Art de la guerre monétaire et économique

« Nous sommes des gens magiques » : un gouverneur de banque centrale pète une durite (Zerohedge)

« Nous sommes des gens magiques » : un gouverneur de banque centrale pète une durite

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Vitas Vasiliauskas n’est probablement pas le banquier central européen le plus connu, mais le gouverneur de la banque centrale de Lituanie siège tout de même au Conseil des Gouverneurs de la BCE. Assez révélateur de l’état d’esprit qui règne parmi les éminences grises qui travaillent dans cette tour d’ivoire, il a récemment déclaré dans une interview à Bloomberg que les banquiers centraux sont « des gens magiques, ayant toujours quelque chose à donner au marché, un lapin sorti de leur chapeau ».

Il aura fallu quelques heures à Zero Hedge pour sortir l’artillerie sarcastique… Morceaux choisis :

« Aujourd’hui, nous venons de recevoir la confirmation de la gravité de l’illusion de grandeur et de la folie furieuse des banquiers centraux grâce au membre du Conseil des Gouverneurs de la BCE Vitas Vasiliauskas, qui a déclaré dans une interview à Bloomberg que la BCE peut toujours faire apparaître des surprises de politiques (lisez de l’inflation) en cas de nécessité, pour combattre des chocs économiques ou pousser les prix à la hausse. Même si cela n’est que le boniment habituel de la BCE, nous avons mis en gras le verbe « faire apparaître » pour une bonne raison. Et vous allez vite comprendre pourquoi.

S’en est suivi la sempiternelle diarrhée verbale à laquelle les banquiers centraux nous ont habitués, dont le premier, et à vrai dire l’unique objectif, est de préserver la confiance dans un système cassé ; tellement cassé que même les gens ordinaires épargnent au lieu de dépenser malgré les taux négatifs.

Vasiliauskas, 42 ans, qui fut nommé pour un second mandat le 7 avril, a refusé de commenter spécifiquement les options que la BCE pourrait prendre, mais a réfuté la notion que la banque centrale ne serait pas en mesure de réagir à des chocs tels que la dégradation subite de l’environnement économique international. « De telles conversations, de telles spéculations ont lieu avant chaque réunion, » a-t-il déclaré. « Nous avons encore beaucoup d’autres outils à notre disposition pour surprendre les marchés. Pour le moment, je ne vois pas l’utilité de sortir un nouveau lapin, nous devons nous en tenir à ce qui est prévu, à ce qui a été annoncé. »

Des conversations à propos des hélicoptères monétaires, par exemple, qui arrivent. Bientôt. (…)

Il a aussi été très clair à propos de l’élimination de l’argent liquide :

Vasiliauskas a également appuyé la décision de la BCE de ne plus émettre le billet de 500 €. (…) Je pense que les sociétés modernes ne devraient pas se concentrer sur l’argent liquide, les moyens de paiement alternatifs sont plus efficaces, a-t-il déclaré. Personnellement, j’étais pour. Moins d’argent liquide dans une société signifie un environnement meilleur et plus sûr pour tout le monde.  (…)

Voici le meilleur pour la fin :

« Les marchés disent que la BCE a tout épuisé, que sa boîte à outils est vide.Mais nous sommes des gens magiques. À chaque fois nous donnons quelque chose au marché, un lapin sorti de notre chapeau. »

Le plus perturbant dans cette histoire, c’est qu’il était on ne peut plus sérieux lorsqu’il a fait cette déclaration. Mais la morale de l’histoire, c’est qu’il est désormais évident que les banquiers centraux ne sont ni des dieux, ni des magiciens, ni des « serviteurs de Dieu sur terre » mais de simples et vulgaires psychopathes. Mais au moins, notre magicien avait raison sur un point : ils donnent aux marchés. »

http://or-argent.eu/nous-sommes-des-gens-magiques-un-gouverneur-de-banque-centrale-pete-une-durite/

EN BANDE SON

 

6 réponses »

  1. Quoi qu’il arrive, la BCE ne pourra pas, pendant très longtemps, sortir du Quantitative Easing. La croissance de la zone euro s’est améliorée (graphique 3 plus haut, graphique 10) ; la remontée du prix du pétrole (graphique 11a) pourra entraîner en 2017 une nette remontée de l’inflation de la zone euro (graphique 11b).

    Mais quelles que soient ces évolutions, la BCE devra continuer le Quantitative Easing si son objectif est bien d’éviter la divergence des taux d’intérêt entre les pays de la zone euro et en conséquence éviter l’explosion de l’euro.

    En effet, les causes de la divergence des taux d’intérêt entre les pays de la zone euro sont durables : segmentation des marchés de capitaux entre les pays de la zone euro, hétérogénéité croissante des économies de la zone euro.

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=91192

    La base monétaire, ou « monnaie de banque centrale », désigne la monnaie qui a été créée directement par la banque centrale.

    Deux graphiques sont terrifiants :

    – Le graphique 1b montre que la base monétaire est en train d’exploser dans la zone euro.

    – Le graphique 7 montre que cette explosion de création de monnaie par la Banque Centrale Européenne sert à racheter la dette publique des Etats européens.

    La Banque Centrale Européenne a créé sans le vouloir une gigantesque bulle obligataire : elle rachète des centaines de milliards d’euros d’obligations d’Etat.

    Cette fuite en avant de la BCE est suicidaire.

    Malheureusement, une bulle ne peut pas gonfler jusqu’au ciel.

    Quand la bulle obligataire éclatera, le monde tremblera.

  2. Peter Thiel a endorsé Trump cette semaine

    & quasi steeve keen

    trump avait mis une video de 20 sec sur Fbook à propos de la dette il y a… 2/ 3mois

  3. LA HIERARCHIE… LE DROIT DE NUISANCE PAR LE HAUT, LA SOUMISSION PAR LE BAS L’ORDRE PAR LE CHAOS:

    Si l’on veut comprendre le grand scénario du monde moderne, son nihilisme impétueux, sa marche irresistible vers l’abime, on ne peut passer à coté de NIETZSCHE car tout y est clairement exprimé: de la hiérarchie des hommes entre eux, de leur mission comme de leur condition d’Etre:

    « dans les Fragments posthumes . (…) la stupidité et la décadence doivent se répandre, c’est en cela que consiste le progrès. Le nivellement de l’humanité, le mythe de l’égalité, est une bonne chose qui doit s’étendre jusqu’à l’exploitation massive de l’homme, puisque c’est ainsi qu’un contrecoup peut surgir. Ce contrecoup « jaillira » sous la forme du surhomme comme but et « surgira » des hommes d’exception comme les prétendants, les intercesseurs du surhomme. » (http://www.paris8philo.com/article-2844975.html).

    La destruction créatrice de Shumpeter oeuvre au renouvellement de l’Etre dans un éternel retour, génération après génération. Elle le sortirait de l’anonymat, de la masse, en lui insufflant une liberté conquise, dégagée de la grégarité. Nos maitres ont investis l’esprit de Nietzsche de par leurs actes /pensées au travers d’un idéal de puissance, que leur condition acquise ou héritée, a permis d’acter dans ce sens… mais de manière invertie…pathologique.
    La hiérarchie est la condition naturelle des etres sociaux, elle l’est aussi des especes entre elles en ce que le prédateur a autorité sur la proie et qu’une proie peut etre un prédateur pour une autre espèce… mais il est aussi des espèces n’étant ni prédateur, ni proie.
    Cette répartition naturelle se retrouve dans le microcosme d’une espece sociale comme le rat:

    « Hiérarchie chez les rats » de Bernard WERBER

    « Une expérience a été effectuée sur des rats. Pour étudier leur aptitude à nager, un chercheur du laboratoire de biologie comportementale de la faculté de Nancy, Didier Desor, en a réuni six dans une cage dont l’unique issue débouchait sur une piscine qu’il leur fallait traverser pour atteindre une mangeoire distribuant les aliments. On a rapidement constaté que les six rats n’allaient pas chercher leur nourriture en nageant de concert. Des rôles sont apparus qu’ils s’étaient ainsi répartis: deux nageurs exploités, deux non nageurs exploiteurs, un nageur autonome et un non nageur souffre-douleur.

    Les deux exploités allaient chercher la nourriture en nageant sous l’eau. Lorsqu’ils revenaient à la cage, les deux exploiteurs les frappaient et leur enfonçaient la tête sous l’eau jusqu’à ce qu’ils lâchent leur magot. Ce n’est qu’après avoir nourri les deux exploiteurs que les deux exploités soumis pouvaient se permettre de consommer leur propre croquette. Les exploiteurs ne nageaient jamais, ils se contentaient de rosser les nageurs pour être nourris.

    L’autonome était un nageur assez robuste pour ramener sa nourriture et passer les exploiteurs pour se nourrir de son propre labeur. Le souffre-douleur, enfin, était incapable de nager et incapable d’effrayer les exploités, alors il ramassait les miettes tombées lors des combats. La même structure-deux exploités, deux exploiteurs, un autonome et un souffre-douleur ñse retrouva dans les vingt cages où l’expérience fut reconduite.

    Pour mieux comprendre ce mécanisme de hiérarchie, Didier Desor plaça six exploiteurs ensemble. Ils se battirent toute la nuit. Au matin, ils avaient recréée les mêmes rôles. Deux exploiteurs, deux exploités, un souffre douleur, un autonome. Et on a obtenu encore le même résultats en réunissant six exploités dans une même cage, six autonomes, ou six souffre douleur.

    Puis l’expérience a été reproduite avec une cage plus grande contenant deux cents individus. Ils se sont battus toute la nuit, le lendemain il y avait trois rats crucifiés dont les autres avaient arraché la peau. Moralité: plus la société est nombreuse plus la cruauté envers les souffre douleur augmente. Parallèlement, les exploiteurs de la cage des deux cents entretenaient une hiérarchie de lieutenants afin de répercuter leur autorité sans même qu’ils aient besoin de se donner le mal de terroriser les exploités.

    Autre prolongation de cette recherche, les savants de Nancy ont ouvert par la suite les crânes et analysés les cerveaux. Or les plus stressés n’étaient ni les souffre-douleur, ni les exploités, mais les exploiteurs. Ils devaient affreusement craindre de perdre leur statut privilégié et d’être obligés d’aller un jour au travail.

    Se pourrait-il que pour chaque espèce animale il existe une sorte de grille d’organisation spécifique. Quels que soient les individus choisis, dès qu’ils sont plus de deux, ils s’empressent de tenter de reproduire cette grille pour s’y intégrer. Peut-être que l’espèce humaine est tributaire elle aussi d’une telle grille. Et quel que soit le gouvernement anarchiste, despotique, monarchiste, républicain ou démocratique, nous retombions dans une répartition similaire des hiérarchies. Seules changent l’appellation et le mode de désignation des exploiteurs. »

    Du rat à l’Humain… un pas supplémentaire vers l’abime:

    Ceci doit nous interroger… que se passera t il quand les prédateurs concevront que les autres catégories humaines deviendront obsolètes puisque remplaçables par des machines intelligentes et à l’évolution autonome alors meme que dans une dimension parallele la raréfaction des matières premières et de l’énergie se fera plus pesante?.
    Qu’adviendra t il des néandertaliens devenus trop nombreux alors meme que des cro-magnons minoritaires par le nombre mais qui seront dotés d’une (sur)puissance inégalée dans l’Histoire humaine. De fait par les voies expansives du transhumanisme, cette catégorie s’est transformé depuis en sur-homme, et ils en viendront dans leur logique eugéniste à concevoir que la masse (de condition physiologique inégale,inférieure) nuirait à leur possibilité de jouissance?.

    Quel type de société demain sera fait?
    Que restera t il de sacré quand ceux qui tiennent les rènes de notre futur sont atteints de la plus grande des pathologies: l’HYBRIS sans borne, sans frontière morale car livré sans tabou, épousant le temps et comblant l’espace sise dans le coeur des hommes?.

  4. DE LA DESTRUCTION CREATRICE A L’INITIATION CREATRICE:

    Dans le spectrum de l’ingénierie sociale, s’invite une conception qui serait basée sur l’observation d’une loi naturelle propre au mouvement social, mouvement qui s’inscrirait dans un processus cyclique: « L’ETERNEL RETOUR »… cette conception a été approfondie par MIRCEA ELIADE dans son livre: « le mythe de l’éternel retour ». Elle suppose, dans les sociétés primitives, puis étendue aux sociétés religieuses complexes -monothéistes-, des rituels récurrents appuyés sur des mythes structurants (mémoire transgénérationnelle), cycliques, comme autant d’ insertions de périodes sacrées qui maintiennent le « contact » avec ce qui se situe évidemment dans une dimension sur-déterminante du monde profane… Le sacré devient le signifiant du profane, une allégeance continue au divin, divin qui en juste retour/récompense répond à l’appel. Ceci se traduit, telle une projection, comme un reflet dans le miroir maintenant ainsi le sens qui organise toute vie sociale en lui fournissant son ossature sociétale représentée par une répartition des roles/fonctions comme expressions organiques de cette société. (division hiérarchique: shaman, pretres, chasseur,roi sujets…).

    Nous le voyons, le temps, tel que perçu par les Humains, revetait une circularité là ou bien plus tard on lui donna, par le processus d’une perception foncièrement réductrice, une linéarité. Cette conception exprimait déjà un détachement cognitif qui allait ouvrir le champs interprétatif à l’anthropocentrisme historique, une lecture à 2 dimensions, surfacique… qui nous mènera plus tard sur des notions modernes comme le progrès… le scientisme en sera la monture sauvage, au plus sera t elle ornementée de ses oripeaux humanistes, ce masque si flamboyant exprimant sa divine légitimité pour mieux tromper les etres en les émerveillant… car évidemment, c’est dans le poison le plus violent que l’on trouve aussi le meilleur des remèdes. Hors, notre contre-civilisation diffuse autant son poison qu’elle se doit de courir derriere les remèdes, puisqu’elle devient, par inflation, la cause des maux qu’elle produit. C’est le syndrome de la reine rouge, ou les effets délétères agissent comme des boucles de rétro actions positives réduisant, de manière exponentielle, la portée des causes positives(1). Rentré pleinement dans l’Histoire, par le truchement de l’arrivée de l’écriture sur la tradition orale mais aussi de l’apparition de la propriété privée, le visage du monde commença de changer et avec lui son environnement naturel dont il devait, à mesure que le temps s’écoulait en modifier les contours au point dans faire une extension de lui meme,avant de s’en séparer.

    L’équilibre, jusqu’ici conservé par les traditions primitives et seulement impacté par les foudres des dieux, devait se rompre par le moyen du temps et l’intercession de la mécanique (à énergie libre) du désir de puissance/jouissance.

    L’apparition de la propriété privée introduisait déjà l’émergence de l’individualisme du moins s’en trouvait elle etre le germe préfiguré.

    Ce n’est pas pour rien que la population, isolée et séparée pendant 10 000 ans, du continent australien -la Tasmanie- décontenança les premiers explorateurs européens, ceux-ci découvrirent un Eden ou le progrès technologique semblait si lent que l’on aurait pu le croire figer depuis des siècles, voir meme des millénaires. Pourtant, supreme pied de nez à la morgue des colonisateurs missionaires de l’occidentalisme triomphant, ils se rendirent compte que l’Histoire les avait épargné tout ce temps parce que le temps n’avait point eu cette emprise « évolutive » attendu.
    On remarquera aussi que la tradition orale, couplée à un isolement prolongé, permettait à la mémoire ancestrale de perdurer… Elle perdurait à ce point qu’on retrouva et rapprocha des mythes transmis d’un très grand et ancien cataclysme dont l’expression véridique était gravée dans la roche. Pendant plus de 7000 ans les aborigènes d’Australie se transmirent, là ou d’autres échouèrent, l’histoire d’un grand cataclysme provoqué par la montée générale des eaux sur les terres et la séparation en isthme puis en ile du continent… ceci expliquait aussi l’isolement des indigènes tasmaniens sur une aussi longue période et leur origine commune d’avec les continentaux australiens.

    On peut concevoir ce qu’à avoir le concept d’éternel retour ainsi que sa justification. Nietzsche quant à lui nommait la Vérité Une et indivisible des objets du monde: « EN SOI », cet « en soi » n’est autre que le monisme ontologique qui se projette dans le monde sensible comme étant phénomènes illusoires. C’est le rapport inséparable entre les PHENOMENES et les NOUMENES (2) avec comme pivot des expériences: l’Humain.
    La Vérité est consistante en elle meme et se suffirait à elle meme. Elle ne saurait alors exister que pour elle meme… pourtant cet « en soi », ce LOGOS, doit s’exprimer et se manifester comme une ombre projetée dans la caverne du monde (PLATON et le mythe de la caverne). Les Etres forment alors la substance en tant que véhicule sensible des expériences phénoménales et se doivent de queter cet « en soi », cette Vérité Une et entière, rendant finalement intelligible ce qui était resté jusqu’ici voilé aux sens physiques.
    Les peuples premiers et leurs suivants ont en commun de justifier l’Ici Bas par l’Au delà, jouant ainsi le pivot perceptif et interprétatif de cette double réalité. Ainsi, 2 forces viennent à s’opposer l’une NIHILISTE l’autre VITALISTE, un YIN et un YANG de la condition humaine, une puissance « en soi » qui vaut comme énergie directrice dirigeant les Etres vers le Bas ou vers le Haut… c’est là que la césure comme frontière des Etres entre eux appelle la mesure Hiérarchique entre un supposé Homme Inférieur et supérieur… cet Homme Nouveau. Cette alchimie transformatrice de l’Etre vers les sommets de l’Olympe oblige à transiter par une succession de « RITES DE PASSAGE » ainsi, le « volontairement sacrifié » se voit-il conduit à « disloquer complètement l’âme humaine, la plonger dans l’effroi, dans le gel, dans le feu et dans les ravissements pour qu’elle se libère, qu’elle renaisse ouverte. » (Nietzsche)

    On conçoit parfaitement l’analogie entre cette quete métaphysique en ce qu’elle métamorphose l’Etre à la manière d’un Jason affrontant le labyrinthe (de son Ame) menant au Minotaure (la Bete Intérieure) et finalement la découverte de la Toison d’or signifiant par là l’aboutissement du « voyage intérieur »… voyage initiatique qui font les Héros Eternels des grandes épopées mythiques de l’Antiquité.

    Nous pouvons comprendre les propos de Nietzsche à la lumière des rites anciens, ils n’ont plus rien à voir avec ce que la pensée moderne en est capable de saisir, celle-ci a opéré une inversion totale des valeurs de compréhension puisque ces memes valeurs sont transfigurées par l’Hybris. L’initiation moderne n’est que l’ombre de ce qu’elle fut jadis, symptome d’une dégénérescence de coeur comme de raison, prolongement dégénéré d’une source lumineuse originelle, ancestrale, perdue dans le trou noir de l’Histoire Humaine.

    NIETZSCHE fait ce pari que consécutivement à la déchéance de l’Humanité, une fois atteint le fond de l’abime civilisationnel et plus tragiquement ayant tué ce qui caractérisait l’Humain dans sa capacité à s’émanciper des poids qui le retenaient dans l’animalité. Cette Humanité devait se redresser. Il est une tradition indienne qui dit qu’à la fin de l’Age des ténèbres (Kali Yuga) dans lequel nous sommes, la Tradition sera contenue dans une conque… ceci pour signifier l’émergence d’un nouvel Age d’or d’une humanité fraichement re-née, franchissant le pont de l’existence en un rite de passage comme l’enfant devient adulte en mourant symboliquement à soi meme.

  5. POST SCRIPTUM:

    (1) syndrome de la reine rouge:  » Cette hypothèse postule que l’environnement d’un groupe concurrentiel d’organismes (principalement les autres organismes vivants, prédateurs, compétiteurs, ou parasites) se modifierait en permanence, si bien que l’effort d’adaptation serait toujours à recommencer, et l’extinction toujours aussi probable.

    Cette théorie privilégie les facteurs biotiques comme facteurs sélectifs au cours de l’évolution. Elle n’est néanmoins pas incompatible avec l’intervention de facteurs abiotiques, comme le climat et l’évolution géophysique, à une échelle de temps plus large, telle que par exemple postulée par la théorie des équilibres ponctués. » source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoth%C3%A8se_de_la_reine_rouge.

    Dans la situation que j’évoque, bien que je ne le nomme pas explicitement, le rendement marginal décroissant est le facteur clé de l’entropie système si bien que le syndrome de la reine rouge constitue un environnement et une loi générale juxtaposée et susceptible d’en modifier l’équilibre de façon irréversible.

    (2) Phénomène et Noumène ne sont aucunement des valeurs opposées, cela suppose au contraire un rapport d’inter dépendance, une réflexivité induite du rapport entre le manifesté sensible et le manifesté mentalisé qui fait intervenir un tiers état de la pensée: l’INTUITION

    « Le noumène (en grec ancien νοούμενoν / nooúmenon) est un terme employé à l’origine par Platon pour désigner les « Idées », c’est-à-dire la réalité intelligible (par opposition au monde sensible), accessible à la connaissance rationnelle. Au contraire, chez Emmanuel Kant, auquel le terme de « noumène » renvoie le plus souvent, il s’agit de tout ce qui existe et que la sensibilité ne peut atteindre, restreignant par là les prétentions de la raison quant à la connaissance. « Noumène » est parfois considéré comme synonyme de chose en soi, faisant référence aux faits tels qu’ils sont absolument et en eux-mêmes, par opposition au terme de phénomène, faisant référence à ce qui est connaissable. » source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Noum%C3%A8ne

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