Aristote contre Platon

Rédemption, immanence et transcendance sont le triangle de la FUTURE rébellion Par Master T

Rédemption, immanence et transcendance sont le triangle de la FUTURE rébellion

Le souverainisme est l’antithèse du mondialisme. Le mondialisme sécrète une combinaison de venins dont j’ai eu l’occasion, sur ce site, d’en citer de nombreux dont les plus emblématiques étaient le sans-frontiérisme, le libre-échangisme intégral et donc désintégrateur, le collectivisme par le processus planificateur des identités au profit d’un « homo-économicus » décérébré puisqu’à la fois conditionné dans l’Avoir et l’instant présent et rendu avec son soutien volontaire ou non, totalement transparent et nu pour le big-data… Mais surtout, car là est l’enjeu universel, l’Etre en mutation se voit transhumanisé dans la 1ère étape générationnelle de cette contamination prométhéenne, promis dans une génération future -celle de nos enfants ou petits-enfants à être largué par une élite cléricale aux airs de « race de seigneurs » qui saura tirer les pleins pouvoir de son hybridation avec la machine, l’intelligence artificielle et les applications du monde nanoparticulaire.

Le Neandertal de demain c’est encore l’Humanité malgré tout présente qui sera confronté à son Cro-Magnon cybernétique… L’une effacera l’autre quand le 2nd aura prouvé son inutilité sur cette Terre devenue alors leur propriété exclusive… La dépopulation pourra alors trouver son alibi dans ce trou d’efficacité que constitue le rendement décroissant Humain dans une société toute acquise au technologisme productif marqué du sceau d’un pragmatisme froid et dont le calcul alchimique ne vise plus la « transsubstantiation » spirituelle de l’Etre par la transcendance mais par le recours fondateur de l’Hybris… La chute finale de l’Humanité transhumanisée nous est promise dans l’extinction des civilisations ce qui fait leurs diversités, leurs frontières et leurs cultures car nulle civilisation ne saurait exister seule si au contraire elle n’était plurielle, or, les mondialistes rêvent de toutes les effacer et de n’en constituer qu’une… celle du Néant.

La bataille nationale (et bientôt étendue aux autres nations?) qui s’engage actuellement dépasse largement le cadre cognitif de ce à quoi l’on s’attend traditionnellement d’une élection politique. C’est une bataille eschatologique doublée de son contexte fondamentalement Humain qui questionne la survie de l’Espèce : c’est ainsi une bataille ontologique monumentale telle une « KATASTROPHE » qui arrive dans son sens grec de «renversement, retournement, bouleversement»

La guerre que nous livre le Système est une guerre de « renversement » elle est intestine, sournoise et silencieuse. Elle métastase l’Humanité par l’incorporation de nouveaux outils qui sont certes, à certains égards, porteurs de vrais bénéfices mais qui fournissent en contrepartie de rendre addictif tous ceux qu’elle persuade (en les séduisant, puis, en orientant notre pleine attention elle nous rend captif sans qu’aucune alarme naturelle ne s’allume dans nos esprits… l’instinct du danger, de survie, semble alors complètement annihilé).

Nous devons faire passer le message que la résistance active passe par la connaissance et la constitution de savoirs. L’échelle de Jacob nous oblige à lever la tête, certainement pas à la baisser sur notre portable à la recherche de je ne sais quel pokémon virtuel et euphorisant.

MASTER T

EN BANDE SON :

4 réponses »

  1. Excellent, Philippe Muray (cf son Homo Festivus Festivus) n’aurait pas dit mieux…. et ça n’est pas un poisson!

  2. « Nous sommes les premiers hommes d’un futur qui ne s’est pas matérialisé « écrit WindhamLewis dans ces mémoires: »de feu et de la cendre »

  3. Il y a une autre problématique dont peu de personnes en parle.
    Les deux tiers du globe sont recouverts par des mers et océans.
    La population globale humaine augmente ainsi que les besoins de matières premières.
    Les corporations internationales ont donc un besoin exponentiel de terres sur lesquels vive des hommes et des femmes.
    D’où à mon sens avec le concours de l’ONU cette volonté de déplacer des populations en particulier venant d’Afrique à fin d’en exploiter les ressources.
    Ensuite il est facile de se rendre compte que l’Europe occidentale est le maillon faible.
    Faible au niveau natalité, faible au niveau d’une volonté de puissance, donc d’affirmation au sein des nations du monde, de là corrompre une classe politique le pas est vite franchi.
    Le seul bémol c’est l’immense (géographiquement) Russie qui refuse de jouer le jeux que les acteurs européens par effet de ricocher avait l’intention d’accomplir.
    Et donc le continent européen se retrouve coincé par une vague sans précédent de migrant venant d’Afrique.

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