Art de la guerre monétaire et économique

Complots à ciel ouvert… ou comment les groupes de réflexion liés à l’OTAN contrôlent la politique européenne des migrants Par William Engdahl

Complots à ciel ouvert…


… ou comment les groupes de réflexion liés à l’OTAN contrôlent la politique européenne des migrants

L’Allemagne est-elle, comme l’a dit Zbigniew Brzezinski, un vassal de la puissance américaine dans le monde d’après 1990 ? À ce jour, tout montre que c’est le cas. Le rôle des think tanks liés aux États-Unis et à l’OTAN est central pour bien comprendre la façon dont la République fédérale d’Allemagne et l’Union européenne sont effectivement contrôlées par derrière le rideau de l’Atlantique…

Par William Engdahl – Le 27 avril 2016 – Source New Eastern Outlook. /Le Saker Francophone

Les vagues de migrants fuyant les guerres touchant la Syrie, la Libye, les attentats de Tunisie et d’autres pays musulmans déstabilisés par les Révolutions de Couleur du Printemps arabe menées par Washington ont créé le plus grand bouleversement social qu’a connu l’Union européenne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Maintenant, il est devenu clair pour la plupart que quelque chose de sinistre est en cours de réalisation, quelque chose qui menace de détruire le tissu social et l’essence même de la civilisation européenne. Ce que peu de gens réalisent, c’est que tout ce drame est orchestré, non pas par la chancelière allemande Angela Merkel ou par des bureaucrates anonymes de la Commission européenne, mais par une cabale de think tanks liés à l’OTAN.

Le 8 octobre 2015, au milieu de la vague créé par des centaines de milliers de réfugiés inondant l’Allemagne, la chancelière allemande Angela Merkel a proclamé, au cours d’un programme populaire de télévision allemande :«J’ai un plan». Elle en a profité pour critiquer vertement son partenaire de coalition, le chef de la CSU bavaroise, Horst Seehofer, un critique virulent de la politique des bras ouverts aux réfugiés de Merkel depuis le printemps 2015, qui a permis à plus d’un million de réfugiés d’entrer en Allemagnel’année dernière.

Depuis, avec une détermination d’acier, la chancelière allemande a défendu le régime criminel d’Erdogan en Turquie, un partenaire essentiel de sonplan.

Le monde entier a regardé avec étonnement comment elle a ignoré les principes de liberté d’expression et a décidé de poursuivre publiquement un comédien bien connu de la télévision allemande, Jan Böhmermann, pour ses remarques satiriques à propos du président turc. Tout le monde est étonné de voir que le symbole de la démocratie européenne, la chancelière allemande, a choisi d’ignorer l’emprisonnement par Erdogan de journalistes d’opposition et sa censure des médias d’opposition turcs, alors qu’il tente d’établir une dictature de facto en Turquie. Tout le monde est resté perplexe quand le gouvernement de Berlin a choisi d’ignorer la preuve accablante qu’Erdogan et sa famille ont été matériellement complices du terrorisme d’État islamique en Syrie, qui est à la source de la crise des migrants. Tout le monde a été étonné de voir comment elle a poussé pour un engagement de l’UE à donner des milliards au régime d’Erdogan, pour soi-disant faire face à l’afflux de réfugiés dans les camps de réfugiés turcs.

Le plan Merkel

Toutes ces actions en apparence inexplicables de la dirigeante allemand, qu’on dit par ailleurs pragmatique, semblent remonter à son approbation d’un document de 14 pages préparé par un réseau de think-tanks otaniens, effrontément intitulé Le plan Merkel.

Ce que la chancelière allemande n’a pas dit à son hôtesse, Anne Will, ou à ses téléspectateurs, c’est que son plan lui avait été fourni seulement quatre jours plus tôt, le 4 octobre, dans un document déjà intitulé Le plan Merkel, par un think-tank international nouvellement créé et, évidemment, bien financé, appelé l’Initiative de stabilité européenne ou ISE. Le site internet de l’ISE indique qu’il possède des bureaux à Berlin, Bruxelles et Istanbul.

De quoi éveiller les soupçons, car les auteurs du document ISE ont intitulé leur plan comme s’il provenait du bureau même de la chancelière allemande et non pas d’eux. Plus suspect encore est le contenu du Plan Merkel d’ISE. En plus d’avoir déjà hébergé plus d’un million de réfugiés en 2015, l’Allemagne devrait «accepter d’accorder l’asile à 500 000 réfugiés syriens enregistrés en Turquie au cours des 12 prochains mois». En outre, «l’Allemagne doit accepter les demandes de la Turquie […] et assurer le transport en toute sécurité des candidats retenus […] déjà enregistrés auprès des autorités turques […]» Et enfin, «l’Allemagne doit accepter d’aider la Turquie à obtenirl’exemption de visa pour l’Union européenne en 2016».

Ce prétendu Plan Merkel est un produit des think tanks étasuniens et de l’OTAN liés aux  gouvernements des pays membres de l’OTAN ou de membres potentiels. La maxime «suivre la trace de l’argent» est instructive pour voir qui dirige vraiment l’UE aujourd’hui.

L’Initiative de stabilité européenne (ISE)

L’ISE vient à la suite des efforts faits par l’OTAN pour transformer l’Europe du Sud-Est après la guerre des États-Unis contre la Yougoslavie dans les années 1990, qui a abouti à la balkanisation du pays et à l’établissement d’une grande base aérienne conjointe entre l’OTAN et les États Unis, le Camp Bond Steel au Kosovo.

L’actuel président de l’ISE, qui est directement responsable du document intitulé Plan Merkel, est un sociologue autrichien basé à Istanbul, Gerald Knaus. Knaus est également membre du Conseil européen des relations étrangères (ECFR), et un membre de l’Open Society.

Fondée à Londres en 2007, l’ECFR est une imitation du Conseil de New York pour les Relations Etrangères, le think-tank créé par les banquiers Rockefeller et JP Morgan pendant les pourparlers de paix du traité de Versailles, en 1919, pour coordonner une politique étrangère mondiale anglo-américaine. De manière peu surprenante, le créateur et financier de l’ECFR est le multimilliardaire américain et bailleur de fonds des Révolutions de couleur, George Soros. Dans pratiquement toutes les révolutions de couleur soutenues par le département d’État américain depuis l’effondrement de l’Union soviétique, y compris en Serbie en 2000, en Ukraine, en Géorgie, en Chine, au Brésil et en Russie, George Soros et les ramifications de ses fondations Open Society ont été dans l’ombre du financement des ONG et des militants pro-démocratie, dans le but d’amener au pouvoir des régimes pro-Washington et pro-OTAN.

Les membres sélectionnés, appelés membres ou associés du Conseil de l’ECFR, basé à Londres, comptent son co-président Joschka Fischer, ancien ministre allemand des Affaires étrangères du Parti Vert, qui a obligé son parti à soutenir le bombardement illégal, par Bill Clinton, de la Serbie sans l’aval du Conseil de sécurité des Nations unies.

Les autres membres de l’ECFR sont l’ancien secrétaire général de l’OTAN, Xavier Solana. On y trouve aussi  le plagiaire déshonoré et ancien ministre allemand de la Défense, Karl-Theodor zu Guttenberg ; Annette Heuser, directrice exécutive de la Bertelsmann Stiftung à Washington DC ; Wolfgang Ischinger, président de la Conférence sur la sécurité de Munich ; Cem Özdemir, président de Bündnis90 / Die Grünen ; Alexander Graf Lambsdorff du Parti libéral allemand (FDP) ; Michael Stürmer, correspondant en chef deDie Welt ; Andre Wilkens, directeur de la Fondation Mercator ; Daniel Cohn-Bendit du Parlement européen. Cohn-Bendit, connu sous le nom Danny le Rouge pendant les émeutes étudiantes de mai 1968, était un membre du groupe autonomiste Revolutionärer Kampf (Lutte Révolutionnaire) à Rüsselsheim en Allemagne, avec son proche allié, maintenant président de l’ECFR, Joschka Fischer. Les deux ont ensuite fondé la branche Realo desVerts allemands.

Les fondations Open Society sont un réseau de fondations exonérées d’impôts, créé par George Soros à la suite de l’effondrement de l’Union soviétique, pour promouvoir la démocratie et le marché libre pro-FMI et la libéralisation du marché des anciens pays communistes, ce qui a ouvert grande la porte au pillage systématique des actifs miniers et énergétiques de ces pays. Soros était un financier majeur de l’équipe économique libérale de Boris Eltsine, qui comprenait aussi l’économiste de Harvard, promoteur de la thérapie de choc, Jeffrey Sachs, et le conseiller libéral d’Eltsine, Egor Gaïdar.

Déjà, il devient clair que le Plan Merkel est en réalité un Plan Soros. Mais il y a plus, si l’on veut comprendre l’ordre du jour qui sous-tend ce plan.

Les fondateurs de l’ISE

L’Initiative de stabilité européenne est financée par une liste impressionnante de donateurs. Le site les répertorie.

La liste comprend, en plus des Fondations Open Society de Soros, la Stiftung Mercator, une organisation liée aussi à Soros et l’organisation Robert Bosch Stiftung. La Commission européenne est aussi un des bailleurs de fonds de I’ISE. Puis, assez curieusement, la liste des bailleurs de fonds pour le plan Merkel comprend également une organisation au nom orwellien, l’Institut de la paix des États-Unis.

Certaines recherches révèlent que l’Institut de la paix des États-Unis a tout sauf un esprit épris de paix. L’Institut de la paix des États-Unis est présidé par Stephen Hadley, ancien conseiller au Conseil de sécurité nationale des États-Unis pendant les guerres menées par l’administration néoconservatrice Bush-Cheney. Son conseil d’administration comprend Ashton B. Carter, l’actuel ministre de la Défense de l’administration Obama ; le secrétaire d’État John Kerry ; le major-général Frederick M. Padilla, président de la National Defense University des États-Unis. Ce sont des architectes très expérimentés de la stratégie de domination militairemondiale, dite Full Spectrum Dominance, du Pentagone.

Les auteurs du Plan Merkel, en plus des largesses des fondations de George Soros, listent comme bailleur de fonds importants le German Marshall Fundétasunien. Comme je le décris dans mon livre, The Think Tanks, le German Marshall Fund est tout sauf allemand. «C’est un think tank américain ayant son siège à Washington, DC. Son ordre du jour est la déconstruction de l’Allemagne d’après-guerre et plus largement des États souverains de l’UE, pour qu’ils s’adaptent au mieux à l’agenda de globalisation de Wall Street.»

Le German Marshall Fund de Washington a été impliqué dans la politique de changements de régime post-1990 des États-Unis, en ligne avec le National Endowment for Democracy, les fondations Soros, et le faux nez de la CIA appelé USAID. Comme je le décris dans mon livre, «l’objectif principal du German Marshall Fund, selon son rapport annuel de 2013, était de soutenir le programme du Département d’État américain pour les soi-disant opérations de consolidation de la démocratie dans les anciens pays communistes dans l’est et le sud-est de l’Europe, des Balkans à la mer Noire. De manière significative, leur travail comprenait l’Ukraine. Dans la plupart des cas, ils ont travaillé en collaboration avec l’USAID, largement identifiée comme une façade de la CIA ayant des liens avec le Département d’État, et la Fondation Stewart Mott qui donne des fonds à la National Endowment for Democracy ».

On pourra remarquer que la même Stewart Mott Foundation est aussi un bailleur de fonds du Plan Merkel, tout comme le Rockefeller Brothers Fund.

Tout cela devrait donner à réfléchir quant à savoir pour qui et vers quels objectifs est destiné l’accord Merkel-Erdogan censé faire face à la crise des migrants de l’UE. Est-ce que la faction Rockefeller-Bush-Clinton aux États-Unis a l’intention de l’utiliser comme une expérience d’ingénierie sociale importante pour créer le chaos et des conflits sociaux dans l’UE, en même temps que leurs ONG telles que la NED, Freedom House et les Fondations Soros attisent les choses en Syrie et en Libye et à travers le monde islamique ? L’Allemagne est elle, comme l’a dit Zbigniew Brzezinski, un vassal de la puissance américaine dans le monde après 1990 ? À ce jour, tout montre que c’est le cas. Le rôle des think tanks liés au États-Unis et à l’OTAN est central pour bien comprendre la façon dont la République fédérale d’Allemagne et l’Union européenne sont effectivement contrôlées au delà du rideau de l’Atlantique.

William Engdahl

Traduit par Wayan, relu par nadine pour le Saker Francophone.

http://lesakerfrancophone.fr/complots-a-ciel-ouvert

Le château de cartes européen

10 Mai 2016 , Rédigé par Observatus geopoliticus Chroniques du Grand Jeu

Le château de cartes européen

L’Europe américaine sera-t-elle mise à mort par ceux-là même qui étaient censés la régénérer ? L’on peut sérieusement se poser la question quand on voit le divorce grandissant entre l’UE et les pays d’Europe centrale et orientale, fers de lance de la « Nouvelle Europe » si chère aux néo-cons. Le pied droit de Washington donne des coups au pied gauche et c’est tout le système vassalique européen qui risque de tomber. On comprend qu’Obama préfère penser à autre chose en jouant au golf…

Rappelons d’abord que la construction européenne fut, dès le départ, un projet américain. Des archives déclassifiées montrent que les soi-disant « pères de l’Europe » – Schuman, Spaak ou le bien-nommé Monet – travaillaient en réalité pour les Etats-Unis. Pour Washington, il était en effet plus aisé de mettre la main sur le Vieux continent par le biais d’une structure globale noyautée de l’intérieur que de négocier pays par pays avec des dirigeants indépendants.

La chute du Mur et l’intégration à l’UE des anciennes démocraties populaires n’étaient que le cache-sexe de l’avancée de l’OTAN vers la Russie. Mieux encore, ces pays nouvellement libérés de la tutelle soviétique et férocement anti-russes pour des raisons historiques compréhensibles étaient susceptibles d’établir un nouveau rapport de force très favorable aux Etats-Unis au sein de l’UE face à certaines poussées de fièvre frondeuse toujours possibles de la « vieille Europe » (De Gaulle, Chirac et Schroeder…)

Or, au moment où les institutions européennes sont noyautées et soumises comme jamais aux désidératas US, le château de cartes est en train de s’écrouler… Ce sont d’abord les sanctions anti-russes qui ont créé une brèche. Si elles furent accueillies avec des transports de joie par la Pologne et les pays Baltes, leur réception en Hongrie, en Slovaquie et même en République tchèque fut bien plus mesurée, c’est le moins qu’on puisse dire. Première cassure au sein de la « nouvelle Europe ».

Et maintenant, la question des réfugiés pourrait bien sonner l’hallali. La Pologne, pays ô combien pro-US, refuse tout à fait d’obéir aux injonctions des institutions elles aussi ô combien pro-US de Bruxelles. Diantre, Brzezinski n’avait pas prévu ça…

Varsovie, ainsi que Budapest ou Bratislava, rejettent totalement ce qu’ils considèrent comme un diktat de Bruxelles et ses menaces d’amende (250 000 euros par réfugié refusé). Les mots sont intéressants :

  • Jaroslaw Kaczynski, chef du PiS au pouvoir : « Une telle décision abolirait la souveraineté des Etats membres de l’UE. Nous refusons cela car nous sommes et serons en charge de notre propre pays« .
  • Peter Szijjarto, ministre hongrois des Affaires étrangères : « La menace d’amende de la part de la Commission est du chantage pur et simple« .

Notons en passant la naïveté confondante de ces dirigeants qui croyaient apparemment benoîtement que l’entrée dans l’UE allait préserver la souveraineté de leur pays…

Il n’en fallait en tout cas pas plus pour que le système se mette en branle. La mafia médiatique occidentale a glosé sur la « manifestation monstre » de… 240 000 Polonais (sur 40 millions !) contre le gouvernement et pour l’Europe. Toute ressemblance avec des événements (le Maïdan par exemple) ayant existé serait le fruit de la plus pure coïncidence.

Le fidèle lecteur de ce blog aura été prévenu avant tout le monde, dès le mois de janvier, sur la possibilité d’une révolution colorée en Pologne :

La nouveauté est que, d’arme offensive à l’assaut de l’Eurasie, la « révolution colorée » se transforme de plus en plus en moyen coercitif défensif pour faire rentrer dans le rang des pays théoriquement alliés mais qui ont de dangereuses tendances à l’émancipation. Cela en dit long sur le reflux US. Il y a une décennie, les « révolutions de couleur » visaient à encercler la Russie – Ukraine, Géorgie, Kirghizstan etc. Depuis deux ans, elles sont beaucoup moins ambitieuses et ont surtout pour objectif de colmater les brèches d’un système qui prend l’eau : Macédoine (pour empêcher le passage de l’extension du Turk Stream), Hongrie (pour tenter de mettre au pas l’électron libre Orban, peu soumis à l’UE et susceptible de se rapprocher de Poutine).

Le dernier exemple en date pourrait bien être la Pologne du PiS, parti conservateur démocratiquement élu et peu en odeur de sainteté à Washington, donc à Bruxelles. C’est notamment ce que pense un journaliste d’investigation polonais réputé, Witold Gadowski. Le parallèle avec le Maidan ukrainien est en effet troublant.

Diabolisation du gouvernement dans le caniveau les médias occidentaux, protestations de rue (pour l’instant assez légères), grandes sorties d’hommes de paille du système sur la « dictature » qui s1111111’installerait en Pologne (la palme de la crétinerie revenant à l’ancien Premier ministre belge qualifiant le PiS de « nazis »). Quand tous ces gens (dont l’inévitable Soros) se mettent à prendre des grands airs, il y a du coup d’Etat dans l’air…

Et dans un addendum le jour suivant :

Certains lecteurs doutent de la réalité d’un Maidan polonais en recourant à un argument de bon sens : le PiS étant anti-russe, quel intérêt y aurait-il pour Washington et Bruxelles à déstabiliser la Pologne ? Au premier regard, l’argument fait mouche. Au premier regard seulement…

Il y a anti-russe et anti-russe. Le PiS n’a certes aucun penchant pour Moscou, mais il n’en a pas beaucoup plus pour Bruxelles. L’anti-russisme du PiS, c’est l’anti-troyisme d’Achille face à Hector : deux ennemis déclarés, mais qui se respectent et ont une certaine estime l’un pour l’autre. Au-delà de leurs différends, Poutine et Kaczynski partagent beaucoup de valeurs : même attachement sourcilleux à leur souveraineté nationale, même conception de la société (plutôt conservatrice et religieuse, familiale avec mariage hétérosexuel) ; ils sont tous deux atterrés par ce qu’ils considèrent comme étant la décadence civilisationnelle des pays occidentaux, la perte de leurs racines, morale et culture.

Kaczynski frère avait accepté l’invitation de Poutine en 2010, une sorte de paix des braves entre deux pays souverains. Et hop, un accident d’avion tombe à point nommé pour ne pas aller plus avant dans le réchauffement des relations polono-russes. Le défunt est remplacé par le clown américano-polonais Donald (sic) Tusk, libéral malléable et gluant aux ordres directs de Washington. Le système pousse un grand ouf de soulagement…

Et voilà que ça recommence avec l’autre frère ! La récente victoire du PiS a fait sonner quelques alarmes rouges à Bruxelles et outre-Atlantique, c’est certain. Des leviers, notamment médiatiques, ont été actionnés, on le voit. Les croisés des « révolutions de couleur » sont sortis de leur retraite. Il n’est pas sûr que cela finisse en Maidan polonais, mais ne pas s’interroger relèverait d’une grande naïveté.

Redisons-le ici, rien n’est sûr, mais un lecteur averti en vaut deux. Il se pourrait qu’on approche lentement mais sûrement de l’instant T…

http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2016/05/le-chateau-de-cartes-europeen.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

EN BANDE SON

9 réponses »

  1. pauvre pologne
    a beaucoup souffert des accidents d’avions depuis la guerre
    Sikorski laché de l’avion par churchill à Gibraltar
    et dernièrement, comme dit plus haut encore un accident : le frere du president s’est crashé comme le GLE Leclerc

    rafic hariri a été assassiné avec de la tech allemande (autorisation indispensable) source meyssan

    angela merkel, à la différence de degaulle, a laissé l’or à la fed source le premier keiser
    nicolas sarkozy-juppé lui lui donne (…)

    la marine italienne non content de ne pas couler les bateaux près des cotes lybiennes va chercher directement les migrants (esclaves) en lybie pour les ramener en italie

    alors que nous avons deux mistrals pour faire des rotations et renvoyer les migrants chez eux et/ou intervenir chez eux: ont les vend à credit à un pays ruiné

    sur l’otan : vladimir poutine aurait mis deux semaines pour envahir la grece à l’aide de matelas pneumatiques en passant par bodrum: or l’otan est massé au nord est et est incapable de stopper des zodiacs

    la commission européenne de moscovici valorise le migrant (esclave) à 250000e pièce
    =>un francais au rsa coute 4000e/an (?)
    =>le prix median d’une habitation en province doit etre aux environs de 80000e/100000e
    =>le prix median d’une habitation en chine sur la côte est aux environs de 250000e

    il s’agit bien d’un complot pour notre bien

  2. Pour rappel, à l’origine, les anglos-saxons sont des peuplades germaniques… et la reine d’angleterre, la queen épouse Edimbourg, longue lignée de nazis… Je dis ça je dis rien !!!

  3. GRAND REMPLACEMENT :
    [B]L’IDEE[/B]
    Le malthusianisme est une politique prônant la restriction démographique, inspirée par les travaux de l’économiste britannique Thomas Malthus (1766–1834) craignant les effets dévastateurs du développement libre, supposé exponentiel, de la population humaine. Le terme est utilisé pour la première fois par Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865 Précurseur de l’anarchisme) en 1849.
    À l’origine doctrine hostile à l’accroissement de la population d’un territoire ou d’un État et préconisant la restriction volontaire de la natalité, le mot « malthusianisme » désigne aussi par extension toute attitude réservée devant la vie et le développement.
    Selon Malthus, la population tend à croître plus rapidement que ses ressources, jusqu’à ce qu’interviennent des freins ou des limites à cette croissance (nommés checks). Ces derniers font régresser la population à un niveau supportable pour assurer la nourriture de l’ensemble. Ces obstacles — ou checks — sont de deux natures : d’une part, les positive checks (aussi traduits en français par « obstacle répressif » ou « obstacle malthusien »1), qui s’imposent de l’extérieur de façon brutale, à l’instar des famines ou des épidémies ; d’autre part, les preventive checks (ou « obstacles préventifs »2), qui désignent les décisions conscientes prises en connaissance de cause pour freiner la croissance démographique3 : avortement, contrôle des naissances, célibat, entre autres.
    Contemporain du décollage industriel anglais, Thomas Malthus est surtout connu pour ses travaux sur les rapports entre les dynamiques de croissance de la population et la production, analysés dans une perspective « pessimiste », totalement opposée à l’idée smithienne d’un équilibre harmonieux et stable.

    Le « modèle malthusien » de formation du revenu minimal des économistes classiques n’a rien à voir avec le « comportement malthusien », restriction volontaire, non seulement de procréation, mais aussi de production. Alfred Sauvy, grand pourfendeur de ce comportement, admet que le nom de Malthus « désigne un état d’esprit doctrinal plus que l’homme qui a porté ce nom. » Pour Malthus, seule la procréation des familles peu sûres de pouvoir nourrir leurs enfants devait être restreinte, et ceci par une chasteté volontaire fort éloignée des méthodes anticonceptionnelles et antinatales qui seront pourtant désignées ultérieurement comme néo-malthusiennes.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Malthusianisme
    Le plan occulte de 1852 pour la vénération des femmes par Auguste Comte.
    Une correspondance avec la société matriarcale des francs maçons et leur adoration d’Isis.
    De l’inceste et de l’homosexualité féminine par l’éradication du père.
    [/I]http://www.augustecomte.org/spip.php?rubrique10[/I]
    Le plan d’eugénisme Auguste Comte.
    https://henrymakow.wordpress.com/2014/11/21/le-plan-occulte-de-1852-pour-la-veneration-des-femmes-laffaiblissement-des-hommes/

    Le plan Kalergi 1922 – Génocide des peuples européens.
    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-plan-kalergi-genocide-des-172751
    Notons que Merkel a reçu le « Prix Européen Coudenhove-Kalergi » en 2010 et Jean-Claude Juncker en 2014.
    http://lesobservateurs.ch/2015/09/03/jean-claude-juncker-a-recu-le-prix-coudenhove-kalergi-en-2014-merkel-en-2010-la-destruction-de-leurope-des-nations/
    Mais aussi Raymond Barre (1978), Juan Carlos Ier (1986), Helmut Kohl (1991), Ronald Reagan (1992), Herman Von Rompuy (2012).
    Liste http://de.metapedia.org/wiki/Coudenhove-Kalergi-Europapreis
    http://lesobservateurs.ch/2015/09/03/jean-claude-juncker-a-recu-le-prix-coudenhove-kalergi-en-2014-merkel-en-2010-la-destruction-de-leurope-des-nations/

    Richard Nikolaus Eijiro von Coudenhove-Kalergi (1894-1972) La fondation
    http://www.european-society-coudenhove-kalergi.org/gesellschaft_praesident1.asp
    Etudes des pensées de Kalergi.
    http://www.autochtonisme.com/2016/01/coudenhove-kalergi-l-ue-et-le-genocide-du-peuple-europeen.html

    « Nous dissoudrons toutes les Nations »
    Dans son livre Geneva Versus Peace (1937), le Comte de Saint Aulaire, l’ambassadeur de France en poste à Londres de 1920 à 1924, se souvient d’une conversation qu’il avait eue lors d’un dîner avec le Directeur de Kuhn & Loeb, Otto Kahn, peu après la Première Guerre mondiale. Ce compte-rendu édifiant avait été bien vite éliminé de la mémoire historique.
    https://henrymakow.wordpress.com/2014/02/07/un-banquier-illuminati-nous-dissoudrons-toutes-les-nations/

  4. [B]LE PROTOCOLE[/B]
    Le plan BARNETT – Le « flux durable sans entraves ».
    Ardent défenseur de la mondialisation et de son outil le TAFTA lient l’Europe au bloc outre-Atlantique Selon lui, quiconque est contre la mondialisation et le TAFTA est un « complotiste ».
    Selon Barnett, « Comme condition préalable pour le fonctionnement sans heurts (de la globalisation), nous devons permettre quatre flux durables (plusieurs années continues) et sans entraves. »
    «Nul n’a le droit de l’empêcher par aucun gouvernement ou institution », avertit Barnett.

    Le monde vu par le Pentagone en 2004 selon Thomas P. M. Barnett. Personne n’y échappera.
    http://cartographie.sciences-po.fr/fr/le-monde-vu-par-le-pentagone-en-2004-selon-thomas-p-m-barnett
    Son site – Thomas P.M. Barnett’s Globlogization
    http://thomaspmbarnett.com/

    Le plan de John HOLDREN
    La réduction de la population par l’eugéniste John Holdren, conseiller scientifique d’Obama.
    Obama a nommé son conseiller scientifique (Climat) à la Maison Blanche, John Holdren.
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2008/12/obama-a-nomm-so.html
    .

  5. [B]LA PREPARATION DES ESPRITS[/B]
    Le Camp des saints, un roman de Jean Raspail publié en 1973.
    Dans le delta du Gange, un million de « miséreux » prennent d’assaut des cargos. Les immigrants voguent alors vers un Occident incapable de leur faire modifier leur route. Les bateaux s’échouent sur la Côte d’Azur, (…)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Camp_des_saints

    Le prétexte officiel – « Vieillissement », « vieux continent, vieille europe »
    Nouveau rapport sur les migrations de remplacement publié par la Division de la population des Nations Unies.
    http://www.un.org/esa/population/publications/migration/pressfr.htm
    Infertilité des hommes : 50 % de spermatozoïdes en moins.
    http://www.sautcreatif.com/infertilite-des-hommes-50-de-spermatozoides-en-moins/
    Depuis 2012, le doute n’existe plus : la France qui est quasiment championne d’Europe pour le nombre de nouvelles naissances est confrontée, comme la plupart des pays occidentaux, à une baisse indiscutable de la fertilité.
    http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20131003.OBS9722/l-infertilite-masculine-est-elle-devenue-une-fatalite.html

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