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Le jeu à long terme des globalistes – Redéfinir l’activisme de la Liberté comme un Populisme diabolique Par Brandon Smith

Le jeu à long terme des globalistes – Redéfinir l’activisme de la Liberté comme un Populisme diabolique

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Par Brandon Smith – Le 15 février 2017 – Source alt-market.com


L’une des tactiques de propagande favorites des élites de l’establishment et des idiots utiles qu’elles emploient dans les cercles marxistes et marxistes-culturels est de renommer ou de redéfinir un adversaire, avant de pouvoir se définir elles-même solidement en regard. En d’autres termes, les élites et les marxistes chercheront à « créer une image de vous » (tout comme les sociétés commerciales utilisent une image de marque) dans l’esprit des masses, afin qu’elles puissent vous enlever votre capacité à vous définir vous-même comme autre chose.


Pensez-y de cette façon : dites que vous voulez lancer une organisation appelée « Mouvement bleu ». Vous et d’autres personnes ont déjà bataillé ferme pour développer cette organisation à partir de rien. Cependant, alors que votre mouvement est sur le point d’obtenir une reconnaissance publique importante, quelqu’un d’autre arrive, quelqu’un avec beaucoup d’argent et l’influence des médias. Ils vont saturer tous les canaux de communication avec le récit que votre mouvement est en fait plus un « Mouvement rouge », et que ce Mouvement rouge est une idée terrible, vraiment très mauvaise. Ils vont faire un si bon travail, en fait, que des millions et des millions de personnes vont commencer à vous appeler « Mouvement Rouge » sans même savoir pourquoi, et ils vont commencer à croire toutes les associations négatives que ce label implique.

Grâce à l’art de la marque négative, votre ennemi vous a volé votre atout le plus précieux – votre capacité à vous présenter au public comme ce que vous êtes vraiment.

La marque négative est une forme d’inoculation psychologique. Elle est conçue pour fermer l’esprit des gens à des idées particulières avant d’entendre réellement ces idées présentées par un véritable partisan de ces idées. Mais au-delà, la marque négative peut également être utilisée pour tromper les groupes et les mouvements, en leur faisant abandonner leur identité originale.

Par exemple, le concept de liberté économique pour les individus – la liberté de l’ingérence gouvernementale manifeste ou le favoritisme du gouvernement pour certaines personnes sur les autres, la liberté de rivaliser d’idées et d’ingéniosité pour construire une meilleure entreprise et un meilleur produit, la liberté de conserver les fruits de son travail – est souvent appelée « marchés libres », tels que définis par Adam Smith. La base même de la philosophie du marché libre était de supprimer l’obstruction et l’oppression économique des épaules de l’homme du peuple afin d’inspirer une renaissance de l’innovation et la prospérité. Le problème est que vous n’entendez que rarement parler des « marchés libres » traditionnels.

Bien que Karl Marx n’a pas inventé le terme de « capitalisme », lui et ses partisans (et éditeurs) sont effectivement coupables de la version péjorative utilisée maintenant. Ce sont toujours les propagandistes marxistes qui ont cherché à redéfinir l’idée de « marché libre » de façon négative, et l’utilisation du terme capitalisme est la manière dont ils l’ont fait. Ils ont été si efficaces dans leurs efforts, que même aujourd’hui certains partisans du marché libre se réfèrent à eux-mêmes comme des « capitalistes ».

Alors que les « marchés libres » désignent la liberté de l’homme du peuple de poursuivre une vie meilleure grâce à la productivité, à l’intelligence et au mérite, le « capitalisme » désigne une poursuite monstrueuse et aveugle de la richesse et du pouvoir sans considération morale. L’un donne l’impression d’équité, l’autre donne l’impression de la tyrannie.

Existe-t-il même un tel animal que ce « capitalisme » ? Je ne peux pas vraiment le dire. Ce que je sais, c’est que le système que nous avons aujourd’hui est une mutation hybride du corporatisme et du socialisme et n’est certainement PAS un système de libre marché, si nous voulons suivre la véritable définition et l’intention originelle. Pourtant, chaque fois que les marxistes culturels et économiques attaquent la notion de liberté économique, ils utilisent le système que nous avons maintenant comme exemple des échecs du « capitalisme de marché libre ».

C’est la magie de la marque négative, et elle est utilisée dans toutes les facettes de la vie sociale et de la géopolitique.

Maintenant, avant de parler du terme « populiste », je reconnais que les gens qui s’opposent à ma position vont immédiatement se mettre à critiquer la façon dont les champions de la Liberté et de la souveraineté vont « marquer » leurs idéaux « exactement de la même façon ». Ce n’est pas vrai, toutefois.

Lorsque nous nous référons aux « globalistes » de manière négative, nous prenons un label préexistant, quelque chose dont ils s’affublent souvent eux-mêmes, pour souligner que leur philosophie est imparfaite et hautement destructive, le tout fondé sur des preuves historiques et des faits vérifiables. Nous ne cherchons pas à les redéfinir comme autre chose que ce qu’ils sont déjà. Nous ne faisons qu’exposer au public ce qu’ils encouragent et croient VISIBLEMENT, puis nous proposons notre point de vue et nos preuves pour expliquer pourquoi leurs croyances sont fausses.

Ce n’est pas ce qu’ils nous font. Les globalistes et leurs copains, eux, préfèrent que le public n’entende pas nos opinions directement de nous. Ils utilisent rarement, ou jamais, nos publications comme source de leurs attaques contre nos principes. Ils préfèrent plutôt dire au public ce que nous sommes et ce que nous croyons, sans jamais nous laisser nous exprimer devant eux. C’est pourquoi vous trouverez souvent que de nombreux participants à des groupes de protestation lors d’événements tenus par des anti-globalistes, comme Ben Shapiro ou Milo Yiannopoulos, n’ont jamais vu ou entendu un seul discours de ces hommes en question. Ils n’ont aucune idée de ce que nous voulons vraiment. En fait, ils protestent contre nos intervenants, nos groupes et nos mouvements, en se fondant sur une idée des opinions que nous défendons, idée moulinée par des sources biaisées.

Cela nous amène au « populisme ».

Il y a eu une campagne de propagande profonde et concertée contre les activistes de la Liberté, les champions de la souveraineté, les anti-globalistes, les groupes anti-SJW et les conservateurs en général. J’ai remarqué que cette campagne ciblée s’accélérait au début de 2016 et c’est la principale raison pour laquelle j’ai choisi de prendre une position ferme sur mes prédictions pour la victoire du Brexit et une victoire de Trump lors de l’élection. Le récit de cette propagande pourrait se résumer comme suit :

Depuis le début de l’année 2016 (selon les globalistes et les médias présentant leurs opinions), il y a eu une vague croissante de nationalisme et de « populisme » dans les pays occidentaux. Cette poussée soudaine du « populisme » est inexorablement liée au mouvement du Brexit et au soutien de candidats comme Donald Trump. Le populisme va dépasser la « stabilité » actuelle du globalisme et provoquer une grave crise économique dans de nombreux pays. Elle trouve ses racines dans les portions les « moins instruites » de la population, ainsi que dans les générations les plus âgées qui pensent avoir quelque chose à perdre si le globalisme réussit. Elle est également motivée par une «  peur irrationnelle » du changement économique, de l’interdépendance mondiale et du multiculturalisme. Les populistes sont essentiellement naïfs et désespérés de trouver des dirigeants « virils » pour lutter pour eux. Certains d’entre eux sont motivés par l’intérêt personnel, tandis que d’autres sont motivés par le racisme.

Vous pouvez voir ces sentiments exprimés sans ambages dans de nombreux médias traditionnels. Le Guardian n’a aucun scrupule à relier le Brexit au « racisme » et au populisme, par exemple. Le Washington Post n’a pas non plus de problème à lier les partisans du Tea Party et de Trump au racisme et au populisme.

Au-delà des minces accusations de racisme, la tendance générale de la marque négative est claire. Si vous êtes contre le globalisme (ou l’élitisme) et ses principaux principes, alors vous êtes un « populiste ». Ceci est réitéré dans les articles récents de Bloomberg et du Guardian.

Mais dans ces publications, l’argument le plus flagrant est celui qui n’est pas directement formulé. L’insinuation est que le « populisme », non seulement n’est défini que par la peur de la corruption parcourant l’élitisme organisé, mais que cette peur n’est pas fondée. Autrement dit, quiconque s’oppose à la mécanisation des globalistes, par exemple, n’est pas seulement redéfini comme un «populiste», mais il est également, essentiellement, ignorant ou insensé. Vous voyez comment cela fonctionne?

Le label populiste est souvent utilisé pour décrire un mouvement politique construit sur le culte de la personnalité, une histoire d’amour sycophante avec un dictateur célébré qui a tendance à avoir des arrière-pensées. Ainsi, les fondements philosophiques de ce mouvement en particulier sont ensuite érodés parce qu’ils ne savent même pas pourquoi ils font ce qu’ils font; ce n’est qu’un jeu stupide pour suivre le leader.

Les préoccupations concernant l’immigration incontrôlée et les frontières ouvertes ne seraient pas fondées sur le rationalisme et les preuves historiques de l’instabilité sociale et économique, ainsi que sur les menaces de terrorisme largement prouvées. Elles seraient basées sur la « xénophobie ».

Nos inquiétudes quant à la faiblesse croissante du système financier engendrée par l’interdépendance économique du globalisme et notre manque d’autonomie ne sont pas basées sur les mathématiques et la logique, mais notre « manque de compréhension » sur la façon dont l’interdépendance améliore notre vie.

Nos inquiétudes face à l’élitisme organisé et à la corruption qui en découle ne se fondent pas sur de nombreux exemples concrets, sans parler des documents exposés et les mots des élites elles-mêmes. Elles sont basés sur le « monde imaginaire » de « complotistes haineux » qui ne font qu’exagérer les choses tout en consommant des tas de « fausses nouvelles ».

Si tel est le cas, je suppose que je devrais me coller mon étiquette de « complotiste haineux » bien haut sur le front et noter que ce récit fait partie du jeu au long cours mené par les globalistes. Ils ne tentent pas de diaboliser les conservateurs et les défenseurs de la souveraineté depuis aujourd’hui ou demain. Il s’agit de préparer le public pour un avenir proche, peut-être d’ici cinq à dix ans, après avoir suffisamment saboté l’économie mondiale pour nous accuser de la crise que cela entraînera.

Ça ne serait pas possible, dites-vous? D’abord, lisez mon article Le faux récit de la reprise économique mourra en 2017 pour plus d’explications. Si nous ne faisons pas attention, nous serons redéfinis non seulement par la propagande de l’establishment, mais par une calamité mondiale qui sera flanquée de notre nom et attachée autour de nos cous, collectivement.

En attendant, comment pouvons-nous nous battre contre cette campagne de désinformation?

Un facteur qu’un « mouvement populiste » n’a généralement pas est la capacité de rester auto-critique. Le populisme, du moins selon les médias traditionnels, exige une foi aveugle des masses dans une cause mal comprise ou pour un leader malhonnête. Le mouvement de la Liberté et les groupes conservateurs ont encore des membres qui n’ont pas peur de souligner quand nous nous égarons dans notre logique ou nos actions.

Pourtant, nous n’avons pas été réduits au silence par nos pairs. Compte tenu de la crise, il est difficile de dire comment les gens vont réagir. Une attaque terroriste majeure, une panique économique, une guerre. Ces types d’évènements spectaculaires peuvent inspirer beaucoup d’intolérances pour ceux ayant des vues contraires. Nous n’en sommes pas à ce stade, et tant que les membres de notre mouvement sont capables de garder un œil critique, nous ne serons jamais les « populistes » dont ils tentent de nous coller l’étiquette sur le dos.

Une autre méthode est de s’abstenir d’adopter le « marquage » que l’establishment essaie d’utiliser contre nous. Méfiez-vous de n’importe qui au sein de nos groupes et organisations qui commence à se référer à lui-même ou à nous comme « populistes ».

À long terme, les personnes mal intentionnées nous appelleront comme ils veulent nous appeler. La vraie question est : est-ce que ces étiquettes collent à la réalité? Allons-nous les aider à la faire coller en perdant notre sang-froid et en agissant comme les propagandistes ont toujours dit que nous le ferions?

La marque négative peut devenir un fait historique, parce que les mèmesdurent bien plus longtemps que les gens. En 100 ans, comment l’Histoire se souviendra-t-elle de nous? C’est ce que les mondialistes apprécient le plus : les impressions futures de notre présent par des générations pas encore nées. Parce que les guerres ne sont pas seulement le lieu de combat de l’instant présent en un lieu précis ou pour une idée. Les élites se battent pour TOUS les moments, pour les jours qui ne sont pas encore passés, pour la postérité de toutes les idées, même celles qui n’ont pas encore été pensées. Si nous ne nous battons pas avec cela à l’esprit, gagner sera impossible.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par nadine pour le Saker Francophone

http://lesakerfrancophone.fr/le-jeu-a-long-terme-des-globalistes-redefinir-lactivisme-de-la-liberte-comme-un-populismeci-diabolique

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7 réponses »

  1. NOUS VIVONS UNE EPOQUE FORMIDABLE… FORMIDABLE:

    Il ne vous échappera pas que le continuum des événements a été quelque peu bousculé depuis 2016. On a eu le Brexit, un incident que nos medias n’ont pas su anticiper pour au moins 2 raisons : la 1ère était due au fait que cela semblait etre un scénario du pire, un événement de l’horreur, un pied de nez au meilleur des mondes qu’ils avaient à cœur de voir perdurer et pour lequel une religion fut instituée et continuellement défendue, celle de l’EURO. La 2ème raison tient plus simplement aux moyens mis en œuvre pour sonder la populace sur ses intentions de vote. Il y aurait certainement une évidente faille des procédés de captation des données… faille à la source, puisque je pense que les questions devaient avoir des biais tels que les réponses attendues en étaient aussi pourvues, ou bien encore, que le ciblage des sondés soit (in)volontairement tendancieux. On peut aussi suggérer que les sondés n’aient pas eu le désir de jouer le jeu de l’honneteté, en particulier quand ceux-ci sont intimés par les médias de voter dans un sens plutôt que dans un autre. Démarche messianique qui consiste à hybrider la morale à la raison républicaine et à en faire une absolue et incontournable vérité de situation. C’est donc dans un corridor balisé par le Système que l’électeur conforme son opinion, évoluant dans une procession dont le funiculaire idéologique repose fondamentalement sur le péché originel, dans une évidente opposition à la révélation des « lumières » de la révolution maçonnique.

    Pendant la compétition, pour la gamelle aux USA, Trump n’était qu’un outsider sans avenir face aux étalons républicains ; étalons choyés par le Système et donc par les média et le deep-state. Plus le temps a passé, plus les étalons ont rejoint leurs écuries et ce jusqu’à qu’il ne reste sur la piste de course que le canasson à la mèche peroxydée. De nouveau, on a pu assister au bras d’honneur du petit peuple contestataire qui a non seulement doigté les instituts de sondages mais aussi les média et plus directement encore son cercle des origines : l’establishment… Au fond, c’était un bon gros « fuck » anti-système comme solde de tous comptes.
    En France, on sent que les médias et politiques-Système ont compris la leçon. Les affaires récentes et opportunes qui empetrent le chevalier prétendument sans reproche –Fillon- sont du pain bénis pour Macron l’opportuniste, cet idiot du village global prestement commissionné par l’Olympe oligarchique pour diviser la droite et la gauche puis passant l’épuisette pour ramasser quelques bernard l’hermites centristes.

    Seule, Lepen possède les atouts véritables pour renverser le status-quo et avec elle son opposé de classe: Mélenchon… Mélenchon représente une force montante non négligeable qui fait de l’ombre à un PS embourbé dans son passé 4 étoiles ou le caviar a, depuis Terra Nova, remplacé la rose… jusqu’à la nausée. Mais le talon d’Achille de Mélenchon, hormis sa personnalité, est son électorat toujours susceptible, une partie du moins, de franchir le rubicon vers l’extreme droite et c’est bien ainsi que P. Buisson, s’adressant à mme Lepen dans une émission TV, le lui signifiait : « je vois que la moitié de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon se déclare prêt à voter pour vous au second tour, et que la moitié de l’électorat de François Fillon se déclare prêt à voter pour vous au second tour. »

    L’éviction par les militants d’un Valls entaché par sa fonction sous la hollandie à l’ère des « primaires » dont je raillais déjà le contenu pour son insipidité (façon série-télé) et ses ineffables échanges tout en décalage byzantin sur le sexe des anges, a permis malgré tout à un Hamon de se renforcer tout en laissant dans la bagarre quelques bonnes grosses miettes au balaie-poubelle du service bancaire: Macron.
    J’avais expliqué, avant la fameuse affaire « pénélope-gate », que Fillon n’accèderait pas au 2ème tour… et que ce serait un final Lepen-Macron avec comme vainqueur – non pas le bouffon de chez Rothschild –qui n’est, j’insiste, qu’un pion pour affaiblir la gauche et la droite et les mettre hors-course- mais bien une Lepen caméléon qui achèvera finalement de trouer irrémédiablement la coque rouillée et déjà perforée du gros rafiot européen… ce jumeau du si célèbre « costa-concordia » … golem homothétique du Titanic impérial US.
    L’UE et les USA sont les dignes figures tutélaires de l’ancien ordre mondial agonisant…
    Pourquoi Lepen, me diriez-vous ?
    Je vous répondrais volontiers, comme Rabbi Jacob dans le film éponyme, par une question : pourquoi Trump ?

    MIROIR… MIROIR :

    Le choix de Trump, comme de Lepen, répond à une logique-Système qui pourra choquer l’idée grégaire bien ancrée que l’on se fait traditionnellement des élections au suffrage universel, c.à.d au fond de son principe sous-jaçent quant à l’usage privé, si fièrement défendus, de la si fameuse liberté de penser… On rapprochera la dernière manœuvre du Système par la naissance du petit dernier de la presse inféodée sur fond de chasse aux sorcières 2.0: le « décodex » de « le monde », rebaptisé pour la circonstance « l’immonde ». Décodex qui se doit d’etre un tuteur à l’intelligence trop volage mais aussi à un esprit critique trop effilé d’un lectorat/électorat un peu trop volatile et donc susceptible d’échapper au vortex médiatique.
    « l’immonde » se place là, sur le trajet de la formation des idées, en vue de parquer celles-ci dans l’enclos bien surveillé des vérités autorisées. Les vérités autorisées sont celles des mondialistes atlantistes, essentiellement et pour un temps ; mais ce à quoi l’on assiste est le renversement de la donne (« old deal ») qui prévalait jusque-là. Le « deep-state » US est en guerre avec la 6ème colonne mondialiste et multipolaire soutenue par un Kissinger, hérault de la City. Cette guerre fratricide gronde par de là l’océan jusqu’aux provinces impériales de l’UE faisant par la meme vibrer les vitraux de la Babel bruxelloise (parlement europeen). Vibrations auxquelles répondent celles du chant nationaliste et souverainiste « europhobique » des peuples cocufiés.

    Lepen remplit la fonction d’agent accélérateur pour la dissolution de l’U.E et le sacrifice de son veau d’or : l’Euro.

    Lepen incarne le souverainisme, le retour de la Nation, l’anti-mondialisme, une assise traditionnelle…. Bref, l’ennemi juré du Système ! Futur bouc-émissaire du Système, celui que l’on sacrifie en offrande aux dieux de l’inversion?

    Le Système a besoins d’elle comme il a besoins de Trump pour que s’opère le ressac nécessaire afin qu’une forme aboutie du Mondialisme ressuscité puisse s’assoir définitivement sur les décombres fumantes des nations.
    En effet, si on admet, comme C. Gave et d’autres, que l’U.E est cuite et à travers elle son EURO magique, alors on peut bien comprendre l’enjeu véritable qui se dessine via la fameuse montée des « populismes » caviardés idéalement « extreme droite » (gaullisme inclus, Sapir…) : une stratégie du choc réalisant une débandade digne de la catastrophe du Titanic car je ne peux imaginer que les eurodolatres puissent faire preuve d’une étincelle d’ intelligence comportementale face à la perte inéluctable de leur golem monétaire qu’ils ont tant et si bien chéris, toutes ces précieuses années et dont ils ne peuvent accepter l’issue fatale: mourir au fond des chiottes de l’Histoire et rejoindre la fosse commune des unions monétaires.

    Les souverainistes sont alors de parfaits bouc-émissaires, à eux la charge de l’erreur et des malheurs quand le déclenchement de la 2ème phase d’effondrement systémique global de la finance apatride sera acté et qu’elle convergera avec le mouvement déjà bien entamé d’une sortie en cascade des pays ex-euro zonards.

    LA CHUTE DES MURS… LA FIN D’UNE ERE:

    Je pense que l’UERSS va donc s’effondrer de manière assez similaire à sa grande sœur l’URSS… mais, cet effondrement de l’empire sénescent sera certainement suivis d’un autre : les USA ! … à moins qu’il ne le précède, après tout les nouvelles modes, comme les idées à suivre, nous viennent du soleil couchant, derrière l’océan rougeoyant.
    J’avais explicité, à diverses occasions, les raisons qui m’avaient amené au constat de la fin prochaine de « l’Empire du Bien »… en fait, cette intuition m’habitait dès l’aube de la crise en 2008… Opportunément, cette crise financière réactivait ce désir de voir le système américaniste prendre le chemin névralgique et organique de son obsolescence programmée. Intuitivement, je pressentais la fin du pivot DOLLAR avec à la clé un « effondrement systémique global » comme dernier sursaut cataleptique de ce grand corps malade.
    Les signes étaient nombreux… si nombreux qu’ils constellaient et balisaient le parchemin/volumen de l’Histoire des USA jusqu’à ce moment fatidique, derrière l’horizon, ou par manque de place, à moins qu’il ne s’agisse du tarissement du sang des victimes, s’inscrivait tout au bas et en pointillé… l’acte de décès.
    Les signes du destin s’enfilaient comme des perles : les noires pour les problèmes, les blanches pour les réponses données. Le souci est que les blanches n’étaient que des noires maquillées par le Système (exemple avec les bail-outs, les taux zéros puis négatifs, la cavalerie financière qui fait monter les marchés…).

    URSS-USA… D’UN EFFONDREMENT A L’ AUTRE :

    Trump, à mon sens, et c’est ma thèse de départ, a été placé par l’oligarchie apatride anglo-saxonne (la 6ème colonne) pour remplir une mission : non pas pérenniser « l’Empire du Bien », mais au contraire accompagner son délitement en réorientant certaines donnes comportementales faisant partie intégrante du statu quo qui avait cours depuis des décennies. Les donnes ont trait à l’économie (protectionnisme) l’approche culturelle (identitaire et « frontiériste ») et géopolitique (rapprochement avec les russes dans le but de fissurer les accords commerciaux sino-russes en s’immisçant dans le jeu comme un partenaire fiable). Sur ce dernier point, il est remarquable que cela fut, de tous temps, la stratégie gagnante de l’empire britannique ; ainsi, vouloir s’associer avec le pays le plus faible afin d’en isoler le plus fort. Cette association maline et opportuniste circonstancie le bénéfice que l’on tire de ce rapport de force. Le meilleur exemple, le plus récent (1971-1973), d’une telle stratégie est le rapprochement de Nixon –téléguidé par Kissinger- avec la Chine maoiste qui isola l’Union soviétique et dont l’ADN idéologique, pourtant, était identique et compatible. Pour rappel, le meme Kissinger triangule son action aussi bien auprès de Poutine que de Trump et de cette vieille amie et confidente chinoise dont un Rockefeller enthousiaste voyait idéalement en elle la préfiguration d’un modèle politique et socio-économique à étendre partout ou il serait possible de le faire… Reve émoussé ?… Je pense que non.

    Ce que propose donc Trump, c’est un changement de cap décisif qui emprunte le chemin des grandes réformes fondamentales… une PERESTROIKA à la Gorbatchev ! Et quand on pense ainsi, inévitablement on pense au démantèlement de l’Union… chose en soi impensable, tout comme l’était son Janus : l’URSS et l’est aujourd’hui l’U.E.

    Je pense donc que les nombreux symptomes de rendements marginal décroissant qui sont les plaies béantes du Système (thermodynamique) impérialiste US (UE incluse), nous (dé)montre à quel point l’Empire est devenu trop énergivore, complexe, intriqué, corrompu, décérébré… Sa tendance longue suit une logique mortifère. La société est de plus en plus radicalement divisée, les oppositions sociales sont sous le signe de la partition exprimée de plus en plus violemment et manifestement montée de toute pièce par les psychopathes de service. Ne voit-on pas ici un Obama réfugié dans son bunker chapeautant une fronde anti-Trump qui alimente le brasier insurrectionnel et encore là un Soros tapis dans la jungle feutrée d’un hotel de haut standing, ensemble, fomenter leur stratégie dissolvante ?… Il ne manque plus que l’événement de trop, fatidique, pour que l’empire bascule dans la surfusion, tout comme son modèle soviétique…
    Pour appuyer ma réflexion, je rappellerais l’observation détaillée de D.ORLOV sur les 5 stades d’effondrement :
    -financier
    -commercial
    -politique
    -social
    -culturel

    5 stades comme manufacture, en voie de parachèvement, du processus entropique ; voie sans issue de la totale décomposition de l’entité impériale, voie impériale comme enfantement d’un nouvel ordre mondial.( https://www.les-crises.fr/les-cinq-stades-de-l-effondrement/)
    En un regard, et sans qu’il soit nécessaire de rentrer dans chaque étapes mentionnées ci-dessus, il convient d’observer sa propre sensibilité au ressentis, aux impressions comme reliquat d’une sensation foncièrement éthérée telle qu’une empreinte profonde entrant en résonnance avec notre intuition et en face de laquelle la complexité apparente éprouve notre Raison en la plaquant contre la corniche étroite surplombant l’abime de l’inconnu. Et, si ce n’est intimement suggérée par cette voie inconsciente que le Système américaniste, étendue certainement jusqu’à son cœur idéologique et meme spirituel, éveille en nous le soupçon bien ancré d’une vérité émergente et pourtant rendue toute aussi puissante que la remontée fulgurante d’un jet de lave qui cheminerait du cœur insondable de la terre pour se projeter soudainement à notre vue… vue de l’entendement. Ainsi, est annoncé, par ses grondements incessants, l’imminence d’un réveil, d’un sursaut ravageur, fronde des cœurs soulevés par la nausée et raison planquée dans les godasses… les peuples se mettent en branle .

    La chute des murs incarne d’abord et surtout celle des certitudes. Certitudes que les Unions sont faites pour l’éternité, alors meme que le brevage du temps enivre ceux-là meme qu’elle baigne de sa substance enveloppante. « Certitudes » façonnées par la croyance inamovible, comme l’est la foi, qui entraine de facto ses victimes dans des sphères de réalités ubuesques et parfois meme burlesques, grotesques… question de distance, d’hauteur de vue… Archimède contemple Alexandre le grand du haut des gradins et juge les convulsions du monde dans cette arène ou la poussière des événements ne retombent jamais (Blaise Pascal). C’est par de là les reves hallucinés que cette vapeur, monotone et imprégnante, imperceptible, propre à alimenter leurs désirs inconscients, arrive à leur faire perdre l’usage de toute raison.

    Les disciples du Système se sont enivré et ont perdu l’usage de la raison. La maison brule mais ils ne comprennent rien, définitivement rien ! Ce « rien » interpelle tant il renvoie au néant d’une époque qui se suffit à elle-même, dans un sempiternel simulacre tourbillonnant, bradant toute raison d’Etre pour le gout de l’inutile comme du futile. Bataille incessante et épuisante de la mort sur la vie, mort-né de la conscience d’Etre, étouffé sous le poids écrasant d’une époque finissante autant que florissante de ses propres excès… Kali-yuga, ère de la massification de l’Age de Fer, ère ou aboutissent dans une course de plus en plus accélérée et comprimée, les derniers ajouts d’une longue guirlande de civilisations venues s’écraser là sur la barrière de l’Histoire.

    • Votre style d’écriture me procure beaucoup de plaisir! Tenez-vous un blog ou quoique ce soit en ligne qui me permette de vous lire davantage? Respectueusement.

      • Je vous remercie du compliment… si toutefois il m’était bien adressé. Sinon, non je n’ai pas de blog, le « blog à lupus » m’offre cette opportunité d’exprimer mes observations et supputations et ce n’est pas non plus un hasard (qui n’existe pas) puisque celui-ci est une référence en terme de qualité informationnelle et il se pose là en terme de réflexion… Bertez est pointu sur les questions économiques en particulier et il a permis de redimensionner mes connaissances en la matière… sans compter les commentaires qui l’accompagnent. Mon seul regret est que j’ignore le degré de son succès sur la toile.

  2. Bonjour, en complément des informations de Lupus, nous vous proposons avec son autorisation notre Revue de presse quotidienne :

    Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce jeudi 2 mars 2017

    Est disponible dans la section Revue de presse de Crashdebug.fr
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse

    Et toujours des documentaires exclusif en intégralité :

    François Fillon et la « stratégie du choc »
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13102-francois-fillon-et-la-strategie-du-choc

    Merci Lupus,

    Amicalement,

    f.

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