1984

Qu’appelle-t-on le gouvernement profond? (Avec Note du Lupus)

Qu’appelle-t-on le gouvernement profond?

Par Eric Verhaeghe jusqu’ici tout va bien 2 juillet 2016

Gouvernement profond et « deep state ».

La notion de gouvernement profond fait partiellement référence à la notion anglo-saxonne de « deep state ». J’insiste sur le fait que, dans mon esprit, les deux notions sont connexes mais non réductibles l’une à l’autre. La notion de « state », d’État, fait en effet référence à une structure de décision en bonne et due forme, à une organisation qui serait « deep », c’est-à-dire cachée, dissimulée.

L’expression me paraît s’exposer assez naturellement à l’accusation de complotisme. Elle suggère en effet qu’il existe un espace conscient et organique où des décisions se prennent dans l’ombre et font l’histoire.

Le gouvernement profond part du principe qu’il n’existe pas un « État dans l’État », qui agirait à l’insu des citoyens. Il suggère plutôt l’idée que les décisions, dans nos démocraties, sont prises selon des processus complexes, informels, non structurés, mais capables d’orienter les décisions officielles ou de se substituer à elles. Le principe du gouvernement profond est de confier la conduite de la société à une élite qui dispose des moyens d’exercer une influence déterminante sur les décisions collectives.

Quelques mots sur les théories du « deep state »

Je m’en voudrais toutefois de critiquer ici la notion de « deep state » telle qu’elle a pu être développée dans certaines oeuvres ou analyses politiques dont je peux comprendre ou partager le fondement.

C’est par exemple le cas de la théorie du « derin devlet » qui fut la première formulation du deep state dans l’histoire. Elle désigne la puissance de l’état-major turc, capable de se substituer aux institutions pour prendre les décisions nécessaires à la protection de ses intérêts vitaux.

Les auteurs nord-américains ont volontiers repris cette idée en l’étendant aux Etats-Unis.

Ce fut le cas de Peter Dale Scott, un universitaire canadien qui a pris soin de montrer comment les interventions militaires américaines étaient décidées à l’occasion de mises en scène de nature à influencer l’opinion publique. Il est notamment l’auteur de l’Etat profond américain, traduit en français en 2015.

 

De son côté, Mike Lofgren s’est lui aussi évertué à montrer qu’il existait un deep state aux Etats-Unis. La démarche est intéressante, puisqu’elle émane d’un ancien assistant parlementaire républicain qui écrit notamment:

As a congressional staff member for 28 years specializing in national security and possessing a top secret security clearance, I was at least on the fringes of the world I am describing, if neither totally in it by virtue of full membership nor of it by psychological disposition.

<En tant qu’assistant parlementaire pendant 28 ans, spécialisé dans les affaires de sécurité nationale et possédant une habilitation au secret défense, j’étais au minimum aux franges du monde que je décris, à défaut d’y appartenir totalement par les valeurs ou par mes dispositions psychologiques>.

Je crois nécessaire de répéter que, dans mon esprit, le gouvernement profond que nous connaissons en Europe ne procède pas de cette logique structurée autour de ce qu’on appelait à une époque le complexe militaro-industriel. Cela ne signifie pas que ce complexe n’existe ni en France ni en Europe. Cela signifie seulement que son influence est contre-balancée par d’autres forces politiques.

Physionomie du gouvernement profond en France et en Europe

Dans l’Union Européenne, l’existence d’un gouvernement profond aux physionomies différentes selon les Etats-membres, mais à la communauté d’intérêt avérée, ne fait guère de doute. Quand la France vote au non au nouveau traité européen en 2005, et que celui-ci est finalement imposé au rabais, il est évident que le développement de l’Union est imposé contre la volonté du suffrage universel par des forces informelles qui décident « malgré tout ».

La question est de savoir à quoi ressemblent ces forces informelles et même qu’elles sont elles?

Dans le cas de la France, la réalisation historique du gouvernement profond correspond à ce qu’elle était il y a trois siècles. Ceux qui composent le gouvernement profond aujourd’hui exercent, au sein de la société et de l’Etat, des fonctions identiques à celles de l’aristocratie sous l’Ancien Régime. Ce sont les « rentiers » du système, cette armée grouillante, complexe, multifaciale et multifocale de fonctionnaires, d’amis du pouvoir, d’obligés, de pensionnés, de dépendants de la Couronne.

En soi, il ne s’agit pas d’un corps constitué comme l’imaginent les théories du complot. Il s’agit plutôt d’un mélange plus ou moins stable de statuts et de connivences qui visent à préserver coûte-que-coûte l’ordre social tel qu’il existe, en utilisant tous les prétextes possibles pour y parvenir. De même que, sous l’Ancien régime, ce gouvernement profond rassemblait bon an mal an, en faisant la somme des nobles et des clercs, un petit million de personnes, de même le gouvernement profond englobe-t-il en France quelques centaines de milliers, voire deux ou trois millions de « décideurs ».

Le gouvernement profond et ses antagonismes

Au vu de ce qui vient d’être écrit, il est donc évident que le gouvernement profond n’a rien à voir avec un complot au sens habituel du terme. Il s’agit plutôt d’une classe sociale relativement conscientisée qui s’organise pour préserver un ordre social à son service.

Tantôt, pour agir, elle utilise les médias qu’elle a à ses dispositions. De ce point de vue, la tendance dominante d’un rachat des titres de presse par des multinationales françaises illustre bien le besoin d’influence que les membres du gouvernement profond expriment pour orienter les décisions collectives.

Tantôt, le gouvernement profond agit de façon plus directe, par exemple en confiant aux fonctionnaires de Bercy la mission de rédiger des ordonnances qui lui permettent de contrôler directement l’ordre juridique du pays.

Le gouvernement profond, comme la noblesse ou le clergé d’Ancien Régime, n’est pas exempt d’antagonismes internes. Là encore, il ne saurait y avoir de confusion entre cette notion et un quelconque complotisme. Simplement, par-delà les antagonismes et selon un équilibre instable, le gouvernement profond est capable de transcender ses clivages pour préserver ses intérêts.

Gouvernement profond et réaction nobiliaire

L’une des raisons pour lesquelles, en Turquie comme aux Etats-Unis, comme en Europe, la notion de gouvernement profond prend du sens, tient à la réaction forte et même parfois violente qui traverse cette caste face aux transformations de la société qui menacent son pouvoir. L’irruption d’Internet, par exemple, modifie à la fois les processus de production (notamment en favorisant les coopérations intellectuelles qui minent le système hiérarchique du salariat), et les processus de contrôle des idées en subvertissant complètement leurs processus de circulation.

Prenons l’exemple de Julian Assange: la capacité qu’un seul homme détient désormais, en utilisant Internet, de démasquer les agissements du gouvernement profond, constitue un choc collectif majeur. D’une part, la transparence permet de mettre en évidence l’existence de ce gouvernement, mais elle radicalise celui-ci et le pousse à se montrer plus pressant dans la défense de ses intérêts. C’est ce que j’appelle la réaction nobiliaire.

De ce point de vue, la réaction nobiliaire peut donner lieu à deux analyses radicalement différentes. L’une, pessimiste, anticipe la victoire du gouvernement profond dans sa lutte pour reprendre le contrôle des sociétés démocratiques. L’autre, optimiste, considère que la remise en cause du gouvernement profond est liée à l’émergence de nouveaux modes de production. Dans ce cas, la réaction nobiliaire n’est que le dernier feu d’une caste en perdition et dont la fin serait proche.

NOTE DU LUPUS

a-the_soul_of_the_wolf-1578368

 L’Etat profond c’est la face cachée de l’Etat Nation dans sa version hégémon, c’est la mise en action de logiques de type impériales visant à maximiser sans cesse sur l’autre ses avantages tout en minimisant ses couts…Il s’en suit que le développement d’un Etat Nation évoluant vers une structure d’Empire est concomitant au développement de son Etat profond…

Ainsi constitué l’Etat nation version hégémonique est en concurrence ouverte avec le Mondialisme (une idéologie de type collectiviste héritière du socialisme fabien) – et bien entendu en conflit avec puisque l’hégémon comme le globalisme visent à s’assurer la domination à l’échelle planétaire….Le Mondialisme  œuvre non seulement à  la chute des Etats Nations mais aussi à celui des Empires et ceci au profit de superstructures planétaires et centralisatrices…

C’est ainsi qu’en Europe Merkel a plus à voir avec l’impérialisme prussien qu’avec l’universalisme mondialiste, Draghi le chef suprême de la BCE est un vecteur clef de la rhétorique mondialiste visant à casser l’orthodoxie monétaire allemand et unifié ainsi l’Europe selon un dogme monétaire de type anglo-saxon…Aux Etats-Unis ceux que l’on appelle  les Néocons (abréviation de néoconservateurs) agissent en vertu de l’imperium hégémonique en s’appuyant directement sur la structure de l’Etat profond : CIA, complexe militaro industriel, infiltration de groupes fondamentalistes religieux…

Par opposition d’autres structures (FMI, Banques Centrales, ONU, ONG…) dites globalistes travaillent plutôt à la destruction de l’Etat Nation US, Obama prix Nobel du chaos fut dailleurs un des principaux artisans de cette destruction ces dernières années…. Pas étonnant alors que TRUMP par ses références à un retour à l’Etat Nation originel des Pères Fondateurs puisse ainsi toucher le cœur de l’Amérique profonde…Une Amérique qui serait débarrassée des oripeaux de l’Etat Profond : retour à l’isolationnisme, fin de l’utilisation du complexe militaro-industriel à des fins de boost de l’économie et retour à une politique étrangère non gérée par la CIA…De quoi pour Trump d’attiser la haine et des Néocons, et des Mondialistes….   

A tous ceux que ces questions intéressent nous conseillons la lecture des articles de Paul Craig Roberts pour tout ce qui concerne l’Etat Profond US et celle tout aussi passionnante de Brandon Smith grand référent des stratégies mondialistes… Et puis bien sur ici même pour une synthèse régulière et un état des lieux des rapports de force en cours pour les groupes concernés…

EN BANDE SON

 

      NI PUB, NI SPONSOR, NI SUBVENTION, SEULEMENT VOUS ET NOUS….SOUTENEZ CE BLOG FAITES UN DON

Image d’aperçu

18 réponses »

  1. Tout cela nous fait une propension au super-pouvoir et aux super-soumissions et codifications/ normalisations peu attirante…(pour mon côté pecnot bretonne, qui en vu et en voit, et frémit devant la « Transition écologique » signée en France, pour rester en Nation locale).

    Merci pour les explications et nuances, le Lupus !

  2. Ah aussi : on aimerait avoir plus de lisibilité sur ce qui se passe en France. Désir d’EMPIRE ? Gros doute ! Englobement dans le mondialisme, avec qui de droit aux bonnes places ?
    Merci si des éclaircissements sont loisibles !

    • En France DEPUIS 70 ANS et depuis la mise sous tutelle US aidés par les coups de boutoirs des communistes on a assisté au démantèlement de l’Empire Français puis au concassage en règle de l’Etat Nation. L’intermède gaullien n’ayant servi au final qu’à retarder l’inéluctable et à maintenir l’illusion d’un Etat Nation florissant et ceci même si le Général pris à son époque toutes les dispositions possibles à son époque en matière d’identité, d’assimilation, d’indépendance et de souveraineté nationales. Avec sa mort les années Giscard voient la dilapidation de son héritage et la reprise des politiques mortifères pour l’état nation jusqu’à la situation cataclysmique d’aujourd’hui.

      En ce qui concerne le spectre politique en France :

      PS+Centre+Gauche de lUMP sont des Mondialistes
      La droite de l UMP est plutôt alantiste/Néocons
      Les communistes sont alliés des islamistes et forment l’islamo gauchisme
      Le Front national et les divers droites sont souverainistes

      Pour terminer une réflexion en forme de boutade :

      Nous fumes un grand empire, les Américains nous ont tout pris et nous ont donnés le 4eme Reich à la place

      Nous fumes un grand état, les Socialistes nous ont tout pris et nous ont donné la tour de Babel dans sa version tour de Pise à la place…

      • Grand merci !
        Passé, présent, futur : rien de gai for me !
        On se remontera le moral avec la tonicité du ring à lupus…

  3. Il y a une donné qu’Aymerci Chauprade aborde qui me semble trés importante,
    celle de l’asservissement volontaire,et du consentement à l »autorité
    Milgram grace à son expérience réalisée aprés la 2eme guerre l’a trés bien démontré
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram
    65 pour cent des « cobayes » acceptent d’aller jusqu’au bout et de tuer si une autorité l’exige.
    Donc soumission à l’autorité.
    Une autre cause:le conformisme,être conforme..
    Il y a d’un coté la mécanique générale implacable des rouages de l’état profond mais sans le désir de servitude des individus elle ne pourrait pas fonctionner.
    Comme il le dit, seul l’esprit critique permet de ne pas étre soumis
    En France pendant la guerre il y eu 8 pour cent de résistants.
    Voila qui promet des lendemains qui chantent.
    Rien n’a changé.
    Les modalités d’un changement de paradigme semble relever de quelque chose d’un autre ordre que du « soulevement  » des populations.
    Inlassablement » on change tout pour que rien ne change  »
    C’est pourquoi je ne crois plus à la démocratie…ni aux petites recettes de boites à outils usées jusqu’a la corde.
    L’espoir persiste puisque quelqu’uns, des courageux, combattent…
    .

    .

    .

  4. C’est aussi vieux que le monde. On sait ou on apprend à savoir que les décisions importantes ne sont pas prises au cours des réunions censées servir à cet effet, que les orientations ne sont pas celles que les partis et les campagnes ont exprimées mais celles que des conseillers et des pouvoirs de l’ombre ont réussi à faire adopter, que les intentions tonitruantes ne pèsent rien contre le pouvoir bureaucratique et les lobbys en place.
    L’Etat profond, n’est-ce pas le trône sur lequel le monarque est assis ? Le monarque donne l’impression de régner. (avec l’UE, il donne l’impression de donner l’impression de régner)
    Prenons quelques exemples : qui pourrait et oserait refonder complètement l’Education nationale ?
    Qui pourrait et oserait refonder la fonction administrative ?
    Qui pourrait ou oserait refonder l’institution judiciaire ?
    Personne.

    • Effectivement dans cette notion de gouvernement profond il y a cette notion de glissement de la représentativité de la souveraineté populaire puisque ceux sensés la représenter de manière effective ne la représente qu’en façade au profit d’autres structures non données comme centre de pouvoir…

      C’est par exemple passer d’une armée de conscrits (souveraineté du peuple) à une armée de professionnelle (sous commandement du chef de l’état) et qui agit sans autorisation préalable des parlements pour ensuite glisser vers des interventions des forces spéciales, le summum étant atteint quand vous mixer ces forces spéciales à des mercenaires étrangers…Le résultat ce sont des guerres qui ne disent pas leur nom et dont les centres de décision ont glissés des mains des diplomates vers ceux des services secrets..

      On peut faire exactement la même analyse avec les forces de police….

      C’est ainsi que l’on glisse d’un mode de gouvernement par l’adhésion à un mode de gouvernement par la coercition et sans renversement de gouvernement et qu’officiellement vous n’ayez jamais cessé d’être en démocratie….

  5. La technostructure, le pouvoir des conseilliers issus bien souvent de l’Ena sont désignés par les chefs de partis, comme étant ceux qui êmpéchent de mettre en place les réformes promises lors des campagnes electorales
    Ils servent d’alibi.
    La démocratie n’existe pas et n’a jamais existé, elle fut trés vite confisqué au peuple,lors de la révolution Française au profit de la bourgeoisie.et qui a détruit tout ce qui a contitué notre civilisation.
    On n’enseigne plus, à quel point cette révolution fut deja un simulacre
    Ironie de l’histoire Napoléon eut soudain le désir d’être » sacré » empereur …. comme les rois de France….C’est un geste symbolique qui en dit long
    La démocratie à mon sens ne peux etre que directe comme en Suisse
    Mais je ne crois pas (c’est un point de vue personnel)au gouvernement du peuple
    Encore une fois le pouvoir est confisqué.a chaque fois.
    Dans souverainisme il y a souverain
    Pourquoi ne pas imaginer un retour de la monarchie?
    Même à la limite constitutionnelle.

    Qui pourrait oser toutes ces réformes?
    :Un pouvoir fort.et non pseudo démocratique.
    .
    D’ailleus ceux d’en face les mondialistes and co le mettent en place « le nouvel ordre mondial »(mille fois décris ici)
    Mais contre les peuples,.Je dirais contre l’homme.(voir transhumanisme et la longue liste des pertes de nos libertés et la mise en place d’un nouvel esclavagisme ou « servitude »).Ils ont déclararé l’abolition de l’Homme.

    Pourquoi ne pas imaginer une monarchie constutionnelle qui pourrait s’opposer a leur ordre pour le bien de tous et rétablir les valeurs disons « naturelles »En inversant la pyramide des pouvoirs (travaux de G Dumézil)
    Je ne vais pas m’avancer plus loin sur ce chemin..
    Pour moi être « révolutionaire  » aujourd’hui ce n’est pas être nuit -de -boue c’est être royaliste. ».

    ..

    ..

  6. …. »Une prédilection de la force pour les questions dont aujoud’hui personne n’a le courage;;le courage de ce qui est interdit;Des oreilles neuves pour une musique nouvelle.des yeux neufs pour le plus lontain.Une conscience neuve pour des vérités muettes jusqu’a ce jour..thésauriser sa force,son enthousiasme… »
    F.N.L’Antéchrist.

  7. Oui, mais il ne peut pas y avoir de démocratie sans information, connaissance, réflexion etc Avant d’être hostile à la démocratie, le pouvoir est hostile à ces choses.
    Par définition, le pouvoir ne se justifie pas.
    Il faut pouvoir voter en connaissance de cause. Donc on ne peut pas répondre à des questions qui supposent des connaissances techniques, juridiques, économiques que l’on n’a pas. Certains opposants à NDDL ont raison de dire que c’est un choix de société. C’est sur le plan du projet, du type de culture, du mode de vie, du type de pouvoir etc que l’on peut s’exprimer. (il aurait été parfaitement justifié de mettre le « mariage pour tous » au référendum. C’était le sort des enfants qui était en jeu)
    Or justement, ces grandes orientations sont de celles que le pouvoir veut cacher et garder sous son contrôle. Sinon, tout se déciderait en assemblées à tous les niveaux. C’est une sorte le monde libertaire à la Voline; Je n’y crois pas
    Alors la solution qu’il utilise constamment, c’est de se placer sur le plan moral, ou des bons sentiments. c’est bon pour tout, partout, tout le temps. (excellent exemple de vacuité intersidérale : le discours de Macron. Un cas d’école que l’on devrait étudier)

  8. La vacuité intersidérale du discours de Macron et l’aveuglement de ses « supporters »était sidérante, les moutons iront a l’abattoir en chantant.

  9. Salutation à toutes et à tous.

    Interressante analyse sur « le gouvernement profond » qui fait écho à la définition du « Système » et des « Ils », sur ce même blog et en complément sur dedefensa.org. (Remonter le temps, c’est encore possible avec la longue traîne du net !)

    Les élites et les élus ne sont pas ceux qui gouvernent. (les réactions avant et après le Brexit en sont une nouvelle démonstration magistrale. Et les « grands penseurs » sont restés entartrés à défaut d’être entartés !)

    Mieux ! Les gouvernements font semblant d’avoir le contrôle, heureusement ils ont des coiffeurs à 10 000€ pour garder les apparences flatteuses pendant un défilé à défaut d’être sauves pour des réélections.

    Allez, c’est de bonne guerre, depuis le temps qu’ils nous « bassinent » avec leurs ch’ites zistoires à dormir debout.

    À l’heure où nous passons de la faillite à la banqueroute mondiale, les places assises vont devenir chères, très chères et un peu trop visibles…

    Out off control et symbolique du plus beau signe d’impuissance:
    https://timedotcom.files.wordpress.com/2016/07/rtsh3xr.jpg?quality=75&strip=color&w=840

    encore et Merci.

  10. Un grand merci Keriadenn le lien est trés instructif /action/réaction je vais explorer!!!

Laisser un commentaire