A Chaud!!!!!

Elections US : Pourquoi Trump est le candidat anti-guerre !


Les tambours de la guerre résonnent du Jourdain à la Moskova. Un conflit ethno-religieux au sein de l’ancien Empire Ottoman fut l’étincelle qui mis le feu aux poudres de la première guerre mondiale, et ce même conflit risque de provoquer une nouvelle guerre mondiale aujourd’hui.

Dans les années 1910, le découpage des frontières dans les Balkans attisait les tensions et un mélange de puissances étatiques et non-gouvernementales aux intérêts divergents s’en sont mêlés, provocant l’escalade qui aboutit à un conflit mondial. Les frontières de la région étaient encore sources de conflits jusqu’en 2006, quand le Monténégro a décidé par référendum de son indépendance vis-à-vis de la Serbie.

Aujourd’hui, des millions de levantins, particulièrement en Syrie et en Iraq, rejettent les frontières qui leur ont été imposées. Celles-ci furent dessinées il y a près d’un siècle par les pouvoirs impérialistes  pour servir les intérêts britanniques, français et de la diaspora juive  à travers les accords Sykes-Picot – et leurs successeurs ont cherchés à maintenir ce découpage. Le conflit ethno-religieux auquel je fais référence se manifeste ainsi :

  1. la guerre civile en Syrie
  2. la guerre civile en Irak
  3. le conflit kurde en Turquie
  4. l’intervention américaine en Irak
  5. l’intervention américaine en Syrie
  6. l’intervention iranienne en Irak
  7. l’intervention iranienne en Syrie
  8. l’intervention russe en Syrie
  9. la campagne du Hezbollah en Syrie
  10. la guerre civile au Yémen
  11. la guerre civile en Libye
  12. l’intervention de l’OTAN en Libye
  13. l’insurrection du Sinaï en Egypte
  14. la guerre globale contre le terrorisme / le djihad islamique mondial
  15. la guerre par procuration américano-russe au Moyen Orient
  16. le conflit israëlo-palestinien

Comment ça il y en a trop ? C’est pourtant l’ampleur lds conflits où le Leviathan du Potomac s’est jeté. Et seulement dans l’ancien empire ottoman. Cela n’inclut pas :

  1. le conflit pour la mer de Chine
  2. la guerre civile en Corée
  3. la guerre en Afghanistan
  4. le conflit russo-ukrainien
  5. l’assistance portée aux nombreux conflits africains
  6. l’occupation de l’Allemagne

En novembre, les américains se rendront au bureau de vote sur leurs triporteurs électriques pour élire le prochain chef des armées américaines

Hillary a un gros passif de suiveuse des néoconservateurs et de leurs politiques d’export de la démocratie et de déstabilisation des ennemis d’Israël, comme les partis baassistes (nationalistes arabes) d’Irak et de Syrie.

L’Alt-Right a remarqué de façon juste que cet interventionnisme couplé aux lois immigrationnistes américaines depuis 1965 équivaut à une politique dite Invade the World, Invite the World (envahir le monde entier chez eux, inviter le monde entier chez soi).

Les États-Unis seraient un pays radicalement différent si ils arrêtaient à la fois de bombarder des musulmans et d’importer des musulmans chez eux. Certains pourront se souvenir que, jusqu’en 2001, beaucoup de pilotes de ligne acceptaient de vous faire visiter le cockpit en vol, surtout si vous étiez accompagné d’un enfant. Aujourd’hui, s’attarder simplement autour d’un avion est suspect et peut vous attirer des problèmes.

Mais le problème n’est pas seulement la changement culturel ou la peur inhérente à la vie dans une société dense, pleine de cibles potentielles.

Les États-Unis dépensent aujourd’hui plusieurs milliards tous les ans simplement pour empêcher un nouveau 11 Septembre qui aurait pu être aisément évité en interdisant l’immigration en provenance d’Arabie Saoudite, pays qui pratique la Sharia, la polygamie et la décapitation des non-musulmans. Les mesures de surveillance et de lutte anti-terroristes que les USA doivent mener contre leur propre population (au nom d’une menace contre sa sécurité intérieure provoquée par l’immigration extra-européenne) ferait rougir les états totalitaires aujourd’hui disparus. La Stasi serait fière.

L’autre option, c’est Donald Trump.

Trump n’a jamais pris part aux opérations de destruction des nations ou de bombardement de populations du désert à la mentalité médiévale. Il n’a jamais été responsable de la mort d’un ambassadeur américain et de son personnel. Il ne s’est jamais réjoui de la mort de Kadhafi dont le régime autoritaire élevait le niveau de vie libyen, reversait les profits de l’industrie pétrolière à son peuple et empêchait la propagation des mouvements terroristes islamistes dans la région. Trump a aussi fait l’éloge de Saddam Hussein qui, très loin d’être parfait, empêchait la guerre civile entre djihadistes et nationalistes en Irak.

Trump a compris qu’il ne fallait pas se mêler des affaires de ces pays, même si cela veut dire renoncer à leur apporter une démocratie parlementaire à l’américaine. Ces peuples peuvent vivre sans démocratie. Pour dire vrai, ils vivent déjà sans démocratie. Ce qui se passe aujourd’hui en Syrie, Irak et Afghanistan, c’est la destruction, et cette destruction est financée par [les] impôts [américains], et dirigée par un pouvoir démocratique qui combat pour préserver les frontières de nations étrangères tout en négligeant la protection des siennes.

Obama et Clinton peuvent se permettre ces guerres, parce qu’ils n’ont pas la même personnalité que George W. Bush. Ils font exactement la même chose que Bush a fait en Irak et en Afghanistan, mais sans déployer des dizaines de milliers de troupes. C’est peut-être même pire à cause précisément du peu de victimes du côté américain.

En théorie, nous pourrions continuer à mener ces guerres aussi longtemps que le programme de drone est financé et tant qu’il y a du carburant pour pouvoir remplir les réservoirs de nos avions. Il n’y a pas d’attrition du côté américain et nous continuons à transformer les villes du Moyen Orient en répliques de Guernica. Aucun cercueil ne revient au pays donc personne ne s’en soucie.

Et comme si ce n’était pas suffisant, Obama et Clinton veulent parallèlement à ces guerres importer des centaines de milliers de musulmans aux États-Unis.

Il faut arrêter de prendre les musulmans pour des abrutis. Ils savent très bien que les États-Unis n’ont pas arrêtés de bombarder les pays musulmans depuis 15 ans (sans compter tous les autres conflits auxquels ils ont pris part depuis les années 60, ). Ils savent aussi qu’un grand nombre d’américains n’apprécient pas le fait que des musulmans s’installent dans leur pays, reconnaissant les traditions musulmanes comme incompatibles avec la société laïque occidentale.

D’où ces deux problèmes :

  1. une solidarité musulmane internationale percevant correctement les USA comme opresseur
  2. le fait de vivre dans un pays dans lequel les musulmans ne pourront jamais totalement s’intègrer en raison des obligations inhérentes à la religion islamique en tant que système politique et social. Et cela produit de la tension, du risque, et du terrorisme comme on peut le voir en Europe et aux Etats-Unis.

Posez-vous la question : combien d’attentats vais-je tolèrer avant de considérer que limiter l’immigration musulmane est une bonne chose ? A quel nombre de morts vais-je dire « trop, c’est trop » ? Et plus important encore, cela vaut-il vraiment le coup d’attendre de le découvrir ?

Et ne venez pas dire : « Oui, mais ils sont nés ici, donc ce sont des américains comme les autres, pas des immigrés. » On entend cela trop souvent. Les États-Unis ont déjà eu leur lot de terroristes 100% américains. Mais à l’inverse, si j’étais né en Arabie Saoudite de parents texans travaillant dans l’industrie pétrolière, je peux vous garantir que personne ne me considérerait comme arabe ou musulman, mais comme expat’ américain.

Il faut bien se rappeler que la plupart des pays n’ont pas de droit du sol. Le fait d’être né sur le sol américain ne fait pas automatiquement de vous un blanc agnostique ou protestant.

Et d’ailleurs, la plupart des immigrés vont s’installer dans des endroits avec beaucoup de « diversité » comme New york ou la Californie où ils vivent entre eux dans leur communauté ethnique d’origine. Et leurs enfants grandissent dans ces communautés.

Peut-on devenir « américain » quand vous ne cotoyez que des Afghans, Juifs russes, Porto-Ricains ou des Chinois ? Bien sûr que non… Et certains retournent régulièrement passer des « vacances » en Afghanistan (terroristes d’Orlando) ou en Arabie Saoudite (terroristes de San Bernardino) ce qui renforce leur solidarité avec leurs coreligionnaires qui combattent l’impérialisme.

Trump veut résoudre d’un coup le problème musulman avec quelques mesures simples. Il a raison quand il déclare que l’Iran et la Russie combattent l’État Islamique et que nous devrions donc coopèrer avec eux.

Au lieu de cela, nous menaçons la Russie qui ne fait que soutenir le gouvernement officiel syrien alors que nous financons et armons les mouvements rebelles incontrôlables. Offrir des armes gratuitement aux rebelles « modérés » syriens est complètement idiot. Une fois livrées, il est impossible de savoir ce que deviennent ces armes. Et si les rebelles sont vaincus et les armes capturées ? Par l’État Islamique ? Par le gouvernement Syrien ? Et si les rebelles décident de vendre ces armes ? Nous n’avons aucun contrôle sur ce qu’ils en font, et Alèp ne vaut pas une potentielle guerre nucléaire avec la Russie.

Plus important encore, Trump reconnaît que la venue de musulmans aux USA est une très mauvaise idée. Il existe plusieurs dizaines de pays musulmans dans le monde, dont certains très riches, qui pourraient accueillir les « réfugiés » au lieu des nations laïco-chrétiennes occidentales où l’arabe n’est pas pratiqué. Mais non, apparemment c’est à l’Occident de devoir tous les accueillir…

La question est donc de savoir ce que vous êtes prêt à personnellement sacrifier de votre pays natal pour héberger des réfugiés ou des immigrés attirés par la richesse américaine. Est-ce que cela vaut vraiment le coup ?

Trump veut travailler conjointement avec les Russes et les Iranniens pour clôturer le conflit Syrien et vaincre l’ennemi international numero 1, l’État Islamique. Il veut aussi un moratoire limitant l’immigration et ainsi l’import de conflits ethno-religieux sur le sol américain.

Clinton veut continuer à combattre le gouvernement d’Assad faisant ainsi le jeu, non seulement de l’État Islamique, mais de toutes les autres factions rebelles aussi. Et parallèlement, elle veut continuer à rendre le pays de plus en plus musulmann en important de plus en plus de Levantins chaque année. Pourquoi cherche-t-elle à recréer Alep à Seattle ou l’Irak dans l’Idaho ?

Trump veut mettre fin aux conflits extérieurs ET intérieurs. Trump veut faire passer l’Amérique d’abord. Qu’est-ce que Clinton veut faire passer d’abord ?

cufvxghwgaa8vfw

http://therightstuff.biz/2016/10/17/why-donald-trump-is-the-anti-war-candidate/

2 réponses »

Laisser un commentaire