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Fascisme 2.0 : Vous êtes la grenouille de la fable Par Bruno Bertez

Vous êtes la grenouille de la fable

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« De Draghinades en Draghinades, de G20 en G20, de Yellenades en Yellenades, le feuilleton, la new great experiment continuent…La concertation et le pilotage représentent la maîtrise de nos élites pour éviter l’emballement de la communauté financière et « gérer » l’effondrement programmé de nos économies…un peu comme un accouchement vers un autre monde… »

Voilà qui fait ressortir le caractère progressif et semble -t-il inéluctable de la gestion de nos élites.

Mais au final l’évolution vers l’effondrement n’est pas la plus probable, on peut obtenir le même résultat de destruction des couches moyennes par un glissement lent, et c’est ce qui se fait depuis 35 ans.

Nous sommes sous la coupe d’ingénieurs sociaux, c’est à dire de gens dont la fonction est de piloter, malgré les résistances, le changement social vers une modernité qui permet de maintenir l’ordre ancien sous une autre forme, plus dure et à la fois plus soft.

C’est le temps du « soft power ».

Les ingénieurs sociaux sont fascinés par la fable de la grenouille et ils s’en inspirent, comme l’a révélé Juncker il y a maintenant quelques années.

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FABLE DE LA GRENOUILLE

Une grenouille dans l’eau

 

La fable de la grenouille relate une observation supposée concernant le comportement d’une grenouille placée dans un récipient contenant de l’eau chauffée progressivement. Elle vise à mettre en garde contre uneaccoutumance ou habituationconduisant à ne pas réagir à une situation grave.

Si l’on plonge subitement une grenouille dans de l’eau chaude, elle s’échappe d’un bond ; alors que si on la plonge dans l’eau froide et qu’on porte très progressivement l’eau à ébullition, la grenouille s’engourdit ou s’habitue à la température pour finir ébouillantée.

Ce récit presque entièrement fictif insinue que, lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite ni réaction, ni opposition, ni révolte. Les phénomènes d’adaptation, généralement bénéfiques à l’individu et aux sociétés, se révélent finalement nocifs.

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1 réponse »

  1. Et dans cet effondrement à peine perceptible au jour le jour (montée en température mortelle), l’individu – qui ne peut vivre sans espoir, se laisse entendre qu’il peut remédier à son sort (alors qu’il voit raisonnablement qu’il perd pied).
    C’est d’un raffinement diabolique, l’humanité face à ses plus grands vices et vertus.

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