1984

Si Orwell m’était conté : Davos – Chérie, nous avons un probème avec la bonne ! Par Bruno Bertez

Davos est d’accord, il y a un problème avec le personnel, il ne se révolte pas encore, mais il n’est pas content. Il faut trouver une solution.

Comment traiter la question des prochaines élections en Europe, comment faire face aux défis que nous impose la victoire de  Trump tout en maintenant notre ordre établi? Il faut s’y mettre, c’est urgent.

D’accord avec  l’idée de notre amie Christine que nous avons récemment sauvée in extremis,   il faut d’apprendre aux masses à tolérer les dépenses sociale. Il faut  leur faire comprendre qu’ils doivent partager ce qui leur reste  entre eux. La suggestion  qu’ils doivent toute leur vie aller à l’école est bonne, cela les occupe, mais cela ne suffira certainement pas, ils sont en colère, les bougres.

RayDalio a peur et il a peut être raison, nous sommes allés trop loin et deja l’ordre que nous avons construit fout le camp: la globalisation recule, la provincialisation augmente, les nationalismes  n’en parlons pas, ils galopent , tout cela n’annonce rien de bon.

Il faut faire attention, « ils » commencent à comprendre, il disent que nous , les banquiers, les politiciens et les hauts fonctionnaires, nous sommes complices , ce n’est pas bon, cela dévoile trop notre jeu, on voit trop facilement à qui profite le système. Il faut arrêter tout cela. Surtout qu’avec Trump, nous avons perdu une position de choix, un bastion, on ne peut pas compter sur lui tant il est gaffeur. Si on n’arrête pas le mouvement très vite, ce sont toutes nos constructions commerciales mondiales qui vont être abattues.

Il faut cesser de protéger le travail dit notre ami Richard Baldwin et protéger les travailleurs, les personnes, il faut que la société aide les travailleurs , qu’elle les oriente, qu’elle les reprogramme et les ré-entraine .

Vous savez il faut payer, il faut que nous acceptions des sacrifices pour maintenir la cohésion sociale qui nous est si nécessaire et si favorable. On peut de toutes façons faire porter l’essentiel de ce que cela coutera sur les peuples, ils n’y verront que du feu puisque c’est pour la bonne cause. La lutte contre les inégalités, ils adorent cela, ils en redemandent! On s’en servira, on peut la mettre à toutes les sauces.

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 Lagarde a raison, il faut penser à tout cela, et voir ce que l’on peut faire. Essayons de noyer le poisson avec des réformes fiscales et structurelles, ils n’y comprennent rien et puis cela les occupe d’en discuter entre eux, pendant  ce temps là ils ne nous ennuient pas.

L’idée de Lagarde  de redistribuer l’argent des pauvres n’est pas mauvaise. Pour protéger l’argent des riches ont peut dire que ce n’est pas le même chose, les pauvres consomment mais les riches eux, ils investissent.Ils sont utiles.  Ah Ah! Elle n’est pas n’est pas mauvaise celle là , car non seulement cela nous donne du pouvoir comme redistributeurs, mais cela les monte les uns contre les autres, comme les gladiateurs dans les arènes du cirque: pendant qu’ils se battent entre eux, comme Mélenchon et Marine, cela nous laisse les mains libres. Faisons nous même une grande campagne sur les inégalités, reprenons leurs mots  d’ordre, mais retournons les contre eux, ces braillards, il faut  monter ceux qui ont moins contre ceux qui ont un peu plus; cela marche à chaque fois. Le peuple est jaloux de ses voisins, pas des ultra-riches qu’il ne voit pas. Utilisons nos amis Stiglitz et Deaton  avec leurs prix Nobel, ils sont crédibles, quand ils parlent d’inégalités, le peuple les écoute. Et puis avec eux nous ne risquons pas  d’être trahis.

L’idée de l’ami Summers de modifier notre propagande est à considérer. Il dit que nous devons marteler que le populisme est contre-productif, qu’il se retourne contre les classes moyennes, c’est une idée qui est bonne: faire croire aux pauvres que leurs amis et leurs chefs sont leurs ennemis, cela marche toujours. Les médias sont encore avec nous, avec leur aide nous pouvons faire passer cette idée, cela ne coûte rien après tout.

Il semble dans cet ordre d’idée qu’il faut que nous reprenions contrôle du roman politique, de l’imaginaire politique, notre version n’est plus seule à circuler , et cela nous nuit. Pour cela nous devons reprendre  le controle de ces médias du peuple, de ces facebook et autres. Leurs patrons sont d’accord à condition qu’on leur permette de sauver la face et qu’on le fasse au nom  de la liberté. Pas de problème, cela nous savons faire.

Mettons nos publicitaires au travail, qu’ils nous trouvent un bon slogan  , plus fort encore que celui du traitre Trump; make America  great again, il faut les faire rêver simplement, comme des simplets.

L’idée de notre ami le  Prix Nobel  Deaton eventuellement de  se préparer à laisser tomber l’Union Européenne est extrême , mais elle n’est pas mauvaise en cas de besoin, cette Union nous l’avons mal conçue, c’est un boulet qui monte les peuples contre nous. Si il le faut il sera peut être nécessaire de se couper un bras et de l’amputer. De toutes façons l’euro ne peut pas marcher, que ferons nous quand notre ami Draghi devra arrêter de le tenir à bout de bras?.

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EN BANDE SON : 

 

1 réponse »

  1. Bonjour, en complément des informations de Lupus, nous vous proposons avec son autorisation notre Revue de presse quotidienne :

    Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce samedi 21 janvier 2017

    Est disponible dans la section Revue de presse de Crashdebug.fr
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse

    Et toujours toute l’actualité internationale
    https://www.crashdebug.fr/international

    Ainsi que l’actualité en temps réel 7j/7 et 24h/24 :
    https://www.crashdebug.fr/defcon-room

    Merci Lupus,

    Amicalement,

    f.

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