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Etats-Unis : Trump brouille les cartes… et met les pendules à l’heure !

Trump brouille les cartes… et met les pendules à l’heure

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Depuis le vote du 8 novembre, Trump a d’abord nommé sa garde rapprochée aux postes clés de la Sainte-Trinité politique : la stratégie (Steve Bannon), la sécurité nationale (le lieutenant-général Mike Flynn), la justice (Jeff Sessions). Il a ensuite procédé au recrutement d’une série de technocrates, du public comme du privé, afin de prendre en charge le commerce (renégociation des accords économiques internationaux), la santé (remplacement de l’Obamacare), l’éducation (retour à la compétence des États et subventions directes aux parents), les transports (politique de grands travaux d’infrastructure). Puis il a désigné les patrons de la CIA ainsi que de la mission diplomatique aux Nations unies.

La banque américaine Goldman Sachs sera très présente dans le gouvernement du futur président américain Donald Trump. En effet, 3 banquiers issus de ce groupe financier feront partie de la nouvelle équipe gouvernementale.

Récemment, on avait appris que  Steven Mnuchin  s’est vu offrir le portefeuille de ministre des finances.

 

Bannon comme Mnuchin  ont été actifs dans l’équipe de campagne de Trump, et tous 2 ont travaillé par le passé pour Goldman Sachs.

De plus, Trump souhaite également attirer Gary Cohn, la seconde personnalité la plus importante au sein de la banque d’investissement. Cohn serait nommé ministre de l’Energie, ou à la tête du budget.

De nombreux postes sont encore à pourvoir, et il n’est pas à exclure de voir certains démocrates rejoindre Trump.

La toute récente nomination du général James Mattis au poste de ministre de la Défense est intéressante. En désignant un ancien adversaire que les #NeverTrump avaient tenté de pousser dans la course présidentielle, Trump a choisi un « pro de la vieille école », pétri de culture générale et historique (il forçait ses officiers à lire une liste d’ouvrages avant de déclencher une opération militaire) comme du sens de l’honneur. Mattis devra, surtout, remettre de l’ordre dans cette administration coûteuse et ingérable qu’est devenu un département de la Défense, rongé par le poids d’une bureaucratie qui attend ses prochains pantouflages. Mattis est un présumé faucon, sorti de la guerre froide, angoissé par le fondamentalisme islamiste auquel il a été confronté en Afghanistan et en Irak.

La plus importante des nominations reste celle du secrétaire d’État (les Affaires étrangères). Car Trump, ici, a besoin d’un destructeur-reconstructeur pour cette autre bureaucratie qui, inséminée il y a une génération par Zbigniew Brzeziński, a fait la pluie et le beau temps sous George W. Bush comme sous Obama. Ceci pourrait expliquer les apparentes « hésitations » du futur président, voire son attirance pour Mitt Romney, qui avait « redressé » les très corrompus Jeux olympiques de Salt Lake City avec brio.

C’est ici que se situe la ligne de fracture entre néocons et populistes. Le choix du secrétaire d’État déterminera le camp qui aura gagné…

Mais Trump semble remettre les pendules à l’heure, laissant peut-être présager la persistance du « populisme » derrière ses manœuvres politiciennes.

D’abord, en inaugurant une « tournée de remerciements » dans les États ouvriers, Trump renoue avec la démocratie du bain de foule, rappelant aux bureaucrates comme à l’establishment républicain qu’il ne travaille pas pour eux. Son message du 1er décembre, à Cincinnati, a ainsi été fidèle aux promesses de sa campagne :

« Pas de changements de régimes, et on s’allie avec tous ceux qui veulent combattre le terrorisme islamiste. »

Ensuite, par sa discussion avec la présidente de Taïwan, Trump a ignoré la doctrine du département d’État au sujet d’une île qu’ils avaient oubliée. Alors que les Chinois inventent sans vergogne leurs îles artificielles dans les eaux internationales en vue de contrôler les flux du commerce international. Sans résistance du département d’État… les Chinois savent maintenant que, là, « ça va négocier ».

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Cela présage-t-il une nomination surprise au département d’État, par exemple celle de la démocrate Tulsi Gabbard ? Sait-on jamais…

http://www.bvoltaire.fr/andrearchimbaud/trump-brouille-les-cartes-et-met-les-pendules-a-lheure,297621?mc_cid=cd4e3166c9&mc_eid=b338f8bb5e

Etats-Unis: Trump veut annuler le contrat Air Force One

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Un coup dur pour Boeing signé Donald Trump. Le président a annoncé ce mardi sur Twitter son intention d’annuler le contrat avec le constructeur américain pour deux avions « Air Force One ». Les coûts sont, selon le milliardaire, exorbitants.

On imagine la stupéfaction de la firme Boeing ce mardi matin, lorsque le conseil d’administration a découvert, dans un tweet, la préconisation de Donald Trump : « Les coûts sont hors de contrôle pour la construction des 747 présidentiels. Il faut annuler la commande ! »

Boeing is building a brand new 747 Air Force One for future presidents, but costs are out of control, more than $4 billion. Cancel order!

Nous avons bien lu, le président élu est venu devant la tour Trump confirmer sa colère contre l’avionneur américain. « Le contrat est complètement hors de contrôle, plus de 4 milliards de dollars pour Air Force One ! Je pense que c’est ridicule, Boeing force sur la note. Nous voulons que Boeing gagne de l’argent, mais pas autant que ça. »

Donald Trump se déplace jusqu’à présent dans son avion personnel, mais cela ne pourra pas durer. Or les Boeing présidentiels actuels sont en service depuis presque 30 ans, un contrat de 3 milliards de dollars a donc été passé en début d’année entre le Pentagone et l’avionneur.

 

Un contrat pour le renouvellement de ces appareils suréquipés, qui assurent la sécurité du président en vol. Des 747 blindés, qui permettent au président de travailler comme dans le Bureau ovale, brouillent les communications, font office de centres de commande en cas de guerre et peuvent être ravitaillés en vol. La firme Boeing ne commente pas pour l’instant, l’action a immédiatement chuté.

http://www.rfi.fr/ameriques/20161206-etats-unis-trump-veut-annuler-contrat-air-force-one

 Donald Trump tient promesse : il sauve 1 000 emplois chez Carrier

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By Jean-patrick Grumberg, www.dreuz.info 30 Novembre 2016

« Sauvez nos emplois : c’est sauver notre pays ! » – « Si Dieu est avec nous, pourquoi Carrier ne l’est pas ? » Dieu bénisse l’Amérique »

 

Mes confrères journalistes de la gauche militante vont avoir du mal à avaler cette pilule. A force de Brexit, Trump, Fillon et maintenant ça, ils vont s’étouffer. Je pense qu’ils préféreront tout simplement enfouir l’info.

Le peuple a ouvert les yeux. Il voit. Grâce à internet oui. Grâce aux médias aveugle aussi, et leur obsession à désinformer.

Donald Trump a montré au monde que la gauche ne cherche pas à diminuer le chômage et améliorer le sort des gens, car chaque emploi sauvé, chaque situation personnelle améliorée par une politique économique intelligente et généreuse, c’est un électeur de moins pour les socialistes.

Au début de la campagne, Donald Trump apprenait que Carrier, le fabricant américain de climatiseurs, prévoyait de déménager son usine d’Indianapolis au Mexique et mettre quelque 1 400 ouvriers au chômage. Il fut le seul candidat à parler de ce drame. Hillary Clinton, qui selon la légende gauchiste fabriquée pendant des décennies et détruite en quelques années, devrait se sentir concernée par le sort des travailleurs, n’avait pas bougé.

Donald Trump avait fait de la prévention de l’exode à grande échelle des usines américaines vers le Mexique et d’autres pays à faibles salaires, qui ont détruit le tissu industriel de l’Amérique et volé l’emploi à 95 millions d’Américains un des points clé de sa campagne. On rayait à gauche que ses promesses étaient populistes, démagogiques et irréalisables.

Chuck Jones, le président du syndicat de l’acier, promit en février 2016 de ne pas abandonner le combat, mais avouait en même temps :

« Carrier nous a expliqué que la différence de salaire est trop grande [3$ de l’heure au Mexique contre 20$ aux Etats-Unis] et il n’y a pas grand-chose que nous puissions y faire. »

Le syndicaliste avait raison. Il n’y a pas grand-chose qu’il pouvait faire. Trump en revanche …

Le candidat républicain promit que s’il était élu, Carrier ne partirait pas. Les médias se moquèrent de lui. Le tournèrent en ridicule. Rira bien qui rira le dernier.

Il vient de tenir sa promesse. Le New York Times vient de confirmer le tweet de Donald Trump qui l’annonçait.

  • “Je suis prêt à l’accueillir,” a déclaré Robin Maynard de Donald Trump, un ouvrier de Carrier qui travaille dans l’usine depuis 24 ans à fabriquer des chauffages à haute énergie et gagne 24$ de l’heure. “Maintenant, je peux envoyer ma fille à l’université sans avoir besoin de chercher un autre emploi.”
  • “La plupart d’entre nous sont plutôt heureux de la nouvelle,” dit TJ Bray, ouvrier employé à l’assemblage depuis 14 ans dans l’usine Carrier d’Indianapolis. “On dirait qu’ils [Carrier] vont rester.”

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Je vais fermer vos usines

Pendant la primaire, lors d’un débat CNN dans l’Ohio, Hillary Clinton promit aux mineurs qu’elle allait fermer leurs usines et les mettre au chômage :

« Nous allons mettre un grand nombre de mineurs de charbon au chômage et de compagnies en faillite », annonça la candidate pour faire plaisir à une poignée d’électeurs d’extrémistes écologistes.

Clinton ne pourra tenir sa promesse, car l’Ohio, pays des mineurs qui avait voté deux fois démocrate en 2008 et 2012, remercia Clinton de vouloir mettre ses travailleurs au chômage en donnant la victoire à Trump, qui promit de supprimer les dures réglementations qui ont fait fermer 90% des mines.

Donald Trump donc, vient d’annoncer qu’il a sauvé 1 000 emplois chez Carrier. Le New York Times précise que si Obama avait réussi ce tour de force, les républicains l’auraient accusé d’interventionnisme contre le marché libre. On ne saura jamais si cette prédiction du journaliste du Times, Nelson Schwartz fait sens : Obama n’a jamais sauvé un seul emploi. Il a au contraire creusé le chômage, et son seul talent en matière d’emploi a été de savoir cacher les vrais chiffres.

Trump vient de sauver 1 000 emplois. Il n’est pas même encore président. Et cela, dix jours après avoir sauvé les ouvriers d’une usine Ford lors d’une conversation téléphonique avec William Ford Jr, où il le convainquit de ne pas déplacer la production du SUV Lincoln MKC de Louisville vers le Mexique (les médias, frustrés, ont tenté leur va-tout en disant que Trump a sauvé une usine qui ne devait pas fermer, ils ont menti).

L’OCDE a annoncé cette semaine que la politique économique préconisée par Donald Trump était capable de relancer l’économie du monde entier. La bourse de New York est au plus haut. La valeur des actions de Caterpillar, le constructeur américain d’engins de travaux publics, a fortement progressé.

Je prends les paris : si comme je le crois, Donald Trump retourne la tendance maussade, réveille l’économie occidentale et ce jusqu’en France et en Europe, et fait redémarrer la machine et réduire le chômage, les nouveaux élus des pays européens s’attribueront le bénéfice des résultats, et les médias diront que c’est « le retournement de l’économie qui a aidé les réformes de Trump. »

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

 Sources : http://www.reuters.com/article/us-carriercorp-layoffs-idUSKCN0VP2R6

 http://www.dreuz.info/2016/11/30/donald-trump-tient-promesse-il-sauve-1-000-emplois-chez-carrier/
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