Art de la guerre monétaire et économique

War in Cash : Un nouveau système de paiement électronique a été dévoilé à des banquiers lors d’une réunion secrète à New York Par Michael Snyder

Un nouveau système de paiement électronique a été dévoilé à des banquiers lors d’une réunion secrète à New York

 

SecretLe mois dernier, une “réunion secrète” qui avait impliqué plus de 100 cadres supérieurs de certaines des plus grandes institutions financières aux États-Unis a eu lieu à New York. Au cours de cette“réunion secrète, une société connue sous le nom “Chain” a dévoilé une technologie qui transforme les dollars américains en véritables «actifs numériques». Selon les témoignages, il y avait des représentants du Nasdaq, de Citigroup, Visa, Fidelity, Fiserv et Pfizer dans la salle, et “Chain” revendique aussi d’être en partenariat avec Capital One, State Street et First Data. Cette technologie «révolutionnaire» est destinée à changer complètement la façon dont nous utilisons l’argent, et cela représenterait une étape importante vers une société sans numéraire et donc sans argent liquide. Mais si ce nouveau système de paiement électronique est un tel progrès et est si bénéfique pour la société, pourquoi a t-il été dévoilé au cours d’une réunion secrète pour les banquiers de Wall Street ? Y a t-il plus d’enjeux qu’on veut bien nous le dire ?

Aucun d’entre nous n’aurait probablement jamais entendu parler de cette réunion secrète, s’il n’y avait pas eu cette publication de Bloomberg. Ce qui suit provient de leur article intitulé Au sein de la réunion secrète Où Wall Street a testé une monnaie numérique”

monnaie-numériqueUn Lundi, récemment au mois d’Avril, plus de 100 cadres supérieurs de certaines des plus grandes institutions financières au monde se sont réunies à une réunion privée dans un bureau du NASDAQ sur Times Squares. Ils n’étaient pas venus là pour simplement parler de la technologieblockchain (chaîne de blocs), cette nouvelle technologie dont certains prédisent qu’elle va transformer la finance, mais pour développer et tester cette technologie par le biais d’un logiciel.

A la fin de la journée, ils avaient tous vu quelque chose de révolutionnaire: des dollars américains transformés en véritables actifs numériques, capables d’être utilisés instantanément dès l’ouverture d’un commerce. Voilà la promesse d’un blockchain, où le système actuel complexe, lourd, susceptible d’entraîner des erreurs, qui prend des jours pour transférer de l’argent à travers la ville ou dans le monde entier est remplacé instantanément par un nouveau système quasi sûr et qui répond en temps réel.

Ce n’est donc pas seulement Michael Snyder rédacteur en chef du Blog de l’effondrement économique qui fait référence à cette «réunion secrète». C’est dorénavant expliqué par Bloomberg. Et je pense qu’il y a une bonne raison pour laquelle cette réunion se soit tenue en secret, parce que le grand public serait certainement alarmé par ce pas de géant vers une société sans argent liquide. En Voici plus sur ce nouveau système révélé par Bloomberg 

Bien que l’argent déposé sur un compte bancaire se déplace déjà électroniquement et constamment aujourd’hui, il y a une différence entre ce système actuel et la monnaie numérique (monnaie virtuelle). Les paiements électroniques actuels sont en réalité des messages avertissant que l’argent a besoin de passer d’un compte à un autre, et ce mode de fonctionnement est lent puisqu’il prend du temps durant le processus de paiement. Pour les clients, transférer de l’argent entre les comptes peut prendre des jours puisque les banques attendent des confirmations. En revanche, les dollars numériques sont pré-chargés dans un système tel qu’un blockchain (chaîne de blocs). Ainsi, ils peuvent être échangés quasiment instantanément contre n’importe quel actif.

“Au lieu d’attendre à chaque réception et à chaque confirmation de paiement, ce qui correspond au dispositif actuel», a déclaré Ludwin. “Le paiement et le règlement et donc les échanges s’effectueraient quasiment en temps réels.”

Pourquoi serait-ce si alarmant d’assister à un basculement majeur vers une société sans cash. En Suède, 95 % de toutes les transactions se font déjà sans argent liquide, et les distributeurs automatiques de billets sont retirés par centaines. Au Danemark, les représentants du gouvernement ont en fait un objectif déclaré de “supprimer l’argent liquide” d’ ici 2030. Et en Norvège, la plus grande banque du pays a publiquement appelé à supprimer totalement l’argent liquide.

D’autres pays en Europe ont déjà interdit les transactions en liquide dépassant un certain montant. En voici quelques exemples ci-dessous

Cashless-Society-PublicComme je l’avais écritprécédemment, les transactions en espèces de plus de 2.500 euros ont déjà été interdites en Espagne, et récemment la France comme l’Italie ont interdit toutes les transactions liquide de plus de 1.000 euros.

Peu à peu, l’argent liquide disparaît, et ce que nous avons vu jusqu’à présent n’est que le début. 417 milliards de transactions électroniques ont été réalisées en 2014, et le nombre total pour 2015 devrait être beaucoup plus élevé.

Cette pression mondiale vers une société sans argent liquide va s’intensifier, parce que les banques et les gouvernements ont vraiment envie de voir l’idée d’un tel système s’installer. 

Les banques aiment vraiment ce concept d’une société sans argent liquide qui forcerait tout le monde à devenir leurs clients de façon contrainte. Ainsi, personne ne pourrait plus cacher son argent sous le matelas à la maison ou essayer de payer toutes ses factures avec de l’argent liquide. Cela éviterait par la même occasion d’assister à des ruées devant les banques en cas de faillite bancaire car plus personne ne pourrait ainsi retirer d’argent liquide puisqu’il n’en n’existerait plus. Avec ce système d’une société sans cash, nous serions tous dépendants des banques, et elles gagneraient beaucoup d’argent en raison des frais qu’elles collecteraient au travers des transactions liées à l’utilisation des cartes de crédit et de débit.

Les gouvernements voient beaucoup d’avantages dans une société sans argent liquide. Du coup, ils nous expliquent qu’ils seraient en mesure d’agir contre les trafiquants de drogue, les fraudeurs fiscaux, les terroristes et contre le blanchiment d’argent, mais la vérité est que cela leur permettrait d’observer, suivre, surveiller et contrôler la quasi-totalité de nos transactions financières. Nos vies deviendraient des livres ouverts pour les dirigeants et gouvernements, et la vie privée financière serait quelque chose qui appartiendrait définitivement au passé.

En outre, des formes variées de contraintes et de tyrannies dans un tel scénario sont évidentes.

Imaginez un monde où votre gouvernement pourrait jouer le rôle de juge et d’arbitre sur ceux qui seraient autorisés ou non à utiliser le système sans cash. Il pourrait exiger que nous nous soumettions à une forme d’identification qu’elle aurait elle-même crée avant que vous ne soyez autorisé à utiliser ce système imposé, et il est même concevable qu’une sorte de serment de fidélité (des règles) serait nécessaire.

Bien sûr, si vous ne soumettez pas à leurs demandes, vous ne pourrez pas acheter, vendre, ouvrir un compte bancaire ou obtenir un emploi sans accès à leur système sans cash.

Espérons que les gens puissent comprendre vers où le monde se dirige. L’argent liquide est un droit fondamental de notre liberté, et si ce droit nous est retiré alors cela ouvrira la porte à toutes sortes d’abus.

Même maintenant, l’utilisation de l’argent liquide devient petit à petit un acte criminel aux Etats-Unis. Par exemple, si l’argent liquide est utilisé pour payer une chambre d’hôtel, c’est alors considéré par les autorités fédérales comme étant une “activité suspecte” qui devrait être signalée au gouvernement. Bien sûr, il n’est pas encore illégal de payer sa facture d’hôtel en liquide pour l’instant, mais selon le gouvernement, c’est la méthode utilisée par les «terroristes» et cela doit donc être surveillé de près.

Il ne faut pas beaucoup d’imagination pour voir vers où nous nous dirigeons. Et pour ceux d’entre nous qui comprennent où en est la situation actuelle, tout ceci explique clairement qu’il est déjà trop tard.

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Source: theeconomiccollapseblog

EN BANDE SON

6 réponses »

  1. Tous les hackers ne parlent plus que de la blockchain, technologie disruptive la plus importante de ce siècle, une révolution équivalente à celle … de l’invention de l’écriture ? difficile à dire tant son potentiel est gigantesque.
    C’est le principe même d’échange, le moteur de la civilisation, qui est impacté et ré-intermédié.
    Pour l’instant difficile de dire quels en seront les impacts, mais, le fait que les « grands de ce monde » se penchent dessus ne peut vouloir dire qu’une seule chose : c’est la « chaine ultime » (sans mauvais jeu de mot) qui peut libérer ou mettre en esclavage numérique l’humanité. Les hackers y voient l’outil ultime de libération, mais … je crains que ce ne soit l’inverse si les grands argentiers s’en emparent.

    • c’est pareil que par exemple enigma ou le minitel

      rien de transcendant : sauf qu’on va se rendre compte qu’il existait un certains nombres de parasites

  2. cette reunion secrete est une blague car la tech blockchain a deja fait ses preuves

    c’est juste les banques et des industriels qui se sont reunis pour constater que leur model était dead et que par consequent il faut qu’ils imposent le leur avec le legislateur +la fed (payés actuellement par ces derniers)

    le probleme pour eux est
    que Trump…
    que cette tech est publique par consequent pas besoin d’eux technologiquement: ils ne servent à rien (par ex le NASDAQ le NYSE ne servent ceteris paribus plus à RIEN!)

    nous avons besoin d’eux ssi nous entrons en tyrannie

  3. Bonjour,
    Je ne sais pas si la « blockchain », cette soit disant révolution, est une bonne ou mauvaise chose.
    Elle est pour moi tellement incompréhensible or de ma vision rationnelle du mode de vie auquel j’appartiens que j’ai du mal à comprendre tout le mécanisme.
    @sassy2 semble avoir une certaine expérience pour apprécier ou pas si ce nouveau mode d’échange est de confiance.
    Je suis d’ailleurs preneur de toutes explications pour me conduire à comprendre les rouages.
    Non que je sois favorable à la disparition du cash mais si ce mode alternatif peut permettre de tuer la bête, alors tant mieux.

    Sinon et toujours pareil, toujours la même chose, je le crains.
    Ce qui au départ est peut être une idée visant à changer le monde, à scouiser l’appareil tel qu’il est, pernicieux et sans équité ,le Système créé par la Dominance en place, par autodéfense ou syndrome de survie, avec tous les moyens dont il dispose, finira par s’en emparer pour, soit tuer cette idée en légiférant, soit en tirer avantage afin qu’il puisse perdurer et tirer autant d’avantages.

    Si le consortium s’est réunis on peut alors supposer qu’il cherche soit un moyen pour se sauver, soit qu’il se prépare à le corrompre pour mieux contrôler les échanges entre les intermédiaires.

    Sur le site https://blockchainfrance.net/2016/03/04/comprendre-ethereum/ le concept est alléchant, mais, par expérience j’ai appris que tout ce qui brille n’est pas de l’or, surtout et dès lors qu’il concerne de l’argent combiner à des dispositifs informatiques non inviolables.

  4. MAXIMISATION TECHNOLOGIQUE ET DECROISSANCE DEMOCRATIQUE: UNE DOUBLE REVOLUTION… DANS LE DOS DES PEUPLES

    « Bien sûr, si vous ne vous soumettez pas à leurs demandes, vous ne pourrez pas acheter, vendre, ouvrir un compte bancaire ou obtenir un emploi sans accès à leur système sans cash. » (…) « L’argent liquide est un droit fondamental de notre liberté, et si ce droit nous est retiré alors cela ouvrira la porte à toutes sortes d’abus. » (Snyder)

    RAPPEL:

    Apocalypse 13.18: « elle (la bete Systeme…financier) faisait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, prenaient une marque (puce/tatouage électronique) à la main droite, ou au front. 17 Et personne ne pouvait acheter ni vendre, s’il n’avait la marque ou le nom (identification/propriété) de la bête, ou le nombre de son nom (réduction des etres à un nombre). 18 C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence, compte le nombre de la bête, car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. » (cf les 666 talents d’or de Salomon au titre de l’impot)

    ROTHSCHILD: « Donnez moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. »

    Non seulement l’oligarchie bancaire dispose du pouvoir supreme de création monétaire, mais ce pouvoir se voit-il renforcer d’un système qui ne permet plus aux personnes de conserver un pied hors de celui-ci.
    La traçabilité et le profilage viennent à se combiner ensemble pour soumettre les peuples, du riche au plus pauvre, au travers du « big data », le cloud… dans un esprit de servitude absolue. Les activités discrétionnaires devenant impossible, nul alors ne peut échapper à « big brother » qui, non seulement, voit tout mais agit sur tout et tous… instantanément.

    La solution pour pouvoir contourner ce système est d’en creer un autre en parallele. Les monnaies alternatives type « sel » permettent d’obtenir des libertés d’action locales en dehors du controle étatique (les métayers gouvernementaux) au seul profit des maitres, si bien que des poches de liberté sont toujours envisageables… la fiscalité, l’accaparement spoliateur des banques et des gouvernements dans l’esprit de hiérarchie prédatrice du systeme socio-darwiniste est rendus alors inefficace sauf bien entendu à etre supprimer par la force fascisante de l’état au nom du bien commun (inversion des valeurs). L’ultime solution restera donc le troc comme palliatif en sus de notre nécessaire utilisation du Systeme monétaire virtuel.

    REVOLUTION LABORALE ET REVOLUTION 4.0:

    Si nous poussons plus loins les grandes révolutions de demain et intégrons les données actuelles manifestes à notre disposition concernant aussi bien les révolutions technologiques du monde numérique (croissance de l’information traitée), interaction technologique et biologique de manière croissante dans le registre classique d’une quete de confort et de bonheur/plaisir,on obtient une rupture du modèle civilisationnel car la répartition du profit technologique ne pourra couvrir les besoins (globalement non nécessaires ceci dit) des populations et ira bien évidemment aux castes supérieures de la hiérarchie sociale… non seulement une croissance technoloque n’est viable dans un monde finis que si ceux qui en profitent décroissent numériquement, mais la quete éternelle des gains de productivité dicte qu’une destruction d’emploi est le corollaire induit en tant que « déchets » d’un tel système.
    Il apparait au regard des projections faites, au travers du prisme de la « révolution 4.0 » , qu’elle promet plus pour tous que tous ne pourront jamais obtenir… et c’est parfaitement logique si l’on veut bien s’interroger sur les effets destructeurs d’emploi qu’ils occasionneront, rendant obsolète une frange croissante de la population puisque rendue inadaptée aux exigences intellectuelles et pratiques de ce nouvel age industriel.

    A la courbe croissante du technologisme invasif se superpose une production croissante de « déchets » sociologiques (l’humain) fruit entropisé d’un transfert entre 2 environnements thermodynamiques /dissipatifs.
    Plus le technologisme est inclusif sociologiquement, plus il produit du chomage dans un contexte environnemental de décroissance des disponibilités en matières premières et énergétiques… et de sempiternelle quete de gain de productivité, c’est en quelque sorte une balance ou le deséquilibre entre disponibilités et promesses fictionnelles fournit une situation bouleversante du paradigme classique qui veut que l’effort technologique est profitable à la société dans son ensemble couvrant ainsi les 3 dimensions sociales de la hiérarchie, alors meme qu’un rendement décroissant de la répartition bénéfique se dirigera de plus en plus exclusivement vers le haut de la pyramide sociale.

    BREF…L’équation est simple: plus nous produisons à moindre cout et que nous investissons dans des machines supplétives du capital humain moins nous trouverons de débouchés pour vendre les produits et ce d’autant plus qu’une raréfaction de certaines matières premières couplé à une hausse du cout énergétique augmenteront les couts de production/distribution. Au final, une césure de plus en plus saillante et imperméable se consolidera entre 2 classes… par la force et avec l’aide des machines que le petit peuple aura contribué à penser et construire et dont il n’aura que faiblement profité, la classe des maitres nous dominera totalement et les peuples seront devenus jetables.

    La suppression du cash, les accords de libre échange, la révolution de la propriété privée dans une logique de transfert (population vers les cartel d’entreprises/banques) esquisse le monde de demain: un fascisme (domination des entreprises par le recours de l’état) au travers d’un socialisme sélectif du type communiste… le paradigme moderniste et post-moderniste du consumérisme s’étant développé, au travers des 3 précédentes révolutions/phases industrielles, est en voie de transformation radicale et laisse préfigurer une société ou s’imposeront des conceptions eugéniques légitimant la violence et le meurtre puisque transhumanisme et discours scientistes, dans sa configuration socio-ingénierique, auront le vent en poupe et atteint une très haute efficacité… technologisme aidant.

    Si nous n’y prenons garde, la société -« village global »- devenue entre temps fasciste et socialiste, étendue sur de vastes régions (ou les « états » ne seront plus que des provinces), transformera le biotope de nos petits enfants en un enfer de des-humanisation.

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