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Souverainisme vs Mondialisme : Les États-Unis vont-ils rester membres de l’ONU ?

Les États-Unis vont-ils rester membres de l’ONU ?

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Le gouvernement Trump prépare une série d' »executive orders » « dans le but d’isoler le pays et de réduire considérablement sa participation, voire y mettre fin, dans l’Organisation des Nations Unies et d’autres organisations internationales. Les obligations financières actuelles s’en trouveraient réduites de 40%. (Actuellement, les USA financent près de 25% des 12 missions de maintien de la paix coordonnées par l’ONU.)

Le président Donald Trump s’est toujours déclaré pour un retour de l’indépendance et de la souveraineté des États-Unis.
 Aux États-Unis, les élections de novembre dernier n’ont pas seulement permis à Donald Trump d’accéder à la présidence, elles ont aussi amené une majorité républicaine au Sénat ainsi qu’à la Chambre des représentants. Cette majorité devrait permettre la réalisation des projets de Trump. Cela amène à nous questionner sur l’avenir de l’Organisation des Nations unies. Les États-Unis vont-ils rester membres de l’ONU ?

Le 23 décembre 2016, Trump a déclaré que « pour les Nations unies, les choses vont changer après le 20 janvier 2017 », date de la passation de pouvoir avec Barack Obama.

Aussi, le 26 décembre 2016, Donald Trump annonçait via son compte Twitter que

« les Nations unies ont un énorme potentiel, mais à l’heure actuelle, c’est seulement un groupe où les gens se réunissent, discutent et passent un bon moment. C’est déplorable ! »

Dans l’autre camp, un article du Telegraph datant du 19 janvier 2017 nous parle de l’ambiance négative qui règne au siège des Nations unies de New York peu avant l’inauguration de la présidence Trump. Elle y est décrite comme « incertaine » et « méfiante ». Certains vont plus loin et parlent de « désespoir ».

Selon le programme du Congrès américain, une proposition anti-ONU a été faite le 3 janvier 2017 par un membre républicain du Congrès. C’est à cette date que les nouveaux membres du Congrès sont entrés en fonction. Le projet est déjà soutenu par six autres élus républicains. Le texte complet du projet de loi propose une sortie totale de l’ONU et fait partie d’un acte législatif plus large nommé Acte de restauration de la souveraineté américaine de 2017. La loi propose une sortie de tous les organes de l’ONU et il en irait donc de même pour l’Organisation mondiale de la santé, par exemple. Le texte complet est disponible ici. 

Le projet de loi doit passer quelques étapes préliminaires avant d’être débattu puis voté au Sénat et à la Chambre des représentants. Par exemple en commission des affaires étrangères. Si le projet de loi obtient une majorité de voix au Congrès, alors le président signe le projet de loi qui entre en vigueur.

Dans ses discours, le président Donald Trump s’est toujours déclaré pour un retour de l’indépendance et de la souveraineté des États-Unis. Trump s’est également déclaré favorable à un retrait des affaires nationales d’autres pays. Il semblerait, alors, que Trump puisse soutenir ce projet de loi.

Il en va de même pour le vice-président des États-Unis, Mike Pence, qui a voté à plusieurs reprises en faveur de projets anti-ONU.

Il est donc raisonnable de penser qu’ils soutiendront ce projet de loi tous les deux. Il est aussi possible que ce dernier soit utilisé pour donner plus de poids au président des États-Unis dans de potentielles négociations quant à une possible réforme des Nations unies. Rappelons l’importance des États-Unis au sein de l’ONU : un siège permanent au Conseil de sécurité et, surtout, premier donateur pour le fonctionnement de l’organisation, contribuant à 22 % au budget total des Nations unies, ce qui est plus que les 175 pays donnant le moins aux Nations unies combinés.

Affaire à suivre…

http://www.bvoltaire.fr/eliasjonasson/etats-unis-rester-membres-de-lonu,309159?mc_cid=760a537d95&mc_eid=b338f8bb5e

L’administration Trump prépare deux décrets qui prévoient la réduction, voire la suppression, de la contribution financière des États-Unis à plusieurs agences des Nations unies et organisations internationales, et la révision d’une série de traités, rapporte le New York Times.

Le premier projet de décret comprend la création d’un comité chargé d’examiner dans quelles proportions chaque organisation devrait faire l’objet de ces coupes, selon le site du quotidien. Les États-Unis assurent 28% du financement des opérations de maintien de la paix menées par les Nations unies, dont le budget annuel est de 7,8 milliards de dollars. Le décret demande de ne plus contribuer financièrement à toute agence des Nations unies ou organisation internationale qui remplit un des critères mentionnés dans le document.

Ils concernent toute organisation qui a accordé un statut de membre à part entière à l’Autorité palestinienne ou à l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui soutient des programmes prenant en charge l’interruption volontaire de grossesse ou qui contrevient aux sanctions contre l’Iran ou la Corée du Nord. Pour les autres, le texte recommande « au moins 40% de baisse globale » de la contribution des Etats-Unis aux organisations internationales.

Le New York Times a rapporté mercredi  que le personnel du président américain Donald J. Trump prépare un décret qui mettrait fin au financement de toute agence des Nations Unies ou autre organisation internationale qui accorde une adhésion à part entière à l’Autorité palestinienne.

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Fin décembre 2016, le président Trump avait prévenu sur son  compte Tweeter :

« On ne peut continuer à traiter Israël avec un tel mépris et un tel manque de respect » « Les Israéliens étaient habitués à avoir un grand ami aux Etats-Unis, mais ce n’est plus le cas. Le début de la fin a été cet horrible accord avec l’Iran, et maintenant (l’ONU) ! Reste fort Israël, le 20 janvier est très proche ! »

Donald Trump prouve une fois de plus qu’il est un homme de parole.

Le second projet de décret impose un moratoire sur l’ensemble des traités multilatéraux qui ne sont pas « directement liés à la sécurité nationale, l’extradition ou le commerce international », selon les termes du document consulté par le New York Times. L’accord de Paris sur le climat ne semble, à première vue, pas directement lié à l’un de ces trois sujets, ce qui pourrait le placer sous le coup du décret.

Le document est accompagné d’une note explicative, qui mentionne deux accords multilatéraux initiés sous l’égide des Nations unies: la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la convention des droits de l’enfance. Or, il se trouve que les États-Unis n’ont jamais ratifié aucune de ces deux conventions.

SOURCE AFP

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