A Chaud!!!!!

Conférence de presse offensive de Trump : comment le sectarisme des médias se retourne contre eux, Trump ressuscite en 80 minutes !

« Donc, la presse est le vrai parti d’opposition (les démocrates ne comptent plus). Et ce nouveau parti de la haine et de la désinformation s’acoquine avec les groupes d’intérêt qui profitent de notre crise, avec le soutien de certains éléments félons des services secrets, en vue de déstabiliser, fuites à l’appui, le seul représentant du peuple qui prouve qu’il tient ses promesses sur les fronts du travail, de l’économie, de la sécurité des frontières, comme de la défense nationale.

Ces fuites sont criminelles, passibles de prison, et seront sévèrement punies. Plus grave encore : en freinant la constitution de mon gouvernement tout en déployant massivement la “ruse” de votre intox sur la Russie, vous avez forcé Poutine à montrer les crocs à Washington, pour la première fois depuis des lustres. Pourquoi ? Vladimir Poutine commence à se demander, depuis deux semaines, si Trump pourra vraiment mettre en œuvre sa politique de détente dans ce chaos antidémocratique…

En fait, l’actuelle “coalition Folamour” qui tente de priver mon gouvernement de ses prérogatives constitutionnelles met notre pays en danger d’une guerre nucléaire. Mesdames et Messieurs les bellicistes, vous êtes ici à deux doigts de la haute trahison ! »

Tel est le message – décodé – de la décoiffante conférence de presse tenue le 16 février par un président Trump qui relance sa campagne électorale, puisqu’il n’a pas encore le pouvoir.

Certes, mais il compte – selon Rasmussen, le seul institut de sondage qui ne se soit jamais trompé pendant la campagne présidentielle – sur le soutien de 55 % des électeurs, comme sur celui des chefs d’entreprise, syndicats et investisseurs qui défilent quotidiennement à la Maison-Blanche, enfin heureux de parler à quelqu’un qui connaît le langage des affaires.

Résultat : depuis son élection du 8 novembre, la Bourse américaine a gagné en valeur près de trois mille milliards de dollars. Bon pour les fonds de retraite…Car les milieux économiques attendent impatiemment que la bombe financière du système de santé soit désarmée, que les mètres cubes de réglementations accumulés depuis huit ans soient allégés, que les deux mille milliards de dollars de fonds privés parqués à l’étranger soient fiscalement incités à revenir, que les taxes ne pénalisent plus l’exportation, l’investissement, ou la consommation, bref, que l’on puisse investir ce mille milliards de dollars en infrastructures qui fait tant défaut. Le moteur…

Trait de génie ou coïncidence, Trump a en fait visé les républicains du Congrès, qui eux aussi le ralentissent. Le message, ici, est clair : si vous ralentissez mon plan, la Bourse va redescendre brutalement, gare aux conséquences…

Trump a donc taillé un costume à la presse comme aux politiciens trahissant l’électorat ; il a recadré les technocrates républicains et implicitement ironisé sur les Folamour du Sénat (McCain, Graham et Rubio… qui sont comme un poisson dans les eaux du renseignement). Guerre totale…

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Réussira-t-il à déplacer le débat sur l’essentiel ? Il se rend, ce 18 février, en Floride pour son premier bain de foule qui devrait être à la fois programmatique, offensif et divertissant. En attendant, les fuites continuent. Il a fallu, hier, tuer un canard de l’Associated Press : une rafle à venir de la Garde nationale sur des millions de sans-papiers. Plus ça change…

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http://www.bvoltaire.fr/andrearchimbaud/trump-ressuscite-80-minutes,314610?mc_cid=ca525db9d9&mc_eid=b338f8bb5e

Conférence de presse offensive de Trump : comment le sectarisme des médias se retourne contre eux

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« J’ouvre le journal et je lis des histoires de chaos, de chaos. Mais c’est exactement l’inverse ! Mon gouvernement fonctionne comme une machine de précision, même si je n’arrive pas à faire approuver mon cabinet » : en lançant cette diatribe, Donald Trump a marqué une nouvelle conférence de presse, jeudi, au fer de l’offensive contre le sectarisme des gros médias. Alors qu’il venait d’enregistrer la démission de son conseiller à la sécurité nationale, Mike Flynn, après d’étranges fuites indiquant qu’il aurait refusé d’informer le vice-président Pence sur d’anciennes conversations avec les Russes, Donald Trump n’a pas lâché ses contradicteurs durant 75 minutes. Les médias dominants « répandent de fausses nouvelles », a-t-il accusé à plusieurs reprises, « les médias m’attaquent car ils veulent m’empêcher de réussir ». Le commentateur conservateur Rush Limbaugh a félicité le président pour sa performance. Les journalistes s’opposaient-ils à Trump ? « C’est exactement ce que voulaient voir ses électeurs », raille Limbaugh, qui voit dans cet affrontement une opportunité pour mettre en valeur le début du mandat et démonter les accusations médiatiques.

Trump désamorce la cabale autour de l’épouvantail russe agité du fait du sectarisme des médias

 
Trump devait d’abord purger cette histoire de relations américano-russes. Les médias américains agitent frénétiquement Moscou comme un épouvantail pour déstabiliser ce président qu’ils n’ont pas choisi.

« Poutine se rend probablement compte qu’il ne peut pas encore se rapprocher de moi car il sent bien que politiquement ce serait impopulaire de passer un accord », a lancé Trump, accusant la cléricature médiatique américaine de parasiter la relation bilatérale et d’empêcher un rapprochement.

Le survol par les Russes d’un navire de guerre dans la mer Noire, l’envoi par Moscou d’un navire-espion sur la côte Est des Etats-Unis et le déploiement d’un missile nucléaire prohibé par les accords de limitation des armements ont été d’autant d’arguments lancés par les journalistes au président américain.

« Si vous étiez Poutine, aujourd’hui, vous vous diriez, OK, on en est revenu à la situation d’avant. Poutine ne peut pas passer d’accord avec nous dans ces conditions », a martelé Trump.
 
« Personne, à ma connaissance, dans mon équipe de campagne n’a contacté d’officiel russe », a-t-il démenti, répétant qu’il n’avait aucun lien avec la Russie contrairement aux « mensonges » répandus par les médias dominants.
 

La conférence de presse combative de Trump : les vrais « fakes »

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La question de l’interdiction d’entrée sur le territoire américain des ressortissants de sept pays à risque terroriste, tous à majorité musulmane mais ne représentant qu’une faible minorité de l’ensemble des pays musulmans, avait aussi enflammé la presse bien-pensante et sans-frontiériste, qui a crié à « l’islamophobie » des deux côtés de l’Atlantique en oubliant au passage que la mesure était déjà dans les tiroirs de l’administration Obama. Retoquée par quelques juges la jugeant « illégale », cette interdiction de 90 jours a alors été taxée de « bricolage » par les mêmes journalistes. La journée de jeudi a été l’occasion pour la Maison Blanche d’annoncer que le décret serait remplacé très prochainement. Donald Trump a défendu la publication mouvementée de son premier décret, jugeant sa rédaction « tout à fait régulière », mais affirmant qu’il avait atterri « devant le mauvais tribunal ».
 
Le président Trump ne s’est pas limité à accabler la presse pro-démocrate ultra-dominante, exercice dont les Américains ont prouvé qu’ils étaient friands : il a chargé le bilan d’Obama.

« J’ai hérité d’un pays gravement divisé, et ce n’est pas Donald Trump qui a divisé cette nation », a-t-il lancé aux journalistes. Et de marteler : « C’est un désastre. A l’intérieur et à l’extérieur. Les emplois fuient à l’étranger ». L’assurance santé généralisée Obamacare fait partie de cet héritage calamiteux, a-t-il répété, avant d’annoncer un texte de remplacement début mars. A l’extérieur, il y a l’Etat islamique, « qui se répand comme un cancer » : « Nous allons construire et reconstruire une armée comme on n’en a jamais vu jusque-là ».

Une passe d’armes entre Trump et une journaliste noire illustre la tension avec les médias

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Un incident révélateur de la tension avec les journalistes a opposé le président à une correspondante noire, April Ryan, du réseau communautaire noir American Urban Radio Networks. Elle lui a demandé si le groupe des élus noirs au Congrès, le CBC (Congressional Black Caucus), serait appelé à travailler sur les politiques de renouvellement urbain : « Impliquerez-vous le CBC dans vos conversations sur votre programme de la ville ? ». « Impliquer qui ? », lui demande Donald Trump. April Ryan explique qu’elle évoque ces 45 parlementaires fédéraux noirs. « Alors quoi : vous voulez organiser la rencontre ? Vous voulez vraiment l’organiser ? Ce sont des amis à vous ? ». Réponse de Ryan : « Je suis juste une journaliste ». Trump : « Bon, allez, organisez la réunion ! J’adorerais rencontrer le Black Caucus. Il est très bien, le Black Caucus, il est très bien ». L’affaire était montée : le CBC venait de claironner qu’une lettre qu’il avait envoyée mi-janvier à la Maison Blanche était à ce jour restée sans réponse. Cerise sur le gâteau, ce jeudi était nommé un Hispanique, Alexander Costa, spécialiste respecté du droit social, au poste de secrétaire au Travail.
 
Le commentateur pro-Trump Limbaugh juge que « ce fut l’une des conférences de presse les plus efficaces » à laquelle il ait assisté. Et d’expliquer : « Quand je dis efficace, je parle de la capacité à convaincre les gens qui ont voté pour vous de rester avec vous. (…) Tout ce que Trump a dit durant sa campagne, il le réalise. Evidemment, les Démocrates ne l’aiment pas. Evidemment, les médias ne l’aiment pas. Mais ce ne sont pas eux qui l’arrêteront ».

http://reinformation.tv/conference-presse-trump-sectarisme-medias-lenoir-66397-2/

«Notre administration a hérité de nombreux problèmes, au niveau du gouvernement et de l’économie. Pour être honnête, j’ai hérité d’un foutoir. C’est un foutoir. Chez nous et à l’extérieur. Un foutoir !», a lancé Donald Trump en conférence de presse à la Maison Blanche le 16 février.

Dans la foulée de son attaque contre Barack Obama, le nouveau président des Etats-Unis a poursuivi : «Les emplois s’enfuient du pays, vous voyez ce qu’il se passe avec toutes les entreprises quittant notre pays, vers le Mexique ou d’autres endroits. Des faibles revenus, des faibles salaires, une instabilité massive à l’étranger, peu importe où vous regardez. Le Moyen-Orient : un désastre. La Corée du Nord : nous nous en occuperons, les gars.»

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