A Chaud!!!!!

Douce France – Marine Le Pen à l’Elysée : de “impossible” à “peu probable”, puis “très possible”

L’élection de Marine Le Pen en tant que président de la République en 2017 a déjà évolué de « impossible » à « improbable », et elle est maintenant est en train de passer progressivement de « peu probable » à « très possible », écrit Serge Galam, un physicien français du CNRS (agence gouvernementale de la France pour la recherche fondamentale) et Sciences Po, dans le journal Libération.

Les médias nous ont bombardés depuis des mois avec le même scénario. Le Pen remporte le premier tour, mais elle est vaincue au second tour par son opposant. Les sondages pronostiquent que l’ancien ministre de l’Economie Emmanuel Macron (En Marche !), âgé de 39 ans, serait ce vainqueur.

Galam a effectué un calcul simple qui lui permet de démonter ce scénario et de nous rappeler ce qui s’était passé pour les élections américaines, qui se sont soldées par une victoire inattendue (pour les médias et les instituts de sondages) de Trump.

Pour ce faire, Galam prend en compte dans une formule le niveau de mobilisation que chacun des candidats est en mesure de générer au second tour.

Deux choses sont fixes, écrit le scientifique :

  1. Les personnes qui soutiennent Marine Le Pen sont certaines de leur vote (85% de ses partisans disent qu’ils voteront certainement pour MLP)
  2. La probabilité que beaucoup de gens s’abstiennent au second tour est grande (presque tous les candidats sont impliqués dans des scandales, sentiment de désaffection à l’égard de la politique, faiblesse des candidats en général …)

L’exemple cité par Galam confirme une théorie qui avait déjà été mise en avant par les analystes de la banque américaine Goldman Sachs. Le physicien a utilisé une formule qui montre que plus la proportion d’abstentions est forte, et plus les chances de Le Pen augmentent, même avec un nombre limité de votes pour le Front national :

Si 79 % des Français se rendent aux urnes, et que 44 % d’entre eux votent pour Le Pen au second tour, elle récupère 50,25 % des voix si 90 % de ses électeurs se présentent et que seulement 70 % des électeurs en faveur de l’autre candidat se rendent au scrutin le 7 mai.

Goldman Sachs réalise une démonstration encore plus éclatante qui vérifie cette hypothèse :

“Même si la moyenne nationale de participation en France est d’environ 80 %, Vedral pense que Le Pen pourrait obtenir que 85 % de ses partisans se rendent aux urnes. Si Macron ne réussit à faire voter que 75 % de ses électeurs, Le Pen pourrait devenir le prochain président de la France”.

« Il est au mieux naïf, au pire négligent de partir du principe que Marine Le Pen ne peut gagner l’élection »
 
C’est ce que pense Bobby Vedral, stratège principal de Goldman Sachs.


 
Les sondages indiquent le contraire et il tend à les croire, mais met en garde contre les électeurs « timorés » qui ne font pas part de leur réelle intention de vote.
 
« Le politiquement correct amène les gens à mentir lors des sondages », a-t-il indiqué.

 Conclusion : Ce sont les abstentions qui feront toute la différence. Plus les gens s’abstiendront au second tour, ce que les électeurs de Le Pen sont le moins susceptibles de faire, et plus la chance que Marine Le Pen s’installe à l’Elysée est grande.

EN BANDE SON : 

4 réponses »

  1. François Fillon gagne 13 000 euros bruts par mois, sans compter ses gains de PDG de la société 2F Conseil.

    Lundi 3 avril 2017 :

    Fins de mois difficiles.

    Avec plus de 13 000 euros brut par mois, François Fillon n’arrive pas à mettre de l’argent de côté.

    Les fins de mois difficiles, François Fillon connaît aussi. Ce lundi matin sur BFM TV, le candidat LR à l’élection présidentielle a répondu «non» à cette question de Jean-Jacques Bourdin : «Est-ce que vous arrivez à mettre de l’argent de côté ?» 

    L’animateur avait pris pour accroche le fait que 35% des Français y parviendraient, selon une étude ou un sondage qu’il n’a pas cités.

    Quelques données pour prendre la mesure de la réponse de François Fillon : en tant que député, il touche, depuis 2012, 7 210 euros brut par mois, selon le site de l’Assemblée nationale.

    A ces indemnités s’ajoutent 5 840 euros brut de frais de mandat (qui ne couvrent pas, donc, la rémunération des assistants parlementaires). Ce qui fait un total de 13 050 euros brut par mois, sans compter ses gains (inconnus) de PDG de la société de conseil 2F Conseil.

    http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/04/03/avec-plus-de-13-000-euros-brut-par-mois-francois-fillon-n-arrive-pas-a-mettre-de-l-argent-de-cote_1560216

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