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Etats -Unis – Marais & micros : Binney, ancien de la NSA, dénonce la rébellion des services du renseignement américain contre Trump / Elections en France – Pendant que la CIA espionne les partis politiques, le NYT dénonce l’ingérence « russe »

Marais & micros

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17 Février 2017 , Rédigé par Observatus geopoliticus Chroniques du Grand Jeu

Cette citation de Gramsci correspond parfaitement aux temps exaltants que nous vivons. Dans un contexte de recomposition géopolitique lié au déclin du système impérial, la vieille garde, encore puissante, s’accroche et tente de faire dérailler le nouveau monde qui s’annonce.

La démission forcée de Michael Flynn a provoqué le pessimisme de certains, déjà persuadés que le changement de direction initié par l’élection de Trump n’était qu’un feu de paille. Après quelques semaines de résistance, le Donald se serait modestement couché face au parti de la guerre. En réalité, cette crise n’est que le premier jeu du premier set entre la nouvelle administration et le Deep State, ce « marais à drainer » comme le qualifiait lui-même le Donald durant sa campagne électorale.

L’affaire elle-même reste obscure. Pourquoi Flynn, ancien chef du renseignement militaire, a-t-il tenu ces conversations sur une ligne non sécurisée alors qu’il savait pertinemment qu’elles seraient écoutées ? Son iranophobie bien connue, menaçant l’accord Moscou-Téhéran-Ankara sur la Syrie, joue-t-elle un rôle ici ? Bref, les ramifications sont peut-être plus profondes qu’on ne le pense…

Toujours est-il que Trump n’est en rien démonté par l’affaire et a donné hier une conférence de presse nationale corrosive où il a chargé comme jamais les médias institutionnels, face émergée de l’Etat profond. Il y a réitéré avec force sa volonté de rapprochement avec la Russie et a précisé que les fake news étaient précisément destinées à torpiller cette entente. Aucune surprise pour les lecteurs de ce blog, c’est ce que nous rapportons depuis des mois.

Au-delà des mots, Lavrov et Rex Tillerson se sont rencontrés pour la première fois lors du sommet des ministres des Affaires étrangères des pays du G20 jeudi et vendredi. L’ouverture de T. Rex envers Moscou est de notoriété publique et le fait que les deux principaux diplomates de la planète aient été pris en photo côte à côte est peut-être une réponse claire après la démission de Flynn. Aux toutes dernières nouvelles, la purge a commencé au Département d’Etat où le fameux 7èmeétage, camarilla bureaucratique néo-con qui constituait un gouvernement de l’ombre pro-Clinton, est mis à la porte.

Autre signe de réchauffement, les chefs d’état-major des deux pays se sont également rencontréspour la première fois depuis 2014, à Bakou. Aucune percée évidemment, surtout que du côté US, il s’agit de l’agité du bocal John Dunford, mais le fait qu’ils se parlent à nouveau est significatif en soi.

Le système impérial grogne et bave, ce dont s’amusent deux célèbres farceurs russes spécialistes en canulars téléphoniques. Au cours de la dernière semaine, ils ont réussi, en se faisant passer pour le Premier ministre ukrainien, à berner l’inénarrable Maxine Waters, qui n’a d’ailleurs besoin de personne pour se piéger, et McCain lui même.

L’entretien avec dame Maxine rehausse encore un peu plus sa légende, la congressiste américaine étant prête à partir en croisade pour défendre le… Limpopo envahi par Poutine !

McCainistan est moins comique – au moins parle-t-il d’un pays existant, l’Ukraine, et non d’un Etat imaginaire – mais plus intéressant. La russophobie fanatique du McCarthy des temps modernes effleure à chaque phrase : il fera tout pour maintenir les sanctions contre la Russie et même les amplifier, tentera au Congrès d’empêcher toute levée de ces sanctions décidée par la Maison Blanche, mais avoue que ce sera difficile. Ressort de l’entretien que le sénateur ne sait pas à quoi s’en tenir vis-à-vis du Donald et semble relativement pessimiste.

Et puisqu’on parle de l’Ukraine, la junte est bien embêtée. Ses encombrants alliés néo-nazis combattant dans l’est bloquent le charbon du Donbass à destination de Kiev (la guerre n’avait jamais rompu ce transit). Le gouvernement a décrété l’état d’urgence énergétique tandis que les euronouilles et la presstituée préfèrent regarder ailleurs (notez que France 24 rapporte l’info en anglais mais pas en français, sans doute pour éviter que les délicates oreilles de l’hexagone ne soient atteintes…)

En parlant d’intox et de désinformation, la France s’est réveillée sur la révélation Wikileaks de l’espionnage de la CIA lors de la présidentielle de 2012, utilisant des « moyens humains et électroniques » (c’est-à-dire surveillance des conversations téléphoniques et emails voire pose de micros). Quand ce sont les Russes (dont l’implication, toujours pas prouvée, pourrait en réalité cacher une piste interne), c’est un scandale planétaire et un « danger mortel pour la démocratie » ; les caciques du système (Merkel, Macron), justifiant d’avance leur possible défaite, crient à l’ingérence russe. Voyons si nous assisterons à la même hystérie concernant la CIA du gentil Obama. Sans surprise, votre serviteur en doute fortement…

Les vassaux sont une nouvelle fois pris la main dans le pot de l’hypocrisie, devenant soudain bien silencieux. La débandade d’un système comporte toujours son lot de mensonges et de grotesque tartuferie ; l’euronouillerie en déréliction en sait quelque chose.

http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/02/marais-micros.html

Binney, ancien de la NSA, dénonce la rébellion des services du renseignement américain contre Trump

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Depuis l’élection de Donald Trump, on assiste à une véritable tentative de rébellion de plusieurs corps de l’Etat fédéral américain en connivence avec la grande presse démocrate. William Binney, un ancien ponte de la NSA, l’agence de sécurité intérieure des Etats-Unis, a vendu la mèche : oui, « absolument », tous les appels téléphoniques de Donald Trump ont été écoutés et enregistrés. L’homme sait de quoi il parle : il a été l’un des concepteurs du système de surveillance de la NSA. Depuis qu’il a pris sa retraite, le 31 octobre 2001, après plus de 30 années de bons et loyaux services à l’Agence, il s’est rendu célèbre en dénonçant les dérives de son ancien employeur. Une révélation qui éclaire la récente démission de Michael Flynn, conseiller de Trump à la Sécurité nationale, dans le cadre d’un véritable complot des services du renseignement contre le nouveau président.
 
Sur une chaîne de radio qui émet à New York et Philadelphie, entretien repris par le site Breibart, Binney répond ainsi à une question sur des interceptions de conversations téléphoniques de Trump : « Absolument. Comment auraient-ils pu connaître le coup de fil entre le président et celui d’Australie (le Premier ministre Malcolm Turnbull, NDLR) ? Ou l’appel qu’il a passé au Mexique ? Il ne s’agit pourtant pas d’une cible étrangère ! ».
 

La NSA derrière la fuite laissant penser que Flynn aurait induit Pence – et Trump – en erreur

 
Binney affirme aussi que la NSA pourrait aussi être derrière les fuites affirmant que Michael Flynn aurait induit en erreur le vice-président Mike Pence et d’autres responsables de l’administration Trump au sujet de ses conversations téléphoniques avec l’ambassadeur de Russie à Washington. La fuite peut venir du FBI ou de la CIA, « qui ont un accès direct aux bases de données » de la NSA, laquelle « ne peut pas les contrôler »… pas plus que ses propres agents. Mais quelle que soit l’acteur de la fuite, la NSA est bien à la racine de tout le processus « puisqu’elle rassemble les données sur tout un chacun aux Etats-Unis : appels téléphoniques, courriels, tout ce matériel », insiste William Binney.
 
Grâce aux données révélées par Edward Snowden, le Guardian britannique et le Washington Post avaient publié en juin 2013 des articles affirmant que la NSA collationnait les appels téléphoniques de millions d’Américains. Juste avant, en mars 2013, le directeur des renseignements nationaux, James Clapper, se défendait devant la commission idoine du Sénat en affirmant que la NSA ne recueillait pas « volontairement » les données concernant des millions d’Américains : « Il existe des cas où ils (les agents de la NSA) ont pu, peut-être par inadvertance, recueillir (de telles données), mais pas volontairement ». Par distraction, peut-être.
 

William Binney témoin de la rébellion des services américains, complices des grands médias

 
Pour William Binney, Trump doit agir vite afin de contrôler enfin la NSA. Il lui conseille ainsi « d’instaurer un filtre sur les interceptions, qui exclurait tout citoyen américain où qu’il se trouve dans le monde, sauf si l’Agence se voit octroyer une autorisation spécifique ». Si des agents ne respectent pas cette règle « ils devraient aller en prison », juge-t-il. Autre solution, avancée par Binney : « Réduire le budget de l’Agence car, en disposant de trop de crédits, elle se met à faire des choses délirantes. Et ce que ses agents viennent de commettre est délirant, violant les 4e, 5e et 6e amendements de la Constitution des Etats-Unis ».
 
Mercredi, Trump a stigmatisé la NSA et le FBI dans une série de tweets concernant aussi bien l’affaire Flynn que des articles du New York Times et du Washington Post qui affirmaient que les conseillers du président avaient eu d’autres contacts avec la Russie. Traduction d’un de ces tweets présidentiels : « Le vrai scandale, là, c’est que des informations confidentielles aient été distribuées par les “renseignements” comme des bonbons. Très anti-américain. »
 

Le New York Times écrit tranquillement que les proches de Trump sont surveillés depuis longtemps

 
En opposition frontale à Trump, le New York Times n’a pas d’états d’âme. On y lit : « Des appels téléphoniques interceptés indiquent que des conseillers de la campagne présidentielle de Trump en 2016 et d’autres de ses proches ont eu des contacts répétés avec des cadres dirigeants des renseignements russes durant les années précédant l’élection, indiquent quatre hauts fonctionnaires américains. » Le quotidien proche des Démocrates et qui se prête, comme plusieurs de ses confrères en France, à l’instrumentalisation de toutes les « boules puantes » concoctées par les cabinets noirs de l’oligarchie globaliste, ajoute en toute candeur : « Trois hauts fonctionnaires indiquent que les agences américaines de sécurité et de renseignement ont intercepté ces communications en même temps qu’elles prouvaient que la Russie tentaient de peser sur l’élection présidentielle en piratant le Comité national démocrate. »
 
Donald Trump a tweeté : « Remerciements à Eli Lake de “The Bloomberg View” : “La NSA et le FBI… n’ont pas à interférer dans nos choix politiques(…) La situation aux Etats-Unis est très grave”. »

 http://reinformation.tv/binney-nsa-rebellion-services-americains-trump-lenoir-66334-2/

Elections en France – Pendant que la CIA espionne les partis politiques, le NYT dénonce l’ingérence « russe »

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Éditorial du New York Times, 18 février 2017: Il faut empêcher le Kremlin de mettre la main sur les élections en France

« Tout comme les Etats-Unis sont plongés dans la question du rôle de la Russie dans l’élection présidentielle de 2016, la France est déterminée à empêcher toute ingérence de ce genre dans ses prochaines élections présidentielles. »

Wikileaks, 16 février 2017: Ordres d’espionnage de la CIA pour l’élection présidentielle française de 2012

« Tous les principaux partis politiques français ont été ciblés pour être infiltrés par des espions humains («HUMINT») et électroniques («SIGINT») de la CIA pendant les sept mois précédant l’élection présidentielle française de 2012. Les révélations sont contenues dans trois ordres de mission de la CIA publiés aujourd’hui par WikiLeaks … »

En plus grand

NYT:

« Lundi, Richard Ferrand, le directeur de la campagne d’Emmanuel Macron, a affirmé que les Russes avaient fait des « centaines et même des milliers » de tentatives de piratage contre M. Macron, et que RT et Spoutnik, des médias contrôlés par le gouvernement, répandaient des fausses nouvelles, comme on savait qu’ils l’avaient fait pendant la campagne électorale américaine. Les histoires sur M. Macron vont des allégations sur une secrète liaison gay extraconjugale à l’accusation qu’il a utilisé des fonds publics pour payer des voyages à l’étranger. »

Marine Le Pen, la  candidate du Front national d’extrême-droite, qui a reçu un financement russe, devrait remporter le plus grand nombre de voix au premier tour du scrutin, le 23 avril. »

Wikileaks:

« L’ordre d’espionner les partis politiques qui ne sont pas au pouvoir et les stratégies de campagne des candidats ciblait François Hollande, Marine Le Pen et d’autres personnalités de l’opposition. Il avait pour but de percer les stratégies électorales des partis de l’opposition pour l’élection; d’obtenir des informations sur la dynamique interne des partis et sur leurs dirigeants potentiels; d’évaluer les efforts pour influencer et mettre en œuvre les décisions politiques; de mesurer le soutien des autorités locales, des élites gouvernementales ou des élites entrepreneuriales; de savoir ce qu’ils pensaient des États-Unis; d’évaluer leurs efforts pour créer des liens avec d’autres pays, dont l’Allemagne, l’Ukraine, la Libye, Israël, la Palestine, la Syrie et la Côte d’Ivoire; et pour obtenir des renseignements sur le financement des partis et des candidats. »

NYT:

« La France est avisée de prendre des mesures dès maintenant, mais il est trop tôt pour savoir si elles auront beaucoup d’effet. M. Ayrault avait tout à fait raison quand il a déclaré mercredi une chose qui devrait être évidente pour tous les gouvernements démocratiques: « Après ce qui s’est passé aux États-Unis, il est de notre responsabilité de prendre toutes les mesures pour que l’intégrité de notre processus démocratique soit respecté ». « Notre démocratie est en jeu, a-t-il ajouté, ainsi que notre souveraineté et notre indépendance nationale ».

(Pour mémoire: En 2014, le Front national de Marine Le Pen a contracté un prêt régulier auprès de la première banque russe-tchèque enregistrée à Moscou, après que les banques françaises aient rejeté toutes les demandes de prêt de la part du parti. Le 1er juillet 2016 la licence de la FCRB a été révoquée par la Banque centrale de Russie pour d’autres raisons.)

Je suis d’accord avec le NYT que « Ayrault a absolument raison » de prendre des mesures dès maintenant. Ces mesures empêcheront peut-être de nouvelles ingérences américaines dans les élections françaises, ingérences que les rédacteurs du NYT prennent tellement soin d’ignorer.

Elles devraient également permettre de tordre le coup à l’idée stupide que quelques articles biaisés des médias russes pourraient – plutôt que les « nouvelles » complètement fausses du NYT influencer les décisions des électeurs en France ou ailleurs.

Moon of Alabama | 17 février 2017

Original: http://www.moonofalabama.org/2017/02/elections-in-france-cia-spies-on-political-parties-nyt-claims-russian-interference-.html#more

Traduction : Dominique Muselet

Source: http://arretsurinfo.ch/elections-en-france-pendant-que-la-cia-espionne-les-partis-politiques-le-nyt-denonce-lingerence-russe/

Espionnage de la campagne présidentielle française de 2012 : Wikileaks publie des ordres de la CIAhttps://resistanceauthentique.net/2017/02/17/wikileaks-devoile-que-la-cia-a-espionne-lelection-presidentielle-de-2012-en-france/

Incroyable – L’organisation Wikileaks a publié jeudi un document montrant les ordres de la CIA à la NSA, qui a espionné la campagne présidentielle française de 2012. A droite comme à gauche, les principaux partis et candidats ont été particulièrement visés. 

Selon WikiLeaks, tous les partis politiques français devaient être infiltrés par des espions humains («HUMINT») et électroniques («SIGINT») de la CIA dans les sept mois précédant la présidentielle de 2012.

Le document en question, daté du 17 novembre 2011, est un bon de commande de l’agence de renseignements américaine, à la NSA, spécialisée dans les écoutes. Il a été classé secret et non transmissible aux étrangers, précise RTS Info. Ainsi la CIA a demandé à l’organisme gouvernemental « aux grandes oreilles » de surveiller les principaux protagonistes de la campagne de 2012 en France, et ce dès les primaires.

Celle du PS notamment, en 2011, avec Martine Aubry et François Hollande finalistes.

L’agence d’espionnage s’est surtout intéressée à la façon dont Nicolas Sarkozy, candidat de l’UMP (désormais Les Républicains), et différentes personnalités du gouvernement, percevaient leurs différents adversaires, relève Le Monde. Mais aussi la capacité du président sortant à disputer le scrutin, ses instructions durant la campagne et la manière dont lui et ses conseillers interagissaient.

Le site de Julian Assange a encore frappé

 

Le site co-fondé par le lanceur d’alertes Julian Assange a publié le 16 février trois documents secrets de la CIA relatifs à une campagne d’espionnage de l’élection présidentielle française en 2012. L’UMP et Nicolas Sarkozy étaient notamment ciblés.

« Des instructions spécifiques chargeaient les officiers de la CIA de découvrir dans des discussions privées de Sarkozy ce qu’il pensait « des autres candidats » ainsi que la manière dont il interagissait avec ses conseillers », a indiqué WikiLeaks.

Nouvelle bombe signée Wikileaks. Le 16 février, le célèbre site a mis à la disposition des internautes trois ordres de la CIA incluant les détails d’une campagne d’espionnage censée avoir duré plusieurs mois avant et après l’élection présidentielle française de 2012.

Les documents secrets révèlent que tous les principaux partis politiques hexagonaux ont été ciblés afin d’être infiltrés par les unités d’espionnages humaine («HUMINT») et électronique («SIGINT») de l’agence de renseignement américaine.

Selon les documents publiés, la CIA avait jugé que Nicolas Sarkozy n’était pas assuré d’être réélu et avait ordonné à ses agents de se renseigner sur les discussions privées de l’ancien chef de l’Etat «à propos des autres candidats».

L’agence aurait également donné des ordres spécifiques concernant l’UMP, depuis devenu le parti Les Républicains, afin d’obtenir «les plans stratégiques» de la formation politique et de son leader de l’époque concernant les élections.

Crise de la dette grecque et modèle allemand

A en croire ce formidable matériau journaliste, la CIA voulait obtenir des informations détaillées sur le fonctionnement du parti afin d’aider «les analystes à évaluer et à préparer les principaux décideurs américains» au paysage politique post-électoral français. Mesurer l’impact potentiel sur les relations américano-françaises aurait également fait parti des objectifs.

Un des documents intitulé «Stratégies électorales des partis politiques et candidats non-dirigeants» demandait aux employés de l’agence gouvernementale étasuniennes de se renseigner en détail sur les dirigeants des partis politiques émergeants et leurs formations politiques. Leurs opinions quant aux Etats-Unis ainsi que leurs efforts pour atteindre d’autres pays tels que l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Libye, Israël, la Palestine, la Syrie et la Côte d’Ivoire auraient fait partie des choses à savoir pour la CIA.

Mais ce n’est pas tout. Toujours selon les textes que s’est procuré Wikileaks, la CIA  a chargé ses membres de trouver des informations sur les financements des candidats ou leurs vues en matière d’économie et sur la crise de la dette grecque. Les opinions des participants à la course présidentielle sur le modèle allemand de croissance centré sur les exportations ou encore les propositions spécifiques qui aideraient à résoudre la crise de la zone euro auraient aussi intéressé l’agence américaine.

Les trois ordres publiés par Wikileaks totalisent en tout sept pages. Ils font partie d’une série de révélations à venir en rapport avec un projet du site intitulé «CIA Vault 7 series». Wikileaks a commencé à faire du teasing sur les réseaux sociaux ces derniers jours en tweetant notamment de mystérieuses publications.

La CIA a mené son opération durant 10 mois, du 21 novembre 2011 au 29 septembre 2012, notamment pendant l’élection présidentielle française d’avril et mai 2012, et plusieurs mois après la formation du nouveau gouvernement.

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3 réponses »

  1. Rien de nouveau dans ces révélations !!! Nous sommes sous écoute depuis…que vos data valent une fortune , demandez à votre FAI ce qu’il en pense.

    Par contre, remarquons :

    1) Une presse officielle sur la défensive qui tente le tout pour le tout en passant en mode attaque tous azimuts contre l’internet. (Le Monde, Canal+,TF1…ils n’ont toujours rien compris, et tant mieux pour ceux qui évitent les fake news.)

    2) Alors que le sujet Eurexit est l’évènement du prochain mandat présidentiel, qui sera le plus pertinent parmi les candidats pour mener et porter les intérêts des Français ? Des Italiens ? Des Allemands ? avec l’UK, avec l’US, avec la Russie, avec la Chine, avec le Proche et Moyen Orient,…/…

    3) Comment nous réconcilier pour stopper la dérive infernale actuelle source de conflits inutiles devant notre évolution commune ?

    Renverser la table, c’est notre dernière chance, sinon le bordel actuel continuera sa progression avec les logiques dévastatrices que nous connaissons déjà. Nous allons passer de sales quarts d’heure, mais l’enjeu ne vaut-il pas la chandelle ? plus de 40 ans d’erreurs, nous voyons ou cela nous mène avec toujours plus de corruptions, de fraudes, de triche… Stop ou encore ?

    Ils ont confisqué un débat qui se joue donc ailleurs…

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