1984

Islamo-gauchisme : Ces Intellectuels Charlatans qui Justifient le Jihad

  • Pourquoi le philosophe Michel Onfray est-il si populaire au sein des djihadistes français qui combattent en Syrie et en Irak ? Le journaliste David Thomson, spécialiste des mouvements djihadistes, indique qu’« Onfray est traduit en arabe et partagé sur tous les sites pro-Etat islamique ».
  • Onfray reconnaît que nous sommes en guerre. Mais selon lui, cette guerre a été déclarée par George W. Bush. Il « oublie » que 3000 Américains ont été tués le 11 septembre 2001. Si vous lui rappelez que « l’Etat islamique tue des gens innocents », Onfray répondra : « Nous avons tué des gens innocents aussi ». Il dresse une équivalence morale parfaite entre l’Etat islamique et l’Occident. Barbares contre barbares ! Le relativisme moral d’Onfray fait le lit des égorgeurs islamistes.
  • L’économiste français Thomas Piketty, après les massacres à Paris, a estimé que les « inégalités » étaient à la racine du succès de l’Etat islamique. Un autre philosophe allemand bien connu, Peter Sloterdijk, a affirmé que les attentats du 11 septembre étaient seulement des « incidents mineurs ».
  • De grandes personnalités de la culture européenne ont adhéré au rêve d’Adolf Hitler. Leurs héritiers justifient maintenant le djihad comme châtiment suprême pour les libertés occidentales et la démocratie.

Au lendemain du 11 septembre 2001, la crème des intellectuels européens a immédiatement entrepris de trouver des justifications au djihad. Ils étaient évidemment fascinés par le fusil d’assaut Kalachnikov, « l’arme des pauvres ». Pour eux, ce que à quoi nous avons assisté à New York était une chimère, une illusion. Ce meurtre de masse est passé pour le suicide de la démocratie capitaliste, et le terrorisme pour une manifestation de colère des chômeurs, l’arme désespérée d’un lumpenprolétariat meurtri par l’arrogance de la mondialisation occidentale.

Ces intellectuels ont semé les graines du désespoir dans la vaste chambre d’écho occidentale. Du 11 septembre aux récents massacres commis sur le sol européen, les occidentaux assassinés ont été présentés comme les simples victimes collatérales d’une guerre entre « le système » et les damnés de la terre qui réclameraient seulement une place à table.

L’un de ces intellectuels est Michel Onfray. Voilà un moment que l’expression « idiot utile » n’a pas été utilisée. Elle est attribuée à Lénine qui, cyniquement, désignait ainsi ces sympathisants non communistes qui justifiaient les horreurs du communisme. Le magazine français L’Express a repris l’expression contre Onfray, « idiot utile de l’islamisme ».

Quand son « Traité d’athéologie » a été publié en 2005, Onfray ne pouvait imaginer que, dix ans plus tard, il deviendrait la coqueluche du groupe djihadiste, Etat islamique (ISIS). Pourtant, le 21 novembre 2015, une semaine après les massacres de Paris, Onfray est apparu dans une vidéode propagande de l’État islamique. Quelques jours plus tard, Onfray, idole de la classe moyenne européenne qui pense, a déclaré qu’une « trêve pourrait être signée entre l’Etat islamique et la France ».

Onfray vient de donner une autre interview au magazine Famille Chrétienne, où il a expliqué qu’il n’y a pas de différence morale entre le terrorisme et la lutte contre le terrorisme : « si tuer des victimes innocentes, des femmes, des enfants, des personnes âgées, définit le barbare, alors que ces victimes sont tuées au couteau du terroriste ou par le drone d’une armée d’État, où est la différence ? »

Onfray a détrôné Michel Serres, Michel Foucault et Jean-Paul Sartre : il est le philosophe français le plus lu dans le monde. Ce philosophe ivre des Lumières, a écrit 80 livres, traduits dans près de 30 langues. Il n’est pas marxiste, plutôt un hédoniste libertaire. A en croire Onfray, l’héritage judéo-chrétien bloque la libre jouissance amoureuse. D’où son insistance à répéter que la civilisation occidentale est « morte ».

Comment cet hédoniste invétéré, théoricien du matérialisme et de l’athéisme, a-t-il pu devenir le chouchou des égorgeurs islamistes ? Le Premier ministre Manuel Valls a accusé le philosophe de « perdre les repères ».

Quand Onfray appelle à une trêve avec l’Etat islamique, c’est parce qu’il croit que la France est responsable de ce qui lui arrive. Dans son récent livre Penser l’islam, Onfray a écrit : « Si l’on se base sur les faits historiques et non sur les émotions, l’Occident a attaqué en premier ». La France récolterait donc ce qu’elle a semé. Bien sûr, les islamistes tuent et massacrent, mais ce n’est pas leur faute, puisque à l’en croire, l’Occident a porté les premiers coups.

Onfray a également donné le sentiment de prendre la défense de l’Etat islamique en évoquant une « islamophobie » française. Pourquoi Onfray est-il devenu si populaire parmi les djihadistes français qui combattent en Syrie et en Irak ? Le journaliste David Thomson, spécialiste des mouvements djihadistes, a expliqué que « Onfray est traduit en arabe et partagé sur tous les sites pro-Etat islamique ». Interrogé par Jean-Jacques Bourdin en 2013, Onfray a même défendu le droit des islamistes d’appliquer la charia au Mali.

Martin Heidegger, philosophe allemand (gauche) a été l’un de ces intellectuels et artiste qui ont adhéré au rêve d’Hitler. Aujourd’hui, le philosophe français Michel Onfray (droite) est devenu l’égérie des groupes terroristes comme l’Etat islamique en défendant l’idée que les islamistes tuent et massacrent par la faute de l’Occident qui « a attaqué en premier ».

Onfray reconnaît que nous sommes en guerre. Mais selon lui, cette guerre a été déclarée par George W. Bush. Il « oublie » que 3000 Américains ont été tués le 11 Septembre 2001. Si vous lui rappelez que « l’Etat islamique tue des innocents », Onfray répondra : « nous aussi tuons des innocents ». Il dresse une équivalence morale parfaite entre l’Etat islamique et l’Occident. Des barbares contre des barbares ! Les 130 Français tués le 13 novembre 2015 ne sont que des marionnettes de l’Occident. Avec son relativisme moral, Onfray ouvre la porte aux égorgeurs islamistes.

Onfray s’inscrit donc sur la longue liste des charlatans intellectuels qui abondent en Europe. Jürgen Habermas, le plus célèbre philosophe allemand vivant, a affirmé dans Le Monde, que le « djihadisme, en revanche, est une forme absolument moderne de réaction à des conditions de vie caractérisées par le déracinement ». Quelqu’un aurait dû lui expliquer que tous les terroristes étaient parfaitement intégrés dans les démocraties française et belge et vivaient des allocations d’aide sociale.

Autre célébrité philosophique, le gourou néo-marxiste slovène, Slavoj Zizek, avance que l’islamisme peut paraître réactionnaire mais que, « par une curieuse inversion, la religion est l’un des endroits possibles à partir duquel il devient possible de déployer des doutes critiques sur la société d’aujourd’hui. Elle est devenue un lieu de résistance ». Zizek a également affirmé que les « islamo-fascistes » et les « racistes européens anti-immigrés » sont « pile et face d’une même pièce ».

L’économiste français Thomas Piketty, après les massacres de Paris, a fait de « l’inégalité » la racine du succès de l’Etat islamique. Un autre philosophe allemand bien connu, Peter Sloterdijk, a considéré lui que les attentats du 11 Septembre étaient de « petits incidents ».

José Saramago, prix Nobel de littérature, a estimé qu’encastrer deux avions dans les Twin Towers de New York représentait une « vengeance contre l’humiliation ».

Il convient de citer également le sociologue français Jean Baudrillard, qui a dit que les attaques contre les tours jumelles étaient souhaitées par les Etats-Unis : les terroristes islamistes ont agi, mais c’est nous qui l’aurions voulu. N’oublions pas non plus le célèbre compositeur allemand Karlheinz Stockhausen qui a interprêté l’attaque contre le World Trade Center comme « la plus grande œuvre d’art possible dans l’intégralité du cosmos ».

La palme du cynisme revient cependant à Dario Fo, prix Nobel de littérature 1997, qui a déclaré à la suite du 11 septembre :

« Les grands spéculateurs se vautrent au sein d’une économie qui assassine chaque année des dizaines de millions de personnes par la pauvreté – alors qu’est-ce que 20.000 morts à New York ? Peu importe qui a commis ce massacre ; cette violence est la fille légitime d’une culture de violence, de faim et d’exploitation inhumaines ».

Ce genre d’attitude n’a rien de nouveau. Des philosophes comme Martin Heidegger et Carl Schmitt, des écrivains tels que Knut Hamsun et Louis Ferdinand Céline, des musiciens tels que Wilhelm Furtwängler et Ernst von Karajan, sont les représentants les plus célèbres de cette culture européenne qui a adhéré au rêve d’Adolf Hitler. Leurs héritiers justifient maintenant le djihad comme le châtiment ultime pour les libertés et la démocratie dont l’Occident s’est doté.

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Giulio Meotti, journaliste culturel à Il Foglio, est un auteur et un journaliste italien.

https://fr.gatestoneinstitute.org/9040/intellectuels-charlatans-jihad

1 réponse »

  1. Pas du tout d’accord sur cette analyse. On ne va pas revenir sur l’acte barbare du 11 Septembre. Rien à ajouter. Mais Mr. Meotti, comment qualifiez-vous la guerre que les américains ont faite contre l’Iraq, basée sur des mensonges qu’ils ont finis par reconnaitre. Car s’ils n’avaient pas reconnu ce mensonge, ceux qui en auraient parlé auraient été accusé d’être des complotistes.

    Savez-vous combien de morts il y a eu suite à cette guerre (là ce sera difficile de comptabiliser, parce que il y aura ceux qui voudront ajouter les morts de Syrie, car si l’horrible Saddam Hussein était toujours en place, peut être qu’on naurait pas eu un Etat Islamique). Puisque vous y êtes, recherchez combien de chrétiens il y avait en Iraq au temps de Saddam Hussein et combien il en reste aujourd’hui. Et combien il est prévu qu’il en reste dans 5 ou 10 ans.

    Alors je suis absolument d’accord que l’on qualifie le drame du 11 Septembre de barbare, ce qu’il est absolument, mais s’il vous plait pour que vous soyez crédible dans votre analyse, vous ne pouvez pas ne pas reconnaître que ce que les américains ont fait est aussi barbare.

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