos.fr/monde/europe/021757794054-labandon-de-leuro-a-de-plus-en-plus-dadeptes-en-finlande-1206154.php

  3. « Ainsi Mervin King, l’ancien gouverneur de la Banque Centrale Anglaise, vient-il d’écrire un livre pour expliquer que les élites Européennes ont VOLONTAIREMENT créé une dépression en Europe pour briser la résistance des peuples à l’avènement d’un Etat Européen.  »

    Mince, j’ai cru voir défiler devant mes yeux un complot sans sa copine… la « théorie ».

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