1984

Le Brexit ce n’est pas le Royaume-Uni qui a quitté l’Europe c’est l’Europe qui a rejoint le Royaume Uni (Par Le Lupus)….Une femme pour balayer le vote populaire !

Le Brexit ce n’est pas le Royaume-Uni qui a quitté l’Europe c’est l’Europe qui a rejoint le Royaume Uni….Par Le Lupus

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Toujours avoir à l’esprit que sur le plan de la Mondialisation et de sa continuation deux groupes s’affrontent actuellement et sont en compétition dans l’assouvissement et de leur volonté de puissance, et de leur besoin de domination :

  • – Les Tenants de l’ordre ancien, ceux que l’on appelle les Néoconservateurs représentés par le tandem Allemagne/Etats -Unis.   
  • -Les Tenants de la nouvelle mondialisation ceux que l’on appelle les Mondialistes, les Globalistes…regroupés au sein d’organisations à vocation de plus en plus universalistes : ONG, ONU, FMI, Banques centrales…. 

Les Néocons entendent asseoir leur domination par la coercition et utilise à cette fin le gouvernement profond : interventionnisme tout azimut sous couvert d’alibi démocratique…On est là clairement dans une logique de guerre et d’affrontement : situation ukrainienne, Moyen Orient…Avec à chaque fois une gestion de la gradualité dans le rapport de force selon le triptyque suivant : CIA/Forces Spéciales/OTAN…ou autres forces armées.

 Les Mondialistes ont une stratégie de Pompier Pyromane : ils créent le chaos par les chocs qu’ils infligent : chocs économiques via les marchés, choc migratoires, chocs sociétales…et attisent les dissensions entre les différentes factions qui composent les Etats-Nations auxquels ils s’attaquent… Par ce traitement de choc ils entendent créer un besoin et une demande d’ordre émanant des populations, demande à laquelle ils répondent par toujours plus centralisation et de bureaucratie…

En résumé et pour caricaturer les Néocons font une politique de l’offre à laquelle il est difficile de ne pas répondre : coercition et hard power !

Les Mondialistes mène une politique de la demande à laquelle ils apportent leur propre réponse : le centralisme bureaucratique. Soft power et officiellement adhésion des populations !

Ramené au cadre du Brexit cela donne quoi…

Avec Thatcher and co les Néocons ont menés au Royaume Uni durant 25 ans une politique de substitution d’une économie basée sur l’industrie par une économie basée sur les services tout en favorisant une politique migratoire importante en termes de flux , en combinant les deux l’objectif final était de déflater massivement les salaires et d’affaiblir significativement les syndicats britanniques…Le Résultat obtenu dépassa les attentes…Et la Dame de fer fit ainsi illusion de savoir-faire !

A l’aune des années 2000 avec le Blairisme c’est la montée en puissance du nouveau globalisme ( version moderne du socialisme fabien) : c’est la pratique active du communautarisme (choc migratoire) et le développement d’une place financière autonome qui devient un état dans l’état (choc des Marché)….L’Europe devient aussi un bouc émissaire facile ( et présenté ainsi par bon nombre de gouvernants britanniques) pour un pays qui n’en fait pas vraiment et qui en tire tout de même pas mal d’avantages….Mais qu’importe pour ceux qui vivent en permanence les confrontations communautaristes et qui sont soumises de plus à des inégalités criantes et déclassements sociales le Brexit devient soudain l’opportunité de retrouver le Royaume -Uni d’antan c’est-à-dire avec des frontières et des limites à ne pas dépasser…, un appel et un rappel à l’ordre en quelque sorte de ce que l’on nomme souvent avec dédain la Souveraineté populaire…

Oui mais voilà les dés sont pipés et le résultat du jeu est connu d’avance par certains initiés :  ce qui va être donné aux populations c’est un ordre oui mais un ordre globaliste, un ordre pressant d’une main de fer dans un gant de velours… et le nouveau gouvernement du Royaume fraichement constitué est là pour le prouver, c’est un modèle du genre en matière de cynisme et d’enfumages tout azimut… : Voyez plutot une caution souverainiste d’un coté qui rassurera et endormira le peuple et une politique ouvertement globaliste de l’autre qui servira de laboratoire à la future Europe…

En tous les cas le Mystère est enfin levé : Le Brexit ce n’est pas le Royaume-Uni qui a quitté l’Europe c’est l’Europe qui a rejoint le Royaume Uni….Bienvenu au Club !  Faites vos jeux au grand casino planètaire.

Photo published for Political Cartoon Of The Day

Brexit: une femme pour balayer le vote populaire

Par Eric Verhaeghe Jusqu’ici tout va bien 12/7/16

Les Anglais ne manquent vraiment pas d’humour. Après leur brillant Brexit, et une série de défections pour le mettre en pratique, ils ont finalement trouvé une femme, Theresa May, ministre de l’Intérieur, pour faire le ménage et balayer les prétentions populaires. Ceux qui imaginaient que le vote des paysans reculés auraient le même poids que celui des cosmopolites londoniens en sont pour leurs frais: l’élite britannique fera tout pour rester dans l’Union, quitte à se renier.

Theresa May, la femme chargée du ménage

Theresa May a émergé au fil des désistements, qui furent nombreux. On notera en particulier que son ultime compétitrice, Andrea Leadsom, a commis l’imprudence d’évoquer son statut de mère pour légitimer sa candidature. Les féministes ne le lui ont pas pardonné.

La particularité de Theresa May est d’avoir milité contre le Brexit et d’être aujourd’hui chargée de le réaliser. On s’en amuse par avance.

Theresa May, la preuve que le « Remain » et le nationalisme font bon ménage

Contrairement aux élucubrations qui ont tenté de faire croire que le « Remain » était le parti de l’ouverture d’esprit alors que le « Leave » était celui de l’obscurantisme, Theresa May a soutenu le « Remain » tout en menant des campagnes qui nous laisseraient pantois et lui vaudraient en France des campagnes haineuses.

Par exemple, Theresa May a lutté pour le renvoi au pays (appelé « deportation ») de tous les immigrés gagnant moins que le salaire moyen britannique. Elle a aussi financé un bus avec une pancarte: « Rentrez chez vous », à destination des immigrés clandestins.

Brexit

Comme disait je ne sais plus qui, les partisans du Brexit étaient ceux qui ne veulent pas parler à leurs voisins, quand les adversaires du Brexit étaient pour l’abolition des frontières.

Theresa May va balayer le Brexit

Si Theresa May s’est sentie obligée de préciser aujourd’hui qu’il ne pouvait y avoir de retour en arrière sur le referendum et qu’un « non » était un « non », tout le monde a bien compris le coup de Jarnac qui se prépare en Grande-Bretagne. La Chambre des Communes a en effet décidé d’organiser un débat, le 5 septembre, sur la tenue d’un nouveau referendum.

L’agitation va bon train, donc, pour neutraliser un vote populaire qui gêne le gouvernement profond britannique.

Brexit : Theresa May s’entoure d’eurosceptiques, Boris Johnson devient ministre des Affaires étrangères

by guerrecivileeneurope

L’ancien maire de Londres et figure de proue du camp du Brexit, Boris Johnson, a été nommé le 13 juillet ministre des Affaires étrangères, ont annoncé les services du nouveau Premier ministre Theresa May. Les internautes n’ont pas tardé à réagir.

«La reine a approuvé la nomination de Boris Johnson en tant que ministre des affaires étrangères», a déclaré Downing Street dans un communiqué (…)

Philip Hammond nommé ministre des Finances. Soutien de la première heure de Theresa May dans la course au 10, Downing Street, eurosceptique comme elle, mais qui avait choisi comme elle encore de défendre le maintien dans l’Union européenne derrière David Cameron, il est ainsi récompensé.

Son arrivée aux Finances signe en revanche le désaveu de George Osborne qui se rêvait, il y a encore quelque mois, en Premier ministre.

George Osborne, dont Downing Street a précisé qu’il avait démissionné du gouvernement, paie en quelque sorte son engagement total dans le camp du maintien dans l’UE.

Ses mises en garde alarmistes contre les conséquences économiques d’un Brexit ont signé sa communauté de destin avec David Cameron, qui a annoncé sa démission le 24 juin, au lendemain du référendum.

David Davis nommé ministre du Brexit. Ancien secrétaire d’Etat à l’Europe qui a milité en faveur du Brexit, David Davis a été nommé le 13 juilet ministre chargé d’organiser la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne dans le gouvernement du Premier ministre Theresa May.

Source : https://francais.rt.com/international/23665-boris-johnson-promu-chef-diplomatie

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