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Elections US : Pourquoi Trump peut (encore) gagner l’élection ! Mème si les élections truquées sont une tradition étasunienne

Pourquoi Trump peut (encore) gagner l’élection !

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By Jean-patrick Grumberg, www.dreuz.info 22 Octobre 2016

Je suis incapable de prédire l’avenir, et je ne m’y risque pas. Je peux en revanche vous apporter quelques éléments factuels — j’ai une faiblesse pour les faits — qui n’ont pas été pris en compte par les analystes.

  1. L’effet Brexit

    L’effet Brexit tient en deux chiffres et une explication : 52 % des Britanniques se sont prononcés pour la sortie de l’Angleterre de l’UE, tandis que les derniers sondages donnaient le Brexit perdant avec 43 %. C’est 9 points de différence, et il faut les expliquer pour comprendre comment ils peuvent revenir à Donald Trump.

    L’ex Premier ministre Cameron n’a pas hésité à qualifier d’immoral le vote pour la sortie de l’UE. Il a accusé ceux qui envisageaient de voter pour Brexit de vouloir « l’auto-destruction » de la Grande-Bretagne.

    Les commentateurs politiques, la BBC en tête, ont dressé le portrait des tenants de la sortie : ce sont des xénophobes, des islamophobes et des identitaires qui refusent la diversité multiculturelle, bref, ce sont des racistes, honte sur eux.

    Résultat, ceux qui désiraient le Brexit étaient si embarrassés d’être ainsi insultés, si humiliés d’être réduits par la police de la pensée à ce qu’ils ne sont manifestement pas, qu’ils ont tout bonnement cessé de répondre aux sondeurs. Cela a donné 9 points d’écart.

    Aux États-Unis, le phénomène est le même. Un ami qui vote pour Clinton et m’assure qu’il est respectueux de toutes les opinions me disait : « mes amis et ma famille ont des valeurs, jamais ils ne voteraient pour Trump ». Je lui a fait remarquer que je vote pour Trump et il a coupé le dialogue, humilié par sa radicalité exposée. Un autre tout aussi « tolérant » m’a dit que voter Trump est une insulte à l’intelligence.

    Partout les gens se font insulter s’ils déclarent préférer Trump, aussi n’est-il pas du tout impossible que ceux qui ont décidé de voter Trump aient choisi de ne plus répondre aux sondeurs : effet Brexit = 9 points.

  2. Le taux d’abstention

    Les sondages ont tous un même point faible : aucun ne sait quel sera cette année le taux d’abstention, et il peut faire basculer l’élection.

    Il est avéré que cette élection, contrairement à toutes les autres, consiste d’abord à voter contre un candidat. Selon un récent sondage du Wall Street Journal, confirmé par celui du Pew research center, 51 % des électeurs de Trump disent que leur vote est destiné avant tout à faire barrage à Clinton. De même, 44 % des électeurs de Clinton déclarent qu’ils voteront Clinton principalement pour que Trump ne soit pas élu. Cela peut conduire à un taux d’abstention record : des gens qui décident tout simplement de ne pas aller voter parce qu’ils considèrent Clinton comme corrompue, menteuse et non fiable (67 % des Américains), et qu’ils pensent dans le même temps que Trump n’est pas apte à gouverner (62 %).

    Autre facteur, les révélations de Wikileaks.

    Les supporters de Bernie Sanders, principalement les jeunes, les progressistes et les « socialistes », sont dégoûtés par le contenu des emails publiés par Wikileaks qui montrent que l’élection primaire démocrate a été trafiquée — disons même largement magouillée — par le parti démocrate au profit d’Hillary Clinton : les questions des débats ont été données à l’avance à Clinton ; dans certains États, les dates des débats ont été adaptées pour la favoriser ; dans d’autres qui devaient revenir à Sanders, le Comité électoral démocrate a décidé de réduire le nombre de bureaux de vote pour décourager les gens de se déplacer loin, etc.

    Ensuite, les emails révèlent ce que les progressistes craignaient le plus : il est avéré que dans ses conférences payées par les banquiers, Clinton s’est présentée comme la complice de Wall Street en déclarant que les banques « sont mieux placées que quiconque pour se réformer elles-mêmes », elle a dit ne pas être opposée à l’achèvement du pipeline Keystone que les écologistes ont réussi à bloquer, et a dit – entre portes closes – que l’extraction du pétrole de schiste n’est pas si mal que ça, et que le réchauffement climatique n’est pas une chose certaine. Et les immigrationnistes ont également noté qu’elle a avoué qu’il n’est pas possible de savoir si les immigrés syriens sont des terroristes ou pas.

    Il se pourrait pour cela que l’électorat jeune décide de rester chez lui.

    Enfin, on doit considérer le vote noir. Rien ne permet de déduire que la même proportion de noirs, qui traditionnellement votent peu, se déplacera en nombre pour Clinton. J’ai l’impression que le bon sens a tant disparu qu’il faut rappeler que si les Afro-américains ont voté en masse, c’est parce que Obama est noir, que c’était un vote de race. Dois-je préciser que Clinton n’est pas noire ?

    Là encore, personne ne sait quelle proportion de la communauté noire restera chez elle.

  3. Le taux de participation

    19,214,513 républicains ont voté à la primaire de 2012. Ils étaient 31,108,968 en 2016, soit +62%. Les presque 12 millions de plus se retrouveront-ils dans le taux de participation le 8 novembre ?

    En 2008, 38,111,341 démocrates se sont déplacés pour voter à la primaire. En 2016, ils étaient 29,939,251. Soit une baisse de 8,172,090 de personnes, égale à -21%. Seront-ils 21% de moins à aller voter pour Clinton ?

    Historiquement, il n’existe aucun rapport entre le taux de participation à la primaire et la victoire. Mais s’il existe bien un point sur lequel démocrates et républicains sont tous d’accord, c’est que cette élection ne ressemble en rien aux élections précédentes, et il est dans ce contexte plus qu’hasardeux de comparer le présent avec les élections passées. Les sondeurs, en tous cas, ne tiennent pas compte de cet écart dans l’échantillon de personnes qu’ils interrogent, et cela pose un autre problème de fiabilité.

  4. Les derniers sondages

    Dans plusieurs sondages nationaux publiés hier 21 octobre, Trump fait un bond impressionnant. Rappelons qu’il y a encore 3 jours, après la publication d’une vieille vidéo où il se vantait de ses capacités à séduire les femmes, Hillary Clinton était en tête de 4 à 9 points nationalement.

  5. Wikileaks

    Dans le dernier jet de publication d’emails de Wikileaks, on apprend que Huma Abedin, qui est la plus proche de Clinton, craignait qu’éclate en plein jour une affaire de corruption impliquant Clinton et la fondation. Le Maroc avait reçu la visite officielle d’Hillary Clinton en échange d’un « don » de 12 millions de dollars à la fondation.

    Dans plusieurs emails, datés de janvier à avril 2015, l’équipe de campagne de Clinton était très inquiète que l’affaire éclate.

    « C’est elle qui a créé ce bordel et elle le sait, » avait écrit Abedin dans un email envoyé à John Podesta, le responsable de la campagne de Clinton, et à Robby Mook, son conseiller électoral.

  6. Conclusion

    Ma conclusion se trouve dans mon introduction : je suis incapable de prédire l’avenir, mais je vous ai apporté quelques éléments factuels qui n’ont pas été pris en compte par les analystes. Si vous avez une boule de cristal, dites-nous ce qu’elle vous révèle…

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

 http://www.dreuz.info/2016/10/22/pourquoi-trump-peut-tout-de-meme-etre-elu/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

WikiLeaks lance un message à l’administration Obama dans un tweet

Echo aux récentes affaires qui affectent la candidate démocrate Hillary Clinton (Podesta emails, DNC Leaks, etc), à la récente révélation « qui semble indiquer que Barack Obama savait que cette dernière utilisait un serveur privé », et à bien d’autres nombreuses implications qui planent au-dessus de ce scandale, en pleine campagne présidentielle aux Etats-Unis, WikiLeaks a rappelé que:

L’administration Obama n’aurait pas dû tenté d’abuser de ses instruments d’Etat pour stopper la critique de la candidate du parti au pouvoir. @wikileaks (Twitter)

Source du tweet: https://twitter.com/wikileaks/status/789582613132480514

Sondage reuters/ipsos: la confiance dans le processus électoral us s’effondre

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Trump répète que l’élection est et sera truquée…Seulement la moitié des républicains reconnaitront Clinton comme leur président ; 70% disent que si elle gagne, ce sera à cause de tricheries et trucages.

Le commentaire de BRUNO BERTEZ :

Le système américain se disloque et quelque soit le candidat élu il y aura un problème de légitimité et d’adhésion. L’establishment a joué son va-tout pour influencer le résultat et les citoyens en sont conscients. Beaucoup de gens affirment qu’ils quitteront le pays. La crise a agi comme un révélateur, un décapant. Le sondage confirme ce que l’intuition suggérait par ailleurs, le parti Républicain est coupé en deux, une partie suit Trump, une autre partie est solidaire de ses élites, lesquelles préfèrent Clinton à leur candidat désigné.

Là encore, ce n’est que la confirmation d’un phénomène que nous avions prévu et qui est exactement comparable à la situation française, il y a bien une sorte de fusion DémoRépublicains tout comme il y a en France une fusion UMPS. Une coalition des élites contre le peuple afin d’éviter qu’il soit représenté et que ses demandes soient prises en compte. La crise est vraiment redoutable ! En France la position de Mélenchon qui ne solidarise pas du peuple et des laissés pour compte est significative de la position de cette « gauche »; elle préfère l’universalisme, la globalisation qui permettent la surexploitation des salariés au changement. 

http://www.reuters.com/article/us-usa-election-poll-rigging-idUSKCN12L2O2

Les élections truquées sont une tradition étasunienne

Les élections truquées sont une tradition étasunienne

 Les Étasuniens ont-ils une mémoire ? Je me le demande parfois.

C’est un fait évident que les Un Pour Cent oligarchiques ont oint Hillary en dépit des innombrables problèmes l’empêchant d’être présidente des USA. Il existe des rapports disant que son personnel s’installe déjà dans les bureaux de la Maison Blanche. Cette grande assurance avant le vote, suggère qu’il va être forcé.

Le sujet actuellement à la mode contre Trump, c’est sa déclaration disant qu’il pourrait ne pas accepter les résultats des élections s’ils ont l’air d’avoir été truqués. La pressetitutée lui a aussitôt passé un savon pour « discrédit de la démocratie étasunienne » et « abandon de la tradition étasunienne par refus de la volonté du peuple ».

Quelle bêtise ! Les élections volées sont la tradition étasunienne. Les élections sont volées à chaque niveau : étatique, local et fédéral. Le vol de Richard J. Daley, le maire de Chicago, et ainsi, du vote de l’Illinois pour John F. Kennedy, est légendaire. Le vol d’Al Gore à l’élection présidentielle de l’année 2000, par la Cour suprême républicaine des USA, qui a fait obstacle au recompte des votes en Floride, est un autre exemple légendaire. Les écarts entre les sondages de votants à chaud et le décompte des voix des machines de vote électroniques secrètement programmées, qui ne fournissent pas de trace papier, sont également légendaires.

Mais quel est le problème au sujet des soupçons de fraudes électorales de Trump ?

Le mouvement pour les droits civiques des Noirs se bat contre le truquage des votes depuis des lustres. Il existe plusieurs façons de truquer les votes. Les Noirs ne parviennent tout simplement pas à se faire inscrire pour voter. S’ils arrivent à se faire inscrire, leurs quartiers manquent de bureaux de vote. Etc. Après des décennies de lutte, il est impossible qu’il y ait des Noirs ne sachant pas la difficulté qu’ils ont à voter. Pourtant, sur la chaîne pressetitutée de la radio publique nationale, j’ai entendu l’oncle Toms de Hillary dire à quel point il est abominable que Trump dénigre la crédibilité des résultats des élections étasuniennes.

Sur cette même radio, j’ai aussi entendu un animateur insinuer que la Russie avait non seulement piraté les courriels de Hillary, mais les avait aussi modifiés afin de transformer des courriels anodins en documents compromettants.

Sachant pertinemment que l’élection sera volée et que son job consistera à dissimuler le vol, la pressetitutée fait tout pour diaboliser Trump et toute allusion à la fraude électorale.

Ne croyez pas les sondages disant que Hillary a gagné les sessions de questions-réponses ou qu’elle est en tête dans l’élection. Les sondeurs collaborent avec l’establishment. Si les sondeurs pondaient des résultats indésirables, ils n’auraient aucun client. La victoire de Hillary est le résultat désiré.

Les sondages truqués ont pour but de montrer qu’elle fait la course en tête, et ainsi décourager les partisans de Trump de voter [et aussi préparer l’opinion publique du monde entier à ce que Hillary soit la présidente logique des USA, NdT].

 Ne votez pas tôt le matin. Les premiers votes montrent aux Un Pour Cent comment s’annonce le vote. Cette information indique aux oligarques comment programmer les machines de vote électroniques, afin d’élire le candidat qu’ils espèrent.

Paul Craig Roberts

Original : www.paulcraigroberts.org/2016/10/21/rigged-elections-are-an-american-tradition-paul-craig-roberts/
Traduction Petrus Lombard

En savoir plus sur http://reseauinternational.net/les-elections-truquees-sont-une-tradition-etasunienne/#SsrXr7zHpper161R.99

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7 réponses »

  1. En parlant de Trump, les bookmakers (un poil plus fiable que les sondages ) ne le donne pas favori voir ici http://minu.me/dye5

    Pour la présidentielle Française c’est par là http://minu.me/dxn5 Les Anglais utilisent les cotes fractionnelles, pour retrouver la cote décimale exemple avec 9/2 (9/2)+1=4,5 pour une cote de 4,5 et une mise de 10€. Si Marine le Pen gagne et que vous avez joué chez PADDYPOWER vous remportez 10 x 4,5 = 45€, soit 35€ de profit net.

    • les bookmakers ont été manipulés (ou se sont gentiment laissés manipulés) durant le brexit.
      c’est prouvé (dispo sur 0hedge)

  2. Nous sommes dans une dictature molle où l’appareil d’état est entre les mains d’une minorité.
    Cette minorité veut détruire les états nations à fin d’instituer une gouvernance mondiale dans laquelle ils où elles seront les principaux bénéficiaires.
    Ils utilisent des ruses vieilles comme l’humanité la division des majorités pour régner, le bâton et la carotte (répression et clientélisme).
    Tant que les institutions régaliennes de l’appareil d’état seront à leur service, il n’y a aucune chance que le peuple puisse changer quoi que ce soit.
    Trump, Marine et consort ont aucune chance de gagner à la régulière par contre ils nous auront montré la lune et non le doigt.
    Bref une lucidité de notre devenir et les choix que nous devrons faire !…

  3. Je pense que Trump a réellement encore une chance de gagner car il est impossible de dire aujourd’hui à cause du manque d’objectivité des sondages qui sont des organismes sous tutelle des mondialistes qui est en tête dans l’opinion. Il est possible que Trump soit en fait largement en tête, qui peut le dire ? Personne.
    Souvenez vous de ce qui s’est passé lors des primaires républicaines. On disait que Trump n’avait aucune chance, qu’il avait perdu d’avance. On disait qu’il était impossible qu’il gagne des états comme la Floride car les latinos le détestaient. Des sondages, « dignes de foi » ( les mêmes que l’on nous sort maintenant) donnaient 15 à 20 pourcent d’avance à Rubio en Floride. On disait que même si il gagnait les primaires, il n’aurait pas l’investiture du parti républicain, cela était impossible. Pourtant Trump a gagné largement faisant mentir les sondages et la presse. Il a même gagné largement la Floride. Durant la primaire, de nombreux sondages ont commencé a changer, à s’inverser, et à donner Trump gagnant.
    Le système corrompu utilise tous ses moyens, les sondages qui ne servent qu’à manipuler les gens et les journalistes qui font du Trump bashing tous les jours en lui tapant dessus.
    En France on nous fait croire aussi que Juppé va largement gagner. C’est la même méthode avec le même but, décourager les gens d’aller voter en leur faisant croire que Clinton a déjà gagné et que Trump est un monstre.
    Comme l’article le montre bien avec l’exemple du Brexit, les gens ne sont plus dupes. Le système mondialiste est en train de s’effondrer comme l’a fait l’URSS naguère, mais je doute que cela se fasse cette fois dans le calme.

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