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Référendum hongrois – triomphe du «non», mais vote invalidé : Mépriser la Hongrie, la nouvelle folie des eurolatres

Référendum hongrois : triomphe du «non», mais vote invalidé

ctx9cfmwyaey5rhLa quasi-totalité des Hongrois qui ont voté dimanche lors du référendum sur l’immigration voulu par le premier ministre Viktor Orban ont dit non à la politique européenne de quotas de migrants par pays, mais le taux de participation a été trop faible pour que le scrutin soit valide.Le premier ministre de droite a néanmoins déclaré que le résultat du référendum était « remarquable » et que les responsables de l’Union européenne devaient en tenir compte. Il a souligné que le nombre de Hongrois ayant rejeté les quotas de migrants était supérieur à celui des citoyens de ce pays ayant voté pour l’adhésion à l’Union européenne lors du référendum sur le sujet en 2003. Environ 3 249 000 personnes ont rejeté les quotas de migrants alors que 3 056 000 électeurs avaient dit oui en 2003 à l’entrée dans l’Union européenne qui s’est faite l’année suivante. « Treize ans après le vote par référendum des Hongrois à une large majorité pour rejoindre l’Union européenne, les Hongrois ont fait à nouveau entendre leur voix aujourd’hui sur une question européenne », a déclaré Viktor Orban lors d’une conférence de presse.« Nous sommes parvenus à un résultat remarquable, parce que nous avons dépassé le résultat du référendum d’accession », a déclaré celui qui est aussi président du Fidesz, le parti au pouvoir. Selon le site internet de l’Office électoral national, 98,3% des votants ont rejeté les quotas sur la base du dépouillement de 99,97% des bulletins de vote. Mais 40% des quelque 8,26 millions de personnes inscrites sur les listes électorales seulement ont déposé un bulletin non nul dans l’urne, soit moins que les 50% nécessaires pour que la consultation soit valide. Les résultats définitifs seront publiés la semaine prochaine (…)Source : https://fr.sputniknews.com/international/201610031028018172-hongrie-migrants-vote-invalide/

L’opinion de civilwarineurope

Un petit détail sur lequel nos médias s’abstiendront de toute comparaison. En Hongrie, que certains de nos médias n’hésitent pas à définir comme un pays où la démocratie est en danger, il faut pour qu’une élection soit validée que 50 % des électeurs se déplacent. Un risque que nos « démocrates » français ne prendront jamais. Sans doute est-ce incompatible avec les valeurs de la République française…

Mépriser la Hongrie, la nouvelle folie des eurolatres

Le referendum en Hongrie devrait donner une nouvelle démonstration de la surdité européenne face aux revendications populaires. Alors que le « non » à l’accueil de migrants ou de réfugiés l’aurait emporté à 95%, il est d’ores et déjà acquis qu’il ne sera tenu aucun compte de cette impressionnante majorité, pour la simple et bonne raison que la participation n’a pas atteint les 50%.

Les prochaines semaines devraient donc être chargées, puisque les électeurs autrichiens, appelés à choisir un Président de la République, qui pourrait être issu de l’extrême droite, se verront administrer une nouvelle preuve du caractère très variable de l’attachement démocratique dont l’Europe est capable.

40% des Hongrois ont dit non

Revenons un instant sur le nombre de Hongrois qui soutiennent la politique d’Orban: ils sont environ 4 millions sur moins de 8,5 millions d’électeurs à avoir approuvé la position de leur Premier Ministre. Beaucoup d’élus français adoreraient disposer de scores aussi impressionnants et aussi nets pour être élus.

Rappelons qu’une écrasante majorité de députés français sont élus avec 30% des voix à peine, une fois l’abstention comptabilisée. Ces scores faibles ne les empêchent pourtant pas de s’estimer totalement légitimes pour adopter des lois très contestables. Mais… comme d’habitude, ce qui est démocratique lorsqu’il s’agit d’obéir aux injonctions du gouvernement profond devient brutalement dictatorial et illégal lorsqu’il s’agit de le contredire.

Bref, même si les Hongrois ont exprimé une position forte, comme elle s’oppose à la ligne prusso-européenne, elle doit être ignorée.

L’information tronquée sur les migrants en Hongrie

Comme il faut tuer le chien hongrois, on dit qu’il a la rage contre les migrants, les réfugiés, les étrangers, et autres. La presse subventionnée française s’entend très bien pour procéder à ce genre de truandage où la réalité est présentée de façon totalement biaisée.

L’opinion française est ainsi conditionnée pour admettre une équation simple: soit on est contre la politique migratoire européenne fondée sur une relocalisation obligée des réfugiés appelés par l’Allemagne, et on est raciste, voire fasciste, soit on déteste le fascisme et on est forcément en faveur de la politique migratoire européenne. L’ombre souveraine ou la lumière eurolatre, comme disait BHL à propos du Brexit.

Les statistiques au secours de la Hongrie

Malheureusement, la réalité hongroise est légèrement différente de cette présentation simpliste et péremptoire: lesstatistiques de l’Union le prouvent.

Hongrie

Comme le tableau l’indique, la Hongrie a accueilli près de 175.000 demandeurs d’asile en 2015, soit 1/7 des réfugiés arrivés à l’invitation d’Angela Merkel. Rapportée au nombre d’habitants, cette masse est trois fois plus importante qu’en Allemagne, et accessoirement dix-sept fois plus importante qu’en France.

On notera au passage que l’Autriche compte deux fois plus de demandeurs d’asile par habitants que l’Allemagne. Le referendum hongrois pourrait donc servir de test pour l’élection présidentielle autrichienne…

Le déni européen face à la question hongroise

Contrairement aux mensonges colportés parmi les eurolatres, la Hongrie ne correspond donc pas exactement au portrait-robot d’un pays battu par les flots du racisme le plus éhonté. Avec 175.000 demandeurs d’asile en 2015, la Hongrie est loin d’avoir refusé de prendre sa part dans la politique migratoire européenne.

Au vu de ces chiffres, il est d’ailleurs assez compréhensible que les Hongrois refusent en bloc une nouvelle arrivée de migrants, dans la mesure où ils peuvent estimer que d’autres pays européens devraient fournir un plus grand effort à leur place. Il faut être assez « gonflé » pour voir dans cette revendication simple une manifestation de racisme ou une preuve d’appartenance à l’extrême droite.

Une fois de plus, l’incapacité de la technocratie européenne à prendre en compte des aspirations compréhensibles devrait jouer un vilain tour à l’Europe. Fouler aux pieds le referendum hongrois, après les propos haineux sur le Brexit et l’obstination sur les grands traités commerciaux, devrait achever de convaincre les plus europhiles que cette Europe-là ne mérite plus d’être défendue.

Les Hongrois étaient appelés aux urnes dimanche. Le gouvernement de Viktor Orbán leur demandait de rejeter le plan européen de septembre 2015 sur la répartition des réfugiés entre les pays de l’Union européenne.

La vision souvent péjorative de nos médias sur la personnalité de Viktor Orbán souligne la partialité de notre microcosme médiatique national. Faute de pouvoir espérer une approbation populaire du plan européen par les Hongrois, plusieurs de nos médias souhaitaient qu’un taux d’abstention élevé prive le scrutin de toute efficacité et affaiblisse un homme politique qu’ils détestent, allant jusqu’à le qualifier de sulfureux. À bien y réfléchir, si les démocrates doivent s’inquiéter, ce n’est pas du dirigeant hongrois, mais de la tendance de plus en plus évidente de nombreux journalistes français à imposer un politiquement correct qui fustige le populisme et tourne le dos à la démocratie.

Souhaiter l’abstention, c’est s’opposer à la démocratie. Affirmer que la décision prise à la majorité par le Conseil des ministres européens le 14 septembre 2015 doit s’imposer au choix des citoyens à l’appel d’un gouvernement qui, pour la seconde fois, a bénéficié en 2014 d’une grande majorité des suffrages, c’est encore s’opposer à la démocratie. Vouloir qu’une politique idéologique, favorable à la destruction de la famille ou à la négation des identités nationales ou religieuses façonnées par l’Histoire, s’impose contre la volonté populaire, c’est encore et toujours s’opposer à la démocratie.

Viktor Orbán a bénéficié de l’ineptie et des fraudes de ses adversaires socialistes et mène une politique libérale, patriote et conservatrice. Il a baissé les impôts et les charges, affirmé le droit pour son pays à viser d’abord le bien commun de sa population et sauvegardé les valeurs qui protègent une nation contre le risque de la décadence. Il est, aujourd’hui, l’un des dirigeants politiques qui promeuvent la liberté, la souveraineté et l’identité.

On comprend que cela en dérange plus d’un, mais c’est ce qui en fait un modèle à suivre.Le référendum de dimanche pose une fois encore le problème de la démocratie en Europe. Il n’y a de démocratie que s’il y a un peuple qui a conscience de former une nation. Sans identité, celle-ci n’existe pas. Une mosaïque de communautés dotées de droits particuliers, animées par des valeurs opposées n’est pas une nation. Elle ne peut constituer un peuple souverain. Les Hongroi, qui ont tant souffert de ne pas être un peuple souverain alors qu’ils étaient une nation, souhaitent demeurer une nation pour continuer désormais à être un peuple souverain. Ils vont donc s’opposer à cette dérive suicidaire de l’Union européenne qui permet à des technocrates d’imposer l’apparence des chiffres froids de la démographie et de l’économie à la volonté beaucoup plus saine et spontanée des peuples de persévérer à vivre.

Le gouvernement hongrois peut se féliciter du score : 98,32 % des électeurs hongrois qui ont voté ont refusé le plan européen. La Commission européenne a déjà affiché son mépris de la démocratie en annonçant que, quel que soit le résultat, il n’aurait aucune valeur juridique. C’est connu : pour les technocrates de Bruxelles, le peuple est un gêneur et ceux qui lui donnent la parole, des populistes, des quasi-fascistes. Quant à ceux qui se félicitent du taux de participation trop faible pour valider le référendum, ils ajoutent de façon malhonnête à ceux qui ne vont jamais voter, ceux qui n’y sont pas allés intentionnellement ou parce que le résultat était déjà connu. Cette addition ne constitue pas une volonté populaire face aux plus de 3 millions d’électeurs qui ont exprimé clairement leur refus du plan européen de répartition des migrants.

http://www.bvoltaire.fr/christianvanneste/le-referendum-hongrois-pose-le-probleme-de-la-democratie-en-europe,286706?mc_cid=8189fbf263&mc_eid=b338f8bb5e

7 réponses »

  1. Finalement c’est comme pour le referendum français sur le traite de Maastricht : quand il n’a pas le résultat attendu nos gouvernants le zappe …
    Et ne pas aller voter c’est pour certains promouvoir la démocratie par la negation des conditions de validité dudit vote

  2. Il est clairement dit que toutes les stratégies, même les plus antidémocratiques, vont être employées pour faire taire toute voix dissonante qui serai contre le grand projet de société multiculturelle européenne. Les journalistes officiels, au bord de l’orgasme, ont parlé de revers cinglant pour Orban. Le revers, c’est surtout la démocratie qui l’a pris au vu des méthodes employées par les européistes pathologiques qui voyant qu’ils allaient perdre le referendum ont boycotté le scrutin pour le faire invalider.
    Les euro-mondialistes qui accusent, selon la vieille méthode de propagande communiste, tous leurs adversaires d’être des fachos, parlent comme des fachos, ont des méthodes de fachos, ont le même logiciel de pensée unique que les fachos, donc ils sont bien plus fachos que leurs adversaires, comme toujours.
    La gauche, c’est l’imposture intellectuelle permanente, la revendication du monopole de la vertu sans que jamais quiconque n’en ait vu le moindre exemple. Et pour cause, le gauchisme n’est qu’une baudruche qui ne reste gonflée uniquement tant que fonctionne la propagande qui donne l’illusion au monde qu’ils représentent les bons et que leurs adversaires qui n’ont jamais utilisé leurs méthodes, qui ont toujours respecté les lois démocratiques sont les mauvais sous le seul prétexte qu’on les a montrés du doigt.
    La base de la démocratie, c’est la liberté d’expression, le respect de la majorité électorale et sur ces deux points, seuls les opposants à l’Europe ont réussis.
    Les pro-Europe disaient que l’Europe garantirait la paix et empêcherait le retour du fascisme.
    Finalement, ce sera l’Europe qui ramènera la guerre, car si on n’avait maintenu les Etats-nations, rien de tout cela ne serait arrivé.
    Quant au fascisme, mais les pro-Europe n’ont jamais cessé de l’être…Ils ont bâtis l’Europe avec les mêmes thèses dont s’était nourri le nazisme et le communisme, l’utopie collectiviste avec une humanité nouvelle, triée et sélectionnée pour servir de modèle à leur folie.
    Quand je vois les discours illuminés des européistes et que je les compare avec ceux des nazis ou des soviétiques, on voit la même haine, le même aveuglement, la même adoration de leur chimère idéologique, la même hystérie d’avoir raison en n’écoutant plus que soi-même et en méprisant ceux qui s’opposent à nous.

    • « illuminés », oui ils ont disjoncté
      fanatique: merkel finira dans un bunker prés de la tour de la BCE
      (qui sera revendue, comme le PS va devoir céder la rue de solferino, je n’ai aucun doute la dessus)

      héhé

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