L’UE veut rapidement pouvoir censurer Facebook, Twitter et Youtube « en moins de 24 heures »
6 DÉCEMBRE 2016 le
En mai dernier, les géants américains du numérique ont signé un « code de conduite » imposé par la Commission Européenne afin qu’ils coopèrent en vue de « pénaliser » et « sanctionner » les « particuliers contrevenants » ainsi que de s’engager à promouvoir des contenus politiques prévalidés par l’UE et sa direction politique.
S’exprimant dimanche dernier, le Commissaire Européen à la « Justice » a ajouté les « fausses nouvelles » à la liste des contenus devant être censurés en ligne. Un mot d’ordre contre les réseaux sociaux lancé par Barack Obama en Grèce au lendemain de la défaite de Hillary Clinton face à son opposant.
En réalité, les médias dominants affiliés au système politique occidental ont vu leur crédibilité largement remise en cause suite à leur campagne contre le Brexit et Donald Trump.
Sur ces entrefaites, un rapport de la Commission Européenne affirme que la censure prend « beaucoup trop de temps » en Europe, à l’exception de la France ou de l’Allemagne où les gouvernements renforcent puissamment la répression des idées déviantes en ligne.
Le Commissaire Européen Věra Jourová a déclaré au Financial Times :
« Si Facebook, Youtube, Twitter et Microsoft veulent me convaincre ainsi que les ministres que l’approche non-législative peut marcher, alors ils devront agir rapidement et faire un gros effort dans les prochains mois ».
La commissaire a explicitement admis que les résultats électoraux récents ne convenaient pas à Bruxelles qui entend donc diriger le flux de l’information sur le continent :
« Les dernières semaines et les derniers mois ont montré que les réseaux sociaux doivent assumer leur important rôle et prendre leur part de responsabilité quand on en vient à des phénomènes comme la « radicalisation », les discours « de haine illégaux » ou les « fausses nouvelles ». »
Cette confusion délibérée entre les élections démocratiques britannique, américaine ou italienne et le radicalisme djihadiste vise explicitement à légitimer ce projet de censure généralisée voulu par l’UE.
– https://www.ft.com/content/b3163cca-ba32-11e6-8b45-b8b81dd5d080
Allemagne : madame folledingue veut des médias à sa botte
26 NOVEMBRE 2016
le« Aujourd’hui, nous avons de faux sites, des bots des, trolls (personnes qui causent intentionnellement la discorde sur Internet) – des choses qui se régénèrent seules, qui renforcent des opinions en s’appuyant sur certains algorithmes. Nous devrons apprendre à composer avec elles ». Selon la chancelière, le défi pour les démocrates « consiste à se faire entendre et à inspirer les gens ». Et en cas d’échec, « alors nous devrons faire face à ce phénomène et, si nécessaire, le réglementer ».
La chancelière évoquait-elle de cette manière le recours à une forme de censure ?
L’opinion de civilwarineurope
Après les succès du Brexit et de Donald Trump tous les membres de l’oligarchie mondialiste chient dans leur froc. Ces grands « démocrates », du moins ils en ont plein la bouche du mot démocratie, ne supportent pas que des médias alternatifs échappent à leur contrôle et remettent en question leur politique. Et bien nous leur adressons un vigoureux bras d’honneur. Nous avons comme ambition de les empêcher de dormir et de mondialiser en paix.
Le Parlement européen vote une résolution pour contrer la propagande des médias russes !!!
24 NOVEMBRE 2016 le
La porte-parole du ministère des Affaires étrangères Maria Zakharova s’est elle aussi exprimé sur le sujet, dénonçant avec verve la résolution controversée. «C’est un crime, lorsqu’on se trouve dans une situation de menace terroriste réelle, de fondamentalisme, ou encore quand le nationalisme et la xénophobie sont en expansion, de détourner l’attention de la communauté internationale sur un autre sujet», a-t-elle indiqué à la presse.
Lors d’une séance plénière ayant précédé le vote, un rapport présenté par un député polonais, Anna Fotyga, affirmait que la Russie avait pour but d’«inciter à la peur et à diviser l’Europe», tout comme les organisations terroristes. Y sont dénoncées les «pseudo-agences de presse» telles que Russia Today, présentées comme les outils de la «propagande russe».
«Cela commence à être ridicule lorsqu’un rapport met sur un même plan la menace venant de l’Etat islamique, et de la Russie. Cela démontre que les gens ont perdu l’esprit et leur rapport à la réalité», a déclaré l’eurodéputé français Jean-Luc Schaffhaueser à RT.
«Nous sommes chanceux qu’il existe des médias russes et d’autres médias afin de pouvoir contrer la propagande officielle. En Europe, les institutions, le parlement, se refusent à voir l’évidence, à voir la vérité», a-t-il ajouté.
Durant le débat, le député espagnol Javier Couso Permuy a dénoncé ce rapport comme étant une «insulte à l’intelligence des européens». «Ce rapport est fou. Il propage l’hystérie anti-russe et le néo-Maccarthysme en Europe», a-t-il affirmé. «C’est un rapport dangereux [qui] met sur un même plan des groupes terroristes comme Daesh diffusant des vidéos de torture et d’exécution avec un état membre du Conseil de Sécurité. C’est une attaque contre la liberté de l’information», a-t-il conclu.
«La résolution attaque directement un certain nombre de sources réputées, dont Sputnik, et a pour objectif de les empêcher de travailler dans l’Union Européenne. Pire, la résolution contrevient directement aux règles de l’UE concernant les droits de l’homme et la liberté de la presse, telles que l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, l’article 11 de la charte européenne des droits fondamentaux, et la résolution du 11 décembre 2012 concernant le développement de la liberté digitale au sein de l’Union», a-t-elle écrit dans sa missive.
Ce n’est pas la première fois que des institutions occidentales mettent à égalité l’Etat islamique et la Russie dans les phénomènes à combattre. En juillet 2015, c’est le Pentagone qui avait, dans un rapport sur sa stratégie militaire à adopter dans les années à venir, établi que le terrorisme et l’influence russe devaient mobiliser leurs efforts afin de sauvegarder les intérêts américains.
Source : https://francais.rt.com/international/29453-ue-russie-daesh-propagande
Censure ? Le Parlement Européen sonne l’alarme au sujet de Sputnik et Russia Today
28 novembre 2016
«La propagande hostile contre l’UE et ses États membres vise à dénaturer la vérité, à provoquer le doute, à diviser l’Union et ses partenaires nord-américains, à paralyser le processus décisionnel, à discréditer les institutions européennes et à susciter la peur et l’incertitude parmi les citoyens européens », affirme le texte.
La résolution évoque en particulier la recrudescence de la propagande anti-UE émanant du Kremlin depuis l’annexion de la Crimée. Le texte cite plusieurs outils pour la diffusion de cette propagande : la chaîne de télévision multilingue Russia Today, le site web également multilingue Sputnik, mais aussi des trolls. Ils sont accusés de s’attaquer aux valeurs démocratiques, de diviser l’Europe, de s’assurer du soutien interne et de donner l’impression que les États du voisinage oriental de l’Union européenne sont défaillants.
« Le Parlement européen (…) dénonce les efforts déployés par la Russie pour perturber le processus d’intégration de l’UE, et déplore, à cet égard, le soutien russe des forces anti-UE au sein de l’UE, en particulier les partis d’extrême droite, les forces populistes, et les mouvements qui nient les valeurs de base des démocraties libérales. », peut-on lire dans le texte.
Les députés proposent de renforcer l’équipe de « communication stratégique de l’UE », et de doter les citoyens européens d’un œil critique sur le contenu des médias en investissant dans la sensibilisation, l’éducation, les médias en ligne et locaux, le journalisme d’investigation et la maîtrise de l’information, mais aussi en traduisant toute la communication dans les différentes langues locales parlées au sein de l’UE.
En Russie, cette résolution a fait la une des journaux, et le président russe Vladimir Poutine a dit qu’elle signait «la dégradation de l’idée de démocratie en Occident » au sein de l’UE. Moscou a promis de réserver le même traitement aux médias occidentaux en Russie si la résolution était mise en œuvre.
Margarita Simonyan, la rédactrice en chef de Sputnik et Russia Today, a lancé un appel à l’ONU, l’Unesco, l’OSCE, Reporters sans frontière et d’autres organisations qui défendent la liberté de la presse, en invoquant ses craintes que les médias russes ne soient censurésau sein de l’Union européenne.
« Le même phénomène se passe aujourd’hui, a déclaré la Roumaine Monica Macoveï, qui accusait la Russie d’attaquer l’Europe « par le biais de la propagande » ». Comme Anna Fotyga, les partisans du rapport demeurent engoncés dans une loi d’airain de l’histoire : « reconnaissons que l’histoire est susceptible de se reproduire », poursuivait Macoveï. « La guerre dure », ajoutait le polonais Marek Jurek.
Une majorité moins écrasante
Pourtant, des voix se sont élevées, d’ailleurs plus nombreuses que les estimations qu’avançaient le 22 novembre Jean-Luc Schaffhauser (Front National) ou le député letton Tatiana Zdanocka (Verts). Virulent contre ce rapport mais pessimiste quant à l’issue du vote, Schaffhauser nous déclairait qu’une centaine de députés s’y opposeraientUne majorité moins écrasante que prévu en faveur de cette résolution, donc. D’autant plus que la règle en vigueur au sein de l’Hémicycle strasbourgeois veut qu’aucun eurodéputé ne votecontre la consigne de son groupe parlementaire. Seul moyen d’assouplir cette discipline parlementaire : s’abstenir. Il semblerait donc qu’un certain nombre des 268 abstentionnistes soient en fait critiques à l’égard du rapport d’Anna Fotyga, sans qu’on puisse bien sûr les évaluer avec précision. Car le nombre considérable d’abstention ne peut s’expliquer par les seuls députés non-inscrits, au nombre de 17.
En tout état de cause, les débats ont vu des arguments intéressants fuser dans l’hémicycle : « [ce rapport] est le signe de l’effondrement de la civilisation occidentale : je ne veux pas qu’une administration réglemente la pensée », déclarait Michal Marusik, Polonais du groupe Europe Nations et Libertés, estimant là que le vote est un pas décisif vers le contrôle de l’information au sein de l’UE.
Alimenter une nouvelle guerre froide
L’asymétrie renversée
En définitive, le Parlement européen ne semble pas sortir grandi de ces débats, de ce rapport et de ce vote. Les partisans de Mme Fotyga évoquaient les « millions de dollars » du Kremlin ou de Vladimir Poutine, et ce pour les opposer au budget selon eux dérisoire de Stratcom, l’organe de communication externe de l’UE, doté de un million d’euros. Mais cela a-t-il un sens ? Les moyens considérables des médias dominants, favorables à l’Europe de Bruxelles, n’ont pas été évoqués. Anna Fotyga et ses alliés renversent en fait totalement le rapport de force asymétrique entre les adversaires de la Russie et celle-ci.Plus encore, ceci révèle la logique fallacieuse du rapport, qui au-delà d’une hostilité délibérée, voile difficilement certains: Bruxelles veut en réalité augmenter le budget de son propre organisme — que les eurosceptiques ne manquent pas de qualifier « de propagande ». Somme toute, l’UE semble se rigidifier, se crisper, réagir à sa manière et avec maladresse à la contestation à son encontre, qui se fait de plus en plus vive depuis au moins une décennie.
https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201611231028840018-ue-rappor-fotyga/
ils ont peur !
A reblogué ceci sur Viggo's bloget a ajouté:
Avons nous encore de la démocratie ? 🙂
nous sommes dans la m^me situation que nos grands parents (j’ai 40ans) ecoutant aussi les radios étrangeres en 1940.
Ce genre de mesure va, au contraire de ce que voudraient ses promoteurs, favoriser les pensées « alternatives »et autres votes « protestataires », c’est pourtant évident !
Quand à mettre Daesh et la Russie sur le même plan, cela prouve bien qu’au final,nous n’aurions jamais du accepter la lutte contre la propagande djihadiste ! Il faut tout laisser diffuser,et faire appel à l’intelligence !