Douce France

Trump Tower : Marine Le Pen, enfin presque…Congrès américain : sanctions contre les partis souverainistes européens ?

La candidate française, en tête dans les sondages, était en visite privée à New York (selon David Rachline, son directeur de campagne). Elle a été vue jeudi dans un café de la Trump Tower, en compagnie de son conseiller Guido Lombardi, qui a son appartement à la Trump Tower. Lombardi, un ami de Trump, est également membre de son club privé de Palm Beach, Mar-a-Lago.

La Trump Tower fait ainsi office de « Maison-Blanche du Nord » depuis le 8 novembre. Premiers ministres et ministres, élus, milliardaires, industriels vont et viennent sous les caméras, participant de cette énergie collective qui bouscule les élites mondialistes. Les « populistes » européens ont, jusqu’ici, été représentés par Farage, lui-même trouvant toujours porte ouverte.

Il semble, maintenant, que ce soit à Marine Le Pen de se glisser dans le sillage trumpien, avec un allié : Stephen Bannon, patron de Breitbart News devenu conseiller stratégique du président élu. Breitbart, déjà présent au Royaume-Uni, implante maintenant ses filiales en France ainsi que dans d’autres pays européens.

La construction automobile française et d’autres industries devraient être relocalisées dans le pays. C’est ce que Marine Le Pen,  a déclaré.

« Ça ne me dérange pas d’expliquer aux entreprises françaises qu’elles ne pourront pas éviter de payer les impôts qu’elles doivent en France et qu’elles ne pourront pas se délocaliser sans en subir les conséquences… Un choix doit être fait, un choix de patriotisme ».

Lombardi a précisé à Bloomberg Politics qu’il avait, la veille, organisé une réception privée en l’honneur de Marine Le Pen « avec des entrepreneurs, gens d’affaire et industriels auxquels s’ajoutaient “deux personnes des Nations unies” qui lui sont favorables ». Puis il précisait : « Nous n’avons pas cherché à contacter M. Trump ni son équipe de transition. » Ajoutant, narquois : « Nous sommes juste venus prendre un café en espérant ne trouver personne. »

Et Bloomberg de rappeler à ses lecteurs que Marine Le Pen lancera sa campagne le 4 février, inspirée par « la lueur d’espoir que représente Donald Trump pour les mouvements anti-establishment ».

Et de citer Lombardi : « Son message [Marine] est très similaire, populiste, qui résonne auprès de la classes ouvrière… soutenu par 30 % de l’électorat de gauche. » Bref, « les classes populaires en ont assez, en France également, des élites politiciennes mondialistes qui ne défendent par leurs peuples ».Une voix s’est fait attendre après trente années de délocalisation industrielle et de flux migratoires débridés. Trente années de « trahison des clercs ». Cette voix se fait entendre maintenant en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, victimes de l’incompétence politicienne, elle-même prise en otage par la doxa contemporaine de l’inéluctabilité mondialiste.

Une doxa qui fera tout pour faire taire la démocratie ou en détourner les résultats car l’année 2017 risque, pour l’establishment, d’être un 1917 à rebours : 1917 avait vu la destruction de l’Empire russe et la première intrusion américaine sur le continent. 2017 serait celle du début de la fin d’une OTAN remplacée par un nouveau moteur géopolitique et économique : l’Eurasie.

Il n’est pas étonnant, donc, qu’une rencontre Trump-Le Pen n’ait pas eu lieu. Trump se dépatouille d’un procès en légitimité, coupable de « poutinisme ». Et ce n’est qu’un début, car « soviétiser » Trump revient à disqualifier Le Pen & co en Europe, au moment où les tanks américains soufflent sur la braise en Pologne.

Marine Le Pen, de son côté, fait l’objet d’une demande d’enquête de la part des services de renseignement américains pour ses liens financiers avec la Russie. Deux politiciens « russophiles » ensemble sur le territoire américain, ça sentirait le soufre en ces temps de maccarthysme ressuscité. « Tiens bon la barre et tiens bon le vent… »

http://www.bvoltaire.fr/andrearchimbaud/trump-tower-marine-pen-enfin-presque,306515?mc_cid=00240ef4fd&mc_eid=b338f8bb5e

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Le 11 janvier avait été choisi par Donald Trump pour sa première conférence « présidentielle », cependant que le Sénat entamait ce jour-là « l’entrevue de recrutement » de Rex Tillerson, le patron d’Exxon (décoré par Poutine) que Trump souhaite pour diriger le département d’État.

Mais le 10 janvier, miraculeusement, le site BuzzFeed publiait une bombe sur Trump, décrivant certaines galipettes passées dans un hôtel de Moscou, et surtout présentant une mission à Prague, l’année dernière, de Michael Cohen (l’un des proches de Trump), ainsi « vu » avec les services secrets de Poutine.

Bref, devenu un agent russe, Trump était mort le soir, ayant beau crier à la manipulation. La bombe, habilement présentée comme une production du MI6 britannique, était censée avoir fait l’objet d’un document remis à Trump par James Clapper (le bureaucrate en chef qui supervise « les dix-sept agences de renseignement qui sont toutes d’accord sur le piratage de Poutine ») comme pièce à conviction d’une possible enquête. Le même jour, pour faire bonne mesure, sortait une lettre rédigée par dix-sept « leaders » européens, condescendante, expliquant à Trump que « Poutine n’est pas l’ami des États-Unis ».

Le 11 janvier commençait donc mal pour Tillerson, qui ignorait ce que Trump dirait lors de sa conférence de presse prévue en fin de matinée, tandis qu’il devait lui-même faire l’ouverture de la chasse… en gibier. Sans notes, sans documents, très « diplomate », Tillerson a cependant survécu à sa première journée, lâchant du lest sur le secondaire, restant ferme sur l’essentiel, en dépit des agressions de Marco Rubio qui voulait lui faire admettre urbi et orbi que Poutine est un criminel de guerre.

Le Congrès américain reste ainsi le dernier bastion de la coalition mondialo-belliciste.

Estimant que Poutine veut prendre le pouvoir en France, en Allemagne et aux Pays-Bas en 2017, cette coalition juge en effet crucial d’empêcher Trump de démarrer 2017 sur un apaisement avec Poutine, ce qui validerait le vote populiste de ces pays et ferait de l’Europe une colonie russe. Il faut donc mater les partis souverainistes, voire les ostraciser juridiquement.Le parlementaire de l’Ohio Mike Turner a donc demandé à James Clapper d’enquêter sur les relations financières de Marine Le Pen avec un Vladimir nouvellement promu criminel de guerre (The Telegraph, 21 décembre 2016). De quoi la rendre inéligible du fait de possibles sanctions personnelles, extraterritoriales, en vertu d’une loi passée juste avant dans le mois, qui vise les auteurs et complices d’atteintes aux droits de l’homme : le Global Magnitsky Act (Samuel Rubenfeld, Wall Street Journal, 8 décembre 2016).

Et Trump ?

Sa conférence de presse du 11 janvier restera dans les annales. Mordant, il a détruit le document de BuzzFeed, rappelant qu’il s’agissait d’un vieux document truffé d’erreurs préparé par ses rivaux républicains lors de la campagne (et remis par McCain au FBI), mais surtout, il a souligné que l’ensemble de la presse avait refusé de publier le torchon (hormis CNN, sortant une version expurgée du salace), concluant que cette fuite était juridiquement criminelle et passible de prison.

James Clapper a appelé Trump le jour même, mortifié, publiant un communiqué dans la foulée, insistant que les fuites ne venaient pas de chez lui, et confirmant qu’il s’agissait bien d’une atteinte à la sécurité nationale. Avis aux amateurs… du Sénat.

http://www.bvoltaire.fr/andrearchimbaud/congres-americain-sanctions-contre-les-partis-souverainistes-europeens,306125?mc_cid=31919c0ab7&mc_eid=b338f8bb5e

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EN BANDE SON : 

2 réponses »

  1. 3 blonds aux yeux clairs plus un quatriéme: Assange, .à noter symboliquement,cette conjonction
    si particuliére d’ordre physique…les tenants de l’ordre obscur sont prêts au pire pour faire échouer
    la renaissance..moment entre clair/ obscur
    Ce sera eux ou nous..nous sommes sur le fil du rasoir …un moment crucial …Un air d’Armagueddon parcourt le monde..
    Quid de la suite? Impressionant.

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