A Chaud!!!!!

Jill Stein, candidate des Verts à la présidentielle Américaine : « qu’attend le gouvernement pour inculper Hillary ? » – Hillary Clinton pourrait être condamnée à 20 ans de prison, s’il est confirmé qu’il y a eu entrave à la justice

Jill Stein, candidate des Verts à la présidentielle Américaine : « qu’attend le gouvernement pour inculper Hillary ? »

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By Jean-patrick Grumberg, www.dreuz.info Le 5 Novembre 2016

Après les nouveaux scandales et affaires de corruption qui impliquent Hillary Clinton, révélés par les derniers Wikileaks, la présidente du parti Vert et candidate à l’élection présidentielle Jill Stein a expliqué que pour elle, la coupe est pleine.

Elle a réclamé, dans un tweet, que le gouvernement fédéral dépose plainte contre la candidate démocrate.

 

 

Jill Stein, qui ne soutient évidemment ni Donald Trump ni Hillary Clinton, a dénoncé l’hypocrisie des médias, lesquels, il n’y a encore pas si longtemps, publiaient avec enthousiasme Wikileaks qui expose les secrets d’Etat, et lorsqu’il s’agit de Clinton, font exactement comme les gouvernements que dénonce Assange : tout pour le réduire au silence.

Stein en a remis une couche contre les journalistes de gauche qui mettent en garde que «Trump tenterait de censurer le journalisme critique»– alors que c’est eux qui censurent les révélations de WikiLeaks qui a exposé les relations «privilégiées» entre les médias (Donna Brazile de CNN qui a plusieurs fois donné les questions des débats à Clinton), qui lui soumettent pour approbation les articles qu’ils vont publier (New York Times), et la préviennent à l’avance lorsqu’un article un peu critique doit sortir, pour qu’elle ne soit pas prise par surprise et qu’elle ait le temps de préparer sa réponse.

Glenn Greenwald, l’avocat et journaliste militant du Guardian qui a risqué sa carrière pour publier les secrets de la NSA volés par Edward Snowden, a déclaré que la collusion entre les médias et la campagne Clinton— par exemple la décision de donner à l’avance les questions d’un débat à la primaire démocrate contre Bernie Sanders, représente des «graves irrégularités».

Jill Stein a plusieurs dénoncé que les médias font tout pour faire élire Hillary Clinton et diffamer ses opposants, parce que «ce sont de très gros donateurs de sa fondation.»

«Pourquoi les médias poussent ainsi Hillary et traînent dans la boue ses opposants ? demande Jill Stein sur Twitter, parce que ce sont de très gros donateurs de sa fondation».

«90 % des médias américains sont contrôlés par 6 consortiums. Le système à deux partis les a enrichis ; il n’est donc pas surprenant qu’ils la propulsent vers la présidence: #FollowTheMoney [suivez la filière de l’argent].»

Internationale écologique pour un Monde solidaire oblige, j’attends évidemment d’Emmanuelle Cosse et Daniel Cohn Bendit qu’ils prennent position dans le sillage des Verts d’Amérique, qu’ils soutiennent les propos de Jill Stein, et dénoncent la turpitude d’Hillary Clinton.

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Dans l’univers politique, la dissimulation est souvent pire que le crime lui même.C’était bien les efforts de dissimulation du scandale lié au Watergate qui avaient causé la chute de Nixon, et maintenant tout ce qui est entrepris pour dissimuler le scandale relatif aux mails d’Hillary Clinton pourrait l’envoyer en prison et ce pour longtemps. Lorsque le FBI avait révélé avoir réouvert une enquête sur les mails d’Hillary Clinton, cette nouvelle avait provoqué des ondes de choc à travers toute la classe politique. Mais cette fois-ci, on ne parle pas seulement d’une enquête sur une mauvaise gestion de documents classifiés. Je n’ai entendu personne en parler, mais si le FBI découvre qu’Hillary Clinton a modifié, détruit ou caché des mails qui auraient dû être confiés au FBI lors de l’enquête initiale, elle pourrait être accusée d’entrave à la justice. Si c’est le cas, ce serait la fin immédiate de sa carrière politique, et si elle était reconnu coupable, elle pourrait être envoyée en prison pour le reste de sa vie.

Je n’ai encore vu aucun média évoquer l’expression « d’entrave à la justice », mais je suis convaincu qu’il y a de bonnes chances que ce scandale en prenne le chemin. Ce qui suit est la partie intéressante de la loi fédérale qui traite du problème d’obstruction à la justice

Quiconque en connaissance de cause, altère, détruit, mutile, cache, couvre, falsifie ou fait une fausse déclaration sur n’importe quel enregistrement, document ou objet matériel avec l’intention d’entraver, de faire obstruction ou d’influencer une enquête ou une gestion administrative en lien à toute question relevant de la compétence de tout ministère ou organisme des États-Unis ou de toute plainte déposée en vertu de l’article 11, ou en relation avec, ou en connaissance de cause, doit être condamné à une amende en vertu du présent titre, ou emprisonné jusqu’à 20 ans, voire les deux.

Si Hillary Clinton est envoyé en prison pour 20 ans, ce serait pour le restant de sa vie.

J’ai le sentiment que le FBI va trouver beaucoup de preuves « d’entrave à la justice » dans les mails d’Huma Abedin. Mais, malheureusement, tout ceci risque de ne pas être résolu avant le 8 Novembre prochain, car selon le Wall Street Journal, il y a environ 650.000 mails à fouiller et à étudier…

Alors que les agents fédéraux se préparent à fouiller près de 650.000 mails pour savoir combien se rapportent à l’enquête initiale concernant des mails liés au serveur privé utilisé par Hillary Clinton, la divulgation surprise pose des tensions entre le FBI et le ministère de la Justice quant à la façon de poursuivre l’enquête.Les métadonnées trouvées dans l’ordinateur portable utilisé par Anthony Weiner et son ex-épouse Huma Mahmood Abedin, la proche collaboratrice de Clinton, suggèrent qu’il peut y avoir des milliers de courriels envoyés vers ou depuis le serveur privé que Mme Clinton a utilisé alors qu’elle était secrétaire d’Etat.

Le journal rapporte qu’il faudra des semaines, au minimum, afin de déterminer si ces messages sont liés au travail de Madame Abedin lorsqu’elle était avec Mme Clinton au Département d’Etat; combien sont des doubles de courriels déjà examinés par le FBI; et s’ils contiennent soit des informations classifiées ou de nouvelles preuves importantes dans l’enquête concernant Clinton.

Le FBI doit attendre une ordonnance du tribunal pour commencer à examiner les mails, parce qu’ils ont été découverts dans une autre enquête indépendante qui concerne M. Weiner( l’ex-mari de la plus proche collabotrice de Clinton)

Selon les informations, ces mails datent de quelques années, et se trouvaient dans un ordinateur portable dont l’existence était inconnue lors de l’enquête initiale sur le serveur privé d’Hillary Clinton. En Août, Mme Abedin avait déclaré qu’elle se séparait de son mari, Anthony Weiner.

Parmi les 650.000 mails, une source interne a déclaré à Fox news qu’au moins 10.000 d’entre eux présentent un intérêt pour l’enquête.

Pour l’instant, les responsables fédéraux n’ont même pas encore commencé à parcourir les mails, parce que le FBI attend une ordonnance du tribunal pour commencer à les examiner. Ce qui suit provient de CNN

Les avocats du gouvernement américain n’ont pas encore approché ceux d’Abedin afin de trouver un compromis pour procéder aux investigations. Des sources ont déclaré un peu plus tôt à CNN que des discussions avaient démarré, mais les enquêteurs expliquent maintenant que ce n’est pas le cas.

De toute façon, selon ce qu’on dit les enquêteurs, les avocats du gouvernement américain prévoient de demander un mandat de perquisition auprès d’un juge afin de procéder à l’examen de l’ordinateur

Mais le FBI serait déjà à recherche d’un ordinateur portable qui fut détenu à la fois par Anthony Weiner et Huma Abedin, sans qu’aucun mandat n’ai été nécessaire à cette recherche, puisque Weiner coopère avec le FBI.

Beaucoup de gens se demandent pourquoi James Comey, le directeur du FBI, a décider soudainement d’entreprendre de telles investigations juste une semaine avant le jour du scrutin. Sans doute qu’il devait savoir que cela aurait un impact catastrophique sur l’élection, et il est peu probable qu’il aurait pris une telle décision sans que quelqu’un ait déjà trouvé quelque chose de vraiment important. De plus, James Comey a sans doute profité de cette occasion pour se racheter auprès de ses pairs du FBI. Ce qui suit est l’extrait d’un article provenant du Daily Mail, rédigé par Ed Klein, l’auteur récent du livre sur les Clinton intitulé « Guilty as sin » et qui est déjà l’une des meilleures ventes selon le New York Times…

« l’atmosphère était devenue toxique au FBI depuis que Jim avait annoncé en Juillet qu’il ne recommanderait pas de poursuites à l’encontre d’Hillary », selon ce qu’a confié un ami proche qui a connu James Comey pendant près de deux décennies, qui a partagé des sorties en familles avec lui, et qui l’accompagne à la messe catholique chaque semaine.

« Certaines personnes, comme les chefs de département, ont cessé d’échanger avec Jim, et ne répondaient plus à ses salutations lorsqu’ils le croisaient. Il avait le sentiment d’avoir trahi ses collègues et d’avoir déshonoré le FBI en ayant laissé Hillary avec une simple tape sur les doigts. il ne pouvait plus résister aux pressions venant des agents du FBI et de ses principaux adjoints »

Selon la source, cette situation travaillait James Comey depuis des mois et il en avait longuement échangé avec sa femme, Patrice.

Il lui avait expliqué qu’il était déprimé par les lettres de démission d’agents mécontents qui s’empilaient sur son bureau. Ces lettres lui rappelaient tous les jours que depuis cette histoire, le FBI avait le moral à zéro.

Et maintenant, que va t-il se passer ?

Alors, le scénario le plus probable, c’est que le FBI n’aura pas le temps de boucler l’enquête et d’inculper ou non Hillary Clinton avant l’élection. Cela signifie que nous pourrions nous profiler vers le 8 novembre prochain, jour des élections avec ce scandale qui pèse sur la campagne d’Hillary Clinton, ce qui pourrait être avantageux pour Donald Trump.

Cependant, si le FBI parvenait à la conclusion rapide que les charges contre Hillary Clinton sont justifiées en fonction de ce qu’ils auraient trouvé sur les milliers de mails, alors nous pourrions encore voir une sorte d’annonce à la veille du scrutin.

Dans l’éventualité que cela se produise, nous pourrions voir Hillary Clinton obligée de quitter la course à la présidentielle américaine avant le mardi 8 Novembre.

Encore une fois, cela semble très peu probable à ce stade, mais c’est encore possible.

Si Clinton était obligée de se retirer, les démocrates auront besoin de trouver un nouveau candidat, et ce processus prendrait du temps. Dans un article qui a été publié un peu plus tard aujourd’hui sur le site « The Most Important News », je vais vous révéler qui serait selon moi le prochain candidat.

Dans un tel scénario, les démocrates auront désespérément besoin de temps afin d’accorder leurs violons, et nous pourrions voir Barack Obama essayer de retarder ou de suspendre l’élection. Il y aurait alors beaucoup de controverse quant à la légalité de cette démarche, mais Barack Obama n’a pas laissé la Constitution des Etats-Unis l’arrêter par le passé.

Cette semaine sera à coup sûr très intéressante à suivre.

Alors que cette élection est la plus folle de toute l’histoire moderne des Etats-Unis, elle risque de l’être encore plus, et j’ai le sentiment que nous allons assister à d’autres rebondissements encore.

Voir Anthony Weiner jouer un rôle central à la fin de cette histoire est plutôt ironique, et je suis impatient de voir ce que nous réserve le final…

Source:theeconomiccollapseblog

Comme beaucoup d’entre nous, Hillary Clinton se souvient où elle était quand deux avions se sont écrasés sous nos yeux sur le World Trade Center à New York, le 11 septembre 2001.

C’est du moins ce que l’on pourrait croire…

Sauf que lors d’une réunion politique à Sanford, en Floride, le 1er novembre dernier, elle a menti au public sur ce qu’elle faisait lors des attentats de 9/11.

Expliquant qu’elle était bien consciente de la menace terroriste que le pays affronte, elle a déclaré :

«Et quand je dis que je veux protéger la sécurité de l’Amérique, évidemment, je pense à combattre le terrorisme. Je sais ce qui s’est passé non loin d’ici, à la discothèque Pulse d’Orlando. Et j’étais à New York, le 11 septembre … je vaincrai ISIS, je protégerai l’Amérique.»

Cette condescendance populiste à faire croire qu’elle sait de quoi elle parle, puisqu’elle était au cœur de l’action lors des attentats du 11 septembre pose juste un petit problème : elle ment. Clinton n’était pas à New York le 11 septembre.

Le mensonge est propre à la gauche, on ne le répétera jamais assez, car elle ne peut avancer vers ses objectifs qu’en les dissimulant. Le projet de la gauche est trop opposé à la nature profonde de l’homme, à son bon sens, sa logique, à l’équité, la justice et la morale, elle ne peut l’exposer au grand jour qu’à coup de désinformation et de mensonge, et c’est pour les cacher qu’elle a pris le contrôle des médias… jusqu’à ce qu’internet expose la triche.

Mais revenons à Hillary Clinton.

Dans son livre, Hard Choices, Hillary Clinton écrit qu’elle n’était pas à New York lors des attentats terroristes, mais qu’elle est arrivée le lendemain.

Voici l’extrait :

«Après une longue nuit d’insomnie à Washington, j’ai pris l’avion pour New York avec Chuck Schumer, mon partenaire au Sénat, à bord d’un avion spécial de l’Agence fédérale de gestion des urgences… La ville était bouclée, et nous étions les seuls dans le ciel ce jour-là, à l’exception des avions de combat de l’Armée de l’Air patrouillant dans le ciel.»

Mon père me disait : «si quelqu’un te ment une fois, honte sur lui, s’il te ment plusieurs fois, honte sur toi».

Voir quelqu’un mentir à ce point, aussi souvent, sur autant de sujets devrait mettre mal à l’aise n’importe quelle personne, puisqu’il n’est pas possible de savoir quand elle dit vrai et quand elle ment, où même si elle a jamais dit vrai.

Mais voir Clinton mentir à ce point, aussi souvent, sur autant de sujets, alors qu’elle demande notre confiance pour l’élire au poste le plus puissant au monde, c’est tout simplement impossible. Sauf pour les menteurs évidemment.

Une mention spéciale à Michelle Obama : elle a supprimé toutes mentions de Hillary Clinton sur son compte Twitter personnel et officiel.

By the way, au cas où mes confrères journalistes seraient tentés de hurler à l’intox de Dreuz, je leur signale respectueusement que c’est CNN qui a pris Clinton la main dans le sac sur ce mensonge.

Maintenant, ils traiteront le sujet comme d’habitude : par le silence, ou en le minimisant.

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

2 réponses »

  1. C’est terminé. Dernière minute, alerte du Nobs, Comey stoppe tout.
    Pas de poursuite. Point barre
    Foutue dictature !

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