Art de la guerre monétaire et économique

Incroyable révélation par l’Ancien patron de la Banque d’Angleterre (Mervyn King) : La dépression européenne était un acte « volontaire » des élites !! (Zerohedge)

Incroyable révélation par l’Ancien patron de la Banque d’Angleterre (Mervyn King) : La dépression européenne était un acte « volontaire » des élites !!

04MARS 2016 Blog de la resistance/Zerohedge

« La révolte du village (Grand) Breton a peut-être commencé… Qui plus est, quelques uns d’entre eux, qu’ils considéraient pourtant comme « parmi les meilleurs d’entre eux », sont en train de changer de camp et semblent s’autoriser à lâcher le morceau.Ainsi Mervin King, l’ancien gouverneur de la Banque Centrale Anglaise, vient-il d’écrire un livre pour expliquer que les élites Européennes ont VOLONTAIREMENT créé une dépression en Europe pour briser la résistance des peuples à l’avènement d’un Etat Européen. Une fois ruiné, chaque Etat a en effet non seulement bien du mal à résister à la menace de l’arrêt des subventions mais a encore plus de difficultés à s’opposer à la fermeture de ses banques, ce dont la Grèce a été menacée par la BCE. Comme quoi, quand l’on perd sa monnaie, l’on perd sa souveraineté, ce qui après tout était le but de l’homme de Davos. Il n’y a que les sous-hommes pour croire à des billevesées comme la Souveraineté inaliénable d’une Nation. Et, continue l’ancien gouverneur, qui cherche à aggraver son cas, la seule solution est bien sûr de retourner aux monnaies nationales pour retrouver et croissance et démocratie. » Charles Gave

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L’Article de Zero Hedge :

Encore une fois, nous constatons que c’est seulement après avoir quitté leurs postes officiels que les banquiers centraux enfin disent la vérité.

Hier soir, c’était Alan Greenspan qui pointa l’état de l’économie , en disant que «nous sommes en difficulté essentiellement parce que la productivité est morte dans l’eau et lorsqu’on lui a demandé s’il était optimiste pour l’ avenir, Greenspan a répondu   » non, et je ne l ‘ai pas été pendant un certain temps « .

Puis le dimanche, l’ancien chef de la BOE, Mervyn King, a prévenu sur un autre aspect de l’économie mondiale, à savoir le système financier dont les problèmes structurels demeurent intacts depuis la crise financière , déclarant qu’il était « certain qu’il y aura une autre crise . »

Les avertissements par d’anciens banquiers centraux qui sont responsables du désordre mondial actuel sonnent comme des « conneries révisionnistes » (« revisionist bullshit »). Et pourtant, ce fut ce qu’a dit aujourd’hui King lors du lancement de son nouveau livre, qui nous a laissé pantois.

Comme le rapporte The Telegraph aujourd’hui , selon l’ancien chef de la Banque d’Angleterre , la dépression économique en Europe « est le résultat de« choix politiques délibérés » prises par les élites de l’ UE . Mervyn King a continué son assaut cinglant sur ​​l’union économique et monétaire Européenne, après avoir prédit que la zone monétaire devra être démantelée pour libérer ses membres les plus faibles de l’austérité, et finir d’enregistrer des niveaux inlassables de chômage.

King a également dit qu’il n’aurait jamais pu jamais envisager un effondrement économique de l’ampleur des années 1930 sur les côtes européennes à l’ère moderne. Mais, a t-il ajouté, le sort de la Grèce depuis 2009 – qui a subi une contraction éclipsant la dépression des États-Unis dans les années inter-guerre – était un exemple «épouvantable» de l’échec de la politique économique, a t il dit à un auditoire à la London School of Economics.

«Je ne pensais pas que nous aurions jamais dans un pays industrialisé une dépression plus profonde que celle que les États-Unis ont connu dans les années 1930 et c’est ce qui est arrivé en Grèce.

 Sir King – qui a passé une dizaine d’années à lutter contre la pire crise financière de l’histoire de la Banque d’Angleterre – a dit que les membres les plus faibles de la zone euro font face à peu d’autres choix que de retourner dans leurs monnaies nationales, comme étant «la seule façon de tracer un itinéraire de retour à la croissance économique et au plein emploi ».

Mais la plus grande question de la dépression en Europe a toujours été de savoir si elle était le résultat de la stupidité pure et de décisions économiques pauvres, ou si elle était délibérée. La réponse de King était magnifique :

« C’était épouvantable et c’est arrivé presque comme un acte politique délibéré, ce qui la rend encore pire ».

La raison pour laquelle cette déclaration est profonde, est car il valide ce « que » le rapport de AIG de 2008avait prédit il y a longtemps , et certainement avant que la crise européenne n’eut été déclenchée, à savoir quel’ Europe a spécifiquement créé une crise financière (ainsi qu’une crise environnementale, ainsi que le terrorisme) afin de fortifier « l’Empire Européen. »

Rappelons ce que le stratège de la Banque AIG Bernard Connolly a déclaré dans sa réponse à la question rhétorique «Qu’est – ce que l’Europe veut »

Utiliser les problèmes mondiaux comme excuses pour étendre son pouvoir :
  • les questions environnementales : accroître le contrôle sur les pays membres ; c’est une vision avancée de la gouvernance mondiale
  • terrorisme : utiliser une excuse pour un plus grand contrôle sur la police et les questions judiciaires; accroître l’ étendue de la surveillance
  • crise financière mondiale : tuer deux oiseaux (marché libre, les économies anglo-saxonnes) avec une pierre ( à l’ échelle européenne de réglementation ; ce sont des tentatives de gouvernance financière mondiale)
  • UEM :créer une crise pour forcer l’ introduction d’un « gouvernement économique européen »

La tragédie pour l’Europe est que  l’oligarchie non élue au pouvoir de l’Europe a agit comme prévu et est parvenue à ses fins , et nous devrions féliciter Bruxelles, qui a non seulement réussi à préserver, mais aussi consolidé son pouvoir, et qui dirige maintenant un continent en décomposition et économiquement insolvable, avec toute une génération de nouveaux chômeurs, avec des millions de réfugiés qui se bousculent pour entrer, et avec «intégration» culturelle de l’Europe à des niveaux jamais vus depuis des décennies.

Et alors qu’avant nous aurions pu spéculer que tout cela avait été tout au plus un événement fortuit, nous savons maintenant mieux : c’était prémédité dès le premier jour.

Zero Hedge – resistanceauthentique
 https://resistanceauthentique.wordpress.com/tag/un-acte/

 Article du Telegraph, publié le 28 février 2016 :

« La zone euro est vouée à l’échec. Elle vivotera de crise en crise à moins d’être scindée, d’après l’ancien Gouverneur de la banque d’Angleterre. Dans son dernier livre, Lord King affirme que des réformes allant dans le sens de l’union fiscale n’apaiseront pas les tensions entre les 19 nations du bloc et pourraient même conduire à sa désintégration.

Il s’attend à une crise politique et économique imminente provoquée par des renflouements sans fin, des demandes d’austérité et les pressions des élites européennes et américaines afin de mettre en place des mécanismes de transferts au sein de l’Union dans le but de résoudre ses soucis.

Dans l’article exclusif de Mervyn King publié par le Telegraph, il avertit que ces problèmes ont « semé les graines de la division » au sein de l’Union et créé du soutien pour les partis populistes. De nouvelles étapes allant dans le sens de l’union politique, qui forcerait les nations à abandonner une partie de leur souveraineté et à se soumettre aux diktats de Bruxelles, pourraient provoquer un retour de flamme dans l’opinion publique.

« Cela débouchera non seulement sur une crise économique, mais aussi politique, » affirme-t-il. « L’Union monétaire a créé un conflit entre l’élite centralisée d’une part et les forces démocratiques nationales de l’autre. C’est extraordinairement dangereux. »

Cependant, King, qui utilisait souvent les analogies sportives durant sa décennie à la tête de la Banque d’Angleterre, affirme que l’alternative d’une « relégation temporaire » pour les pays en difficulté, comme la Grèce, pourrait s’avérer insuffisante car « trop tardive ».

Les politiciens, déjà échaudés par des rounds répétés de stratégie de la corde raide, ne seront probablement pas en mesure d’obtenir un accord, à son avis. « Les divergences entre les pays et le coût politique d’une défaite sont devenus trop élevés. Ce qui est malheureux pour tous les pays concernés – car parfois une promotion prématurée est dangereuse tandis qu’une relégation peut être l’opportunité d’un nouveau départ – et pour l’ensemble de la planète car la zone euro est aujourd’hui une entrave à la croissance mondiale. »

L’Allemagne et le reste de la zone euro doivent accepter le fait que les pays non compétitifs du Sud ne peuvent retrouver le chemin de la prospérité que via la scission du bloc, d’après Lord King.

La plus grosse économie européenne se trouve en face d’un choix cornélien : signer un chèque en blanc afin de soutenir le bloc « à un coût élevé et sans fin pour ses contribuables » ou mettre « un terme au projet de l’union monétaire », estime-t-il.

La seule façon d’empêcher les pays endettés de contempler le fond de l’abîme de « l’austérité étouffante, du chômage de masse permanent » accompagnés « d’un fardeau de la dette n’offrant aucune possibilité de résolution » consiste à abandonner l’euro.

« Le contre-argument, qui dit que la sortie de la zone euro mènerait au chaos, à une baisse du niveau de vie ainsi qu’à des incertitudes concernant la survie de l’union monétaire, a un poids réel. Mais… Sortir de la zone euro pourrait être la seule voie menant vers le retour de la croissance économique et du plein-emploi. Les avantages à long terme l’emportent sur les coûts à court terme. »

Il est également partisan d’un programme d’aide à la réduction de la dette mené par le FMI qui permettrait aux pays de restructurer leur dette de façon équitable.

Même si cela pourrait ralentir la croissance et réduire les dépenses alors que les créditeurs se mettent au diapason de la réalité en acceptant que ces dettes ne seront jamais remboursées, c’est néanmoins «  inévitable » selon Mervyn King.

« Le défi sous-jacent est d’obtenir un nouvel équilibre dans lequel les dettes nouvelles ne seront plus créées à la même échelle que précédemment. »

Mervyn King a été gouverneur de la banque d’Angleterre entre 2003 et 2013. Il est aujourd’hui professeur d’économie à la London School of Economics mais aussi membre du conseil d’administration d’Aston Villa.

http://or-argent.eu/mervyn-king-zone-euro-condamnee/

NOTE DE BRUNO BERTEZ

Je ne suis pas sûr que les commentateurs aient lu dans le texte. En particulier Zero Hedge n’a pas lu l’ouvrage c’est évident. The Telegraph a eu des bonnes feuilles mais on connait les positions anti EU et anti-euro de ce remarquable journal.

« C’était épouvantable et c’est arrivé presque comme un acte politique délibéré, ce qui la rend encore pire ».

Tous les choix de l’UE et de la Commission sont biaisés, c’est une évidence, Ils ne cherchent pas l’optimum de l’intérêt général, mais un optimum restreint à l’intérieur de leur choix premier qui est construire, maintenir la construction européenne, forcer à l’irréversibilité.

Leur objectif n’est pas résoudre les problèmes au mieux ; il est, quand un problème se pose, de le traiter de la façon qui convient à leur Projet. Les problèmes sont instrumentalisés.

EN BANDE SON 

2 réponses »

  1. Je ne suis pas sûr que les commentateurs aient lu dans le texte. En particulier Zero Hedge n’a pas lu l’ouvrage c’est évident. The Telegraph a eu des bonnes feuilles mais on connait les positions anti EU et anti-euro de ce remarquable journal.

    « C’était épouvantable et c’est arrivé presque comme un acte politique délibéré, ce qui la rend encore pire ».

    Tous les choix de l’UE et de la Commission sont biaisés, c’est une évidence, Ils ne cherchent pas l’optimum de l’intérêt général, mais un optimum restreint à l’intérieur de leur choix premier qui est construire, maintenir la construction européenne, forcer à l’irréversibilité.

    Leur objectif n’est pas résoudre les problèmes au mieux ; il est, quand un problème se pose, de le traiter de la façon qui convient à leur Projet. Les problèmes sont instrumentalisés.

  2. Qui veut sortir de l’Union Européenne ?

    Pour répondre à cette question, il faut consulter les 28 peuples, en organisant 28 référendums.

    – Référendum au Royaume-Uni : il aura lieu jeudi 23 juin 2016.

    – Référendum en France : 53 % des Français le veulent. François Hollande va peut-être accepter de consulter le peuple.

    – Référendum en Finlande : les députés finlandais vont peut-être accepter de consulter le peuple. Ce référendum porterait sur le maintien ou la sortie de la zone euro.

    Récapitulons.

    Jeudi 23 juin 2016, il y aura un référendum au Royaume-Uni. Ce jour-là, le peuple décidera de rester ou de sortir de l’Union Européenne.

    Mais il y aura peut-être deux autres référendums.

    En France :

    Une majorité de Français souhaite un référendum sur la sortie de la France de l’UE.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/03/12/une-majorite-de-francais-souhaite-un-referendum-sur-le-frexit-la-sortie-de-la-france-de-l-ue_4881768_3214.html

    François Hollande va-t-il accepter de consulter le peuple français par référendum ?

    Ou alors François Hollande va-t-il refuser de consulter le peuple ?

    Quel suspens ! Mais quel suspens !

    En Finlande :

    Par référendum, le peuple finlandais décidera de rester ou de sortir de la zone euro …

    … sauf si le parlement finlandais refuse d’organiser ce référendum.

    Alors ?

    Le parlement finlandais va-t-il accepter de consulter le peuple ?

    Ou alors le parlement finlandais va-t-il refuser de consulter le peuple ?

    Devinez !

    Vendredi 11 mars 2016 :

    L’euroscepticisme gagne du terrain en Finlande. Une pétition signée par plus de 50.000 citoyens, et déposée jeudi 10 mars devant le Parlement, va forcer les députés à débattre de l’éventualité d’un référendum pour que le pays abandonne l’euro.

    http://www.lesechos.fr/monde/europe/021757794054-labandon-de-leuro-a-de-plus-en-plus-dadeptes-en-finlande-1206154.php

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