A Chaud!!!!!

La question de la semaine : Comment et pourquoi faire disparaître deux millions d’euros….

La maigre « gens » journalistique plutôt de droite s’excite beaucoup parce qu’apparemment environ 2 millions d’euro manqueraient dans la déclaration de patrimoine de monsieur Macron.

De fait, il semble qu’il ait gagné un peu plus de trois millions d’euro lors de son passage chez Rothschild et qu’il ne reste plus trace de cet argent dans ses déclarations de patrimoine les plus récentes que tout un chacun peut trouver sur le net, sauf sur le site officiel dont elle a été retirée tout récemment (sans aucun doute pour d’excellentes raisons).

Admettons que notre génie ait payé des impôts comme tout un chacun, on peut penser qu’il aurait dû lui en rester environ 1 .8 millions sur les plus de 3 millions qu’il avait touché, que j’arrondis allègrement à 2 millions parce que j’aime bien les chiffres ronds.

Logiquement donc le patrimoine de monsieur Macron devrait avoisiner les 2 millions d’euro. Or il était annoncé dans la déclaration qui a disparu beaucoup, beaucoup moins puisque l’on en était à environ 200 000 euros de patrimoine net.

Et tout le monde, sauf bien entendu la presse officielle et le parquet financier, de vociférer qu’il faut diligenter une enquête toutes affaires cessantes pour avoir des explications sur cette disparition.

Voilà qui me semble une bonne idée, et dans le but d’aider dans leurs investigations les nombreux juges qui ne vont pas manquer de s’intéresser à cette affaire, car je continue à faire confiance à la justice de mon pays (c’est une blague…), je vais essayer d’expliquer au lecteur de l’IDL les différentes façons que j’ai croisé dans ma carrière pour faire disparaître de l’argent.

Ayant été dans la finance toute ma vie, j’ai en effet souvent vu des gens qui avaient besoin de faire disparaître de l’argent dont ils auraient eu du mal à expliquer l’origine, mais ce n’est pas le cas sous étude.

Dans ce cas précis, nous avons de l’argent qui a disparu alors qu’en expliquer la provenance était chose très facile. Honnêtement, je ne vois pas pourquoi monsieur Macron a fait disparaître cet argent et je ne peux pas croire que ce soit pour ne pas payer l’impôt sur la fortune tant cela serait mesquin de la part d’un homme de cette qualité.

Il doit y avoir autre chose.

Je me retrouve en fait devant le cas assez inhabituel d’un argent qui avait été gagné tout à fait légitimement et qui a disparu, ce qui pour moi est une nouveauté, mais, comme chacun le sait, les hommes politiques ont des raisons (en général liées à des financements de campagne) que la raison ignore.

Et donc il me faut traiter dans cette petite note du problème de comment faire s’évanouir de l’argent tout simplement, sans me préoccuper au début des raisons pour lesquelles l’heureux possesseur de ces sommes qui l’embarrassent a pour vouloir s’en débarrasser.

Première méthode, la plus ancienne : le dépenser.

C’est sans aucun doute la plus fiable. Pour arriver au résultat recherché monsieur Macron aurait dû dépenser à peu près un smic par jour durant la période en question. Voilà qui est faisable, mais qui prend du temps, et comme c’était un homme très occupé, voilà qui me parait peu probable même avec l’aide de sa charmante épouse.

Je l’écarte donc.

Deuxième méthode, le donner.

Là, ça devient un peu plus compliqué parce que tous les dons laissent des traces dans notre société parfaitement informatisée. Et cela amène en plus à une autre question : le donner, fort bien, mais à qui ?

Première réponse : à des gens de sa famille ou de son entourage immédiat, ce qui serait bien généreux de la part de cet homme de bien. Mais dans notre société hyper fiscalisée, ce genre de dons, à un frère, une vieille mère voir à son épouse engendre en général des paiements fiscaux dont il ne doit pas être difficile de retrouver la trace. Et comme ces paiements feraient apparaître notre héros sous un jour flatteur, je ne doute pas une seconde que si tel était le cas, nous allons avoir les bordereaux justifiant de tous ces paiements très bientôt.

J’attends donc, mais sans trop d’impatience.

Deuxième réponse possible. Cet argent a été donné à des œuvres de charité organisées pour recevoir ce genre de paiements.

Je songe par exemple à l’Institut Français pour la compensation des victimes de crimes contre l’humanité commis par notre pays au cours des siècles, ou de son pendant, le centre de recherches sur la disparition de la Culture Française. La rumeur court que ces deux célèbres instituts seraient financés par Georges Soros, mais je n’en crois pas un mot.

Hélas, une fois encore, je me retrouve devant le problème de la trace écrite que ces versements laisseraient dans les comptabilités de ces glorieuses institutions, et donc je suis ramené au problème précédent. Nul doute que notre homme ne tire un surplus de gloire si le public apprenait qu’il avait financé de si nobles causes et donc je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas avoir accès à ces informations comme tous les autres citoyens d’ailleurs.

Ce qui nous amène à la troisième possibilité pour expliquer la disparition de tout cet argent : l’incompétence crasse de celui qui le détient.

Notre homme aurait fait de très mauvais investissements, ce qui ne serait guère surprenant puisqu’il ne lit certainement pas l’IDL. Mais enfin, faute avouée est à moitié pardonnée et au moins nous aurions une explication logique de l’état désastreux dans lequel se trouve notre économie : Notre héros au sourire si doux est tout simplement incompétent dès qu’il s’agit d’investir.

Et là, j’ai un petit problème, car en bourse il y a perte et perte.

Si j’ai acheté de l’Enron en bourse sur les conseils de Goldman-Sachs, si j’ai confié mon épargne à Madoff, j’ai perdu 100 % de mon argent et il n’y a rien à dire.

Mais j’ai aussi vu assez souvent des gens perdre de très grosses sommes à Paris et voir cet argent réapparaître mystérieusement à Singapour ou aux Bahamas.

Le coup est simple est tout d’exécution.

Imaginons qu’un escroc apprenne qu’une grande société française (EDF, Areva ?) dans laquelle l’état aurait une participation importante et qui est cotée à la bourse de Paris a fait de très mauvaises affaires et qu’un effondrement de son cours est probable. Malgré ces informations privilégiées désastreuse, il décide d’en acheter massivement. Quand le cours s’écroule, son portefeuille boursier prend une énorme gamelle et notre homme est ruiné-en France. Mais heureusement, notre homme a un ami à Hong-Kong, Singapour ou encore mieux aux USA qui avait pris la décision de vendre à découvert et pour un montant au moins équivalent la même société. Et donc le compte de cet ami monte du montant exact de la perte à Paris…

L’argent a disparu en France pour réapparaître, et de façon parfaitement légitime, à l’étranger.

Cette pratique est vieille comme les marchés financiers et les impôts et si par hasard nous venions à découvrir que monsieur Macron a perdu beaucoup d’argent en achetant des sociétés nationalisées et cotées en bourse en France, alors j’aurais comme un doute.

Mais je n’y crois pas trop tant l’homme est habile et tant ce genre d’opérations laisse des traces.

Il me reste donc une seule solution pour expliquer la disparition de cet argent. Cet argent est sorti du compte de monsieur Macron non pas pour diminuer ses impôts mais pour financer sa campagne électorale.

Monsieur Macron  en fin connaisseur en art qu’il est certainement tant cet homme a toutes les qualités, a acheté à l’un de ses soutiens qui pourrait être par exemple la petite fille d’un très célèbre collectionneur ou un homme d’affaires ayant pris le contrôle d’un grand journal du soir, voir un ancien ministre de la culture ou un patron des media, un tableau pour 1.8 million d’Euro.

Cet achat pourrait être assorti d’une clause verbale de rachat à tout moment au prix initial, bien que cela ne soit pas vraiment nécessaire. Et le vendeur se serait bien sûr engagé à utiliser tous ses réseaux pour promouvoir la candidature de notre grand homme.

Comme chacun le sait, et grâce à Monsieur Fabius qui voulait protéger son papa, ce qui est parfaitement compréhensible, les œuvres d’art ne sont donc pas soumises à l’impôt sur la fortune ni n’ont à être déclarées dans les situations de patrimoine requises par les autorités fiscales. Il me souvient qu’un ministre de l’intérieur avait utilisé il y a peu une telle technique, non pas pour faire disparaître de l’argent de France, mais pour le faire apparaître. Mais le principe est le même.

Et donc pour moi, les 2 millions d’euro ont dû être transférés au moyen d’une œuvre d’art à une tierce personne qui s’est engagée à financer la campagne de monsieur Macron à due concurrence de cette somme.

J’aimerais donc bien savoir à qui monsieur Macron a acheté un tableau ou une statue.

Cela m’en dirait beaucoup sur qui est vraiment derrière lui.

http://institutdeslibertes.org/la-question-de-la-semaine-comment-et-pourquoi-faire-disparaitre-deux-millions-deuro/

Le vrai scandale Macron: l’argent sale des inspecteurs des finances, par Sébastien Laye

 Sébastien Laye est ancien banquier d’affaires.

Alors même que le système politico-médiatique semble accepter cette fange de scandale(s) et l’absence de débat public durant cette campagne, d’aucuns mettent en exergue, pour mieux le comparer en creux à François Fillon, le manque de probité de Monsieur Macron, qui nous est proposé – imposé ?- comme le seul choix dans un dilemme cornélien pour enrayer l’accession au pouvoir du Front national : dépenses faramineuses à Bercy ou à Las Vegas pour lancer En Marche avec l’argent public du contribuable, déclaration de patrimoine plus que fallacieuse avec une fortune nette étonnamment proche de zéro….Les Français ne paraissent pas dupes d’un rapport à l’argent complexe chez le jeune énarque. Qu’est ce qui pose problème dans cette déclaration de patrimoine ?

Le scandale Macron au milieu d’autres scandales

En apparence, la disparition de l’essentiel des revenus gagnés durant son passage par la banque d’affaires Rothschild. Plus de trois millions de salaires et bonus en trois ans et demi. En réalité, rien n’interdit de s’imaginer que le candidat a simplement dépensé l’essentiel de cette somme après impôts. Cependant, comme le rappelle excellemment mon ami de l’IREF Jean Philippe Delsol, soit Macron a menti de manière éhontée sur sa déclaration, soit il est un piètre gestionnaire de ses propres deniers (ce qui laisse augurer du pire pour nos finances publiques) : tels ceux qui recyclent de l’argent douteux en achats de pièces d’arts (Monsieur Gueant), Monsieur Macron prétend avoir dépensé l’essentiel de son bonus après impôts consécutifs à une importante transaction, en travaux de rénovation de la maison de son épouse. Or, marié sous le régime de la communauté, notre piètre fiscaliste ou simple protégé de l’administration fiscale déclare en passif un prêt finançant ces travaux (moins 500 000 euros) sans aucune augmentation de son actif, alors même que le patrimoine est commun puisque cette rénovation (suspecte par son envergure, il est permis de douter de l’intérêt de dépenser 500 000 euros en travaux dans une maison qui n’attend même pas 150% du prix des travaux) a eu lieu après le mariage. Surtout, quand on dépense un demi-million en travaux, on s’attend à ce que la valeur du bien augmente, au minimum de la somme dépensée, vraisemblablement de beaucoup plus dans le contexte immobilier actuel. Pourquoi dissimuler ainsi rapidement les gains chez Rostchild par ce passe-passe des travaux ?

Cette digression fiscale et immobilière nous amène à prendre de la hauteur et à partager, avec nos lecteurs, les délices du capitalisme de connivence a la française dont Monsieur Macron et la plupart des jeunes inspecteurs des finances comme lui se sont faits les parangons. La banque d’affaires, faite de plusieurs métiers, est connue extérieurement pour son activité qui suscite le plus de fantasmes, celle des fusions acquisitions. J’ai moi-même exercé en indépendant cette activité entre 2010 et 2013, principalement aux Etats Unis (mais j’y ai un peu croisé Macron, déjà mon condisciple à ScPo, au cours de cette période, sur un ou deux sujets français). Le banquier en fusions acquisitions conseille des entreprises sur l’achat et la vente de compagnies. Aux Etats Unis, il s’agit d’un métier très technique, ou le conseil vend du service de haut niveau, de l’analyse financière et juridique.

En France, du fait du poids de l’Etat, de nombreuses petites mains, souvent des jeunes gens issues d’HEC, effectuent ce travail ingrat mais les relations avec les clients et les affaires stratégiques sont majoritairement menées par des associés issus des rangs des grands corps français. Non pas des spécialistes de la finance ou de l’économie, mais des individus fraichement débarqués de la haute fonction publique, comme Macron chez Rothschild après quatre ans d’inspection des finances.

Quel est l’intérêt pour une banque aussi prestigieuse ? Et bien, dans la mesure ou l’Etat contrôle encore directement ou indirectement l’essentiel de l’économie française, on comprend l’intérêt à s’attacher les services de ces hauts fonctionnaires. Surtout, dans l’exercice de leur fonction, ces haut fonctionnaires –payés par le contribuable- ont accès à de l’information privilégiée que les banquiers lambda n’auront jamais. Il suffit de lire un fantastique ouvrage financier des années 1980, Le Piège de Wall Street, sur l’affaire Triangle, du nom du rachat de Pechiney par les américains de Triangle. De nombreux hauts fonctionnaires français à l’époque ont pu faire passer l’information à des banques d’affaires contre de juteuses commissions, en pleine gloire mitterrandienne.

A l’époque récente- celle de Macron- ce que cherche une banque d’affaire chez un énarque, c’est une information ou un contact privilégié. Dans la commission Attali, le jeune Macron passe beaucoup de temps avec Peter Brabeck, le PDG de Nestlé, le questionne sur ses ambitions, ses cibles. Payé par le contribuable, drapé dans les oripeaux de l’inspection des finances, la situation est idéale pour –au nom de l’intérêt collectif et de la mission Attali- collecter un maximum d’information, qui bien sur incitera la vénérable banque à l’embaucher. Pour le faire travailler immédiatement sur un mandat avec Nestlé, qui aboutira à une large transaction (le conseil d’un rachat pour Nestlé, celui des laits infantiles de Pfizer- alors même qu’aucun banquier sur la place ne sait que Nestlé est intéressé par ce secteur). On le voit la frontière est très tenue entre la haute fonction publique, le comportement d’initié, cette forme de banque d’affaires et la politique: un détestable mélange de genre qui a mené Macron a très vite tenté de dissimuler le bonus lié à cette opération. Ajoutons aussi que c’est souvent la pratique dans les grandes banques d’affaires internationales de payer ces bonus en parts de fonds d’investissement luxembourgeois par exemple : rien d’illégal, mais il peut être judicieux de les transformer en pseudo travaux sur la maison familiale…Les gens comme Macron en France sont constamment sur la ligne de crête, très proche du comportement d’initié, et seraient certainement inquiétés si nous étions dans le monde anglo-saxon ou si le règne des grands corps ne tenaient pas lieu d’absolution totale dans notre pays.

Au fait, François Fillon : vous êtes un petit joueur avec votre mini-scandale. Le gouvernement technocratique sait lui depuis plus longtemps concilier postures morales de gauche caviar avec une soif inextinguible d’argent facile. Sans que les citoyens ne le réalisent vraiment.

http://www.entreprise.news/vrai-scandale-macron-largent-sale-inspecteurs-finances-sebastien-laye/

2 réponses »

  1. Et un petit blanchiment d’argent via une table de Pocker à Las Vegas où semble-t-il il a quelques très bons amis… ??
    il serait intéressant de savoir si Mr MACRON ou l’un de ses proches,
    possède un compte bancaire dans un pays étranger, après tout ce genre de sport se pratique tous les jours …
    Ou bien alors Mr MACRON aurait il investi dans des titres de créances de la Dette Française ???
    Mais ça je n’y crois pas trop vu le genre de Laron ….

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