Au coeur de la création de richesse : l'Entreprise

Et un de plus, Grand Marnier… la France vend les bijoux de famille !

Et un de plus, Grand Marnier… la France vend les bijoux de famille !

Le capital Français est tellement mal traité qu’il vend les bijoux de famille. C’est le résultat d’une politique séculaire, les capitalistes français, les capitaux familiaux vendent, bradent. Le système Français préfère que les travailleurs français soient exploités par le capital international, cela « réduit les inégalités ». Le capital français lui, préfère la rente ou le refuge à l’étranger plutôt que de lutter en France pour obtenir un système moins imbécile. Au lieu de faire comme les Américains, de créer des fondations, des think tanks pour protéger le système de la propriété familiale et contrer les fossoyeurs, non, ils prennent l’argent et fuient. Honte aux socialistes, honte à ces capitalistes profiteurs qui n’ont pas conscience de la dette qu’ils ont à l’égard de leur pays.

Le groupe italien de spiritueux Campari a annoncé mardi une OPA amicale sur la Société des Produits Marnier Lapostolle qui valorise le propriétaire de la liqueur Grand Marnier à 684 millions d’euros.

Gruppo Campari propose 8.050 euros par action en numéraire, soit une prime de 60,4% par rapport au dernier cours de clôture de SPML, le 11 mars, plus un complément de prix en fonction d’une éventuelle cession immobilière.

L’offre correspond à une valorisation nette de SPML de 684 millions d’euros et à une valeur d’entreprise de 652 millions, précise-t-il dans un communiqué.

La Société des Produits Marnier Lapostolle indique de son côté que « le conseil de surveillance a autorisé la ratification (…) d’une lettre d’offre de Gruppo Campari, qui a été acceptée par des actionnaires familiaux de la société représentant 43,79% en pleine propriété, 3,30% en nue-propriété et 1,54% en usufruit du capital de la société. »

EN BANDE SON 

9 réponses »

  1. Sans parler du gigantesque foncier du groupe au coeur de Neauphle-le-Château (78) aux portes de Paris où a été longtemps été produit la fameuse liqueur.

  2. Toute cette débandade, toutes ces « fuites » portent un nom :

    LA FISCALITÉ !

    Lorsqu’une société étrangère achète un bien « français » elle peut « ventiler les profits »
    en les faisant passer de l’une à l’autre de ses filiales et/ou production
    dans un pays moins obtus et moins têtu que la France ? Le propriétaire « fronçais »
    ne peut pas jouer à ça ? Il est donc éliminé d’office ! Et ce, sans parler
    des droits de succession, impôt sur « la fortune » et autres « ‘taquineries »
    de la bureaucratie française ? « Un must in the world » !

    Le père UBU est dépassé !

    Laquelle admirable administration PRESSURE « LE CITRON » EN PERMANENCE
    COMME AU FIL MÊME DES CHANGEMENTS DE MAJORITÉ ?

    C’est ancré dans les moeurs ? Dans la pensée « collective »(hisse t’eux)
    Dans l’imaginaire comme dans le réel ? Les patrons sont des salauds
    et les propriétaires d’entreprise des exploiteurs ?

    M’enfin, qui ne sait pas ça … en France ? C’est dans la droite (sic) ligne
    de cette phrase culte prononcée par l’impétrant Président de la République :

    C’EST PAS GRAVE, C’EST L’ÉTAT QUI PAYE ?
    (Comme son « je n’aime pas les « riches » DE DÉBUT DE MANDAT)
    « Oubliant » manifestement que la SEULE ET UNIQUE ressource de « laid tas »
    C’EST LA FISCALITÉ, C’EST À DIRE L’IMPÔT !

    ALORS FACE À CET « ARGUMENT IMPARABLE » …. PAR SA SOTTISE,
    par la continuité brillamment assuré par le « formatage » des élites
    dans cette école dont la brillance ne dépasse pas le seuil de sa propre porte ?
    Je parle de l’ENA bien sur ! Face à TOUSSA TOUSSA ? Le malheureux
    propriétaire « traqué » par tout, toutes et tous, perds comme qui dirait son « patriotisme »
    tout comme ces JOUEURS DE FOOT (de plus en plus nombreux) NÉS EN FRANCE
    QUI CHOISISSENT UN AUTRE PAYS POUR « S’INTERNATIONALISER » ?

    C’est (HÉLAS) exemplaire quand au refus d’une France dans laquelle
    de moins en moins de « français » se reconnaissent ? Et en passant,
    au meilleur de mes connaissances, PAS UN SEUL DES JOUEURS
    DE TENNIS DU GROUPE FRANCE HABITE/RÉSIDE DANS LE PAYS ?
    C’était en tout cas ce qui prévalait encore l’année dernière et les précédentes.

    FISCALITÉ est un mot « impotent » (sic) qui va de pair avec
    une autre « spécialité » hexagonale ?

    LE DÉNI !

    Déni de la réalité, de l’arithmétique SIMPLE de toutes ces choses
    qui permettent à une société d’évoluer HARMONIEUSEMENT ?

    Ce n’est pas un hasard si les français sont (et de loin) les plus grands
    utilisateurs de psychotropes et autres tranquillisants qq soit le nom
    ou la forme qu’on leur donne !

    Un slogan « fronçais » :

    POURQUOI FAIRE SIMPLE QUAND ON PEUT FAIRE COMPLIQUÉ ?

    C’est ainsi que considérant que les choses sont bien (sic) ce qu’elles sont
    après avoir été ce qu’elles furent, tout nous porte à croire que dorénavant
    ce sera comme d’habitude ?

    Corollaire :

    Les choses demeurent ce qu’elles sont et ce n’est pas peu dire !
    (j’ai choisi celle là comme épitaphe ? Elle est sympa hein ?)

    Et que DIEU ait pitié de cette « pôvre France » comme disent « les vieux » (DONT JE SUIS)

    ARGHHHHHHHHHHHH !!!

  3. et celui là… ni vu ni connu… devenu ENGIE !!! Parait que le nom sonne mieux, que c’est plus joli joli….
    Le Sarkokon il faudrait le prendre… Si vous cherchez sur le net, et tapez : Carlyle et le Médoc vous devriez pouvoir trouver la suite des évènements..

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article58966

  4. lamentable

    comme est lamentable le fait que l’on ne peut plus prendre de crêpes grand marnier en bas des pistes à courchevel

  5. Ne vous tracassez pas… l’état vend mais l’état rachète…

    Bon d’accord, pas au même prix.. Mais bon, faut bien engraisser les « private équity »… 🙂

    Idem pour les locaux de la banque de France… et les 36 Mdrs du Grand paris pour Carlyle, le grand chantier du numérique (Numéricâble du groupe Carlyle)…

    La bibliothèque nationale : publiée dans le JO Sénat du 20/09/2007 – page 1639

    Mme Nicole Borvo Cohen-Seat attire l’attention de Mme la ministre de l’économie, des finances et de l’emploi sur les causes et les conséquences des transactions immobilières concernant les anciens locaux de l’Imprimerie nationale, rue de la Convention réalisés ces dernières années. En effet, en 2004 l’État a vendu pour 85 millions d’euros au fonds d’investissement Carlyle, les anciens locaux de l’Imprimerie nationale situés rue de la Convention à Paris. Le ministère des Affaires Étrangères les a rachetés cette année pour une somme de 376,7 millions d’euros.

    http://www.senat.fr/questions/base/2007/qSEQ07090036S.html

    Carlyle possède son siège au Luxembourg… et quand on sait que Carlyle via Power corporation a mis la main sur Total, tente d’ecraser Eiffage, et ne voulait pas perdre Capgémini on se dit que les trois PDG de ces sociétés sont morts dernièrement mais sans doute pour la bonne cause…

    • Ouais ? C’est curieux ces « coinces si dense » ?

      Si qu’c’était à la télé, on demanderait le nom du scénariste ?
      Ou du réalisateur ? On bedon même des deux hein?

      Tandis que là ? Rien ? C’EST L’DESTIN ENFIN QUOI ?

      Étonnant non ?

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