Trump le cow-boy, le candidat devenu président ou l’histoire de la grenouille qui se transforma en boeuf Par Le Lupus

Dans la lutte acharnée qui l’oppose au mondialistes Trump a désormais gagné 2 alliés de poids : le complexe militaro industriel et l’establishment US dont il est lui-même issu.

Deux faits majeurs ont marqué cette étape :

• Son discours uni(paci)ficateur devant le Congres US qui a rassuré l’Establishment

Le Président Trump a fait un important discours devant les membres du Congrès, qui a été 53 fois acclamé, et a été jugé positif par 78% des Américains. Attaquant les supporteurs d’un monde sans frontières, immigrationniste et hostile aux nationalistes, Donald Trump a déclaré :

« mon travail, ce n’est pas de représenter le monde, mais de représenter les Etats-Unis d’Amérique. »

• L’augmentation quasi-pharaonique prévue et presque actée du Budget US de la Défense

Le président Trump a l’intention de demander une augmentation de 54 milliards de dollars pour la Défense, tout en poursuivant des réductions ailleurs dans le gouvernement fédéral, dans le cadre de son plan budgétaire à venir.

«Ce budget sera un budget de sécurité publique et de sécurité nationale ». Le plan inclura une « augmentation historique des dépenses en matière de défense afin de reconstruire l’armée appauvrie.»

Le président a réitéré qu’il veut mieux préparer les militaires afin de non seulement décourager la guerre mais aussi de gagner des guerres quand ils sont appelés à se battre. Il faut « gagner ou ne pas combattre du tout », a déclaré Trump.

Le directeur du budget de la Maison Blanche, Mick Mulvaney, a confirmé plus tard, au cours de la conférence de presse quotidienne, qu’ils recherchaient un budget de défense de 603 milliards de dollars, «l’une des plus importantes augmentations de l’histoire».

Il est à noter Les États-Unis dépensent déjà autant en matière de défense que l’ensemble des 14 pays les plus puissants, Trump s’engage aussi à soutenir l’alliance de l’OTAN, mais à renouvelé ses avertissements que les Etats membres européens se devaient de payer leur part.

Trump n’entend pas changer le système, en ce sens il n’est pas antisystème ni même révolutionnaire il entend simplement faire tourner le système actuel aux seuls fins et avantages des Etats-Unis dans le cadre d’une mise en concurrence et de rapports de forces, c’est pourquoi aux accords multilatéraux il préfèrera toujours les accords bilatéraux davantage propices à des deals gagnant-perdant. Pas d’ami, pas d’allié seulement des partenaire de jeu….Dans sa mallette de négociateur 2 jokers indispensables : la finance et la canonnière…A  titre de négociation bien sûr  mais aussi à titre préventif puisque contrairement à ses prédécesseurs si Trump n’entend pas poursuivre l’expansionnisme  US cependant il n’entend pas favoriser son recul et semble se diriger vers le maintien d’une sorte de statu quoou il entend défendre le pré carré hégémonique des Etats-Unis…

Le véritable combat qu’il entend mener, déplacer, puis gagner c’est sur le plan idéologique qu’il se situera.

Il a compris que la Mondialisation effrénée avait nourri puis enfanté  2 totalitarismes complémentaires et mortifères :

• -L’islamisme : matrice communiste des peuples du désert se voulant politico religieuse et d’inspiration tiers mondiste et destinée avant tout aux pays en voie de développement
• -Le Mondialisme nouvelle mouture de l’international socialiste tendance fascisme soft

Trump souhaite mener son combat idéologique sur tous les fronts aussi bien celui de la Chine, élue à Davos nouvelle héroïne du Mondialisme, qu’en Iran, théocratie à l’Islam nuclearisé…Sur le plan intérieur Trump et ses valeurs judéo-chrétiennes est en opposition frontale avec le constructiviste Obama qui fut faut-il le rappeler avec effroi le premier président authentiquement mondialiste qu’aient connu les Etats Unis …

Un contexte américain difficile donc à comprendre pour des Français qui n’ont connu depuis 50 ans que des gouvernances d’obédience maçonnique et d’inspiration nihilo-laique.

Face à un agenda (exigé par Steve Bannon le coprésident) et des impératifs  d’ordre idéologique il était devenu urgent pour le nouveau Président Trump d’asseoir son autorité….au travers de nouvelles alliances…C’est aujourd’hui chose faite et on en mesure les 1ères conséquences avec la mise en accusation d’Obama pour  des écoutes téléphoniques en période préélectorale…Eléments qui n’auraient pu avoir lieu sans le concours appuyé des forces de sécurité intérieures et désormais acquise à la cause Trump…

Quant fameux plafond de la dette qui semble tant poser de problème à l’analyste financier émérite David Stockman, parions sur le fait que le congres relèvera dès le 15 Mars le plafond de celle-ci….au grand dam de tous les cassandres qui avaient parié  un peu trop vite sur la chute quasi programmé de l’Aigle américain…

Dans ce nouvel environnement de pré-guerre civilisationnelle quid des Marchés Financiers me direz vous…

1^er élément de réponse les marchés ne un et unifiés, il y a d’un côté Wall Street et sa FED, et de l’autre la City qui devenue encore plus autonome grâce au Brexit constitue la véritable pompe à finance du Mondialisme….

Passer les interrogations sur les véritables intentions du candidat, Dès le début de son Mandat  Wall Street a adoubé le Président Trump lui offrant en cadeau une très belle progression des cours de bourse. Ne jamais oublier que des cours de Bourses dépendent une bonne partie des revenus des retraités américains.

Le Dow Jones Industrial Average a franchi mardi la frontière des 21.000 points, et il a atteint 21 115 points. Le 7 novembre – la veille de la victoire de Donald Trump aux élections américaines – l’indice du marché boursier ne se montait encore qu’à 17.888 points. Le DJIA a augmenté de plus de 18% en valeur en moins de quatre mois. (24/7 Wall St.)

Quant à la Fed Trump entend bien faire fi de sa pseudo indépendance et la faire tomber dans son escarcelle en prévisions de futurs QE illimités ou du moins de chèques en blanc dument signés par le Congrès, suivant en cela le schéma tracé  par son predecesseur Obama mais cette fois sur un mode thermonucléaire…

Passons maintenant au véritable talon d’Achille de Trump : l’Europe…

Fort de sa City brexisée et de son Pangermanisme dévoyé aux seuls intérêts économiques de court terme, la vieille Europe a fini par céder aux sirènes du rajeunissement mondialiste : négationnisme et révisionnisme historique sont devenues les 2 mamelles de la nouvelle Europe ou il s’agit de détruire sur le mode Palmyresque toute trace de civilisation judéo-chrétienne. Trump y voit là à juste titre un danger grossissant d’autant plus que la nouvelle troika constitué du FMI, de la BRI et de l’ONU  sont désormais aux commandes du paquebot Europe, le tout avec la bénédiction d’un Pape plus jésuite que catholique en la matière…

L’éclaircie pour Trump pourrait venir d’une montée telle des partis souverainistes européens, la Marine en tète, qu’elle endommagerait la ligne de flottaison du Mondialisme européen.   En attendant c’est d’une floraison de Djihadistes de tous bords et de théories dont Trump devra protéger son pays pour espérer vaincre sur le plan intérieur une opposition certes affaiblie mais qui a incroyablement gangrené les Etats Unis au cours de ces 40 dernières années….

EN BANDE SON : 

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