Douce France

Douce France – Un quinquennat pour rien : Etat d’urgence culturel Par Eric Zemmour

Douce France – Un quinquennat pour rien : Etat d’urgence culturel

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Par Eric Zemmour

«Désormais la France ne se bat plus pour recouvrer sa souveraineté perdue, mais pour ne pas perdre son identité. Elle ne se bat plus pour vivre libre, mais pour ne pas mourir»

Le ton est donné, dans cet ouvrage qui sera publié le 7 septembre prochain par Albin Michel et tiré à 90.000 exemplaires. La France «doit répondre à un défi existentiel que lui lance l’Islam, qui est celui de son être, de sa nature, de sa civilisation», écrit encore l’auteur du «Le Suicide français», en tête des ventes pendant plusieurs semaines en 2015.

 

« Ils voudront tous acheter des Nike : tel était le credo consumériste, matérialiste, progressiste de nos gouvernants. Ce mépris des cultures, des racines, des religions du passé qui a constitué le bain commun de nos élites politiques, technocratiques, patronales, médiatiques et culturelles depuis quarante ans a fait le malheur de la France. Le peuple, d’instinct, n’y croyait pas, mais il n’a pas été écouté. Pour lui, comme disait le général de Gaulle, essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français ; mais le peuple a été réduit au silence. Nos élites lui ont imposé la tenaille mortelle du droits-de-l’hommisme et de l’économisme. »

À chaque fois que la France a été blessée dans sa chair (attentats de Charlie Hebdo ou du Bataclan), dans sa souveraineté politique (abandons et compromis européens), dans sa puissance économique, dans son magistère culturel, elle s’est imposé un remède plus néfaste que le mal dont elle a souffert.

Pour Zemmour, le quinquennat de François Hollande est le climax de cette descente aux enfers, la confirmation que ces prédictions étaient justes : nos gouvernants ignorent l’histoire du pays qu’ils prétendent conduire, ne savent pas se projeter et tremblent dès qu’il faut faire preuve d’autorité. Ce « quinquennat pour rien » a accentué les abandons.

Eric Zemmour moque ouvertement le bilan du président élu en 2012.

«L’état d’urgence avec Hollande, c’est comme s’il n’y avait pas d’état d’urgence, lance-t-il. (…) La CGT bloque les gares et les rues, les gauchistes brûlent des voitures de police, les migrants campent sous le métro aérien boulevard de la Chapelle, les tueurs de l’Etat islamique tuent».

La politique économique du chef de l’Etat est aussi visée.

«Son mandat pourrait se résumer à une hausse massive des impôts pour réduire les déficits budgétaires, (…) puis une baisse de la fiscalité pour relancer une croissance atone. (…) Rendre d’une main ce qu’il avait pris de l’autre. Un quinquennat pour rien.»

« Le quinquennat hollandais a glissé dans le sang. Avec une tache rouge vif indélébile. Les attentats contre Charlie, l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes et la tuerie du Bataclan annoncent le début d’une guerre civile française, voire européenne, et le grand défi lancé par l’islam à la civilisation européenne sur sa propre terre d’élection. Ce retour du tragique tranche avec la débonnaireté présidentielle qui confine à la vacuité. Comme si l’histoire avait attendu, ironique, que s’installât à l’Élysée le président le plus médiocre de la Ve République pour faire son retour en force », écrit-il.

Et d’insister sur l’aveuglement des autorités face à la montée du salafisme. Le mal est si profond qu’il n’est plus temps de le combattre avec des armes conventionnelles. Et de conclure au terme de sa préface d’un pessimisme noir :

« Le droit doit se soumettre à la sauvegarde de la nation en péril. Ce n’est qu’à ce prix que nous desserrerons l’étreinte de notre triangle islamique invasion, colonisation, conflagration. La gauche n’a pas hésité à établir l’état d’urgence pour lutter contre les djihadistes qui frappaient sur notre sol, au détriment des compétences habituelles du pouvoir judiciaire. Nous devons également décréter l’état d’urgence culturel qui rendrait inopérante toute la jurisprudence érigée au nom des droits de l’homme, pour arrêter, s’il en est encore temps, l’invasion et la colonisation de notre sol. »

« Si demain il y avait 20, 30 millions de musulmans français bien décidés à voiler leurs femmes et à appliquer les lois de la charia, on ne pourrait préserver les règles minimales de la laïcité que par la dictature.

C’est ce qu’ont compris en leur temps Atatürk, Bourguiba ou même Nasser. Ce sont les mœurs qui commandent et dominent les lois. Dans un pays de mœurs musulmanes, seule une dictature peut arracher le pays au diktat qu’impose l’islam sur une société captive et soumise. On se souvient que Jospin avait répondu, agacé, au moment de l’affaire des foulards au lycée de Creil en 1989: ‘Mais qu’est-ce que j’en ai à faire qu’ils soient musulmans!' »

« Un quinquennat pour rien », d’Éric Zemmour, éditions Albin Michel, 540 pages, 22,90 euros.

http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/livres/eric-zemmour-la-france-doit-repondre-a-un-defi-existentiel-que-lui-lance-l-islam-02-09-2016-6089185.php

http://www.atlantico.fr/pepites/quinquennat-pour-rien-decouvrez-extraits-nouveau-livre-eric-zemmour-2808694.html

http://www.lepoint.fr/politique/eric-zemmour-execute-francois-hollande-02-09-2016-2065437_20.php

11 réponses »

  1. Un bout de chemin? Oui! Au delà ? Non

    Il est évident que l’on peut et même que l’on doit soutenir Zemmour, Chevènement et beaucoup d’autres encore qui mênent le combat pour l’identité.

    La ligne de partage la plus grosse, je dis la ligne de partage la plus grosse car il y en d’autres, la ligne de partage c’est entre l’acceptation de la forme de globalisation voulue par les marchands du temple et son refus. Cette ligne est opératoire, on l’a vu lors de la consultation Brexit. Elle crée de nouvelles classes sociales, de nouvelles solidarités, en particulier entre eux qui sont laissés pour compte et ceux qui refusent de voir le sens de leur vie s’appauvrir ou disparaitre.

    Cette ligne de partage passe par le refus de cette forme de construction européenne que l’on veut nous imposer. Elle passe par la lutte contre le remplacisme. Elle passe par le refus de l’atlantisme béat et hébété. Elle passe par le refus de la monnaie serve et la souveraineté économique.

    Dans ce camp ai-je écrit, il n’y a pas d’ennemis. On peut être dans ce camp tout en votant Mélenchon, Marine, Asselineau, Cheminade etc . L’union, l’unité pour un objectif et contre un ennemi commun n’engage à rien d’autre qu’au refus.

    Ma conception est que seule cette priorité historique compte car elle détermine tout le reste et l’histoire s’est chargée de nous le montrer : le carcan est devenu trop serré, il enserre tout; et la solution ne peut être que l’équivalent du Brexit.

    L’espoir de peser et de changer le monde extérieur est une supercherie, il ne sert qu’à masquer l’acceptation. C’est l’hommage du vice à la vertu. Non il ne faut pas participer façon Coubertin, il faut gagner.

    Tous ceux qui sont contre la construction européenne, le remplacisme, l’atlantisme hébété, la servitude, et qui sont pour un conservatisme éclairé , tous ceux là doivent faire un bout du chemin ensemble.

    Au dela, il faut laisser faire, laisser venir et advenir. Car une autre ligne de partage, terrible se profile à l’horizon.

    D’un coté il y a ceux qui croient qu’une nouvelle élite socialisante ou simplement étatiste ou républicaine peut nous conduire et de l’autre il y a ceux qui le récusent totalement.

    Il y a ceux qui croient que l’avenir est dans la tête de quelques uns et ceux qui croient qu’il n’existe pas, qu’il est à inventer et qu’il ne pourra s’inventer que quand le reste, sera détruit, y compris ses déchets et ses scories. Le sens de la vie c’est le mouvement, c’est « aller vers », ce n’est pas l’objectif, surtout si il est fixé, récupéré par d’autres. Il faut apprécier le voyage, ne pas s’obséder sur la destination.

    C’est toute la radicale différence entre une vision du monde Top-down et une vision du monde Bottom-up. Pour certains, la souveraineté c’est celle de la Nation, pour d’autre la souveraineté c’est celle des Individus vivants.

    Je suggère que le dirigisme, le socialisme, l’étatisme, le constructivisme, tout cela mêne à la situation présente contre laquelle les souverainistes au sens de souveraineté nationale prétendent lutter. Le socialisme en particulier conduit inexorabelment aux grands ensembles, aux ensembles de plus en plus vastes, uniformisés: sa logique est de broyer, d’aller vers l’Universel. Sa logique est d’imposer l’Essence, l’idée de l’Homme sur l’Existence, sur l’Homme réel.

    Le mondialisme, l’européisme , le nationalisme, le constructivisme, le socialisme, les droits de l’hommismes, le remplacisme etc etc sont des avatars issus d’un tronc commun: la réification d’une abstraction et la soumission de ce(ux) qui existe(nt) à ceux qui disent détenir la Vérité.

    • Sorry il n’y a pas de bout de chemin a faire ensemble, il y a urgence,sorry parce que qu’il y une grande différence vous ecrivez  » a visage découvert » et nous/moi sous pseudos,(illusion bien sur mais faisons semblant
      La réinformation est essentielle
      Mais la réaction devient vitale.
      Avec mes remerciements pour ce blog qui réinforme
      les solutions / réactions seront indivituelles.
      Salutations.

    • Ne pas se tromper de coupable, ni de cible, le danger n’est venu ni de Constantin, Charlemagne ou Louis XIV. La menace millénaire s’est arrétée à Poitiers, à nous d’etre aussi inflexibles que nos glorieux et clairvoyants prédécesseurs.

  2. « Dans ce camp ai-je écrit, il n’y a pas d’ennemis. On peut être dans ce camp tout en votant Mélenchon, Marine, Asselineau, Cheminade etc . L’union, l’unité pour un objectif et contre un ennemi commun n’engage à rien d’autre qu’au refus ».

    Non Mélanchon est pour le multiculturalisme,ne combat pas l’islam je sais que de n’est pas votre propos mais cependant cela fera la différence
    Pas de compromis à moyen terme
    Un Mélanchon au pouvoir au pouvoir c’est le bolvéchévisme
    Et puis il n’y aura pas d’élection en France
    Nous en sommes au point ultime ou l’indignation ne sert plus a rien
    La réaction passera par les actes.
    Comme disent les Corses :Basta.

  3. Un objet qui n’existe pas en tant que tel : l’Europe, la globalisation, (quelle adresse ?) n’acquiert une réalité dans l’esprit des gens qu’à travers ses attributs, la façon dont on le dépeint. D’où le jeu de la persuasion.
    L’Europe, on sait, c’est la paix et la civilisation européenne avec ses valeurs. La globalisation, c’est l’ouverture, l’universalisme. Quand ce sont des valeurs pour les gens, ils adoptent l’objectif;
    Prenons l’exemple de l’immigration. Les islamo-gauchistes, les bobos, les droits-de-l’hommistes ont beau jeu de surfer sur notre mentalité christiano-socialiste et d’accuser les récalcitrants de racistes, d’inhumains; D’abord parce qu’on n’a pas posé le problème : la question de la civilisation.
    On serait moins gèné si c’étaient des Japonais, des Russes, des Espagnols, qui venaient en France; Le monothéisme aliène, abêtit, abrutit. Mais le pire de tous, le plus misérable de tous, c’est bien l’islam. L’islam est très peu compatible avec la République et la démocratie, mais nombre des ses courants sont carrément incompatibles. Il faudrait donc se débarrasser de ses adeptes.
    L’immigration, c’est juste une idée, on en dit ce qu’on veut. Tant qu’on ne met pas les pieds dans le plat en acceptant de préserver notre civilisation, on n’en sort pas.

  4. Ce n’est pas à nous de réparer ou de prendre en charge les conséquences dramatiques mais logiques du règne de l’islam dans certains pays . A ces pays et leur population d’assumer. Le progrès de l’esprit humain, cela existe et cela prend du temps On ne pourra jamais faire que des hommes soient différents de ce qu’ils sont ou méritent plus que ce qu’ils méritent.
    Les Etats se servent de notre altruisme collectif chronique et compulsif, Quant à faire sortir des droits à des avantages bien concrets d’une idée aussi vague, abstraite, générale et creuse que le concept « homme », cela relève de la prestidigitation.

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