Droit

Islamisme – Royaume-Uni : une Justice à Deux Vitesses…43% des musulmans souhaiteraient que la loi islamique remplace la loi britannique !

  • Tommy Robinson n’a pas été pendant des années — contrairement à Choudary — au cœur d’une nébuleuse de terroristes et de sympathisants du terrorisme. Il n’a pas de liens avec tous ceux qui ont décapité des civils et commis des attentats-suicides.
  • Robinson est dans une position extrêmement délicate. Il n’est pas islamiste radical et n’appartient à aucune minorité visible. Il blanc et ouvrier et, si l’on en juge par sa situation actuelle, il est en droit d’être harcelé par les autorités en toute impunité, sans qu’aucun soutien se manifeste du côté des nombreuses bonnes âmes qui, dans nos sociétés, se sont fait une spécialité de défendre les droits des islamistes.
  • Les groupes de défense des droits de l’homme comme « Liberty », si stricts lorsqu’il s’agit de protéger les droits des islamistes tels que « Cage », demeurent étrangement silencieux sur le cas Tommy Robinson.

Adieu Anjem Choudary ! Et pour deux ans et demi au moins. Le 6 septembre, l’imam radical britannique a été condamné à cinq ans et demi de prison pour incitation à rejoindre les rangs de l’État islamique. S’il se comporte bien en prison, il n’accomplira que la moitié de sa peine, alors qu »il est à peu près acquis qu’il sortira de prison dans un état d’esprit similaire à celui qui est le sien aujourd’hui. Ainsi va la loi dans une société de droit qui tranche et agit comme une société de droit doit le faire – en respectant les procédures. Il n’est donc pas inutile de comparer l’expérience d’Anjem Choudary et la manière dont l’Etat se comporte vis-à-vis d’une autre personne.

Il y a sept ans, un jeune britannique de Luton portant le nom de Tommy Robinson a créé la Ligue de défense anglaise (EDL). Il a fondé ce mouvement avec d’autres résidents de Luton en réaction aux musulmans radicaux qui manifestaient contre un défilé des troupes britanniques de retour au pays. La symétrie est d’autant plus intéressante que les islamistes qui protestaient ce jour-là à Luton, étaient militants d’al-Muhajiroun, le groupe d’Anjem Choudary. Robinson et d’autres résidents de Luton ont certes été sidérés par le comportement des islamistes, mais ils l’ont été plus encore par le comportement de la police qui a protégé les radicaux de la colère des résidents locaux.

Au-delà de la légitimité des motifs qui ont été à l’origine d’EDL, il n’est pas douteux que ce mouvement a été fauteur de troubles. Leurs manifestations ont dégénéré en violences tant en raison des voyous que le mouvement a attiré que par les « antifascistes » qui provoquaient sciemment les manifestants d’EDL dans le but de susciter des réactions violentes. Tout le temps que Robinson a dirigé l’EDL, il parait acquis – et cela a été confirmé par des observateurs ainsi que par des journalistes indépendants – que tous les efforts ont été tentés pour marginaliser les éléments problématiques au sein de l’organisation. A ceux qui ont dit que Robinson et ses amis n’avaient pas le droit d’organiser des manifestations, deux réponses sont possibles. La première est qu’ils avaient le droit d’être là autant qu’un autre. Secundo, les problèmes contre lesquels ils ont protesté (prêcheurs de haine, gangs de violeurs…) sont des problèmes réels, que l’Etat a incroyablement tardé à prendre en considération.

En 2013, Robinson a démissionné du mouvement qu’il avait fondé et s’est engagé dans différentes activités, notamment l’écriture d’un livre. Cet ouvrage raconte, entre autres choses, le harcèlement dont l’Etat l’a gratifié aux premiers jours de la création de l’EDL. Sa maison et celles de ses plus proches parents ont fait l’objet de multiples descentes de police, et tous les ordinateurs et autres éléments de documentation ont été confisqués par la police aux fins d’enquête. Toute lecture impartiale du livre – dont les détails ont été largement confirmés par les quelques journalistes qui se sont intéressés à son cas – suggère qu’il existait une volonté consciente et organisée de mettre Robinson en cause – par tous les moyens – et de le boucler.

La police a finalement trouvé de quoi l’incriminer – une fraude sur crédit immobilier – et Robinson a été jugé et condamné. En 2014, il a été emprisonné pour 18 mois. Mais à sa libération, le harcèlement a repris. Sa liberté de mouvement a été restreinte ainsi que sa liberté de parole et de réunion. A de nombreuses reprises, il s’est entendu menacé d’être renvoyé derrière les barreaux pour infractions aux règles de la liberté conditionnelle. Il a également été accusé d’être mêlé à une bagarre avec un prisonnier musulman reconnu coupable d’avoir attaqué Robinson. Ledit Robin était d’ailleurs placé et maintenu dans une aile de la prison ou les musulmans étaient majoritaires.

Depuis sa libération, Robinson a été continué d’être agressé à plusieurs reprises dans les rues de Luton, y compris par des musulmans qui n’ont jamais été incriminés, même quand les enregistrements des caméras de surveillance démontraient leur culpabilité. En février 2016, il du être hospitalisé après une nouvelle agression à la sortie d’une boîte de nuit d’Essex.

En août, alors qu’il assistait en famille à un match de football à Cambridge, il a subi encore une fois le harcèlement de la police. La police du comté de Cambridge l’a éjecté du pub ou il s’apprêtait à consommer avec sa femme et ses jeunes enfants. La police a agi malgré les protestations spontanées de la direction du pub qui a affirmé que la famille n’avait fait rien de mal et ne causait aucun problème. La police a conduit Robinson et sa famille au poste, et sur la séquence vidéo de l’incident, on entend clairement les jeunes enfants du couple pleurer.

Alors qu’Anjem Choudary (gauche) se situait au cœur d’une nébuleuse de terroristes et de sympathisants du terrorisme, Tommy Robinson (à droite) est un homme de la classe ouvrière blanche harcelé par la police et la justice en toute impunité. Dans le vaste rassemblement de bonnes âmes qui se mobilisent pour défendre les droits des islamistes., personne ou presque ne s’est levé pour défendre Tommy Robinson.

Nombreux sont ceux qui pensent que ce type de harcèlement est normal – et que, pour maintenir l’ordre, il est nécessaire de garder à l’œil ceux qui peuvent fomenter des troubles. Mais si ce raisonnement est vrai, il est étrange que pareil arsenal répressif n’ait pas été utilisé contre Anjem Choudary tout au long des années où il a vécu en liberté dans sa communauté. Il serait intéressant de savoir si les traces existent d’un quelconque harcèlement subi par Choudary et sa famille, voire la liste des établissements d’où il a été éjecté quand il prêchait la haine sans parler des contrôles de police qu’il a subi. Il serait également intéressant de savoir si la police britannique opère des descentes régulières au domicile des islamistes radicaux dans l’espoir de trouver des erreurs dans leurs déclarations de TVA et autres obligations financières.

Bien entendu, toute comparaison de ce type est injuste et même facile, dans la mesure ou Tommy Robinson n’a pas été des années durant – contrairement à Choudary – au cœur d’une nébuleuse de terroristes et de sympathisants du terrorisme. Il ne s’est pas lié d’amitié avec tous les hommes qui ont décapité des civils et commis des attentats-suicides. Il n’y a pas d’exemple connu (de l’auteur de cet article) que Robinson ait une fois seulement appelé à la violence ou ait incité à violer la loi au nom de ses opinions politiques. Mais aux yeux de la loi, de la plupart des médias et d’un nombre important de personnes dans ce pays, Robinson est dans une position particulièrement regrettable. Il n’est pas islamiste radical et n’appartient à aucune minorité visible. Il fait partie de la classe ouvrière blanche et les autorités peuvent le persécuter à loisir et en toute impunité sans que personne se dresse pour protester au sein du vaste échantillon de personnes qui, dans nos sociétés se plaisent à défendre les droits des islamistes.

Les groupes de défense des droits de l’homme comme « Liberty », si stricts lorsqu’il s’agit de protéger les droits des islamistes tels que « Cage », demeurent étrangement silencieux sur le cas de Tommy Robinson. Savoir pourquoi oblige à ausculter le cœur d’un problème au sein duquel la Grande Bretagne se débat depuis plusieurs années, sans qu’un dénouement proche soit visible.

Douglas Murray, auteur britannique, commentateur et analyste des affaires publiques, est basé à Londres, en Angleterre.

https://fr.gatestoneinstitute.org/9475/royaume-uni-justice

RAPPELS : Les tribunaux islamiques tolérés au Royaume-Uni

Où s’arrêteront les dérives du communautarisme ? Au Royaume-Uni, au moins une trentaine de tribunaux islamiques officieux, ou « conseils de la charia », officient en toute impunité. Un scandale pour les autorités ? Pas vraiment, puisque le ministère de l’Intérieur britannique, qui lance tout de même une enquête sur le phénomène, reconnaît le rôle positif pour les croyants de ces assemblées…

Le Home office anglais a tout de même fini par s’inquiéter des discriminations que pourraient subir les femmes dans ces juridictions parallèles, puisqu’on y traite beaucoup de mariages et de divorces. Les autorités britanniques redoutent ainsi des mariages forcés et des divorces contraints, sans l’assentiment des femmes concernées. Mais, au nom de la tradition communautariste en vigueur outre-Manche, fermer ces « charia’s courts » n’est pas à l’ordre du jour.

Les tribunaux islamiques « discriminatoires »

Les tribunaux islamiques ne sont pas légalement reconnus sur le sol britannique mais, rapporte le quotidien anglais , la ministre de l’Intérieur Theresa May souligne que de nombreux Britanniques suivent des codes et pratiques religieux et qu’à ce titre, les conseils de la charia leur offrent selon elle un guide précieux. « Il n’y a qu’un seul État de droit dans notre pays, qui donne des droits et des garanties à chacun des citoyens », rappelle toutefois la patronne du Home office, admettant qu’« un .

Ces tribunaux de l’ombre ne reconnaissent en effet pas forcément les divorces ou mariages civilement conclus devant les autorités officielles, explique The Independant. Or, sans surprise, les femmes ne partent pas du même pied que les hommes dans ces conseils de la charia. Selon les préceptes de la loi islamique, pour divorcer, un homme doit se contenter de répéter trois fois « Je divorce de toi » à son épouse. La femme, elle, a besoin de l’assentiment d’hommes de foi. À défaut, elle risque d’être considérée comme adultérine en cas de remariage.

Cette justice à deux vitesses, où s’affrontent droit civil et droit religieux, semble néanmoins être entrée dans les moeurs outre-Manche. Selon le correspondant du , « il n’est pas rare de voir des avocats inscrits au barreau recevoir une formation sur les préceptes de la loi islamique, afin d’en tenir compte dans les procédures civiles concernant leurs clients musulmans. » Les résultats de l’enquête du ministère de l’Intérieur britannique sont attendus l’année prochaine.

http://www.marianne.net/les-tribunaux-islamiques-toleres-au-royaume-uni-100243290.html

Émoi chez les robes noires. Les règles de la charia font pour la première fois leur apparition dans le droit britannique. La Law Society, l’équivalent du Barreau, a créé une vive controverse en envoyant, mi-mars, aux avocats des recommandations afin de rédiger des testaments «charia compatibles».

L’organisme de représentation des juristes leur explique que, selon la charia, la femme n’est pas l’égale de l’homme dans l’héritage, les mécréants ou héritiers mariés en dehors de la foi musulmane peuvent en être exclus, ainsi que les enfants illégitimes. Selon la charia, une femme a droit à la moitié des parts prévues pour un homme. Selon Nicholas Fluck, président de la Law Society, il s’agit de promouvoir de «bonnes pratiques» dans la reconnaissance de principes de l’islam dans le cadre du système légal britannique.

Révélée par le Sunday Telegraph , cette initiative iconoclaste a suscité une certaine indignation dans les milieux judiciaires et politiques. La Lawyers Secular Society (Société des avocats laïcs) condamne ce geste qui «normalise et légitimise» un système «fondamentalement discriminatoire». Des députés demandent la création d’une commission d’enquête parlementaire. «Cela viole tout ce que nous représentons. Les suffragettes se retourneraient dans leur tombe», s’est étranglée Caroline Cox, membre de la Chambre des Lords.

Mais, pour William Healing, avocat spécialiste de la famille au cabinet Kinglsey Napley, l’affaire fait «beaucoup de bruit pour rien». «Nous vivons dans un pays où le multiculturalisme fait partie du cadre politico-social et c’est dans cet esprit que la Law Society a publié des recommandations afin de répondre à la demande d’une clientèle qui respecte les préceptes d’une religion. C’est polémique uniquement parce qu’il s’agit de l’islam, mais il n’y a là aucune incompatibilité avec le droit anglais», précise-t-il.

En effet, selon les lois sur la succession britannique, chacun est libre de donner tous ses biens à qui il veut, «même à son chat», ironise William Healing, comme de déshériter ceux qu’il souhaite. C’est ce qui permet la transmission des domaines des familles aristocratiques aux fils aînés, au détriment des filles.

Une pétition pour «bannir la loi de la charia au Royaume-Uni»

L’intégration de principes religieux dans le droit britannique n’est pas nouvelle. Des dispositions sur le divorce compatibles avec les préceptes juifs prévoyant le consentement de l’époux, ont déjà été introduites dans les années 90. Cette polémique n’est pourtant pas anodine.

«La Law Society ne reflète dans ses recommandations qu’une vision traditionnaliste de l’islam, comme si elle était monolithique, alors que ces règles de succession selon la charia sont souvent contestées et réformées de par le monde musulman», explique Usama Hassan, de la fondation Quilliam contre l’extrémisme religieux. Cette affaire soulève aussi la question de la tolérance britannique pour une justice parallèle au sein de tribunaux de la charia informels. «Il en existe plusieurs dizaines dans le pays, sans reconnaissance légale, qui fonctionnent dans le cadre des lois sur l’arbitrage et la médiation de façon volontaire», poursuit Usama Hassan.

Selon une étude récente, il existerait 85 tribunaux de ce type. Certains peuvent trancher des litiges civils par des décisions qui ont valeur légale. Le Conseil de la charia islamique reconnaît qu’il n’est «pas encore» reconnu par l’État britannique mais se félicite d’avoir «pris les mesures préparatoires à son objectif final de gagner la confiance des communautés pour le système légal islamique».

Une pétition pour «bannir la loi de la charia au Royaume-Uni» a réuni plus de 20.000 signatures. Le gouvernement précise que «si une décision ou recommandation est contraire à la loi nationale, y compris à la loi sur l’égalité, la loi nationale prévaut».

http://www.lefigaro.fr/international/2014/03/27/01003-20140327ARTFIG00078-des-avocats-britanniques-enjoints-de-respecter-la-charia.php

Royaume Uni : 43% des musulmans souhaiteraient que la loi islamique remplace la loi britannique

sharia-law-uk-muslims-poll-738852Quarante-trois pour cent des adeptes de la religion vivant dans le pays ont estimé que les parties du système juridique islamique devraient remplacer la loi britannique, tandis que seulement 22 pour cent sont contre l’idée.Les chercheurs ont également trouvé des niveaux «très préoccupantes» chez les musulmans britanniques dans l’acceptation des théories du complot, tel que blâmer le gouvernement américain ou les «Juifs» pour les attaques terroristes du 11 septembre sur l’Amérique.Les résultats ont été dévoilés hier soir dans l’un des plus grands sondages d’opinion jamais réalisée au Royaume-Uni parmi les musulmans (…)Source : http://www.express.co.uk/news/uk/738852/British-Muslims-Sharia-Law-enforced-UK-Islam-poll

Le Royaume Uni a rétabli le délit de blasphème : un champion de gymnastique suspendu pour s’être moqué de l’Islam

telechargement-2Le Britannique Louis Smith, récent médaillé d’argent aux jeux Olympiques de Rio, a été suspendu deux mois par la Fédération britannique de gymnastique pour une vidéo qui moquait l’islam, a annoncé l’organisme mardi.Dans une vidéo mise en ligne sur internet en octobre, Smith (27 ans) et un ancien gymnaste Luke Carson sont filmés, hilares, en train de crier «Allah Akbar» en faisant semblant de prier.

«Il est regrettable après un été historique en terme d’accomplissements que la Fédération se trouve dans une position difficile alors que deux de ses têtes d’affiche contreviennent à ses règles de bonne conduite», a réagi la directrice de la Fédération Jane Allen (…)

Smith ne devrait pas manquer de compétition majeure. Il ne pourra toutefois pas participer aux Championnats de Grande-Bretagne par équipes en décembre (…)

Source : http://www.directmatin.fr/coulisses/2016-11-01/un-gymnaste-britannique-suspendu-pour-setre-moque-de-lislam-741726

Royaume Uni (vidéo) : la question des conseils de la charia divise le parlement britannique en deux camps

581a20f8c4618871018b4687Pour le moment environ 80 conseils de la charia qui se basent sur la loi traditionnelle islamique fonctionnent au Royaume-Uni. Bien qu’ils ne soient pas reconnus par le système judiciaire britannique, certains musulmans les utilisent pour recevoir des conseils dans les questions familiales, tels que divorce, ou les litiges financiers.Mais après les accusations de discrimination des femmes par ces conseils, deux enquêtes ont été lancées et la Chambre de communes britannique a mené des débats à ce sujet qui ont divisé des parlementaires en ceux qui sont contre et ceux qui sont pour les conseils de la charia.

Source : https://francais.rt.com/international/28369-conseils-charia-divise-parlement-britannique

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