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Pour en finir avec le mythe du président mal élu – Donald Trump : Les 100 premiers jours – Du 20 au 28 Janvier 2017

Les médias (anti-Trump, évidemment) utilisent à satiété le fameux déficit de voix du nouveau président des États-Unis sur Hillary Clinton pour jeter le discrédit sur son élection. D’ordinaire, cela ne mérite aucune réponse, mais quand Alain Finkielkraut s’en mêle, en use et en abuse (« L’Esprit de l’escalier » sur RCJ), alors une mise au point s’impose. Qu’en est-il exactement ?

Trump a été largement élu par 304 grands délégués contre 227 pour son adversaire Hillary Clinton, mais avec un déficit de voix de 2.864.000. Cette anomalie s’explique par le mode de scrutin particulier des États-Unis et trouve sa source dans un seul État : celui de Californie. Le système des grands délégués est une péréquation qui permet de compenser les énormes disparités démographiques entre les États (la Californie compte 38 millions d’habitants et le Wyoming un peu plus de 500.000). Si cette péréquation n’existait pas, les États peu peuplés seraient rapidement délaissés par les candidats et la cohésion du pays s’en trouverait altérée. Ce système existe depuis toujours et fait consensus.

D’ailleurs, le Parlement européen qui réserve des sièges par pays obéit à la même règle : les États les moins peuplés ont plus de sièges que ne leur attribuerait la règle de la proportionnelle.

Outre le système des délégués, le scrutin américain obéit à la règle du système uninominal majoritaire à un tour, en vigueur par exemple au Royaume-Uni, à savoir que le parti qui gagne un État, ne serait-ce que par une seule voix d’avance, remporte la totalité des délégués de cet État. Seuls deux États font exception et lui préfèrent un système proportionnel : le Maine et le Nebraska.La conséquence mécanique de ce système est que dans les États très marqués aux couleurs d’un parti, la mobilisation des électeurs du camp minoritaire est très faible. À l’inverse, dans les États où démocrates et républicains sont au coude-à-coude – les fameux swing states –, la participation des deux camps est élevée. En octobre dernier, sur le seul État de Californie, Donald Trump a accusé un déficit de 4.270.000 voix (auxquelles on peut encore rajouter un déficit de 1.730.000 sur l’État de New York). Ainsi, la seule Californie explique tout et au-delà. Alors que Hillary Clinton multipliait les meetings en Californie et à New York, éprouvant sans doute le désir narcissique de parader devant une foule acquise, Donald Trump, bien plus fin tacticien, se concentrait sur les swing states et le résultat a été sans appel : sur les 100 comtés les plus peuplés des États-Unis, Hillary Clinton en a remporté 88, mais sur un total de quelque 3.100, Donald Trump en a remporté 2.600 !

Parler d’un président mal élu est une analyse superficielle et partisane. Le premier sondage publié après l’annonce de sa candidature en août 2015 ne lui donnait pas 3 % d’opinions favorables et, pourtant, il a terrassé tous ses adversaires du Parti républicain. Il l’a emporté avec tous les médias contre lui, il l’a emporté contre une femme donnée imbattable en employant un langage de charretier, il l’a emporté avec un budget moitié moindre que celui de son adversaire, qui plus est en grande partie financé par lui-même. À ceux qui disent que c’est un président mal élu, je leur réponds que Donald Trump a sans doute réalisé le plus grand tour de force politique jamais accompli dans aucune démocratie dans le monde, dans toute l’Histoire.

http://www.bvoltaire.fr/christopheservan/finir-mythe-president-trump-mal-elu,309019?mc_cid=5b5c195d05&mc_eid=b338f8bb5e

Donald Trump : Les 100 premiers jours 

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www.dreuz.info 29 Janvier 2017

  • Ils ont dit que sa candidature n’était pas sérieuse lorsqu’il l’a annoncée le 16 juin 2016, ils se sont trompés.
  • Ils l’ont donné perdant à la primaire présidentielle, ils se sont trompés.
  • Ils l’ont donné perdant contre Hillary, ils se sont trompés.
  • Ils l’ont dit incapable de former un cabinet, et son gouvernement est composé d’hommes et de femmes remarquables.
  • Ils ont dit qu’il ne tiendrait pas ses promesses. Trump a montré le contraire.
  • Ils disent que ses promesses sont impossibles à mettre en pratique, et qu’elles n’auront aucun effet, Trump met en pratique ses promesses, et les premiers effets sont déjà là.

Les journalistes penchent tellement à gauche qu’ils se sont coupés du monde, qu’ils ne comprennent plus du tout, et qu’ils n’arrivent pas à s’ajuster à la présidence de Donald Trump.

Maintenant, ils ont décidé de ne pas rapporter honnêtement les décisions et les actions du président, ou de les passer sous silence, alors que les gens veulent savoir ce que l’homme le plus puissant du monde décide et fait.

C’est pour eux que Dreuz a mis sur pied une team 100 jours (Magali Marc depuis le Canada, Annika depuis la Floride, Jean Patrick Grumberg depuis Los Angeles et Tel-Aviv) qui va couvrir les 100 premiers jours de Donald Trump.

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Samedi 28 janvier

  • Trump, accusé d’isolationniste par les journalistes qui ne suivent pas l’information– un comble- a parlé avec cinq dirigeants étrangers : le Président russe Vladimir Putin, le Premier ministre japonais Shinzo Abe, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande, et le Premier ministre australien Malcolm Turnbull.
  • Trump a signé un ordre exécutif pour restructurer le Conseil de sécurité de la Maison-Blanche.

Vendredi 27 janvier

  • Trump, respectant ses promesses de campagne– du jamais vu à Washington– a signé un ordre exécutif pour limiter le flot de réfugiés de pays à risque afin de protéger les Américains de la menace terroriste de jihadistes infiltrés parmi les migrants. Les pays concernés sont l’Irak, la Syrie, l’Iran, le Soudan, la Libye, la Somalie et le Yémen, soit des nids à terroriste. Le programme d’entrée des réfugiés est également totalement gelé pendant 120 jours pour y voir plus clair.
  • Signature d’un ordre exécutif pour «reconstruire la puissance de l’armée américaine», une autre promesse de campagne destinée à imposer la paix par la puissance dissuasive– du bon sens à l’état pur, si l’on veut regarder les leçons de l’histoire. Trump a chargé le Secrétaire d’Etat MAD Dog Mattis de «développer de nouveaux avions, de nouveaux navires, de nouvelles ressources et de nouveaux outils pour les soldats américains».
  • Trump rencontre la Première ministre britannique Theresa May et lors de la conférence de presse commune, rappelle les liens privilégiés entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, et s’engage à les renforcer.

Jeudi 26 janvier

  • Trump averti le président mexicain Enrique Peña Nieto– par ailleurs extrêmement impopulaire dans son pays– que ce n’est pas la peine qu’il vienne le rencontrer s’il ne veut pas payer pour la construction du mur de séparation avec le Mexique.
  • Trump se rend à la réunion du Congrès républicain de Philadelphie et s’adresse aux républicains.

Mercredi 25 janvier

  • Trump signe un ordre exécutif pour avancer le projet de construction du mur de protection contre l’inondation de drogue, de gangs et d’illégaux traversants par le Mexique. L’ordre exige de toutes les agences et départements concernés de «déployer tous les moyens légaux» pour sécuriser la frontière sud du pays.
  • Immigration : Trump décide d’engager 10 000 agents de l’ICE, l’agence anti-immigration illégale dont la tâche est d’arrêter et expulser les illégaux.
  • Trump se rend au Département de la Sécurité intérieure.
  • Trump donne l’ordre au Secrétaire de la sécurité nationale et l’Avocat général (garde des Sceaux en France), de préparer le retrait des aides financières de l’Etat fédéral aux villes qui refusent d’appliquer les ordres d’expulsion de criminels étrangers (appelées villes sanctuaires).

Mardi 24 janvier

  • Trump autorise la reprise de l’exploitation du pipeline Keystone XL et celui du Dakota, gelés pendant 8 ans par Obama pour faire plaisir à une poignée d’écolos illuminés, afin de diriger le pays vers l’indépendance énergétique par rapport aux pays arabes et le chantage qu’il implique. Il met comme condition que l’acier utilisé soit d’origine américaine chaque fois que possible.
  • Signature d’un ordre exécutif pour accélérer la rénovation et la reconstruction des infrastructures du pays.
  • Trump impose un black-out média à certaines de ses administrations hostiles à sa politique. Le service de la recherche agricole, le Département de l’agriculture et l’EPA, l’agence pour la protection de l’environnement reçoivent l’interdiction de publier «tout communiqué de presse, mise à jour de blogs ou articles, tweets, et toute publication sur les médias sociaux de ces administrations». La manœuvre a pour but de mettre ces agences éprises des théories bidon du réchauffement climatique et d’écolo-totalitarisme, d’émettre des avis différents du Président, et de bien rappeler, comme Reagan l’avait fait en licenciant en cinq minutes la totalité des contrôleurs aériens d’Amérique parce qu’ils avaient refusé de rompre leur grève et avaient désobéi à Reagan, qui est le patron.
  • Trump rencontre les dirigeants des trois constructeurs automobiles, et leur promet une baisse massive des impôts de 38% en moyenne à moins de 20% (15 à 20%) pour les entreprises, la réduction massive (au moins 75%) des réglementations et normes qui étouffent les entreprises sous de la paperasse inutile, et leur imposent des tracasseries coûteuses et inutiles, afin de les encourager à construire des usines sur le sol américain. En sortant de la réunion, les dirigeants se sont déclarés enchantés par les propositions de Trump.
  • Trump a échangé au téléphone avec le président indien Modi.

Lundi 23 janvier

  • Annulation du traité de libre-échange avec 11 pays ou TPP (Trans-Pacifique Partnership), signé par Obama en 2015, dont la stupidité de ceux qui l’ont pensé fait qu’il pénalise fortement les Etats-Unis.
  • Trump signe l’interdiction faite à l’Etat fédéral de financer le remboursement des avortements pratiqués à l’étranger, connu sous le nom de «accords de Mexico City.»
  • Trump signe le gel de toute embauche de fonctionnaires, excepté pour les militaires.
  • Trump a invité les dirigeants des principaux syndicats américains– tous des électeurs démocrates qui ont voté pour Clinton– qui en sortant de la réunion, ont déclaré avec enthousiasme avoir été emballés par les propositions de Trump. Certains gros syndicats ont même déclaré qu’en 8 ans, ils n’avaient pas été reçus une seule fois par Obama.
  • Trump a discuté sécurité et collaboration avec le président égyptien al-Sissi.

Dimanche 22 janvier

  • Trump a discuté longuement accords de paix avec les Palestiniens, nucléaire iranien et d’autres sujets avec le Premier ministre israélien.
  • Trump a confirmé plusieurs membres de son administration y compris sa brillante conseillère Kellyanne Conway.

Samedi 21 janvier

  • Trump se rend au quartier général de la CIA à Langley, et s’engage à détruire l’Etat Islamique et se débarrasser du terrorisme de l’islam radical. Trump reçoit une ovation debout pendant de longues minutes.

20 janvier– 1er jour

  • Interdiction faite aux administrations concernées de sanctionner les personnes ou entreprises qui ne s’assurent pas à l’Obamacare, et interdiction de mettre en place toute réglementation qui pourrait gêner les entreprises, en attendant son remplacement.
  • Face au «carnage» qui se produit à Chicago, Trump offre au maire démocrate son aide pour mettre fin à la tuerie entre noirs.
  • Trump a également demandé à toutes ses administrations l’arrêt total de toute réglementation en cours d’élaboration, ou en cours d’application jusqu’à ce qu’un audit soit établi pour déterminer lesquelles entravent les entreprises.

http://www.dreuz.info/2017/01/29/donald-trump-les-100-premiers-jours-mise-a-jour-quotidienne/

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EN BANDE SON : 

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