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Etats-Unis : Qui est Stephen Bannon, le nouveau «chef de la stratégie» de Trump ? Non, Bannon n’est pas antisémite !

Qui est Stephen Bannon, le nouveau «chef de la stratégie» de Trump ?

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novembre 14, 2016 Par Etienne Jacob Le Figaro via Algarathselect.com 

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Ce proche du Tea Party avait été nommé en août directeur général de la campagne du milliardaire. Ex-banquier chez Goldman Sachs, il a cofondé un site d’information conservateur, Breitbart , qu’il compte décliner en Allemagne et en France.

Donald Trump l’a annoncé dimanche dernier: Reince Priebus, président du Comité national républicain depuis 2011, sera le futur secrétaire général de la Maison-Blanche. Stephen Bannon, a, lui, été nommé «stratège en chef» et «conseiller spécial du président»: il travaillera dans l’ombre, alors que Priebus sera en première ligne. Ce conservateur, proche du Tea Party et cofondateur du site d’information Breitbart News, est le dernier à avoir rejoint l’équipe de campagne de Trump en août pour en redevenir le directeur général.

Ex-banquier, producteur, conservateur

Né à Norfolk (Virginie), en 1953, Stephen Bannon a été banquier chez Goldman Sachs dans les années 1980. Avant tout homme d’affaires, il a produit plusieurs films comme The Indan Runner, réalisé en 1991 par Sean Penn ou plus récemment Sweetwater (2013) avec Ed Harris. Ingénieur dans la marine de guerre américaine pendant quatre ans, il a aussi été journaliste pour la version américaine du Huffington Post.

Bannon a également fondé le Governement Accountability Institute. Cette association à but non lucratif a été créée pour «enquêter et mettre en lumière le copinage capitaliste, la mauvaise utilisation de l’argent des contribuables, la corruption gouvernementale». En mai 2015, l’organisation a d’ailleurs publié un livre confirmant le positionnement anti-Clinton du businessman: Clinton Cash: l’histoire inédite de comment et pourquoi les gouvernements et entreprises étrangères ont rendu riche Bill et Hillary Clinton.

Son engagement politique n’est pas nouveau. Il a toujours été un ardent dénonciateur de l’establishmentpolitique américain. Il a aussi été conseiller de l’ex-colistière de John McCain, Sarah Palin, sur laquelle il a produit un documentaire, The Undefeated (2011). Depuis plusieurs années, Bannon gravitait autour de Donald Trump, avant de le rejoindre en août.

Un site très orienté

Mais Stephen Bannon est également un homme de médias. Il a cofondé le site Breitbart News en 2007 avec l’ex-libéral Andrew Breitbart. Il en a pris la direction après la mort de ce dernier en 2012, pour un virage conservateur.

En parallèle, Bannon est animateur de l’émission de radio Breitbart News Daily, diffusée sur le canal Sirius XM.

Reportages, commentaires, l’information sur Breitbart est volontairement orientée et très conservatrice, dans la mouvance du Tea Party. Breitbart fait même figure de plaque tournante des rumeurs anti-Clinton. L’entourage de l’ex-candidate démocrate accusait l’été dernier Bannon et Breitbart d’avoir rapporté d’innombrables théories du complot anti-musulmanes ou antisémites. «Bannon est quelqu’un qui va y aller sabre au clair, il n’hésite jamais à aller au combat et considère qu’en politique, tous les coups sont permis», expliquait en août Corey Lewandowski, l’ex-directeur de campagne de Donald Trump.

L’équipe de rédaction de Breitbart, surnommée «The Fight Club», en écho au célèbre film, confirme cet attrait pour la polémique et le politiquement incorrect.

Stephen Bannon a annoncé l’intention de Breitbart News de s’implanter en France et en Allemagne. Le rédacteur en chef du site a assuré avoir «déjà entamé des entretiens avec des journalistes français et allemands». «Le but est d’aider à la victoire de la droite nationaliste dans ces deux pays, où le sentiment anti-immigrants est en progression», ont expliqué des proches du site à Reuters. Cet été, Bannon affirmait à Politico que la France était particulièrement attractive en raison de la puissance de l’extrême droite, de la peur du terrorisme et des débats sur la place de l’islam dans la société.

Stephen Bannon, estime que son site a un coup à jouer. «Nous voulons couvrir les élections présidentielles françaises, elles vont être historiques!», déclarait-il en juillet à Radio Londres. L’objectif ? Une reproduction de la rédaction de Londres, avec une dizaine de journalistes, des contenus produits en Français et traduits en anglais pour leur audience américaine. Le but du groupe est donc double : capter l’intérêt américain pour les élections européennes et agréger dans son sillage une toute nouvelle audience franco-française.

Un site dans la droite lignée du Drudge Report

Le site a été créé en 2007 par Andrew Breitbart, un éditeur et consultant conservateur. Breitbart, décédé en mars 2012 d’une crise cardiaque, était une figure contrastée de la scène internet américaine : « Il a aidé Matt Drudge avec le Drudge Report, explique Lloyd Grove, journaliste au Daily Beast. Il a contribué au développement du Huffington Post avec Ariana Huffington, et était même présent à son lancement ». « Il a vraiment travaillé pour les deux côtés », a-t-il ajouté.

Andrew Breitbart en 2009/ Source : Flickr, Shal Farley

Andrew Breitbart en 2009/ Source : Flickr, Shal Farley

Fort de ces expériences, Breitbart lance ensuite son propre site éponyme breitbart.com. A l’époque, il est un agrégat de dépêches d’agences de presse internationales, et se concentre surtout sur le showbiz avec sa chronique Big Hollywood.

« La politique n’est venue qu’après, raconte Bannon. Andrew pensait que l’on devait d’abord changer la culture avant de changer la politique ».

Une telle déclaration en dit déjà long sur les objectifs de la rédaction de Breitbart. Ceux-ci ne tardent en effet pas à se faire connaitre. Ils veulent être dans la droite ligne du Drudge Report, lancé en 1996, référence dans le coin d’internet passionné par les conservateurs et les membres du Tea Party. Plus encore, The Drudge est reconnu pour avoir révélé l’un des plus croustillants scandales sexuels de la politique américaine : l’affaire Lewinsky, en 1998. Mais là où le Drudge renvoie son visiteur vers des blogs et des articles souvent très à droite, Breitbart veut concevoir son propre contenu, et devenir une voix audible dans le débat conservateur américain. En 2009, s’ouvre Big Government, et en 2010 Big Journalism : « Nous voulons dire les histoires que les médias traditionnels ne couvrent pas », explique Breitbart à Mediaite. Il s’entoure pour cela de Michael A. Walch, ancien du Time Magazine.

En 2010, toutefois, le site connaît son premier scandale. Il publie une vidéo, fournie par un activiste conservateur, qui montre une officielle du Département de l’Agriculture défendre, dans un discours, le racisme anti-blanc. En quelques heures, la responsable est renvoyée, et l’histoire est propulsée sur les chaînes câblées. Mais peu de temps après, on découvre que la vidéo a été bidonnée, et que le point de vue exposé était en réalité le contraire de celui dévoilé dans la vidéo. Fox News, après avoir été un des premiers promoteurs du document, renvoie Andrew Breitbart de son poste de consultant. Première traversée du désert.

La succession Breitbart : entrée en scène de Steve Bannon

Steve Bannon sur Fox News, en 2013

Steve Bannon sur Fox News, en 2013

Mais le système médiatique étant garant de pardon, sinon d’oubli rapide, Breitbart revient rapidement sur le devant de la scène, son site avec lui. Une course interrompue par un accident inattendu :

« Andrew est mort d’une crise cardiaque à 42 ans, raconte Lloyd Grove. Il meurt, et la configuration de Breitbart a changé, et a été totalement prise par un intéressant individu : Steve Bannon. »

Steve Bannon, ancien banquier chez Goldman Sachs, producteur – il a financé le documentaire à charge contre les Clinton Clinton Cash – mais également hôte radio sur Sirius XM, est un personnage singulier. Joshua Green, journaliste chez Bloomberg, a fait son portrait en octobre 2015, et qualifie sa vie « d’une série de réinventions gastbyesques ». C’est sous sa direction que les bureaux de Breitbart auTexas, en Californie, mais aussi à l’étranger avec Londres et Jérusalem, ont été ouverts. Sous sa direction que le site est entré dans la campagne des primaires américaines, un trafic de 17 millions de visiteurs uniques par mois à son plastron, mais également de vieux relents de populisme et des soupçons de financement par le milliardaire Donald Trump.

Une production d’articles 24h sur 24, 7 jours sur 7

Il vante la production d’articles non-stop : « 24h sur 24, 7 jours sur 7 ». Ses journalistes doivent être dejeunes ambitieux, appartenant avant tout à la génération des millenials : « Les jeunes que l’on engage doivent être prêts à travailler constamment. Ils doivent accepter que Breitbart devienne leur vie ». Cette emphase sur la nouvelle génération tient évidemment à l’aspect numérique du site. Sur Twitter, Breitbart ne pèse pas lourd : 342 000 followers – contre 959 000 pour The Drudge. Mais c’est bien sur Facebook, véritable interface correspondant au site, que Breitbart regroupe une « communauté », comme aime à l’appeler Bannon : plus de 2 100 000 personnes ont cliqué « J’aime », et des milliers commentent régulièrement. Il cite un rapport de la société Newswhip observatrice des médias, qui a placé Breitbart au 14ème rang des contenus les plus partagés dans le monde, devant Yahoo.

« La large majorité des gens qui lisent Breitbart semblent être en total rejet de ce qu’ils appellent le status quo de Washington », commente Lloyd Grove.

 Un site d’information populo-nationaliste

« Nous voulons être un site mondial d’information de centre-droit à la ligne populo-nationaliste », nous explique Steve Bannon. Il ne doute pas de sa ligne éditoriale, la répétant à l’envi, et explique que Breitbart est avant tout « un site d’informations, pas d’opinion ». Lorsqu’on lui demande pour quelle raison il assume des termes aussi peu reluisants et évocateurs que ceux de « populisme » et « nationalisme », Bannon s’insurge :

« Vous savez, ce que vous venez de dire, c’est simplement le discours de l’élite mondiale, aussi bien médiatique que politique. Je pense que nous sommes en train de casser ce mode depensée. La victoire du Brexit en est le plus brillant exemple ».

Pour lui, un tel développement couronne de succès la stratégie mise en place par Breitbart, qui laisse les commentaires s’auto-gérer, autant sur Facebook que sur le site. Il revient sur l’argument populiste qui semble être la matrice de tout son raisonnement : « C’est une démarche populiste. Nous voulons donner une voix aux gens ordinaires ». Ce « little guy », comme il l’aime à le surnommer, il en fait son fer de lance « Je peux vous assurer que tous les gens que j’ai à la radio et qui vont sur le site sont bien plus intelligents et distingués que les gens dans les médias, où ceux que j’ai pu fréquenter chez Goldman Sachs ». 

Derrière cette ambition d’être proche du peuple, de très près, l’habituelle hostilité du « système » et de l’establishment. Il égratigne aussi bien les médias anglais et américains que les français. Et ses cibles ne semblent pas être prises au hasard : « Il ne faut pas que le gens ne restent pas assis, passif, à regarder Canal + ou TF1, la BBC, Fox News, ou CNN. »

Pour lui, le succès de Breitbart (son traffic a augmenté de 120% depuis 2014) semble être avant tout idéologique. Une idéologie qu’il assène à coup d’un discours bien rodé entremêlant termes en « isme » et mise en scène digne d’une épopée épique :

« Je pense que nous vivons les derniers temps du combat entre l’élite globale et le populisme nationaliste. Le cercle médiatique a juste été trop feignant et trop stupide pour le comprendre. Nous construisons notre site entier sur ce raisonnement ».

“Les gens veulent plus de contrôle de leur pays. Ils veulent des frontières. Ils veulent de la souveraineté. Ce n’est pas seulement un phénomène qui prend de l’ampleur en Europe, vous pouvez observer cela au Moyen-Orient, et vous le voyez arriver aux États-Unis.”

Breitbart, accusé de financements occultes

Ce que Steve Bannon définit comme un « changement de paradigme » va selon lui aussi bien affecter la classe politique que les médias. Et pour lui, personne n’est aussi à même de porter les idées auxquelles Breitbart adhère que Donald Trump. Breitbart fait de la campagne ses choux gras, et a été accusé à répétition de n’être qu’une anti-chambre du milliardaire :

« Trump est un phénomène qui arrive très tard. Il donne de la voix à des questions qui étaient posées sur le site depuis très longtemps, comme celles de l’immigration ou encore des accords commerciaux ».

Bannon n’évoque évidemment pas les soupçons de financements venant du milliardaire qui planent sur Breitbart. Il n’a aucune raison de le faire, car en dépit d’un papier publié par Buzzfeed portant ces accusations d’après « des sources anonymes venant de la rédaction », le site n’a pas été inquiété par la justice. Tout juste Bannon admet-il recevoir de l’argent provenant des encarts publicitaires payés par Trump « mais ça, n’importe quel candidat peut le faire », contre-t-il.

Trump, Farage, Le Pen… et les autres

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En dépit des remous occasionnés, Bannon approuve des personnalités politiques comme Trump, qui « cristallisent les débats ». Il trace un parallèle avec Breitbart Londres et Nigel Farage, d’ailleurs invité récemment dans son émission de radio sur Sirius XM. Selon son analyse, il est l’homme qui a fait basculé le scrutin en posant la bonne question, c’est-à-dire celle de l’immigration :

« Le camp du Leave était huit points derrière avant que Farage n’en parle, et pourtant c’est le sujet de prédilection de la classe moyenne ».

Pour Breitbart, le monde vit donc un changement qui oppose non plus la droite et la gauche -comme le montre son intérêt pour le mouvement 5 étoiles, en Italie – mais la politique « des élites » au populisme nationaliste. Et c’est précisément ici que, dans ce grand schéma en pleine évolution, Bannon évoque le nom des Le Pen, pour lesquels il ne cache pas son admiration : « Marion Maréchal Le Pen est la vraie étoile montante ».

Et Steve Bannon, enthousiaste, de conclure :

« At the moment, France is really the place to be. »

Marion Maréchal-Le Pen (FN) a proposé ce lundi au cofondateur du site de «travailler ensemble».

Pourquoi Marion Le Pen se rapproche de l’équipe Trump

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Marion Le Pen vient de publier deux tweets où elle se dit prête à collaborer avec Stephen Bannon, le directeur de campagne de Trump et CEO de Breitbart, un site d’information conservateur qui fit beaucoup pour l’élection du nouveau président américain. Explications.

2 tweets : un en français et l’autre en anglais

Marion Le Pen, l’égérie de la vraie droite américaine

La sphère Breitbart apprécie le courant politique que Marion incarne : plus libéral et conservateur que la ligne socialo-souverainiste défendue par Philippot.

Impossible de savoir si la publication de ces tweets répond à une sollicitation en privé, mais il est clair que Marion Lepen saisit ici une perche pour nourrir son propre courant qui est aussi le plus porteur, en vue de 2017.

Egérie du Tea Party et de la droite conservatrice outre-Atlantique, Sarah Palin note que Marion Maréchal -Le Pen défend comme elle «l’héritage judeo-chrétien» qui doit être «préservé et pour lequel il faut se battre». «Ce qu’elle dit ne devrait pas être controversé, c’est le bon sens», plaide l’Américaine. Et face aux critiques qui visent le FN, elle se dit «pas vraiment surprise car la gauche européenne et américaine a toujours une haine destructrice pour les choses qui rendent un pays plus grand où il fait bon vivre: liberté de marché, liberté d’expression, une société basée sur les valeurs judeo-chrétiennes, une défense nationale forte et des frontières souveraines».

«Quand Marion Maréchal Le Pen parle des seize siècles d’histoire judéo-chrétienne de la France et de son héritage, ce n’est pas un discours de haine ou xénophobe. Elle parle d’amour, l’amour d’un pays que l’on appelle patriotisme», conclut Sarah Palin

http://www.algarathselect.com/eveil/stephen-bannon-nouveau-chef-de-strategie-de-trump/

http://radio-londres.fr/2016/07/breitbart-debarque-a-paris-presidentielle-france/

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/insolites/2015/12/14/25007-20151214ARTFIG00257-le-coup-de-coeur-de-sarah-palin-pour-marion-marechal-le-pen.php

Les médias de gauche n’ont pas réussi à décapiter Donald Trump, alors ils se vengent en accusant Steve Bannon d’être antisémite. J’ai enquêté, et l’accusation est un nouveau mensonge.

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By Jean-patrick Grumberg, www.dreuz.info 16 Novembre 2016 2016

Mon père me disait : «si on te ment une fois, honte sur lui, si on te ment deux fois, honte sur toi». La communauté élue est surprenante. Elle est témoin des multiples mensonges des médias sur Israël, pourtant elle est constamment prête à les croire. Je ne peux que leur répéter ce que disait mon père : si on te ment une fois, honte sur eux. Si on te ment deux fois, honte sur toi.

Alors je m’y colle puisque de toutes parts je reçois des appels de détresse me demandant si Bannon est antisémite.

La version courte : non, Bannon n’est pas antisémite.

La version longue, la voici :

  • Steve Bannon était ami du journaliste juif Andrew Breitbart qui mort précipitamment, et il est devenu le PDG du site Breitbart après sa mort.
  • L’ancien chef de la rédaction de Breitbart s’appelle Joel Pollak. Un juif. Il travaille avec Bannon depuis des années. Nous avons un ami commun, et je l’ai questionné. Sa réponse : «Bannon est un ami des juifs et un défenseur d’Israël».Il y a deux jours, voyant la rumeur— qui date du mois d’août— revenir avec la nomination de Bannon comme chef stratégiste du président Trump à la Maison-Blanche, il a pris sa plume et a écrit : » J’ai travaillé avec Stephen K. Bannon… pour environ 6 ans à Breitbart News. Je peux dire, sans hésitation, que Steve est un ami du peuple juif et un défenseur d’Israël, ainsi qu’un patriote américain passionné et un grand dirigeant»
  • Pamela Geller, une grande militante contre l’islam de la haine, grand défenseur d’Israël, et éditeur du site PamelaGeller.com vient d’écrire ceci : » La gauche est en faillite, moralement, et littéralement. Les démocrates ont perdu tous les pouvoirs —complètement. Le Congrès, le Sénat, le Bureau Oval [présidence] —sont républicains… l’ennemi n’a plus qu’une seule activité, au travers des médias : diffamer, détruire, et ils sont très bon à ça. Mentir, détruire, diffamer —et c’est Trump et ses collaborateurs qu’ils ont en ligne de mire».«Maintenant, les mensonges, la calomnie et la diffamation de Bannon a commencé.Je ne sais que trop bien comment ce processus fonctionne. C’est le mal absolu. Les médias bombardent les USA avec l’accusation que Bannon est un suprémaciste blanc et un antisémite.
    Je suis une juive et une fière sioniste, et j’ai été honorée de travailler pour Steve Bannon après le décès tragique d’Andrew Breitbart.Pendant qu’il était à Breitbart, Bannon a été un partisan sans vergogne d’Israël et de ceux d’entre nous qui luttent contre la haine des juifs et le racisme. Sans équivoque.»
  • Morton Klein, que je connais bien, président de la très importante et honorable organisation ZOA, Zionist Organization of America, est lui aussi monté au créneau pour défendre Bannon :
    «C’est douloureux de voir le président de l’Anti-Defamation League (ADL) Jonathan Greenblatt s’engager dans le massacre de la personne nommée par le président élu Trump Stephen Bannon et l’organisation de Mr Bannon, Breitbart média.  Greenblatt accuse Mr Bannon et son média d’antisémitisme et de haine d’Israël, et Jonathan Greenblatt a tweeté que Bannon «préside aux destinées du principal site internet «alt right»— un terme vague pour désigner les nationalistes blancs et les antisémites.»

    En fait, l’écrivain pro-israélien juif orthodoxe Joel B. Pollak a écrit que M. Bannon est «un patriote américain qui défend Israël et a une profonde empathie pour le peuple juif.»

    La propre expérience de l’organisation ZOA, et l’analyse des articles publiés sur Breitbart confirment que M. Bannon et le site Breitbart ont une amitié et un esprit ouvert envers Israël et le peuple juif. Accuser Mr. Bannon et Breitbart d’antisémitisme est Orwellien. Car le fait est que Breitbart lutte avec bravoure CONTRE l’antisémitisme.En voici un exemple parmi tant d’autres : Stephen Bannon s’est joint à ZOA pour lutter contre l’antisémitisme à CUNY et il a demandé à ses journalistes d’appeler les officiels de CUNY et les assistants du gouverneur Cuomo pour leur demander d’intervenir. 

Conclusion :

J’ai enquêté pour retrouver l’origine des accusations antisémites contre Steve Bannon.

La rumeur a été lancée par deux journalistes d’Associated Press, Brian Melley et Jill Colvin, le 27 août dernier, puis elle a été reprise en boucle par l’ensemble des médias.

Melley et Colvin prétendent qu’il y a 20 ans, Mary Louise Piccard, l’ex-femme de Bannon, l’a accusé d’avoir tenu des propos antisémites lors de leur houleux divorce.

Le dossier de divorce qu’ils ont consulté indiquerait que lors d’un incident, Piccard a craché au visage de Bannon, lequel lui a attrapé le poignet et le cou et a jeté son téléphone portable par terre. Elle aurait alors accusé Bannon d’avoir tenu des propos antisémites en refusant que leurs filles jumelles soient inscrites à l’Archer school parce qu’il ne voulait pas qu’elles soient en contact avec des enfants juifs.

Cet article d’Associated Press pose cependant trois problèmes :

  1. Le rapport de police de la déclaration de plainte rapporte bien les marques au poignet et au cou de Piccard. Il n’y a aucune trace de propos antisémites.
  2. Piccard aurait accusé Bannon d’être une brute autoritaire. Pourtant les deux jumelles ont été inscrites à l’école Archer.
  3. J’ai contacté les auteurs de l’article, Brian Melley et Jill Colvin pour leur demander une copie des papiers du tribunal qu’ils ont consulté. Aucun ne m’a répondu.

Ben Shapiro, un autre juif orthodoxe qui a travaillé pour Steve Bannon à Breitbart, et qui ne soutient pas Donald Trump, a tenu dans Daily Wiredes propos très violents contre son ancien patron Steve Bannon, après avoir claqué la porte de Breitbart.com.

Il accuse Bannon d’avoir fait de Breitbart une «pravda pro-Trump» pour son propre intérêt personnel, n’hésitant pas à «s’en prendre son propre personnel». Il accuse Bannon d’être «une brute», et d’avoir «trahi l’héritage et la mission d’Andrew Breitbart» le fondateur.

Il dit que «Bannon s’est servi de célèbres conservateurs par arrivisme pour dorer son image».

Et «parce que l’ambition de Bannon ne concerne que Steve Bannon, il était prêt à dire à Trump qu’il faisait un travail fantastique même si ce n’était pas le cas».

Pour conclure que «Bannon est une personne légitimement sinistre».

Dans son article où la haine de Bannon s’exprime à pleine puissance, pas un mot sur Bannon antisémite. Et je répète, Ben Shapiro est un juif orthodoxe.

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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