1984

Islamisme/Neocon : Des camps de l’État islamique installés au Kosovo servent de crèche pour les jeunes terroristes : Anonymat des terroristes et sous-entendus de BHL !

Anonymat des terroristes et sous-entendus de BHL

Photo published for Renvoyer les jihadistes à la nuit des «hommes infâmes»

Par Eric Verhaeghe Jusqu’ici tout va bien 28/7/16

Bernard-Henry Lévy a demandé à la presse, par un Tweet d’ailleurs, de maintenir l’anonymat sur les terroristes qui frappent dans nos rues. L’idée est tellement plaisante qu’elle méritait d’être discutée avec délectation dans ces colonnes.

L’anonymat du mal, un concept reproductible à l’infini

Amusons-nous d’abord de l’idée selon laquelle nommer les terroristes serait une sorte de publicité qui leur serait faite, une forme de prosélytisme qui susciterait des vocations. Voilà une belle croyance qui plonge dans je ne sais plus quelle superstition religieuse selon laquelle il ne faut pas nommer le Malin, le Diable, sans quoi on risque de le réveiller. On se demande si un « intellectuwweeellll » comme BHL croit vraiment à ce qu’il dit.

On notera avec amusement les multiples utilisations possibles du même concept. Par exemple, pour ne pas susciter de vocations antisémites, il suffit de ne plus prononcer le nom d’Adolf Hitler, ou de Mengele, et le tour est joué: on fait disparaître la fascination pour Auschwitz.

En revanche, on aura quelques problèmes à gérer pour les cas litigieux. Le tueur fou de Munich, il y a dix jours, par exemple, était-il d’extrême droite (et on peut citer son nom sans crainte), ou islamiste (auquel cas il faut garder l’anonymat)? Quel délice que de pratiquer la censure: elle permet des jeux intellectuels infinis.

Les sous-entendus de BHL

On voit bien que le propos ne tient pas, parce qu’il est avancé pour une autre raison que celle affichée par son auteur.

C’est évidemment un secret de Polichinelle que de pointer l’extraordinaire homogénéité ethnique des terroristes: en France, ils sont tous issus de la communauté maghrébine. Celle dont une partie aime à nous accuser de tous les maux et qui nous a surnommés « Kouffars », les mécréants.

Personne ne soupçonnera BHL de sympathie particulière pour cette communauté, et son propos n’est certainement pas de la protéger. Mais BHL a bien compris l’effet boomerang du terrorisme, et il craint le pire: lui qui a soutenu becs et ongles la déstabilisation de Bachar El-Assad en Syrie, et qui a prôné le soutien aux mouvements islamistes qui tuent aujourd’hui nos enfants et nos prêtres, sait qu’il sera tôt ou tard convoqué par le tribunal de l’histoire pour son odieuse trahison.

Car n’oublions pas qu’il fait partie de ceux qui ont prôné le désordre en Libye et en Syrie, ce désordre dont nous subissons aujourd’hui le contre-coup. Alors, encore un instant Monsieur le bourreau, ne dites pas qu’Hitler s’appelait Hitler, et le procès de Nuremberg sera retardé. Et peut-être même annulé. Ne dites pas qu’Abdelkarim s’appelait Abdelkarim et vous oublierez le lien direct entre le coup d’Etat raté en Syrie, la guerre civile que les amis américains de BHL y ont organisée, et l’armement des islamistes sunnites qui en fut le versant le moins avouable, et le plus tragique aujourd’hui.

BHL veut détourner l’attention

Au-delà de cette prudence égotiste, traditionnelle chez un homme qui se regarde au périscope dans son miroir, tant il surévalue sa taille réelle, BHL a un intérêt objectif à éteindre dans l’esprit des citoyens tout lien de causalité entre le conflit en Syrie et le terrorisme en Europe.

À chaque attentat, les services secrets français ont en effet tendance à expliquer que l’événement était inévitable et commis par des tueurs solitaires. Puis, de fil en aiguille, on apprend que les tueurs solitaires, présentés comme dépressifs et paumés, préméditaient leur acte de longue date et bénéficiaient de puissantes complicités.

Pour l’instant, personne n’a poussé l’investigation plus loin, mais nous ne tarderons pas à comprendre que ces puissantes complicités sont beaucoup plus structurées que nous le croyons. Ici, c’est Coulibaly qui vend sa voiture à un Kosovar installé à Charleroi. Là, c’est Mohamed Lahouaiej-Bouhlel qui est épaulé par des bandits albanais. Progressivement, nous devrons bien avouer que, comme tous les attentats commis sur le sol français depuis les années 80 par des musulmans, ceux qui passent à l’acte sont des instruments entre les mains de services étrangers qui agissent plus ou moins directement sous étiquette terroriste et qu’ils bénéficient d’un réseau perfectionné pour mener à bien leurs forfaits.

BHL et l’Iran

Que le terrorisme soit une façon de faire de la diplomatie par d’autres moyens, BHL ne le nie pas lorsqu’il s’agit de l’Iran et du Hezbollah. Voici d’ailleurs le tweet qu’il avait rédigé l’an dernier:

N’y a pas que « le nucléaire » en Iran. Il y a aussi le soutien à Bachar, au Hezbollah, à d’autres terroristes – et l’appel à détruire Israël.

Pourquoi ce raisonnement, lorsqu’il touche l’Iran, est-il couramment autorisé en Europe, alors qu’il est banni lorsqu’il touche l’Arabie Saoudite et la Turquie? Pourtant, les preuves ne manquent pas d’une étroite imbrication entre les intérêts saoudiens, les intérêts turcs et les intérêts de Daesh.

Il y a bien sûr, quand on s’appelle Bernard-Henry Lévy, de solides raisons pour s’indigner du soutien accordé par l’Iran au Hezbollah, et de tout aussi solides raisons de vouloir faire taire coûte-que-coûte les petites voix qui affirment que le terrorisme de Daesh est trop structuré, trop pérenne, trop agile, pour ne pas bénéficier d’une ossature fabriquée dans un ou plusieurs Etats au sens propre.

Et on comprend bien que dissimuler les noms à consonance maghrébine portés par les terroristes permet d’éloigner un peu plus le moment où nous avouerons que Daesh est le bras armé d’Etats qui veulent nous déstabiliser.

Comment la presse se suicide

Que BHL mène sa guerre est une chose. Qu’une partie de la presse subventionnée soit prête à participer à sa croisade en est une autre. Cette presse moribonde ne survit déjà plus que par l’argent du contribuable. Celui-ci n’a plus guère de doute sur la corruption qui frappe, à des degrés divers, les journalistes détenteurs d’une carte de presse attribuée par le syndicat bidon de la profession.

Que cette presse mène désormais une croisade ne peut que précipiter un peu plus sa suffocation. Vous avez raison! censurez l’information! les réseaux sociaux vous achèveront car eux, ils ne sont pas inféodés à des hurluberlus.

Des camps de l’État islamique installés au Kosovo servent de crèche pour les jeunes terroristes

imageAu cours d’une entrevue avec Sputnik, une source proche des services de renseignement a révélé qu’au moins cinq camps d’entraînement menés par EI sont situés dans des zones éloignées, près de la frontière du Kosovo avec l’Albanie et la Macédoine.Les camps plus importants sont situés dans les zones proches des villes d’Urosevac et de Djakovica, ainsi que dans le district de Decani, a indiqué la source, ajoutant que des camps plus petits ont été repérés dans les régions de Prizren et de Pec.Trois cent quatorze Albanais du Kosovo, dont 38 femmes, combattent maintenant les troupes gouvernementales en Syrie et en Irak, aux cotés d’EI, selon cette source.En ce qui concerne le recrutement, ils procèdent en deux étapes ; la première est menée par des organisations non gouvernementales qui opèrent au Kosovo et dans de nombreuses écoles privées, nous dit la source.« Les futurs terroristes Daesh sont endoctrinés là-bas et ils y apprennent aussi l’arabe et le Coran, suivi par une formation dite de pratique de combat, dirigée par d’anciens membres de l’Armée de libération du Kosovo (UCK). Ils enseignent généralement aux recrues les techniques de guérilla et à gérer les armes, entre autres choses » selon notre source.« En outre, chaque camp dispose de plusieurs terroristes d’EI qui décident d’envoyer les recrues à la guerre ou de les préparer pour le rôle de kamikazes » dit aussi la source, citant environ 70 familles albanaises du Kosovo qui ont décidé de rejoindre Daesh.La source a également mis en garde contre la propagation éventuelle de ces camps en Macédoine et en Bosnie, où environ 800 djihadistes sont arrivés pendant la guerre des années 1990. En ce qui concerne la Macédoine, le pays commence à peine à appréhender le problème, nous dit notre source, se référant à des villages macédoniens qui étaient auparavant des centres de l’UCK et qui ont déjà été transformés en camps d’entraînement d’EI.

En 2013, le site internet d’actualité Western Balkans Security Issues avertissait déjà que les territoires du Kosovo et de l’Albanie étaient utilisés pour y établir des camps d’entraînement Daesh, quelque chose qui a été reconnu par les autorités du Kosovo un an plus tard.

La source a aussi raconté à Sputnik que ce processus de formation remonte à 1999, lorsque des terroristes d’al-Qaïda ont été impliqués dans la formation des militants de l’UCK au Kosovo.

Dans une interview précédente de Sputnik cette semaine, Fadil Lepaja, directeur du Centre d’études des Balkans à Pristina, a partagé l’avis qu’à cause du fait que les frontières du Kosovo avec l’Albanie et la Macédoine n’existent que sur le papier, le suivi des camps d’entraînement islamistes est presque impossible.

Il a noté que la lutte contre les partisans d’EI est un problème mondial, plutôt que limitée au Kosovo et à l’Albanie. Même si la mission de l’OTAN au Kosovo (KFOR) et tous les services concernés gardent un œil vigilant sur ceux qui sont revenus de la guerre en Syrie, il est difficile de tout prévoir, selon lui.

Le Kosovo a déclaré son indépendance de la Serbie en 2008 après avoir passé plusieurs années sous administration de l’ONU. Il est reconnu par Washington et de nombreux pays membres de l’UE

Sources : http://lesobservateurs.ch/2016/07/28/des-camps-de-letat-islamique-installes-au-kosovo-servent-de-creche-pour-les-jeunes-terroristes/

http://lesakerfrancophone.fr/des-camps-de-letat-islamique-installes-au-kosovo-servent-de-creche-pour-les-jeunes-terroristes

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6 réponses »

  1. Très bon article qui reflète bien ce que je pense. J’en avais déjà discuté dans mon milieu professionnel ( fortement gauchiste) .
    Il me semble évident comme vous dites que censurer le nom ne servira à rien puisque les médias indépendants et les réseaux sociaux diffusent le nom des terroristes.
    En fait, la mesure ne sert que pour la petite minorité de bobos, souvent âgés qui regardent encore la télé de propagande ou lit les journaux du même type. Ces gens-là dorment mal ces derniers temps à la pensée que le « vivre ensemble ne se fera peut-être pas.
    Pour tous les autres, cela ne changera pas, car ils ne regardent plus ce type de médias et cela ne fera que les discréditer un peu plus. Les islamistes ont leurs propres médias.
    Aujourd’hui, la censure est tellement forte dans ce type de médias que 90% des sujets traités n’ont aucun intérêt, on vous parle d’obscurs reportages qui 20 plus tôt n’auraient intéressé personne, (la migration des escargots, le festival de Troufigny sur Loire, etc…) en prenant soin d’éviter tous les sujets sensibles, la montée de l’islamiste ou l’effondrement de l’économie.
    Concernant les camps d’entrainements en Europe orientale, je connaissais déjà la nouvelle qui ne m’étonne guère. On nous fait croire que lorsque l’on aura vaincu DAECH en Syrie et en Irak, la menace islamiste disparaitra alors qu’elle ne cesse de progresser partout autour de nous. L’islamiste est protéiforme, la menace majeure s’appelait hier Al Qaïda, aujourd’hui DAECH et demain elle aura un nouveau nom.
    Dans combien de temps aurons nous des camps d’entrainement djihadistes, non plus en Europe de l’Est mais directement dans les banlieues de Londres ou de Paris, pas longtemps si l’on ne fait rien.
    Et si vous regardez les médias officiels, il y a de fortes chances que vous ne le sachiez pas, même si cela se passe pas très loin de chez vous.

  2. les tweets de <bhl ou ses saillies , souvenez vous du "petit aylan(?)", font partie de campagnes marketing à tiroirs, deja pretes, deja sur les bureaux des communiquants.

    Peut etre moins de 5j après le petit alyan, axa avait deja diffusé des discours et des campagnes pro migrants…

  3. Merci Merci pour cet article ..cet homme est un fléau universel,..un danger pour sa communauté
    J’attends le moment ou il sera convoqué, comme vous dites, au tribunal de l’histoire

    La victoire de D.Trump notre seul espoir pourrait déclencher le grand ménage….!

  4.  » Amusons-nous d’abord de l’idée selon laquelle nommer les terroristes serait une sorte de publicité qui leur serait faite, une forme de prosélytisme qui susciterait des vocations. Voilà une belle croyance qui plonge dans je ne sais plus quelle superstition religieuse selon laquelle il ne faut pas nommer le Malin, le Diable, sans quoi on risque de le réveiller. »

    L’essentialisation – nouvelle prise de conscience de certains intellos, et qui leur sert quand ça les arrange, et pas dans le cas contraire – est inhérente à la langue puisque la langue se sert de mots qui sont des catégories; Quand ces catégories désignent des personnes, tout ce qui se rapporte aux mots est attribué à tous ceux qui font partie de la catégorie. (ex, le Français est pessimiste )
    Autrement dit, comme le remarquait P. Valery : les mots généralisent;
    En ce sens, il ne faudra pas dire non plus que tel musulman ou tel immigré a fait quelque chose de bien, cela donne une idée fausse de toute la communauté.
    Non mais en revanche, c’est la façon de parler des événements, l’importance que l’on donne aux acteurs, les réactions en chaine qui s’ensuivent, qui font la publicité de ces sinistres individus. Puisque les médias, aujourd’hui, ont une énorme importance.

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