Douce France

Radiographie d’une pré-guerre civile en France : « Les Black Blocs ont rencontré les racailles »

Eric Zemmour (vidéo) : « Les Black Blocs ont rencontré les racailles »

La France va mieux:

Zemmour-mai-2016-600x323Sur RTL ce matin, Eric Zemmour a analysé la recrudescence des violences contre la police. « On dit souvent que l’amour est près de la haine : les policiers après d’autres pourront l’attester. Il y a dix-huit mois, on leur jetait des fleurs, les femmes leurs sautaient comme aux cous comme des libérateurs et même un vieil anarchiste comme Renaud se surprenait à embrasser un flic ! La police était Charlie et tout le monde aimait la police. Dans la rue désormais, les manifestants crient à l’unisson : “Tout le monde déteste la police !“ On leur lance des harpons de pêche ! Des boules de pétanque avec des rasoirs ! On jette des mortiers ! Des conteneurs de bouteilles en verre ! […] On veut casser du flic. Faire mal. Au risque de tuer. »Selon Eric Zemmour, « c’est Nuit Debout qui a tout changé. La place de la République est devenue un champ de bataille. On renoue avec la tradition des violences révolutionnaires. On brise les façades des banques, on met le feu aux voitures de luxe. A force de parodier Mai 68, il était inévitable que le mouvement redécouvre son slogan le plus inepte et le plus scandaleux : “CRS SS“. »

Le chroniqueur rappelle que, en Mai 68, « De Gaulle avait alors lancé à son Premier ministre : “Pompidou, tirez dans les jambes !“ […] Dans sa jeunesse, on envoyait l’armée à cheval contre les manifestants. Ceux-ci n’hésitaient pas à attaquer au couteau leurs montures. Il y avait souvent des morts, comme le 6 février 1934. »

Or « Pompidou et son préfet de police, Maurice Grimaud, avaient pris l’exact contrepied des instructions du général. Cet humanisme bienfaisant s’est retourné depuis contre l’Etat. L’humanisme est pris pour de la faiblesse. Les violences se sont enhardies. Depuis la mort de Malik Oussekine dans une manifestation contre la loi Devaquet en 1986, la hiérarchie policière et tous les gouvernements de droite comme de gauche vivent dans la hantise de la bavure. »

Résultat : « Les forces de l’ordre sont sur la défensive. Les consignes de retenue les paralysent. La peur a changé de camp. L’Etat d’urgence ne change rien, l’état d’urgence ne sert à rien. Dans la bataille, les jeunes gauchistes ultraviolents venus de toute l’Europe côtoyent les troupes fraîches venues des banlieues : les Black Blocs rencontrent les racailles. Chacun reste dans son domaine d’excellence : les uns détruisent les symboles du capitalisme, les autres pillent et volent – font leurs courses ; les uns dénoncent la société de consommation, les autres veulent consommer à tout va. La convergence des luttes est un mythe d’intellectuel : leur seul point commun est la haine de la police. »

Source : http://fr.novopress.info/201155/eric-zemmour-black-blocs-ont-rencontre-racailles/

Une situation de pré-guerre civile s’installe en France. Bien sûr, les politiques et les médias feignent, une fois de plus, de ne rien voir, rien entendre. Les militaires hauts gradés qui alertent sur la vulnérabilité de la nation et sur la détermination de l’ennemi intérieur sont priés de la boucler, par un pouvoir qui jure que « ça va mieux ». Les policiers qui manifestent, ce mercredi, sonnent une même alarme. Elle ne semble pas devoir être entendue davantage. Pourtant, que disent-ils ? Qu’ils n’ont jamais vu un tel degré de haine et de violence contre les forces de l’ordre. Ce ne sont plus les CRS qui mènent les assauts, mais les casseurs qui veulent tuer du flic. A Nantes, où un policier a échappé de peu à un lynchage fatal, un officier de police assure que lors de chaque manifestation, les forces de sécurité doivent faire usage de 400 à 1000 « grenades de désenclavement », afin de briser les encerclements dont ils sont eux-mêmes les victimes. 350 policiers et gendarmes ont été blessés ces deux derniers mois, lors des protestations contre la loi travail. Alors que la France est prétendument en état d’urgence, le gouvernement se comporte comme s’il ne voulait pas mesurer les tensions qui s’avivent. Elles sont portées par l’extrême gauche et des syndicats qui, comme la CGT, se radicalisent. Dans Le Figaro du 12 mai, un spécialiste de l’ordre public remarquait aussi que les groupes politiques à la manœuvre phagocytaient désormais avec une facilité déconcertante les milieux étudiants mais aussi les jeunes venus des cités qui, jusqu’alors, n’apparaissaient qu’en fin de cortège pour « dépouiller ». « Jamais nous n’avions vu une telle collusion assumée ».
Ce qui se dévoile progressivement est ce que j’annonce dans La guerre civile qui vient (1) : la contestation violente du modèle de société occidentale, capitaliste et libérale. Le rejet est porté en commun par la gauche radicalisée et par l’islam politique, qui fait passer le musulman pour le nouveau damné de la terre. Cet islam révolutionnaire s’est déjà introduit dans de nombreux syndicats. Il apporte une force conquérante inédite et potentiellement brutale. Il s’est immiscé également dans les rangs de Nuit debout, à travers la défense de la cause palestinienne et le boycott d’Israël (mouvement BDS). Les convergences que cette mobilisation, fixée sur la place de la République à Paris, tente d’établir avec les cités entrent dans la perspective d’un front uni contre le pouvoir affaibli. C’est le gourou de Nuit debout,Frédéric Lordon, qui a assuré dernièrement : « Nous ne sommes pas là pour être amis avec tout le monde et nous n’apportons pas la paix. Nous n’avons aucun projet d’unanimité démocratique ». Ce mercredi, la contre-manifestation organisée par le collectif « Urgence, notre police assassine » a été annulée par la préfecture. Amal Bentounsi, sa fondatrice, s’en insurge : « Les violences policières ne viennent pas d’être inventées. Les quartiers ont servi de laboratoire à ce qui est étendu aux manifestants aujourd’hui ». La guerre civile est déjà dans les esprits des islamo-gauchistes et de leurs collaborateurs, qui se disent en légitime défense face à la police criminelle. Cette même police est applaudie par une majorité de Français, pour sa vaillance lors des derniers attentats islamistes.
(1) Editions Pierre-Guillaume de Roux

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/05/radiographie-dune-pre-guerre-c.html

EN BANDE SON

3 réponses »

  1. Très bon article et très bonne prestation d’Yvan Rioufol, très lucide sur la situation réelle de la France.
    Les signaux comme il le dit se multiplient, augmentation de la violence par le nombre de policiers blessés mais aussi par leur audace, il n’hésitent plus à attaquer la police. La violence devient de plus en plus présente au quotidien avec des heurts presque tous les jours.
    « Monsieur tout va mieux » comme on a surnommé ironiquement la chose qui nous sert de président continue sa danse du  » tout va bien », ce qui semble assez ubuesque dans la situation actuelle puisque tout le monde constate le contraire.
    Concernant l’alliance extrême-gauche et islam radical, cela a toujours existé.
    Déjà au temps de la guerre d’Algérie, les communistes ( qui étaient déjà copains avec les nazis pendant la 2éme guerre mondiale) avaient des liens forts avec le FLN.
    A Calais, les no-border étaient de mèches que les musulmans radicaux pour s’en prendre à la police.
    En fait l’extrême gauche a toujours maintenu une forte amitié avec l’islam radical des banlieue grâce aux éducateurs qui sont chargés de nombreuses missions sensibles dans notre société dont la réinsertion et l’aide aux délinquants, mais aussi la protection de l’enfance. Via ce travail, ils connaissent tous les extrémistes et partagent comme vous le dites dans votre article la même haine de la société occidentale. Leur alliance est logique.
    Ils attendent tous l’Euro de football car les caméras du monde seront tournées vers nous et ce n’est pas les occasions qui manqueront. Les policiers ne pourront pas tout protéger, ils ne sont pas assez nombreux et il est possible qu’en se fixant sur certaines priorités, stades, fan-zone, on prive de protections d’autres cibles potentielles des terroristes.

  2. Bonjour,
    le constat de Zemmour et l’analyse de Roufiol résument bien la situation .

    Si les électeurs restent toutefois responsables des élus qu’ils choisissent, les compulsions des syndicats majoritairement de gauche, dans leur faiblesse de compromis et carcan idéologique dans lequel ils se fourvoient, ont une grande part de responsabilité.
    Leur corruption par subventions des gouvernements successifs, si elles leur ont permis subsister dans le paysage politique comme opposants serviles au système qui les nourrit, les ont conduit finalement aux discrédits du monde du travail.
    Il faut donc trouver une nouvelle source de combat.
    Il suffit de se promener sur quelques sites de gauche de la gauche pour comprendre l’orientation future.
    http://ouvalacgt.over-blog.com/pages/La_CGT_et_le_soutien_aux_sanspapiers-502745.html
    http://www.gisti.org/spip.php?article28

    Si la stratégie du monde syndical fortement athée et associatif est de s’orienter vers la défense d’une population » alloc-htone », favorisant le maintien de la précarité de l’ensemble de la société et pouvant également être une bouffée d’oxygène de futur Kamarades syndiqués, la fusion des paradoxes, idées anarchistes, courants religieux infiltrés à forte identité islamiste, dont il ne faut pas ignorer l’existence, jeunes anti-France, conduisent en effet à la naissance de cette haine envers les forces de l’ordre, quelles qu’elles soient et donc majoritairement envers la république.

    Notre Valls si prompt à démanteler les cellules d’extrêmes droites parce que dixit,  »’elles représentent une menace à la démocratie » a semble t’il une vision de tolérance démocratique à géométrie variable avec ces cellules anarchistes.

    Ce gouvernement peut il encore penser que ce sont potentiellement de futurs électeurs ?
    Ce gouvernement est il réellement en capacité intellectuelle et politique de gérer une situation qui semble de jour en jour lui échapper ?
    Qui finance ces mouvements anti-sociaux ? Dans ces situations il y a toujours un financement occulte derrière.

    @lucius – Je crains en effet que nous ayons quelques mauvaises surprises durant le mois juin.

  3. Hommage aux Morts de la Gendarmerie
    GENDARMERIE INDRE ET LOIRE·VENDREDI 17 FÉVRIER 2017
    Les militaires du groupement de gendarmerie départementale d’Indre-et-Loire se sont réunis hier matin en présence de nombreux élus, autorités, retraités et amis de l’Armée pour rendre hommage aux 14 gendarmes décédés dans l’exercice de leur devoir au cours de l’année 2016.

    https://www.facebook.com/Gendarmerie-Indre-et-Loire-669244033143791/?ref=py_c

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