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Politique Friction – Douce France : Sarko le « globaliste » fait le grand écart, cela fait mal aux c……s ! Par Bruno Bertez

Sarkozy fait le grand écart, cela fait mal aux c……s !

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Brunobertez.com le 27 Octobre 2016

Sarkozy fait le grand écart, il chasse sur le terrain de Marine mais votera Hollande !

Nicolas Sarkozy a laissé entendre qu’il voterait pour François Hollande au second tour de la présidentielle de 2017 dans l’hypothèse d’un duel entre l’actuel chef de l’Etat socialiste et la candidate du Front national, Marine Le Pen.

 

« Pas de gaieté de cœur », a répondu l’ex-président à la question d’un journaliste de BFM TV.

« Je ne voterai pas pour le Front national. C’est clair, je ne l’ai jamais fait et d’ailleurs, je pense qu’entre nous, avec le Front national, il y a une barrière infranchissable », a poursuivi Nicolas Sarkozy. » Pour eux, l’immigration est un problème de principe, pour moi, c’est un problème de nombre », a-t-il justifié.

Selon des propos rapportés par deux journalistes dans le livre « Un président ne devrait pas dire ça… », François Hollande a lui-même dit qu’il voterait pour Nicolas Sarkozy en cas de deuxième tour contre la présidente du FN.

De toute façon l’échiquier politique n’est plus ce qu’il croit !

Sarkozy est bien sûr incohérent comme à son habitude, et sa pirouette pour justifier son vote Hollande est peu convaincante. La distinction entre rejet de principe de l’immigration et l’acceptation par le biais d’un quota ne peut être perçue par le public, elle sonne faux. Elle passe à côté de l’essentiel en tous cas.

Et c’est cet essentiel qui constitue à la fois la ligne de recomposition politique efficace et le succès d’une élection légitime, c’est à dire une élection d’adhésion. Hors de la prise de conscience de la nécessité de la recomposition politique, il n’y a pas de salut pour gouverner. Nous disons pour gouverner, nous ne disons pas pour gagner les élections, parce ce qui fait gagner les élections, c’est le système bi-partisan. Le système du bonnet blanc/blanc bonnet.

Sarkozy est sur une ligne ancienne, celle du clivage droite/ gauche, elle reste celle d’En Haut, mais les « Gens d’en Bas », sont ailleurs.  Le fait nouveau, c’est même plus que le populisme, c’est la naissance d’un courant anti-système, anti-élite dont le rejet de la mondialisation, du libre-échange, de l’immigration, des guerres atlantistes  ne sont que les symptômes ; et plus ce courant s’affirme, comme on le voit aux USA, plus les élites, les ploutocrates, les kleptocrates, les médiacrates, les rebellocrates, les ponctionnaires, les marginaux qui sont les bénéficiaires du système ancien sont obligés de se démasquer pour ce qu’ils sont, les partisans du status quo. En se démasquant ils se donnent à voir comme repoussants et repoussoirs.

Nous sommes en mutation, en transition avec un clivage à la fois éternel et nouveau : d’un côté les politiciens du système, sociaux-démocrates pour l’essentiel et de l’autre, les laissés pour compte, « left behind ». D’un côté la France urbanisée, mondialisée, formatée par les médias et la propagande et de l’autre la France profonde, plutôt rurale, les gens ordinaires, les classes moyennes plus ou moins en cours de prolétarisation. Ce clivage peut se formuler : clivage entre le Centre et la Périphérie du système. Il recouvre en partie la distinction ancienne entre exploiteurs et exploités, mais en partie seulement. Ou alors il faut élargir le sens du concept d’exploitation. Disons que la Périphérie sert de marchepied au Centre, le Centre lui marche dessus.

Cette France, si on excepte la partie qui vote Front National est dispersée, émiettée, car elle est encore en partie mystifiée. Elle n’accède à la conscience politique que progressivement. On ne retrouve une partie dans le vote LR, une partie chez Mélenchon et surtout une grande partie chez les abstentionnistes ou votants nuls ou blanc.

Dans le découpage et la configuration présente, cette France Périphérique est certainement majoritaire, mais étant divisée, elle rencontre en face d’elle la coalition des élites (ou de ceux qui se croient telles), coalition contre ce qu’ils pointent comme une jacquerie.

Etant mystifiée, la Périphérie  n’a aucune chance de pouvoir se poser comme telle. Les divisions sont historiquement irréductibles, elles ne disparaissent que progressivement par l’étiolement des formations-pièges ou inutiles comme le Front de Gauche ou les LR conservateurs/nationaux .

La coalition des élites, des mondialistes, des européistes, va donc l’emporter et il est sans intérêt de savoir si c’est la fraction dite « gauche » ou sa fraction dite « droite » qui va en prendre la tête. L’important est ailleurs.

Sarkozy a raté le coche en ne prenant pas la tête de cette coalition contre le peuple, ce qui est au fond son positionnement naturel.

La France va devenir de plus en plus ingouvernable, sans  légitimité réelle des élus, sans adhésion populaire.  Les forces vives étant exclues irrémédiablement, aucune politique, aucune réforme, aucun Projet ne peut être transmis.

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EN BANDE SON : 

3 réponses »

  1. Lundi 31 octobre 2016 :

    Les banques européennes détiennent 1.200 milliards de créances douteuses.

    Près de dix ans après la crise financière, les banques n’ont toujours pas fini de nettoyer leur bilan. Selon une étude de KPMG, citée par Bloomberg , quelque 1.200 milliards d’euros de prêts non-performants (ou créances douteuses) sont inscrits dans les comptes des établissements basés en Europe. D’après l’Autorité bancaire européenne, en mars 2016 l’encours des prêts non-performants (NPL) représentait 5,7% de tous les crédits au sein de l’Union européenne.

    http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0211448427830-les-banques-europeennes-detiennent-1200-milliards-de-creances-douteuses-2039421.php

  2. sarkozy est menteur comme un arracheur de dents ;du moment qu’il affirme que son vote ira à hollande , vous pouvez être sur qu’il ira au FN ; et puis il oubli une chose , son électorat déteste le ps et ne votera jamais pour ce parti ; girouette à temps plein , ce type n’a pas de figure ; à dégager d’office ;

  3. Certains ont joué la « folie des grandeurs »…
    Pour une fois que l’on a quelqu’un qui joue, modestement et humblement, la « petitesse de la raison », allons nous nous plaindre?
    Il en fallait un et le destin nous l’a désigné à la vindicte populaire…. De plus c’est un vieux canasson, qui se (pardon, nous) la joue ‘retour vers le passé »

    http://wp.me/p4Im0Q-1mq

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