1984

Boum! Trump disait vrai : Obama a chargé sa conseillère sécurité Susan Rice d’espionner Trump et son équipe

Un énorme scandale politique est en train d’éclater. Il implique directement l’ex-président Obama.

Comme Obama et son entourage proche sont mis en cause, il faut s’attendre à ce que le sujet soit totalement occulté par les médias, dans un premier temps, puis, lorsqu’ils ne pourront plus le cacher à leurs lecteurs, à ce qu’il soit déformé, que des informations cruciales soient «oubliées» pour que les gens comprennent l’inverse de la réalité.

L’affaire a commencé il y a un mois lorsque le Président Trump a tweeté qu’Obama a fait mettre sur écoute la Trump Tower.

Tout le monde a bien rit. Aujourd’hui ils rient jaune.

Jusqu’à il y a 3 jours, le dossier était si complexe, et les développements si fréquents, qu’il m’était impossible d’en parler tant l’affaire recevait de fréquents développements.

Là, une très grosse révélation a été publiée : Susan Rice, la conseillère sécurité et amie du Président Obama serait, selon plusieurs sources dont Bloomberg et Fox News, à l’origine d’un scandale identique à celui du Watergate : la mise sur écoute du candidat républicain à l’élection présidentielle pendant plus d’un an.

  • 1– Espionner un citoyen américain ou un résident légalement sur le sol américain est illégal. Pour que l’espionnage soit légal, il faut obtenir le feu vert d’un juge et motiver la demande pour des raisons de sécurité nationale : un citoyen peut être soupçonné d’espionner ou de conspirer pour un Etat étranger, ou pour commettre un attentat.
  • 2– Lorsqu’un citoyen américain est écouté par inadvertance dans le cadre d’une enquête sur une autre personne, son nom est noirci des transcriptions pour qu’il ne puisse pas être révélé. Cela peut se produire si un diplomate russe est sous écoute, et qu’il téléphone à Donald Trump ou un de ses collaborateurs de campagne pour l’inviter à une soirée officielle.
  • 3– Lorsque le nom de citoyens américains écoutés par inadvertance, donc en dehors de l’objet d’une enquête, est noirci d’une retranscription de conversation ou de surveillance, la loi interdit de «dénoircir» leurs noms. Ce délit est pénalement puni.
  • 4– La loi interdit évidemment de fuiter à la presse les transcriptions d’une enquête des services de renseignement, et plus grave encore, la fuite de documents où les noms des citoyens américains pris indirectement dans une enquête ont été «dénoircis».

Dans le cas présent, nous savons maintenant les choses suivantes :

  • Premier scandale : Donald Trump et son équipe de campagne ont été mis sous surveillance pendant plus d’un an, sans aucun rapport avec une enquête du FBI sur une affaire d’espionnage avec la Russie, mais pour de pures raisons politiques, à savoir, dans le but d’embarrasser le candidat Trump, de connaître ses futurs mouvements, de lui mettre des bâtons dans les roues et éventuellement de le faire battre à la présidentielle par Hillary Clinton.
  • Second scandale : Susan Rice, conseillère sécurité du Président, a selon plusieurs sources, mis en place ou été requise de mettre en place cette surveillance, alors que son emploi était sans le moindre rapport avec cette surveillance : sa fonction consistait à établir la politique sécuritaire des Etats-Unis.
  • Troisième scandale : Susan Rice a, selon les mêmes sources, ordonné de «dénoircir» les noms des collaborateurs de campagne de Trump et les a fait fuiter à la presse.

Ces faits ont été révélés et confirmés :

  • Par l’ancien procureur fédéral Joseph diGenova. Source : dailycaller.com.
  • Par le président de la commission d’enquête du Congrès Devin Nunes– qui s’est déplacé à la Maison-Blanche dans des salles qui permettent d’accéder aux ordinateurs protégés, et a vu les retranscriptions des écoutes dont les noms des collaborateurs de Trump ont été dénoircis, et qui a pu constater que les écoutes n’avaient pas pour base une enquête de contre espionnage sur la Russie.
  • Par le journaliste d’investigation Mike Cernovich qui a le premier dévoilé le nom de Susan Rice comme étant à l’origine des enquêtes, de la révélation des noms des personnes enquêtées, et des fuites à la presse. Source : circa.com.
  • Bloomberg a confirmé l’enquête de Cernovich.
  • Eli Lake, journaliste à Bloomberg a reçu de ses sources des informations concomitantes. Lire l’article : bloomberg.com/top-obama-adviser-sought-names-of-trump-associates-in-intel
  • Sur MSNBC le 2 mars, la journaliste Evelyn Farkas a explicitement reconnu qu’elle espionnait Trump pour Obama, et qu’elle était inquiète que les fuites risquent de disparaître. Voici son interview :

    La journaliste Sara Carter a confirmé sur Fox News qu’il n’existait aucun lien entre les surveillances de l’équipe de campagne de Trump et l’enquête sur les implications de la Russie dans la campagne présidentielle, qui a commencé en janvier 2017. Voici son interview :

CNN a spécifiquement demandé à ses auditeurs de ne pas suivre l’affaire Susan Rice ! D’autres médias l’ont enterrée en page 4 de leur édition papier.

Susan Rice n’en est pas à son premier coup tordu. Alors que l’administration Obama y compris Hillary Clinton savait que l’attentat de l’ambassade de Benghazi était terroriste, elle était apparue devant les caméras du pays et avait menti en accusant une sombre vidéo publiée sur YouTube d’avoir enflammé les passions et déclenché une «réaction spontanée» contre l’ambassade américaine.

Lors de trois interviews depuis que son nom a été publié, Susan Rice a donné trois versions différentes des faits, niant toute implication.

Elle sera convoquée dans les jours prochains par le Congrès dans le cadre de son enquête sur le triple délit dont Donald Trump est victime : espionnage illégal, exposition illégale des noms de ses collaborateurs, fuites illégales à la presse.

Susan Rice devra témoigner sous serment de son implication. Les observateurs pensent qu’elle plaidera le 5e amendement, car elle a beaucoup à cacher. L’ex-président Obama devrait également être convoqué devant la commission d’enquête.

L’affaire ne fait que commencer.

Elle a été déclenchée par les Démocrates qui ont inventé une collusion entre la Russie et Trump pour lui faire gagner l’élection afin de rendre sa victoire illégitime. L’enquête sur la Russie n’a jusqu’à présent strictement rien révélé. Elle est toujours en cours.

Mais cette enquête a attiré l’attention de quelques journalistes d’investigation et de membre de la commission d’enquête sur la quantité d’informations dont disposaient les Démocrates.

L’affaire leur revient comme un boomerang, et les médias ne pourront pas longtemps l’étouffer : trop de journalistes honnêtes outre-Atlantique la suivent, tout comme internet.

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Considérons le fait qu’Evelyn Farkas, une ancienne responsable au ministère de la Défense d’Obama dont le portefeuille comprenait la Russie, a déclaré dans une interview du 2 mars, peu remarquée jusqu’à la semaine dernière, qu’elle avait demandé à la Maison-Blanche d’Obama et aux démocrates de recueillir des informations sur Trump et de dissimuler cette enquête à la nouvelle administration.

«S’ils avaient découvert comment nous savions ce que nous savions de leur personnel, du personnel de Trump qui traitait avec les Russes, ils essayeraient de compromettre ces sources et ces méthodes, ce qui signifie que nous n’aurions plus accès à ces renseignements», a déclaré Farkas à MSNBC. «Donc, je suis devenue très inquiète, car il n’y avait pas suffisamment d’information révélée, et je savais qu’il y en avait davantage».

Elle a ajouté : «Nous avons de bons renseignements concernant la Russie. C’est pourquoi il y a des fuites. Les gens sont inquiets.»

Farkas a essayé de revenir sur ces paroles, mais c’était trop tard. Son prochain discours, elle devra le prononcer devant un jury fédéral.

Son apparente admission selon laquelle les fuites de sécurité nationale provenaient de fonctionnaires d’Obama qui tentaient de compromettre Trump est un développement majeur, et le New York Times y a ajouté un élément important.

Peut-être par inadvertance, un reportage à la une du NYT a abandonné la référence habituelle à la surveillance des «associés de Trump» et a cité «des rapports de renseignement qui montraient que le président Trump et ses associés avaient été accidentellement inclus dans les écoutes d’étrangers effectuées par les agences d’espionnage américaines».

À ma connaissance, c’est le premier reportage qui révèle que Trump lui-même aurait été pris en charge par la surveillance. Si c’est vrai, c’est une véritable bombe qui change tout.

Quand Trump a-t-il été écouté ? A qui s’adressait-il ? Comment le Times sait-il que c’était «accessoire» plutôt qu’intentionnel, à moins que cela ait été révélé par le «fuiteur» anonyme ?

http://www.dreuz.info/2017/04/04/ces-medias-qui-ne-suivent-pas-lhysterie-anti-trump/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

Watergate-2.0 : la bulle BHO éclate

“Watergate-2.0” est peut-être en train d’atteindre au niveau du Watergate original, mais beaucoup plus vite que ce modèle nixonien des années 1973-1974, et selon des événements et une intentionnalité beaucoup plus grave, tout cela pouvant aboutir à des événements d’une extrême gravité. Pendant ce temps, l’on pense à autre chose : car tout cela se déroule mais dans une ambiance étrange, très post-Vérité, où la presseSystème, nombre de directions politiques proches du système, des opinions publiques, etc., ne réalisent pas la chose dans toutes ses dimensions potentielles, tout en tentant, sinon de la dissimuler, – c’est difficile, maintenant, – du moins de l’atténuer. La raison en est évidente, puisqu’il s’agit de post-Vérité, terme qui s’applique bien entendu à tous les réseaux-Système et figurants associés, et nullement à l’antiSystème. Le problème est qu’il y a désormais des documents et bientôt des procédures, qu’ils impliquent quasiment le plus haut niveau juste en-dessous du brillantissime président Obama, et que le Congrès est saisi de l’affaire.

Depuis hier, on sait que parmi les personnalités impliquées dans l’obtention de documents sur les écoutes “par accident” (par la NSA) de Trump et de son équipe pendant la campagne USA-2017, on trouve notamment deux des plus proches collaborateurs de BHO pour les affaires de sécurité nationale, Susan Rice et Ben Rhodes, – la directrice du NSC d’Obama et son adjoint ; d’atre part, la secrétaire à la Justice d’Obama Loretta Lynch et le directeur de la CIA du temps d’Obama, Brennan, ces deux derniers étant directement impliqués dans diverses controverses virulentes avec Trump, jusqu’après sa victoire du 8 novembre 2016. De toutes les façons, toutes ces personnalités ont évidemment été impliquées, directement ou non, publiquement ou pas, dans la bataille qu’Obama a menée contre Trump pendant USA-2016, et sans aucun doute avec l’aval et le soutien de l’ancien président. Les documents sont ceux qui ont été passés au président de la Commission du renseignement de la Chambre, Drevin Nunes, il y a une décade de cela ; ils n’ont strictement rien à voir avec une fantasmagorique collusion de Trump avec les Russes à propos de laquelle aucun document d’aucune sorte n’est apparu, et tout avec les questions de stratégie politique de la campagne.

Pour rappel de cet aspect de l’affaire, dans notre texte du 25 mars : « La deuxième circonstance s’est déroulée en séquences diverses depuis mardi, dans cet assourdissant silence dont a le secret notre presseSystème chargée de nous tenir au jour le jour au courant de notre belle perspective postmoderne. Il s’agit de la révélation venue du président de la commission sur le renseignement de la Chambre, Drevin Nunes, un républicain certes, selon laquelle il semble bien que des membres de l’équipe-Trump de l’élection USA-2016, sinon Trump lui-même, aient été écoutés durant la campagne ; “accidentellement” dit d’abord Dunes, c’est-à-dire dans le cadre de l’enquête sur la “pénétration russe” de l’équipe Trump. […] Ce qui est remarquable dans le cas de Dunes, c’est qu’il a recueilli ces informations directement, à partir d’une “fuite” d’un membre de l’IC (Intelligence Community), qu’il en a fait état publiquement avant de s’en aller informer le président. » 

• Le 29 mars, le site Circa.com révélait, dans un très long article, que le président Obama avait demandé et obtenu en octobre 2011 des conditions d’extrême laxisme à son avantage de la part de l’organisme juridique secret FISC (Foreign Intelligence Surveillance Court) qui régule ce que la NSA peut ou ne peut pas effectuer en matière d’écoutes concernant les citoyens US, et notamment le “démasquage” des noms des personnes écoutées. (Dans les documents secrets existe la pratique du “masquage”, c’est-à-dire un large trait noir aveuglant un nom, ou une phrase, ou tout autre fragment de texte, dont on estime qu’il doit rester inconnu, même pour ceux qui sont autorisés à lire le document. Ainsi les noms de citoyens US écoutés par la NSA, “incidemment” ou pas, sont généralement “masqués” par arrêt de la FISC selon la règle que ces informations ne doivent servir qu’à identifier et à lutter contre des citoyens non-US. L’administration Obama avait donc obtenu de la FISC que, pour des “raisons de sécurité nationale” bien entendu, les noms de citoyens US soient “démasqués” à la demande.)

Quelques extraits de l’article qui contient des détails substantiels, indiquant qu’effectivement la direction de l’administration Obama disposait de facto d’une possibilité “légale” directe d’espionnage et d’écoute des citoyens US “écoutés” par la NSA, – c’est-à-dire, pour faire court, de quasiment tous les citoyens US.

« As his presidency drew to a close, Barack Obama’s top aides routinely reviewed intelligence reports gleaned from the National Security Agency’s incidental intercepts of Americans abroad, taking advantage of rules their boss relaxed starting in 2011 to help the government better fight terrorism, espionage by foreign enemies and hacking threats, Circa has learned. […]

» Over the last decade, the assumption of civil liberty and privacy protections for Americans incidentally intercepted by the NSA overseas has been eroded in the name of national security. Today, the power to unmask an American’s name inside an NSA intercept – once considered a rare event in the intelligence and civil liberty communities – now resides with about 20 different officials inside the NSA alone. The FBI also has the ability to unmask Americans’ names to other intelligence professionals and policymakers. And the justification for requesting such unmasking can be as simple as claiming “the identity of the United States person is necessary to understand foreign intelligence information or assess its importance,” according to a once-classified document that the Obama administration submitted in October 2011 for approval by the Foreign Intelligence Surveillance Court. It laid out specifically how and when the NSA could unmask an American’s identity. »

• Dans la nuit du 2 au  3 mars, la bulle éclate… Le journaliste Mike Cernovich nous informe du rôle de Susan Rice, très proche d’Obama comme présidente du NSC et conseillère de sécurité nationale, – une des harpies d’Obama, – comme étant la personnalité qui a demandé le “démasquage” des noms des personnes enregistrées dans les “écoutes accidentelles” de l’équipe Trump par la NSA, – avant de diffuser ces documents vers les autres personnes impliquées, et, sans doute mais bien entendu, le président Obama lui-même. (En fait, Mike Cernovich est un homme multiple et évidemment de type-antiSystème : journaliste, auteur, un producteur de films et un avocat également. Il possède une société éditrice, Cernovich Média, dont il précise qu’à la différence du New York Times et du Washington Post, « Cernovich Media is not owned by large corporate donors or robber barons. »)

• On trouve plusieurs longues analyses de la situation nouvelle ainsi créée, qui est véritablement explosive parce qu’elle met directement en cause l’administration Obama, et de plus par des canaux officiels impossibles à détourner (documents NSA avec “démasquage”, signature de Rice demandant ces documents, le parlementaire Nunes, qui président la commission sur le renseignement de la Chambre, etc.). On trouve notamment les comptes-rendus de NWD du 3 avril, et de ZeroHedge.comle même 3 avril. On prendra quelques extraits du reportage central de ZeroHedge.com, qui en donne beaucoup d’autres sur le rebondissement de cette affaire. Cernovich, qui avait été aussitôt soupçonné de Fake News et de post-Vérité, a été complètement confirmé par une analyse de Bloomberg. News (qui n’est pas dans la liste des deplorable type-Trump) du même 3 avril encore.

On a appris d’autre part, cerise de la presse libre sur le gâteau, que le New York Times avait cette information depuis trois jours et qu’il la tenait bloquée, c’est-à-dire selon l’expression très-professionnelle “sous le coude”. Il s’agissait de ne pas faire de tort au délicat et brillant Obama et, peut-être, espérant vaguement que la nouvelle ne se répandrait pas ; et ça, on doit vous le révéler, c’est du journalisme ante-Vérité de référence, le vrai de vrai…

Voici quelques extraits du texte de ZeroHedge.com déjà référencé :

« As noted last night, Journalist and author Mike Cernovich dropped an exclusive bombshell – naming Obama’s National Security Advisor Susan Rice as the official responsible for the ‘unmasking’ of the incoming Trump team during ‘incidental’ surveillance. This was apparently discovered after the White House Counsel’s office reviewed Rice’s document log requests:

» “The reports Rice requested to see are kept under tightly-controlled conditions. Each person must log her name before being granted access to them. Upon learning of Rice’s actions, [National Security Advisor] H. R. McMaster dispatched his close aide Derek Harvey to Capitol Hill to brief Chairman Nunes.”

» Cernovich pointed out, as revealed in an article by Circa, that President Obama began loosening the rules regarding « incidental intercepts » starting in 2011 – making it easier for the US Government to spy on individuals who are not the primary target(s) of a surveillance operation. As his presidency drew to a close, Barack Obama’s top aides routinely reviewed intelligence reports gleaned from the National Security Agency’s incidental intercepts of Americans abroad, taking advantage of rules their boss relaxed starting in 2011 to help the government better fight terrorism, espionage by foreign enemies and hacking threats

» And guess who had authorization to unmask individuals who were ‘incidentally’ surveilled? Former CIA Director John Brennan, former Attorney General Loretta Lynch, and Obama’s National Security advisor Susan Rice. Also of note is the claim that New York Times journalist Maggie Haberman has been sitting on the Susan Rice story for at least two days: “This reporter has been informed that Maggie Haberman has had this story about Susan Rice for at least 48 hours, and has chosen to sit on it in an effort to protect the reputation of former President Barack Obama.”

» Fox News anchor Adam Housley tweeted on Friday that the surveillance that led to the unmasking began before Trump was the GOP nominee, and that the person who did the unmasking is a “very senior” and ”very well known” person in the surveillance community – and not someone in the FBI. As ZeroPointNow noted, “this of course begs the question of whether or not President Obama would have ordered Rice to perform the unmasking.”

» Until this morning, the Cernovich report was unconfirmed, with many in the “legacy media” accusing Cernovich, who recently was profiled on 60 Minutes for being a prominent member of the « fake news » dissemination team for being – what else – fake news. However, moments ago Bloomberg’s Eli Lake confirmed that it was indeed Susan Rice who was responsible for the repeatedly “unmasking” multiple members of the Trump team, in what may be dubbed yet another “conspiracy” to delegitimize the current US president. »

• On notera un détail important dans ces divers rapports, à partir des précisions données par Cernovich. C’est le Général McMaster, directeur du NSC à la place de Flynn depuis février, qui a passé en revue les documents où Rice avait ordonné que les noms soient “démasqués” (chaque ordre de cette sorte est signé et authentifié par la carte ID de l’autorité qui le donne). Ayant trouvé le document Rice, son contenu et l’identification de Rice, c’est lui qui l’a passé au parlementaire de la Chambre, le président de la commission du Renseignement Dines, déclenchant ainsi la phase explosive de l’affaire.

Cela implique deux choses : 1) que McMaster, que certains jugeaient être un homme nommé par le Deep State pour contrôler Trump, ne va  absolument pas dans ce sens, qu’il joue le jeu de la loyauté vis-à-vis de Trump, et qu’il est même prêt à suivre des procédures irrégulières pour cela (ce qu’il a fait avec Dines relève d’un travail de “lanceur d’alerte”, rien de moins) ; 2) que la direction Obama a vécu dans l’arrogance et la narrative la plus complète, pour signer de tels ordres sans imaginer une seconde que ceux qui allaient leur succéder pourraient les utiliser contre eux, – mais rien pour nous étonner à cet égard, c’est pourquoi nous parlions et parlons de “bulle” (ou de “narrative infranchissable”) à propos d’Obama…

• Un autre aspect important à noter est la déclaration de Rand Paul, selon laquelle Susan Rice devrait être entendu devant les commissions ad hoc du Congrès, ce qui implique la mise en marche d’un processus qui pourrait conduire à des inculpations, voire à la mise en cause directe du président Obama. Commentant le texte de The Hill qui reprend les déclarations de Paul, ZeroHedge.com observe : « Senator Rand Paul who in recent days has been on increasingly better terms with the president and even went golfing with him this weekend… » Effectivement, Rand, fils de Ron Paul, joue ces deniers temps un rôle très important, notamment sur les questions de politique extérieure, de nominations dans l’administration Trump, etc. Rand Paul pourrait devenir un des alliés principaux de Trump au Congrès et acquérir une stature nationale pour les affaires de sécurité nationale, éventuellement constituant un bloc de soutien à une politique réaliste, antiguerre, d’entente avec la Russie, etc.

En attendant, Rand Paul est en bonne position pour jouer un rôle central au Congrès dans cette affaire qui prend les dimensions d’un Watergate postmoderne/post-Vérité. Potentiellement, répétons-le, Watergate-2.0 a tout pour largement dépasser en importance et en gravité le Watergate initial si rien ne vient la bloquer, – chose très difficile dès lors qu’existent des documents officiels et des procédures législatives répondant aux impératifs légaux… Voici des extraits du texte de The Hill :

« Sen. Rand Paul (R-Ky.) on Monday said former national security adviser Susan Rice should testify under oath about her reported requests to “unmask” the identities of Americans associated with President Trump in intelligence reports. […]  The Kentucky senator, while acknowledging he has little information about the matter beyond the news report, called the unmasking an “enormous deal” and indicated that it should be illegal.

» “I don’t think we should discount how big a deal it was that Susan Rice was looking at these, and she needs to be asked, did President Obama ask her to do this? Was this a directive from President Obama?” Paul told reporters. “I think she ought to testify under oath on this. I think she should be asked under oath, did she reveal it to The Washington Post.” “I think they were illegally basically using an espionage tool to eavesdrop or wiretap — if you want to use the word generally — on the Trump campaign,” Paul said. »

• On conclura pour dire notre sentiment que, malgré les apparences, les évidences et documents, l’on se trouverait en fait bien loin de la conclusion. Pour paraphraser Churchill avec quelques libertés, nous dirions que nous avons passé le stade de la “fin du commencement” de cette affaire pour entrer dans celui du “commencement du paroxysme” (plutôt que “commencement de la fin”). Il est en effet très probable que, loin de retraiter devant cet amoncellement d’évidences concernant la forfaiture du président Obama par le biais de ses collaborateurs les plus directs qui n’ont pu agir sans son assentiment sinon ses exhortations complices, le parti progressiste-sociétal va redoubler d’hystérie, d’antirussisme, d’antitrumpiste, d’anti-tout-ce-qu’on-veut, etc., pour tenter par les moyens les plus fous de repousser l’attaque en cherchant à la ridiculiser par les moyens les plus ridicules, en pulvérisant les évidences sous le label post-Vérité, tout cela quitte à accélérer et aggraver les conflits majeurs déjà en cours et précipiter une crise institutionnelle majeure au sein de Washington D.C. Selon notre estimation de conviction, rien ne les arrêtera, leur position étant celle d’un déni total de toute vérité-de-situation.

http://www.dedefensa.org/article/watergate-20-la-bulle-bho-eclate

3 réponses »

  1. Certes, mais ce watergate 2.0 sera accepté puisque c’est le camp du bien qui l’a fait.
    Et le système n’est pas neutre.

Laisser un commentaire