Douce France

Douce France – Aujourd’hui un islam intolérant et extrémiste perturbe les règles du jeu : Laïcité – Tout le monde Veut la Liquider !

La crèche de Noël installée dans la cathédrale Saint-Charles de Saint-Etienne (Loire) a été détruite vendredi en fin d’après-midi par un incendie volontaire, a annoncé samedi le maire de la ville.

Les fidèles ont tenté d’éteindre avec l’eau des bénitiers le feu, qui s’est également déclaré sous une chapelle de la Vierge, sans parvenir à sauver les figurines de la crèche qui ont été soit détruites par le feu, soit brisées.

« C’est avec une profonde consternation que j’apprends que la crèche de la cathédrale Saint-Charles a été délibérément incendiée », écrit Gaël Perdriau, le maire Les Républicains (LR) de Saint-Etienne, dans un communiqué.

« Je condamne avec la plus grande fermeté, comme toute profanation de tout lieu de culte et ce quel qu’il soit, cet acte inadmissible », ajoute-t-il.

Notez bien le politiquement correct « profanation de tout lieu de culte » , pour se dédouaner d’oser soutenir des chrétiens. « Moi, monsieur, je suis neutre, je condamne tout, même ce qui n’est pas d’actualité » ;  Il faut englober pour s’excuser. Il y a des formulations qui méritent des claques.

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  • Aujourd’hui, après plus d’un siècle de séparation des pouvoirs entre l’Église et l’État, un islam intolérant et extrémiste perturbe les règles du jeu, envahissant l’espace public, les écoles, les universités et les entreprises avec le voile, la nourriture halal et une violence sans fards.
  • « En vidant l’espace public de tout ce qui nous rassemble, en aspirant tout ce qui fait l’épaisseur et la profondeur de l’être collectif français, le laïcisme est, paradoxalement, l’idiot utile du communautarisme. » — François Fillon, ancien premier ministre et candidat à l’élection présidentielle pour Les Républicains.
  • « La laïcité est en train de devenir une religion d’opposition à toutes les autres religions », a déclaré Tariq Ramadan, figure éminente des Frères musulmans en Suisse et en France. Il a félicité les maires pour leurs crèches de Noël sans doute parce qu’il y voit une ouverture pour la manifestation de l’islam dans toutes les sphères du domaine public. « Nous avons besoin d’une République autorisant la visibilité de la diversité, et non pas une République de neutralité », a déclaré Ramadan.

Une commune française peut-elle ériger une statue de la Vierge Marie dans un parc public ? La réponse du tribunal administratif est, comme il se doit, négative. Les magistrats ont donné au maire de Publier, dans l’est de la France (6500 habitants), trois mois pour se conformer à la loi de 1905 qui interdit l’exhibition de signes religieux dans les lieux publics. Si, au cours de cette période, la municipalité ne supprime pas la statue, elle sera condamné à une amende €100 par jour. Le maire Gaston Lacroix a dit qu’il va essayer de déplacer la statue de marbre sur un terrain privé.

La loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat (article 2) stipule que « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte »; l’article 28 « interdit d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions ».

La statue de la Vierge Marie de Publier, – sur le socle de laquelle il est inscrit « Notre – Dame du Lac Léman veille sur tes enfants » – a une longue histoire. Elle a été installée dans le parc de la ville en août 2011, sans débat au conseil municipal. La statue a été acquise avec l’argent des contribuables : € 23.700 (26.000 USD $). Reconnaissant à l’époque qu’il avait « un peu flirté avec la loi de 1905 » sur la séparation de l’Église et l’État, le maire a dû vendre la statue à une association religieuse locale pour rembourser la commune.

Pour éviter d’avoir à déloger la statue du parc public, le maire a essayé de privatiser le bout de terre où la statue est érigée. Mais le tribunal le lui a interdit.

Cette affaire de statue de la Vierge Marie illustre les difficultés de la laïcité, de la défense de l’identité française, de la lutte contre l’islamisme, autant que les intérêts contradictoires et toujours clientélistes des différents partis politiques en France.

À l’origine, la laïcité en France a été instituée pour bouter la religion catholique hors de la sphère publique et de l’école. Une guerre authentique a été menée à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème contre une église catholique très obscurantiste et omniprésente dans l’espace public et politique. L’historien Jacques Julliard rappelle que :

Mgr de Quélen, archevêque de Paris, est resté célèbre pour avoir dit « non seulement Jésus était le fils de Dieu, mais sa mère venait d’une très bonne famille ».

Pour la gauche républicaine de l’époque, la lutte contre l’église était un combat pour la libération des esprits, pour la construction d’une école de la connaissance (contre la croyance), d’une école libérée des prêtres, pour la construction d’une société ouverte. Mais, aujourd’hui, après plus d’un siècle de séparation apaisée des pouvoirs entre l’Église et l’État, un islam intolérant et invasif perturbe les règles du jeu, envahit la rue, les écoles, les universités et les entreprises avec le voile, la nourriture halal et un mélange de délinquance et de terrorisme. Mais au lieu de s’unir contre ce fauteur de trouble et le ramener à la raison, la société française s’est ouvertement divisée.

La classe politique (gauche et droite) est entièrement responsable de cette division, qui est aussi le résultat d’une confusion. Au lieu de nommer l’islamisme l’ennemi, tous les gouvernements, à gauche et à droite, ont choisi la voie sans issue de l’apaisement et la multiplication déplorable des concessions – refus d’attribuer à l’islamisme la responsabilité du terrorisme, refus de considérer le voile islamique comme un outil de séparation communautariste, facilitation des dérogations à la loi de 1905 permettant la multiplication des mosquées salafistes… – Le tout dans le vain espoir de calmer ce qui se présentait comme une colère légitime des musulmans contre la «discrimination».

Le tête à queue le plus spectaculaire est venu de la gauche. Héritière d’une longue tradition laïque, la gauche, face à l’islam, a jeté par-dessus les moulins ses principes de séparation du politique et du religieux. Pire, elle s’est fait compassionnelle, préoccupée de ne pas bousculer les adeptes d’une religion musulmane rétrograde, anti laïque, sexiste et ce à des fins électoralistes et clientélistes. « Si la gauche républicaine s’était préoccupée de ne pas stigmatiser les catholiques, elle n’aurait jamais fait la loi de séparation de 1905, qui a assuré à la France un siècle de paix religieuse », affirme Jacques Julliard.

Quant à la droite, elle a organisé une immigration de masse et n’a pas été plus capable que la gauche de repenser son rapport à la laïcité. Chaque fois qu’elle a tenté de s’opposer à l’islamisme rampant du voile et du halal, elle a flirté avec des thématiques racistes proches de l’extrême droite.

Incapables d’élaborer une stratégie pour une laïcité renouvelée, la gauche et la droite ont laissé les acteurs sur le terrain (en particulier les maires des 35.000 communes de France) isolés et sans perspectives. A l’approche des fêtes de Noël 2014 et 2015, pour réaffirmer sans doute leur identité tricolore ou catholique, certains de ces élus locaux (on ne sait pas combien) ont choisi d’installer ou de subventionner des crèches de la Nativité dans les couloirs de leurs mairies provoquant ainsi le réveil de vieilles passions politiques tricolores.

Libres penseurs, partis de gauche et l’extrême gauche, partis écologistes et partisans du multiculturalisme sont allés devant les tribunaux pour éradiquer ces berceaux de l’enfant Christ. A droite et à l’extrême droite, on a fait appel aux « traditions » et à la « race blanche » pour les défendre. Au milieu, quelques rares partisans de la laïcité ont tenté de renvoyer dos à dos catholiques traditionnalistes et islamistes, mais sans grand succès.

Le 14 Novembre 2014, le tribunal administratif de Nantes a décidé en appel d’invalider l’interdiction initiale d’une scène de la nativité de Noël dans la salle du conseil général de Vendée.

Mais, le 8 octobre 2015 et le 1er décembre 2016, les tribunaux administratifs de Paris et Lille ont annulé les décisions du maire de Melun et de la municipalité d’Hénin-Beaumont de mettre en place une crèche de la nativité dans les locaux municipaux.

En novembre 2015, juste avant les attaques terroristes islamistes à Paris, où 130 personnes ont été assassinées, la puissante Association des maires de France (AMF) a relancé la controverse en recommandant, au nom de la laïcité, de ne pas installer des crèches de Noël dans le hall de bâtiments publics. Immédiatement, trois maires du Front national, et quelques autres du parti d’opposition, Les républicains, ont quitté l’AMF. Marion Maréchal-Le Pen du Front national, et la petite – fille du fondateur du parti, a déclaré :

« Cette recommandation est une provocation. Aujourd’hui, la laïcité qui est la neutralité des pouvoirs publics à l’égard des religions, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, le refus du financement des cultes n’est pas pour autant la disparition d’un certain nombre de nos traditions populaires qui peuvent avoir une connotation religieuse. En particulier catholique ».

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France, a jugé la decision de l’AMF « idiote ». Il a ajouté :

« Je pense qu’il faut laisser de la liberté. Les Français sont attachés à leur culture. Il y a des mairies qui en mettent, des mairies qui n’en mettent pas. Si les Français ont le droit culturellement d’aimer les sapins de Noël, d’appeler les vacances de Pâques, vacances de Pâques et d’avoir des crèches, laissons les faire. Arrêtons de couper les racines des Français, arrêtons de nier à notre peuple le droit d’être lui-même ».

A gauche, la plupart des dirigeants ont refusé de commenter de crainte sans doute d’engager une polémique sur des thèmes proches du Front national et de se retrouver coincés à défendre les droits des musulmans tout en attaquant les revendications des catholiques.

Le 9 Novembre, 2016, le Conseil d’État (Conseil d’Etat), la plus haute juridiction administrative en France, a rendu publiques des lignes directrices pour les juridictions administratives locales. Pour éviter la multiplication des jugements contradictoires sur les crèches de Noel dans les lieux du pouvoir républicain, le Conseil d’Etat a posé ses conditions : pas de prosélytisme et une crèche de Noël ne sera tolérée que si elle est « folklorisée », c’est-à-dire débarrassée de toute référence au christianisme.

Si les crèches sont une très ancienne tradition chrétienne, l’installation de scènes de la Nativité dans les locaux municipaux est très récente . La plus ancienne a dû être inaugurée en 1989. Dans la plupart des cas, cet affichage chrétien des scènes de la nativité a été une réaction pour réaffirmer tout à la fois une culture française, et des racines chrétiennes – la plupart du temps, et sans le dire – contre l’islam.

Pour les élus de droite, la laïcité apparait aujourd’hui comme une contrainte face à la défense des valeurs traditionnelles. François Fillon, ancien Premier ministre et candidat Les Républicains à la présidentielle de 2017, a salué la décision du Conseil d’Etat. Dans Valeurs Actuelles , il a déclaré :

« Noël a depuis longtemps quitté le seul univers cultuel, celui de la religion, pour rentrer dans l’univers culturel, celui de la civilisation. Preuve en est que si le nombre de détenteurs ou d’amateurs de crèches correspondait au nombre de fidèles se rendant à la messe dominicale, les églises de France seraient pleines à craquer ! Ne faisons pas du principe de laïcité un principe d’absurdité. Par ailleurs, en vidant l’espace public de tout ce qui nous rassemble, en aspirant tout ce qui fait l’épaisseur et la profondeur de l’être collectif français, le laïcisme est, paradoxalement, l’idiot utile du communautarisme : cet espace qu’il vide, les islamistes s’empressent de le combler en remplissant les têtes de jeunes désabusés, décérébrés et déracinés. »

En France, François Fillon (droite), ancient premier minister et candidat à la présidentielle de 2017, accuse la laIcité d’être un espace du vide.

Cet argument, de « la laïcité comme un vide », a également été développé par Philippe de Villiers, une figure éminente de la droite et fondateur du Mouvement pour la France (MPF). Dans les semaines précédant la décision du Conseil d’Etat, Villiers a donné une interview au Figaro intitulée «Oui aux crèches, non aux djellabas »

Il a déclaré :

« J’attends du Conseil d’État une décision qui fasse le choix, non pas d’une laïcité du vide, qui serait un appel d’air à l’islamisme mais d’une laïcité vivante, qui s’accorde à nos traditions… Le Conseil d’Etat a dit « oui au burkini », s’il dit non aux crèches, il ne sera plus le Conseil d’Etat de la France, mais le Conseil de l’Etat islamique ».

Le débat est en réalité piégé.

Parce que ni la gauche, ni la droite n’ont été en mesure de repenser et d’imposer une laïcité rénovée qui fasse rentrer l’islam dans le rang, la droite se rabat aujourd’hui sur les symboles les plus apparents du christianisme.

La situation faite à la laïcité est en réalité dramatique. Cet outil qui visait à chasser de la sphère publique tous les sujets qui fâchent irrémédiablement les citoyens d’une même société – à commencer par la religion – est aujourd’hui abandonné par tous ceux qui devraient la défendre.

Arcboutée sur des positions antiracistes, la gauche se fait aujourd’hui le chantre de l’islamisme le plus rétrograde tandis que la droite se réfugie mollement sur des positions traditionnalistes chrétiennes. Pire, la gauche et la droite s’unissent désormais pour dénoncer la laïcité comme une nouvelle religion, sectaire qui plus est. Passons sur les propos du socialiste Peillon qui a accusé la laïcité d’avoir été une arme au service des nazis – « Si certains veulent utiliser la laïcité, ça a déjà été fait dans le passé, contre certaines catégories de populations, c’était il y a quarante ans les juifs à qui on mettait des étoiles jaunes, c’est aujourd’hui un certain nombre de nos compatriotes musulmans, qu’on amalgame d’ailleurs souvent avec les islamistes radicaux, c’est intolérable. » – Mais en cataloguant la laïcité comme une « religion du vide », la droite n’enrichit guère le débat non plus.

Droite et gauche font ainsi le lit des islamistes et Tariq Ramadan se frotte littéralement les mains.

« La laïcité est en train de devenir une religion d’opposition à toutes les autres religions », a déclaré Tariq Ramadan, figure éminente des Frères musulmans en Suisse et en France en 2014 sur BFMTV. « La France a une culture, il y a Noel qui vient, c’est stupide » a-t-il ajouté. Il a félicité les maires pour leurs crèches de Noël sans doute parce qu’il y voit une ouverture pour la manifestation de l’islam dans toutes les sphères du domaine public. « Nous avons besoin d’une République autorisant la visibilité de la diversité, et non pas une République de neutralité », a déclaré Ramadan.

La messe est dite !

Yves Mamou journaliste et auteur est basé en France. Il a travaillé pendant plus de vingt ans pour le journal Le Monde avant de prendre sa retraite.

https://fr.gatestoneinstitute.org/9723/laicite-france

Qui se souvient que l’Épiphanie, plus ancienne que Noël, fut jusqu’à la fin du IVe siècle la fête unique célébrant l’Apparition du Messie ? Apparition dans sa naissance au sein d’Israël ; dans sa révélation aux autres peuples symbolisés par les mages ; dans son baptême comme fils unique ; dans sa puissance aux Noces de Cana.

Nul n’aurait prévu, sous le règne de Tibère, le succès de cette Apparition. Et pourtant, quatre siècles plus tard, Palladas, un poète grec, disait des derniers païens cultivés de sa génération : « Si nous sommes des vivants, c’est que la vie même est morte. » Dans cet Empire romain tardif, le christianisme supplantait progressivement les antiques religions que nous désignons sous le nom générique de paganisme. Certes, celui-ci restait majoritaire, mais il ne survivait plus que dans les campagnes : le paganus est le paysan, le villageois, par opposition au citadin. Le mot était devenu péjoratif. Mutatis mutandis, pour les chrétiens des villes, les pagani étaient ce que sont les péquenots pour les citadins d’aujourd’hui.

La victoire du christianisme a de multiples raisons. Mais l’une d’elles vaut qu’on la médite aujourd’hui, puisqu’elle n’est autre que l’affaiblissement endémique du paganisme. Le paganisme n’a pas succombé par la force, mais parce qu’il avait perdu la foi en ses dieux et en lui-même. Comme l’écrit Lucien Jerphagnon, « il y avait la grande masse des païens très ordinaires […], attachés à leur religion de famille plus par tradition que par conviction. Si les sondages avaient existé, ils s’y seraient définis […] comme païens. Mais pour eux, sans peut-être oser se le dire […], tout cela était de l’histoire ancienne, du folklore, et en tout cas du réchauffé.

[…] »« Tout au contraire, dit Eric Dodds, le christianisme était jugé digne qu’on vive pour lui parce qu’on l’estimait digne qu’on meure pour lui. » Et, de fait, si le sang des martyrs fut la semence du christianisme, il y eut peu de martyrs païens « parce que le paganisme était devenu trop misérable pour qu’on mourût pour lui ».

Mille six cents ans plus tard, où en est le christianisme ? À s’en tenir à l’Europe et à la France, ne devient-il pas, à son tour, « de l’histoire ancienne, du folklore, et en tout cas du réchauffé » ? Un peu plus de 6 Français sur 10 se disent chrétiens, mais combien par conviction plus que par tradition ? Probablement fort peu, pour qu’un Chirac ait osé déclarer que « les racines de l’Europe sont autant musulmanes que chrétiennes ». Et les Européens guère davantage pour que la notion de racines chrétiennes fût évacuée du projet de Constitution européenne.

Plus grave : les Églises catholique et protestantes courent derrière la société. À cet égard, l’attitude du pape François laisse songeur. Il baise les pieds d’immigrants musulmans devant les caméras, mais il ne s’interroge pas sur les conséquences, pour le christianisme, d’une submersion migratoire en Europe. Il s’insurge contre les dégâts de la mondialisation, mais il ne veut pas voir que l’invasion migratoire fait partie des plans de l’hyper-capitalisme global et de ses prêtres du veau d’or.

S’ils laissent leur troupeau en déshérence, nos princes politiques et religieux le livreront à d’autres bergers. À des bergers qui croient en eux-mêmes et en leur religion. À des bergers qui se sentent d’autant plus forts qu’ils amènent leurs propres ouailles chez nous.

Faudra-t-il qu’un jour prochain, comme Palladas, nous constations que « si nous sommes des vivants, c’est que la vie même est morte » ?

Peut-être pas. Le soleil se lève à l’Est. Le martyre des chrétiens d’Orient atteste que le christianisme n’est pas du « folklore ou du réchauffé » pour tout le monde. Et la renaissance de la sainte Russie assise sur son puissant pilier orthodoxe démontre qu’un peuple qui retrouve ses racines spirituelles se libère des pires tyrannies. Puisse l’Europe le comprendre.

Les Mages venaient d’Orient, selon la Tradition. De l’Est.

Je vous souhaite une bonne Épiphanie.

http://www.bvoltaire.fr/pierrerenucci/le-christianisme-daujourdhui-est-il-le-paganisme-de-jadis,304674?mc_cid=b3adb62837&mc_eid=b338f8bb5e

Pour Michel Onfray, la civilisation occidentale est « en phase terminale »

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Par rédaction 6/01/17 – 7/7

 Les jours de la civilisation occidentale sont comptés, affirme le philosophe Michel Onfray dans « Décadence », un livre au titre volontairement provocateur à paraître le 11 janvier chez Flammarion.

« La civilisation judéo-chrétienne européenne se trouve en phase terminale », soutient le philosophe athée, qui assure avoir constaté ce phénomène « comme un médecin le ferait d’une desquamation ou d’une fracture, d’un infarctus ou d’un cancer ». « De Jésus au 11-Septembre »
Pavé de 650 pages, « Décadence », sous-titré « de Jésus au 11-Septembre, vie et mort de l’Occident », entend raconter l’histoire de la civilisation judéo-chrétienne des origines à nos jours au risque, parfois, de raccourcis hasardeux. Ainsi, Michel Onfray n’hésite pas à dénoncer sans nuance « presque deux mille ans d’antisémitisme chrétien, et son terrible couronnement par la Shoah ». Références
Mais le livre, deuxième volet d’une trilogie intitulée « Brève encyclopédie du monde » (après « Cosmos » paru en 2015 et « Sagesse » attendu en 2018), impressionne également par ses innombrables et savantes références théologiques et philosophiques. L’auteur ne cache pas son admiration pour le travail de Samuel Huntington et son « Choc des civilisations » (1996), un livre, écrit Onfray, « validé par le réel » bien qu’il fut « déconsidéré lors de sa parution en France par l’intelligentsia parisienne ». La fatwa contre Salman Rushdie
Si le début de la fin de la civilisation judéo-chrétienne a commencé avec Nietzshe proclamant la mort de Dieu, l’auteur du « Traité d’athéologie », fait coïncider la fin de la civilisation occidentale avec la fatwa lancée par l’Iran contre l’écrivain britannique Salman Rushdie. « Le 23 février 2016, la prime pour qui tuerait Salman Rushdie a été augmentée par l’Iran de 600.000 dollars. Que fait l’Occident? Rien. Que peut-il faire? Rien », déplore Onfray qui affirme par ailleurs que « le Dieu du Vatican est mort sous les coups du Dieu de La Mecque ». Sombrer avec élégance
Dans le même temps, Michel Onfray condamne « les attaques » menées par des pays comme la France et les États-Unis contre des pays musulmans qui « ne nous menaçaient pas » comme l’Irak, la Libye ou le Mali. Revenant sur la mort de Ben Laden, qu’il qualifie de « meurtre », Onfray écrit que « le terrorisme d’État se nomme guerre et terrorisme la petite guerre de ceux qui résistent à la guerre d’État ». Consumérisme vs islam
L’Occident, estime le philosophe, ne vit désormais que dans le consumérisme. Or, fait-il remarquer « qui, à ce jour, donnerait sa vie pour les gadgets du consumérisme devenus objets du culte de la religion du capital? Personne ». « On ne donne pas sa vie pour un iPhone. L’islam est fort, lui, d’une armée planétaire faite d’innombrables croyants prêts à mourir pour leur religion, pour Dieu et son Prophète. »

Résurgence de l’islam
« L’effondrement du judéo-christianisme en Europe, la baisse du taux de fécondité de sa population couplée à la Résurgence de l’Islam et à l’augmentation de son taux de fécondité, témoigne en faveur de l’islam porteur d’une nouvelle spiritualité européenne capable de disposer de la puissance avec laquelle se constituent les civilisations nouvelles », prévoit l’auteur du « Manifeste hédoniste », qui dénonce tout à la fois le concile Vatican II qui « a fait de Dieu un copain à tutoyer » et la libéralisation des moeurs.

Effondrement démographique
« Les législations postchrétiennes qui libèrent la sexualité et la découplent de la procréation, de l’amour et de la famille contribuent à l’effondrement démographique », écrit-il. « Le judéo-christianisme a régné pendant presque deux millénaires. Une durée honorable pour une civilisation. La civilisation qui la remplacera sera elle aussi remplacée. Question de temps. Le bateau coule: il nous reste à sombrer avec élégance. »

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1531/Culture/article/detail/3048596/2017/01/06/Pour-Michel-Onfray-la-civilisation-occidentale-est-en-phase-terminale.dhtml

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EN BANDE SON : 

Lyrics:

They’re making the last film
they say it’s the best
And we all helped make it
It’s called the death of the West

the kids from Fame will all be there
Free cocacola for you!
And all the monkeys from the zoo
Will they be extras too?

They’re making the last film
they say it’s the best
And we all helped make it
It’s called the death of the West

A star is rising in our northern sky
And on it we’re crucified
A chain of gold is wrapped around this world
We’re ruled by those who lie

6 réponses »

  1. Je respecte Michel Onfray mais je ne comprends pas sa « résignation »
    accepter de sombrer même avec élégance..ahurissant.dangereux.fatalisme: inch allah!!,la bataille est engagée mais pas perdue.
    C’est étonnant cette capitulation ..!
    Il lui manque la Foi.

    Il peut entrainer une masse de résignés deja en phase de « dihmitisation » avancée..
    Nous devons combattre, pas nous soumettre.
    L’athéisme peut faire des ravages c’est une idéologie,ils ont perdu, alors nous devrions sombrer corps et ames avec eux.
    « les lumiéres ont fini dans « nuit et brouillard »
    Non au naufrage.

  2. Bonjour, en complément des informations de Lupus, nous vous proposons avec son autorisation notre Revue de presse quotidienne :

    Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce dimanche 8 janvier 2017

    Est disponible dans la section Revue de presse de Crashdebug.fr
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse

    Et toujours toute l’actualité en temps réel 7j/7 et 24h/24 :
    https://www.crashdebug.fr/defcon-room

    Merci Lupus,

    Amicalement,

    f.

  3. Tariq Ramadan (Frères musulmans)
    et Jacques Attali (qui prone de tuer les citoyens dès qu’ils ont atteint l’age de 60 ans sous prétexte qu’ils deviennent improductifs)
    devraient tous deux etre irréversiblement interdits d’accès aux Médias.
    Ces dangereux personnages font l’Apologie du crime organisé sous couvert d’une couvertuure médiatique qui en apparence est maquillée en « politiquement correct » alors qu’eux ne le sont pas du tout.
    Fillon n’est pas mieux que les autres, lui qui a inauguré une mosquée avec à ses cotés une petite fille de 6 ans en Tchador !!!

    https://youtu.be/vA7gC7g8Sm8

    http://ripostelaique.com/islam-les-propos-de-fillon-netaient-que-strategiques-la-preuve-par-apparu.html

    De surcroit mosquée payée par les contribuables et dont les dettes ont été garanties par la commune, et celà ce n’est que le début ….

  4. ce n’est pas avec des pleutres que l’on gagne les batailles ; et malheureusement pour nous , la france est depuis longtemps  » dirigée  » , si je puis dire , par une élite avide et lache ; raison pour laquelle , les citoyens se doivent de se prémunir contre ce qu’on leur impose ; l’état ne fera rien , l’état ne sert à rien ;

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