Les médias en état de choc : Trump accuse Obama de l’avoir mis sur écoute juste avant l’élection
www.dreuz.info mars 4, 2017
Le Président Trump vient de lancer une bombe : il accuse Obama de l’avoir mis sur écoute juste avant la fin des élections.
Le Président sait-il des choses dont ni les médias ni les services de renseignement n’ont parlé ?
CNN (Clinton News Network comme l’appelle Trump) s’est empressée d’accuser Trump de porter des accusations sans preuve.
Trump serait-il assez inconscient pour donner une arme contre lui aux médias, dans l’état de guerre permanente qu’ils lui livrent, cherchant le moindre prétexte pour l’attaquer, s’il n’avait rien pour étayer ses accusations ?
Au moment d’écrire ces lignes, les journalistes sont en état de choc : ils ne savent pas comment traiter cette information explosive, craignant d’une part d’accuser Trump de ne pas avoir de preuves, et se retrouver déstabilisés si Trump en apporte, mais d’autre part, leur haine absolue de Trump et leur idolâtrie pour Obama leur dicte de voler à la défense de l’ancien président.
Obama est-il capable d’avoir demandé aux renseignements de mettre la Trump Tower sur écoute ?
Sans le moindre doute, la réponse est oui. On se souvient qu’en juin 2015 a émergé l’information que la NSA a mis sur écoute à sa demande les téléphones portables d’Angela Merkel et d’autres dirigeants politiques de pays amis.
Le contexte est particulièrement tendu à la Maison-Blanche au sujet des fuites constantes d’informations livrées aux médias les plus hostiles à Trump, nommément le Washington Post. A ce jour, les taupes n’ont pas été repérées, bien que Sean Spicer, le porte-parole de la Maison-Blanche, ait demandé à tous ses collaborateurs à lire le contenu de leurs smartphones.
« C’est terrible ! Je viens d’apprendre qu’Obama m’a mis sur écoute à la Trump Tower juste avant la victoire. Il n’a rien trouvé. C’est du McCarthyisme! » a tweeté Trump.
Terrible! Just found out that Obama had my « wires tapped » in Trump Tower just before the victory. Nothing found. This is McCarthyism!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump)
Une heure plus tard, Trump posait la question suivante :
« Est-ce légal qu’un président mette sur écoute la campagne juste avant l’élection ? Quelle honte !
Is it legal for a sitting President to be « wire tapping » a race for president prior to an election? Turned down by court earlier. A NEW LOW!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) March 4, 2017
Puis un autre tweet :
« Je suis sûr qu’un bon avocat peut gagner un beau procès avec le fait que le président Obama m’a mis sur écoute en octobre, juste avant l’élection ! »
I’d bet a good lawyer could make a great case out of the fact that President Obama was tapping my phones in October, just prior to Election!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) March 4, 2017
Et enfin :
« Le président Obama est tombé bien bas en mettant mes lignes sur écoute durant la période sacrée des élections. C’est du Nixon/Watergate. Ce type est affreux (ou malade) ! »
How low has President Obama gone to tapp my phones during the very sacred election process. This is Nixon/Watergate. Bad (or sick) guy!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) March 4, 2017
Rush Limbaugh, célèbre commentateur radio conservateur, accusait vendredi 3 l’équipe Obama d’avoir piégé toute l’administration pour empêcher Trump d’accomplir sa tâche de président, ce qui expliquerait les multiples fuites aux médias.
Par ailleurs, juste avant de quitter la présidence, l’administration Obama a transmis des documents concernant les possibles piratages de la Russie et les a transmis à la presse de gauche pour le cas où Trump serait tenté de les cacher, vient de révéler le New York Times. Parlez-moi de paranoïa !
Ma conclusion :
Cette affaire de mise sur écoute de Trump par Obama ne fait que commencer. Les médias américains ne pourront pas l’étouffer ou la minimiser. Avant d’en savoir plus, ils vont évidemment insulter, ridiculiser, apostropher le président Trump, et le traiter de menteur. L’affaire va dominer les informations américaines des prochains jours.
Mais Donald Trump doit avoir des cartes extrêmement solides en main s’il veut frapper un grand coup.
On ne peut imaginer qu’après s’être ainsi lâché en mode nucléaire contre Obama, il se retranche derrière le secret défense ou la sécurité nationale pour ne pas en dire plus.
© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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